Saint-Germain-Laval (Seine-et-Marne)

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Saint-Germain-Laval
Saint-Germain-Laval (Seine-et-Marne)
La mairie.
Blason de Saint-Germain-Laval
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Olivier Martin
2020-2026
Code postal 77130
Code commune 77409
Démographie
Gentilé Saint-Germanois
Population
municipale
2 828 hab. (2021 en augmentation de 0,96 % par rapport à 2015)
Densité 321 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 04″ nord, 2° 59′ 58″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 133 m
Superficie 8,80 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montereau-Fault-Yonne
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saint-germain-laval.fr

Saint-Germain-Laval est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé à 4,5 km au nord-est de Montereau-Fault-Yonne sur la rive droite de la Seine.

Localisation de la commune de Saint-Germain-Laval dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte des communes limitrophes de Saint-Germain-Laval.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 47 mètres à 133 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 63 mètres d'altitude (mairie)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Germain-Laval.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Voulzie.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,58 km[6].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[8],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

Un espace protégé est présent sur la commune : les « coteaux calcaires de Tréchy », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 59 ha[18].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[20],[Carte 1] :

  • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[21],[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Germain-Laval comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[23],[Carte 2], les « Coteaux calcaires de Tréchy » (50,45 ha), couvrant 2 communes du département[24]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[23], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Germain-Laval est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montereau-Fault-Yonne, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[29] et 28 903 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,1% ), zones urbanisées (12,7% ), forêts (11,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2% ), eaux continentales[Note 5] (1,2% ), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[34].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[35],[36],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[37].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[38]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 72 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[39] dont Pontville, Courbeton, Merlange à l’ouest, Gardeloup, Petit-Buisson, les Thibaudes au nord, Tréchy à l’est (source : le fichier Fantoir).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 102 dont 87,1 % de maisons et 12,6 % d'appartements.

Parmi ces logements, 93,7 % étaient des résidences principales, 2,5 % des résidences secondaires et 3,8 % des logements vacants[Note 7].

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 73,9 % contre 25,7 % de locataires[40] dont, 18,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 0,5 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes d'autocars du réseau de bus Pays de Montereau :

  • No C (Montereau-Fault-Yonne - Saint-Germain-Laval)[41] ;
  • No F (Montereau-Fault-Yonne - Forges)[42] ;
  • No L (Montereau-Fault-Yonne - Laval-en-Brie)[43].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes « Inter Veteres Martriolas villam scilicet que Sanctus Germanus appellatur et Frongerias » en 1168[44] ; Sanctus Germanus en 1209[45] ; Sanctus Germanus super Monsteriolum en 1235[46] ; Sanctus Germanus de Valle vers 1350 (Pouillé)[47] ; Saint Germain sur Monteriau en 1384[48] ; Saint Germain de Lavau en 1485[49] ; Saint Germain sur Monstereau en 1501[50] ; Saint Germain de Monstreau en 1526[50] ; Saint Germain de la Vallée, près Montereau en 1546[51] ; Saint Germain le Val en 1549[51] ; Saint Germain lès Courbeton en 1791[52].

De l’abbaye mère éponyme Saint-Germain-des-Prés de Paris.

Sanctus Germanus de Valle vers 1350, de l’ancien français valle qui signifie « vallée (de la seine) ».

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Gardeloup-sur-Seine[53] en 1793, Gardeloup étant un hameau de Saint-Germain-Laval.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • La commune (au hameau de Courbeton) a été un des champs de bataille de la bataille de Montereau en 1814.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 mars 1959 Antonin Chopin CNIP  
mars 1959 mars 1977 Fernand Chopin    
mars 1977 mars 1989 Jean-Pierre Mastelinck[54] UG  
mars 1989 mars 2001 Jean-Claude Lentes PCF  
mars 2001 mai 2020 Marie-Claude de Saint-Loup[55] DVG Retraitée de l'Éducation nationale
mai 2020 En cours Olivier Martin[56] SE Directeur des produits industriels et des opérations

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [57],[58].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Germain-Laval est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [59],[60],[61].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[62]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[59],[63].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [59],[64].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].

En 2021, la commune comptait 2 828 habitants[Note 9], en augmentation de 0,96 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
268322321268378385368465448
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
477474468425459571621542505
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
415420426408408420364356435
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9301 1381 1342 5662 3622 6022 7842 7982 790
2021 - - - - - - - -
2 828--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 033 (dont 58 % imposés), représentant 2 809 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 360 euros[68].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 314, occupant 1 119 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 63,1 % contre un taux de chômage de 9,8 %.

Les 27,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,3 % de retraités ou préretraités et 7 % pour les autres inactifs[69].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 113 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 24 dans la construction, 43 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 6 dans l’information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 18 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 10 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 8 étaient relatifs aux autres activités de services[70].

  • Parc d’activités de Merlange.

En 2019, 20 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 12 individuelles.

Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[71].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Saint-Germain-Laval est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[72].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[73]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 68 ha en 1988 à 112 ha en 2010[72]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Germain-Laval, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Saint-Germain-Laval entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[72],[Note 11]
Nombre d’exploitations (u) 7 4 3
Travail (UTA) 18 9 4
Surface agricole utilisée (ha) 473 344 336
Cultures[74]
Terres labourables (ha) 458 344 336
Céréales (ha) 313 228 s
dont blé tendre (ha) 213 171 143
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 59 s
Tournesol (ha) 67 s
Colza et navette (ha) 43 s 72
Élevage[72]
Cheptel (UGBTA[Note 12]) 107 6 4

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain-et-Saint-Laurent.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Germain-Laval
Blason de Saint-Germain-Laval Blason
Écartelé au 1) d'azur, à trois fleurs de lys d'or, chargé en cœur d'un écusson cousu de sable chargé de trois besant d'argent ; au 2) de gueules, à trois fermaux d'or ; au 3) de gueules, à deux épis liés en sautoir, surmontés d'une grappe de raisin feuillée, le tout d'or ; au 4) d'azur, à la fasce ondée d'argent, surmontée d'un loup ravissant d'or, armé et lampassé de gueules.
Détails

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Germain-Laval », p. 981–982

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de Saint-Germain-Laval » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  2. « Zones ZNIEFF de Saint-Germain-Laval » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « Saint-Germain-Laval - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Plan séisme consulté le 4 janvier 2021 ».
  2. « Saint-Germain-Laval » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F2435151) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de l'Étang (F2432000) » (consulté le ).
  6. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 3 juin 2019
  7. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  8. « SAGE Bassée Voulzie - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
  9. « Ile SDDEA et sa régie », sur www.sddea.fr, (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Saint-Germain-Laval et La Brosse-Montceaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « La Brosse-Mx » (commune de La Brosse-Montceaux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  16. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le ).
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