Ménerbes
Ménerbes | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Apt |
Canton | Apt |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Apt-Pont Julien |
Maire Mandat |
Christian Ruffinatto 2014-2020 |
Code postal | 84560 |
Code commune | 84073 |
Démographie | |
Gentilé | Ménerbiens, Ménerbiennes |
Population municipale |
991 hab. (2016 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 50′ 00″ nord, 5° 12′ 26″ est |
Altitude | 244 m Min. 112 m Max. 693 m |
Superficie | 30,27 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.menerbes.fr |
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Ménerbes est une commune française, située dans le département du Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Ménerbiens.
Bâti sur un éperon rocheux du Luberon, entre Oppède à l'ouest et Lacoste à l'est, Ménerbes bénéficie du label accordé par l'association Les plus beaux villages de France.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune fait partie du parc naturel régional du Luberon.
Accès[modifier | modifier le code]
Au nord passe la route nationale 100, véritable colonne vertébrale du réseau routier de la vallée du Calavon au nord du petit Luberon.
La route départementale 3 traverse la commune sur un axe est-ouest. Les routes départementales 103 et 109 partent en direction de Lacoste et Bonnieux à l'est et la route départementale 188 escalade une colline pour rejoindre Oppède à l'ouest. La D 103 bifurque au pied du village pour rejoindre la nationale 100 au nord. Enfin, la route départementale 29 au nord-ouest fait la jonction entre la D 3 et la D 103.
La D 103A permet de rejoindre le village perché depuis la D 103 qui passe en contrebas.
Relief[modifier | modifier le code]
La commune s'étend jusqu'au sommet du petit Luberon où se trouve la continuité de la forêt de cèdres (venant de Bonnieux, puis Lacoste) au sud et descend vers la plaine du Calavon au nord. Nombreuses collines.
Géologie[modifier | modifier le code]
Le petit Luberon est constitué d'une zone très large de calcaires marneux coupés par des bancs de calcaire plus durs (Néocomien) formant de grandes falaises. Sur le versant nord dont la commune de Lacoste fait partie, c'est le barrémien qui occupe la plus grande surface.
Sismicité[modifier | modifier le code]
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Plusieurs cours d'eau arrosent le territoire. Le principal est à la limite nord de la commune : le Calavon. Le Calavon prend sa source dans les Alpes-de-Haute-Provence, traverse les gorges d'Oppedette, traverse Apt et va se jeter dans la Durance vers Cavaillon. Son parcours total est de 66 kilomètres. Une particularité rare de cette rivière est qu'elle porte deux noms : d'abord celui de Calavon, puis celui de Coulon à partir du village des Beaumettes, au niveau, mais de l'autre côté de la commune de Ménerbes, en limite nord. Le changement de nom se fait à l'ancienne limite entre les tribus gauloises des Albiques (Apt) et des Cavares (Cavaillon). On peut aussi noter le Réal.
Climat[modifier | modifier le code]
La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen. Après une année 2007 caractérisé par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2,8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures elle augmente de 0,5°, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement avec une centaine d'heures en dessous de la normale[2].
La station météo la plus proche est celle de Cavaillon[3]
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,6 |
Température moyenne (°C) | 6 | 8 | 11,5 | 13 | 17,5 | 22 | 24,5 | 24 | 19 | 15 | 10 | 6,5 | 15,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 24,7 | 20 | 13,1 | 10 | 20,3 |
Précipitations (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 47,7 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | 65,8 | 59,6 | 52,8 | 34 | 437 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10 2 36,5 | 12 3 23,3 | 16 6 24,9 | 18 8 47,7 | 23 12 45,6 | 27 15 25,4 | 30 18 20,9 | 30 18 29,1 | 24,7 14 65,8 | 20 11 59,6 | 13,1 6 52,8 | 10 3 34 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Toponymie[modifier | modifier le code]
En 1081, les textes font référence au village sous le nom de Menerba[4], et par la suite de Minerbium.
Le nom de Ménerbes est issu de celui de la déesse romaine Minerva[4],[5] pris absolument. L'ajout d'un s est tardif et d'origine savante[6].
En provençal, le village se nomme Menèrba selon la norme classique et Menerbo selon la norme mistralienne.
Homonymie avec Minerve (Hérault), qui est un ancien Menerba également et attesté sous la forme Menerba en 873[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
- abri Soubeyras
Les premiers indices importants d'occupation humaine sur le territoire de Ménerbes ont été mis au jour dans l'abri Soubeyras, situé en rive gauche du Calavon à proximité du village des Beaumettes. Les fouilles conduites par M. Paccard dans les années 1950 ont permis de découvrir des niveaux attribués au Paléolithique supérieur (Magdalénien supérieur), au Néolithique et au Chalcolithique[7],[8]. Les travaux ultérieurs de J.É. Brochier ont permis de préciser l'attribution des niveaux paléolithiques et de reconnaître la présence de Tardigravettien, de Magdalénien et d'Azilien[9],[10]. Outre l'industrie lithique, le site a livré des sagaies en os, des baguettes semi-rondes et de nombreux vestiges fauniques (cerf, chevreuil, bouquetin, cheval, sanglier, marmotte)[11].
- dolmen de la Pichouno
Le dolmen de la Pichouno (« la petite fille ») est l'un des deux seuls monuments mégalithiques de ce type en Vaucluse avec le dolmen de l'Ubac, situé sur la commune voisine de Goult. Il fut découvert en 1850 par un agriculteur qui le vida afin d'y entreposer des pommes de terre. Il fut identifié ensuite par l'abbé André, curé du village, qui l'étudia et le signala à la Société archéologique de France. Il aurait également découvert un deuxième dolmen à proximité du premier. Les monuments tombèrent dans l'oubli jusqu'à ce que l'un d'eux soit redécouvert en 1909 par André Moirenc, agent voyer à Bonnieux et archéologue amateur. Ce dernier effectua des fouilles et mit au jour quelques ossements et des silex[12],[13],[14].
Gérard Sauzade y fit de nouvelles fouilles en 1972. Si la chambre funéraire avait quasiment été vidée de tout matériel archéologique, le tamisage des anciens déblais permis de recueillir de nombreux ossements, des dents, une armature de flèche sublosangique en silex blond, deux perles discoïdes en calcaire et des fragments de poterie. Le monument lui-même est relativement bien conservé. Un couloir court permis d'accéder à une chambre funéraire dont les murs sont constitués de murs en pierre sèche montées en encorbellement. Le sol est formé d'un dallage irrégulier. La masse de la dalle de couverture est estimée à six tonnes[15],[16]. En l'absence de datation absolue, le type de monument et le mobilier associé semblent correspondre au Néolithique final (Chalcolithique).
Antiquité[modifier | modifier le code]
La commune a livré de nombreux vestiges traduisant une occupation gallo-romaine, en particulier aux quartiers des Alafoux (Ier siècle av. J.-C. /Ier siècle apr. J.-C.), des Bas-Heyrauds (atelier et four de potier, fin du Ier siècle av. J.-C.), des Grandes Terres (fin du IIe ou IIIe siècle apr. J.-C.), au quartier Guimberts (autel à Sylvain, fin du IIe ou IIIe siècle apr. J.-C.), au quartier Saint-Alban (épitaphe et plaque de ceinturon de boucher, 70 à 100 apr. J.-C.). Différents vestiges découverts au pied du village pourraient également traduire la présence de villae romaines[17].
- mutatio ad Fines
L'emplacement de la mutatio ad Fines, signalée par plusieurs sources antiques sur la voie Domitienne à la limite entre les territoires des Cavares de Cavaillon et des Albici du pays d'Apt, reste encore discuté. Pour certains auteurs, il se trouverait au lieu-dit Maricamp, sur la commune de Goult. Pour d'autres dont L. Pellecuer, il se trouverait au pied nord-ouest des Artèmes, sur le site des Bas-Heyrauds et donc sur la commune de Ménerbes[18],[19].
- Castor d'Apt
L'Antiquité tardive est également marquée par l'histoire de Castor d'Apt dit Saint Castor. Originaire de Nîmes, il fonda un monastère en un lieu nommé Manancha dont l'emplacement demeure mystérieux mais qui pourrait se trouver sur le territoire de Ménerbes selon certains[17]. Vers 410, à la mort de l'évêque d'Apt, le clergé et la population de cette ville vinrent solliciter Castor pour lui confier le siège épiscopal. Celui-ci se réfugia alors dans une grotte du Luberon, peut-être celle du quartier de Ménerbes connue sous le nom de San Castro (Saint Castor). Les Aptésiens finirent par le retrouver et le firent sacrer évêque. Parmi les miracles qui lui sont attribués, il aurait rallié son monastère depuis Apt par une nuit d'orage sans que ses vêtements soient mouillés et il aurait sauvé des chasseurs un sanglier venu se réfugier sous son manteau[17]. L'eau d'un ruisseau de Ménerbes serait devenue ferrugineuse après que sa mule y a perdu l'un de ses fers. La source dont est issue le ruisseau en question se nomme encore la rouillouso ou « font rouilleuse »[20].
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Deux portes d'entrée, Saint-Sauveur et Notre-Dame, une imposante citadelle construite à partir du XIIe siècle et de nombreux souterrains témoignent de l'activité du bourg au Moyen Âge.
À la moitié de XIIIe siècle, les Carmes, ermites venant du Mont Carmel en Palestine, construisent un couvent.
En 1274, Ménerbes est intégré au Comtat Venaissin[21].
XVIe siècle[modifier | modifier le code]
Durant les guerres de religion, Ménerbes s'illustre comme haut-lieu du protestantisme assiégé par les forces catholiques royales. En 1573, les Huguenots prennent la ville à la suite de la trahison d'un prêtre et l'occupent jusqu'à la fin 1578 tout en soutenant le siège des troupes catholiques du pape et du roi de France.
Période moderne[modifier | modifier le code]
Ménerbes a été chef-lieu de canton après la Révolution (de 1790 au 8 pluviôse an IX / ).
Période contemporaine[modifier | modifier le code]
La commune possède deux musées, celui du tire-bouchon et celui de la truffe et du vin.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur aux lettres gothiques M et B accolées, accompagnées en chef d'un croissant montant et d'un autre renversé en pointe, surmonté de deux clefs posées en fasce, le tout d'or.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Fiscalité locale[modifier | modifier le code]
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 10,62 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 11,78 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 28,00 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 18,00 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Les taux d'imposition (part communale) pour la TH, la TFPB et TFPNB n'ont pas varié depuis 1998. Le seul taux ayant changé pendant cette période est la taxe d'enlèvement des ordures ménagères qui est passée progressivement de 6,80 % à 9,36 %[réf. souhaitée].
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[25]).
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2016, la commune comptait 991 habitants[Note 1], en diminution de 8,16 % par rapport à 2011 (Vaucluse : +2,27 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
L'École élémentaire porte le nom du poète ménerbien Clovis Hugues.
Sports[modifier | modifier le code]
Le village compte un boulodrome, deux stades (dont un de football), ainsi que de nombreux chemins de randonnées. Il existe quelques clubs sportifs.
La commune est traversée par une piste cyclable fléchée sur le réseau routier secondaire et reliant Cavaillon à Apt puis Forcalquier, ce qui représente plus de 100 km de pistes.
Cultes[modifier | modifier le code]
Un culte chrétien catholique est célébré dans l'église du village.
Économie[modifier | modifier le code]
L'exploitation de carrières de pierres de taille, dont la pierre blanche calcaire dite « pierre de Ménerbes », a longtemps assuré des revenus substantiels à la commune. L'économie locale tourne de nos jours autour de l'agriculture, du tourisme et des métiers de l'immobilier (maçons, paysagiste et autres artisans, agents immobiliers, etc.).
L'agriculture[modifier | modifier le code]
L'agriculture est représentée par des cultures fruitières (cerises, melons) et maraichères, des vignes avec production de raisin de table, dans une moindre mesure des oliviers. La mise à profit d'anciennes carrières souterraines permet la production d'agarics en champignonnières.
La commune produit des vins AOC côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label vin de pays d'Aigues[Note 2]
La culture de la vigne entraîne le développement d'un tourisme du vin.
Le tourisme[modifier | modifier le code]
Le tourisme est important ; il est lié au charme de la commune, qui bénéficie du label accordé par l'association Les plus beaux villages de France et à l'attrait du « triangle d'or du Luberon » et de ses massifs.
Récemment, une Maison de la truffe et du vin du Luberon a été créée au cœur du village. Il s'agit d'un bel exemple de tourisme durable et équitable destiné à la promotion des vins du parc naturel régional du Luberon (60 vignerons, 180 cuvées) et de la truffe, le Vaucluse étant le premier département producteur de truffes de l'espèce Tuber melanosporum.
Les touristes pour se loger sur les environs ont le choix entre hôtels, locations saisonnières, gîtes ruraux, chambres d'hôtes, campings, camping à la ferme, etc.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Vie locale[modifier | modifier le code]
Le bourg possède un office notarial.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune de Ménerbes est assez riche en monuments. On trouve, au niveau du village :
- Le Castelet, petit château construit sur les ruines d'une ancienne forteresse.
- L'église Saint-Luc richement décorée du XIVe siècle.
- Le beffroi et son campanile.
- La chapelle Saint-Blaise du XVIIIe siècle.
- De belles demeures datant du Moyen Âge et de la Renaissance.
- La citadelle, du XIIIe siècle (mais reconstruite au XVIe siècle puis au XIXe siècle), joua un rôle important lors des guerres de religion : si les calvinistes s'en emparèrent en 1753, ce fut par la ruse ; pour les en déloger cinq ans plus tard, il fallut verser une rançon.
- La galerie Pascal Lainé, qui fête en 2013 ses 25 ans d'art contemporain.
Au pied du village, on trouve le Musée du tire-bouchon avec plus de 1 000 pièces. Un peu plus loin, au pied de la route vers Bonnieux, le dolmen de la Pichouno, identifié en 1850 par l'abbé André, objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 janvier 1910.
Entre Ménerbes et Lacoste, à flanc de colline et face au Luberon, l'abbaye Saint-Hilaire, classée monument historique, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin.
- Dix oratoires.
- Le moulin Saint-Augustin.
Deux grandes cabanes en pierre sèche à Ménerbes.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Eustache Marron, un des chefs de la résistance vaudoise, mort en 1545 à Avignon.
- Charles-Joseph Carmejane, baron de Pierredon (1772 - Ménerbes ✝ 1830 - Avignon), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
- Louis Benoît Robert (1772-1831), général des armées de la République et de l'Empire y est né et décédé.
- Clovis Hugues (1851-1907), poète et homme politique.
- Pablo Picasso (1881-1973), peintre, dessinateur et sculpteur espagnol. Il achète une maison pour Dora Maar en 1944.
- René Bride (1906-1998), y repose dans la crypte de l’abbaye Saint-Hilaire de Ménerbes.
- Georges de Pogédaïeff (1894-1971), peintre, scénographe,illustrateur français d'origine russe. Chevalier de la Légion d'Honneur (1954). Une plaque commémorative est installée en 2015 sur la façade de sa maison à Ménérbes.
- Dora Maar (1907-1997), photographe et peintre française. Elle est plus connue comme la maitresse et la "muse" de Picasso qui lui offrit une maison à Ménerbes (rue du Portail-Neuf) comme cadeau de rupture.
- Nicolas de Staël (1914-1955), peintre français d'origine russe. Il choisit de s'installer au Castelet en octobre 1953. Inspiré par les paysages du Midi, il a représenté le village sur une toile intitulée simplement Ménerbes (1953).
- Joe Downing (1925-2007), peintre franco-américain.
- François Nourissier (1927-2011), écrivain.
- Peter Mayle (1939-2018), écrivain anglais, a eu une maison (immortalisée dans son livre Une année en Provence).
- Yves Rousset-Rouard (1940), ancien maire du village et ancien député, est aussi producteur de cinéma (Emmanuelle, Les Bronzés, etc.).
- Jean-François Ganas (1955), peintre réaliste, son atelier était situé rue Kléber Guendon ; on peut voir certaines peintures réalisées pour la mairie de Ménerbes dans la salle des mariages
- Raymond Mason (1922-2010), sculpteur et dessinateur Anglais, a acheté une maison en 1956.
Cinématographie[modifier | modifier le code]
Plusieurs films ont été tournés à Ménerbes, notamment Swimming Pool de François Ozon et Les Mouettes de Jean Chapot.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Carnets d'un voyageur attentif, Edisud (ISBN 2-85744-523-7)
- Jean-Paul Clébert, Mémoire du Luberon, Aubanel, (ISBN 2-7006-0206-4)
- François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wannery, Yvette Dalou, Préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie Française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990,
- Peter Mayle, Une année en Provence, Avril 1994 - NiL éditions (ISBN 2-84111-009-5) (notice BnF no FRBNF35699651)
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de Vaucluse
- Parc naturel régional du Luberon
- Siège de Ménerbes
- Cuve vinaire rupestre
- Forêt des Cèdres
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Ménerbes sur le site de l'Institut géographique national
- Ménerbes sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
- Le label « Vin de pays d'Aigues » concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdans, La Bastidonne, Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane-de-Vaucluse, Sivergues, Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
Références[modifier | modifier le code]
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Roland Sautel, Le Pays d'Apt, no 191, février 2009, p. 13.
- « Station météo la plus proche », MSN Météo
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 447a
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5).
- Jean-Jacques Fénié et Bénédicte Fénié, op. cit.
- Paccard, M. (1956) - « Du Magdalénien en Vaucluse : l'abri Soubeyras à Ménerbes », Cahiers Ligures de Préhistoire et d'Archéologie, no 5, p. 3-33.
- Paccard, M. (1961) - « Nouvelle étude statistique des industries de l'abri Soubeyras (à Ménerbes - Vaucluse) », Cahiers Ligures de Préhistoire et d'Archéologie, no 10, p. 3-20.
- Livache, M. et Brochier, J.É. (2004) - « Le Paléolithique supérieur en Vaucluse : aux confins des mondes atlantique et italique », in: Vaucluse préhistorique, Buisson-Catil, J., Guilcher, A., Hussy, Ch., Olive, M. et Pagni, M., (Éds.), Ministère de la Culture et de la Communication, Éditions Barthélémy, p. 95-110.
- Brochier, J.É. (2004) - « L'abri Soubeyras et les paysages tardiglaciaires dans le bassin du Calavon », in: Vaucluse préhistorique, Buisson-Catil, J., Guilcher, A., Hussy, Ch., Olive, M. et Pagni, M., (Éds.), Ministère de la Culture et de la Communication, Éditions Barthélémy, p. 102.
- Sauzade, G., Buisson-Catil, J., Texier, P.-J. et Guilbert, R. (1997) - « Préhistoire en Luberon », Courrier scientifique du Parc naturel régional du Luberon, no 1, "20 ans de recherches", p. 77-97.
- Pellecuer, L. (1985) - « Ménerbes, des origines au Ve siècle », Bulletin de l'Association d'Histoire et d'Archéologie du Pays d'Apt, no 9, spécial Ménerbes, p. 1-3.
- Moirenc, A. (1909) - « Le dolmen de Ménerbes », Revue préhistorique, p. 341.
- Moirenc, A. (1909) - « Découverte à Ménerbes d'un dolmen », Annales de Provence.
- Sauzade, G. (1983) - Les sépultures du Vaucluse du Néolithique à l'Âge du Bronze, Université de Provence, Études Quaternaires, 6, 253 p.
- Sauzade, G. (1997) - « Les pratiques funéraires en Provence pendant la Préhistoire récente », in: Luberon des origines - des chasseurs-cueilleurs moustériens aux premiers paysans : 100 000 ans de peuplement préhistorique dans le Parc naturel régional du Luberon, Buisson-Catil, J., (Éd.), Notices d'archéologie vauclusienne, no 4, p. 54-56.
- Bourgue, L., Bruni, R., Cossé, J., Deflaux, L., Muret, J.-P., Nicolaï, J.-P. et Pellecuer, L. (2006) - Ménerbes, forteresse imprenable, Association "Pour le Luberon" / Ménerbes Patrimoine, 110 p.
- Pellecuer, L. (1985) - « Le point sur Ad Fines », Archipal, hors série no 41, p. 16-24.
- Marchesi, H. (1990) - « Pour en finir avec ad Fines », in: L'occupation de la moyenne vallée du Calavon du Néolithique à la fin de l'Antiquité, Notices d'archéologie vauclusienne, 1. Vallée du Calavon, Service d'archéologie de Vaucluse, p. 40.
- Semonsu, G. (1985) - « Castor à Ménerbes », Bulletin de l'Association d'Histoire et d'Archéologie du Pays d'Apt, no 9, spécial Ménerbes, p. 3-7.
- Page sur Menerbes sur le site de l'agence Rosier
- Ménerbes, les anciens nous ont raconté, Ménerbes Patrimoine, 2007.
- [1], PRG, consulté le 10 juin 2017
- « Impôts locaux à Ménerbes », taxes.com
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.