Lyons-la-Forêt
Lyons-la-Forêt ![]() | |
Les halles du XVIIe siècle, ![]() | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Thierry Plouvier 2020-2026 |
Code postal | 27480 |
Code commune | 27377 |
Démographie | |
Gentilé | Lyonsais |
Population municipale |
717 hab. (2018 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 01″ nord, 1° 28′ 37″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 178 m |
Superficie | 26,99 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.lyons-la-foret.fr/ |
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Lyons-la-Forêt (prononciation [ljɔ̃s] « lionss ») est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Elle compte parmi « Les Plus Beaux Villages de France ».
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Lyons-la-Forêt est située pratiquement au centre de la forêt domaniale de Lyons qui donna son nom au village et à cette région du Vexin normand, le pays de Lyons. C'est aujourd'hui l'extrême nord-est du département de l'Eure mais jusqu'à la Révolution le pays de Lyons s'étendait jusqu'à Beauvoir-en-Lyons au nord et Neuf-Marché-en-Lyons au nord-est, communes désormais situées dans la Seine-Maritime.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La Lieure coule en contrebas du bourg, après avoir pris sa source dans la commune voisine de Lorleau[2]. Augmentée des eaux du Fouillebroc, la Lieure se jette alors dans l'Andelle après Charleval.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Lyons-la-Forêt est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le village s'appelait à l'origine Saint-Denis, d'ailleurs l'église du village est placée sous le vocable de saint Denis. Lyons était jadis uniquement le nom de la forêt, comme semblent le montrer les attestations antérieures au XIIIe siècle[7].
Parmi les mentions anciennes, on trouve : Leons en 1015-1025 ; saltus Leonis en 1050 ; sylvam Leonum en 1051-1066 ; Leones in foresta en 1259[7] ; Lihons en Normandie en 1352 et 1481 et même Lions le chastel en 1391.
On note la présence de plusieurs toponymes similaires en France : Lihons (Leontium 1100), Liéhon (Liehons 1290), le Lion (Leontio 1166), etc.[7].
Les latinisations d'après leo / leonis « lion », ne sont pas à prendre en considération et il convient de proposer *Licontio ou *Ligontio avec le suffixe -(o)nti-[7], attesté par ailleurs (Cf. : Mayence < Mogonti-acum ; Ressons < Rosontio et Besançon < Vesontio ou Sigonce < *Segontia). L'évolution phonétique de Lico-/ ligo- en Lio- représente une lénition de la consonne intervocalique c [k], phénomène régulier dans la formation de la langue française.
Le premier élément semble être l'hydronyme indo-européen (celtique [?]) lic / lig, bien identifié, et dont dérive aussi le nom de la rivière de Lyons : la Lieure (Loiris 1032 de *Licoris)[7]. Il peut être reconnu également dans le nom de la Loire, autrefois Liger, et dans le nom de lieu britannique Beverley du celtique bibro « castor » et lic « rivière ».
Historique[modifier | modifier le code]
- 936 Première mention d'une résidence ducale à Lyons.
- Milieu du XIe siècle, construction de la forteresse de Lyons par Henri Ier. Le château avait quatre grosses tours, quatre portes, chacune d'entre elles gardée par un seigneur différent[8].
- 1135 Mort du roi d'Angleterre et duc de Normandie, Henri Ier Beauclerc, au château de Lyons autrement appelé Saint-Denis-en-Lyons.
- 1189 Première cour de Noël du roi Richard Ier d'Angleterre dit Cœur de Lion.
- 1193 Philippe Auguste occupe la ville et son château.
- 1194 Rentré de captivité, Richard Cœur de Lion obtient la restitution de Lyons.
- 1194-1198 Nombreux séjours de Richard dans sa résidence de Lyons, avant sa mort en 1199.
- Philippe Auguste s'empare définitivement de la ville fortifiée et la rattache au Royaume de France.
- de 1202 à 1298, Nombreux séjours des rois de France à Lyons. Trois séjours attestés pour Philippe Auguste, quatre pour Louis IX et dix pour Philippe le Bel. Passionnés de chasse, les rois capétiens considèrent alors la forêt de Lyons comme l'une des plus belles du royaume.
- 1240 Roger de Lyons donne des terres aux templiers.
- 1359-1398 La châtellenie de Lyons fait partie du douaire de Blanche de Navarre, veuve du roi Philippe VI de Valois.
- 1403-1422 Douaire de Isabeau de Bavière, reine de France.
- 1410 Collart de Boissay, écuyer d'honneur du roi et chambellan du duc de Guyenne, alors Dauphin de France, est capitaine de la ville et du château de Lyons.
- 1419 Les Anglais s'emparent de Lyons au terme de leur conquête de la Normandie.
- 1436 Démantèlement du château par les Anglais.
- 1762 Le duché de Gisors passe à Louis Charles de Bourbon(-Maine), duc d'Aumale en échange de la principauté des Dombes.
- 1775 À sa mort, le duché de Gisors passe à son cousin le duc de Penthièvre.
- 1793 Louise Marie Adélaïde de Bourbon, Madame Égalité, hérite de son père.
- 1821 Entrée dans l'héritage du duc Louis-Philippe III d'Orléans, futur Louis-Philippe Ier, roi des Français.
- 1940 - 1944 La ville est totalement préservée des destructions liées au second conflit mondial.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Politique de développement durable[modifier | modifier le code]
En 2017, la commune a été labellisée « 4 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[10].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 717 habitants[Note 2], en diminution de 3,37 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Graphique de l'évolution de la population 1794-1999
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Couvent des Cordeliers (ancien),
Inscrit MH (1973)[15] du XVIIe siècle. Créé en 1624, le couvent est utilisé jusqu'à la Révolution. Déclaré bien national en 1793, il accueille alors une manufacture de toiles imprimées puis une verrerie. Lors d'un incendie en 1852, l'église est détruite. Il reste aujourd'hui un bâtiment conventuel et le cloître. Propriété privée.
- Église Saint-Denis,
Inscrit MH (1926)[16],[17] du XVe siècle avec éléments des XIIe et XVIe siècles. Façade et nef en damier de grès et de silex. Située au niveau de la ville gallo-romaine, elle à très probablement succédé à un lieu de culte païen[18],[19].
- Halles,
Inscrit MH (1927)[20],[21] du XVIIe siècle, restaurées en 1776 par le dernier seigneur de Lyons, le duc de Penthièvre.
- Hôtel de la Maréchaussée (ancien),
Inscrit MH (1996) [22] du XIIe et XVIIIe siècles. Propriété privée s'appuyant sur l'ancienne porte du château du XIIe siècle et conservant les vestiges du rempart du XIIe siècle.
- Hôtel de ville[23], reconstruit en 1782 sur des fondations plus anciennes abritant jadis les cachots de la ville. Au premier étage, ancienne salle d'audience du bailliage,
Inscrit MH (1996)[24].
- Couvent des Bénédictines de Saint-Charles (ancien),
Inscrit MH (1996)[25],[26], adossé sur les vestiges de l'enceinte du château. Il abrite aujourd'hui l'école communale.
- Vestiges[27] de l'ancienne résidence fortifiée des rois d'Angleterre et des rois de France de Philippe Auguste à Philippe le Bel.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste[28], au lieu-dit de l'Essart Mador,
Site inscrit (1942)[29]. Construite pour Jean de Nolléval en 1635, l'avant nef, la tribune et le campanile sont du XVIIIe siècle.
- Prieuré bénédictin Saint-Aubin (ancien) au hameau de Villaines[30]. Existant déjà au XIIe siècle, il dépendait de l'abbaye Sainte-Catherine-du-Mont de Rouen[31]. En subsiste une chapelle du XVIIe siècle et le logis, remanié au XVIIIe siècle, devenus une ferme.
- Vestiges d'un ancien théâtre rural d'époque romaine[32]. Propriété privée.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Site inscrit[modifier | modifier le code]
- La place de la chapelle Saint-Jean-Baptiste
Site inscrit (1942)[33].
- Le belvédère
Site inscrit (1942)[34].
- Galerie
Maison où vécut Maurice Ravel.
Maison natale d'Isaac de Benserade.
Lyons-la-Forêt dans la culture[modifier | modifier le code]
Cinéma[modifier | modifier le code]
- Jean Renoir y a tourné plusieurs scènes du film Madame Bovary, en , avec Valentine Tessier dans le rôle éponyme.
- Claude Chabrol y a tourné de nombreuses scènes du film Madame Bovary à l'automne 1990, d'après le roman éponyme de Gustave Flaubert.
- Inspiré de ce même roman de Flaubert, le roman graphique Gemma Bovery de Posy Simmonds publié en 1999, a été adapté au cinéma : Gemma Bovery, film français réalisé par Anne Fontaine, sorti en 2014. Certaines scènes ont été tournées à Lyons-la-Forêt en [35].
Littérature[modifier | modifier le code]
- Guy Langlois y a écrit Mort et passion d'un amateur de jardins, roman de jeunesse, et Le fond de l'âme effraie, Prix du Quai des Orfèvres 2001, deux romans dont bien des scènes ont pour cadre Lyons-la-Forêt.
Peinture[modifier | modifier le code]
- Le peintre surréaliste André Masson a vécu à Lyons de 1937 à 1939.
- Lyons a accueilli en 2017 le Concours international de peinture grand format en Normandie.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et fils de Guillaume le Conquérant, y meurt le .
- Enguerrand de Marigny[36]. Issu de la famille Le Portier qui durant le XIIe siècle détenait la garde héréditaire de la porte (vestiges encore visibles sur la « motte ») du château ducal de Lyons.
- Isaac de Benserade (1612-1691), poète et membre de l'Académie française.
- François Le Brun, curé de Lyons-la-Forêt, fut député du clergé en 1789[37].
- Maurice Ravel y séjourna à l'occasion dans les années 1917-1922 (il y acheva Le Tombeau de Couperin et y travailla l'orchestration des Tableaux d'une exposition, de Modeste Moussorgski).
- Monique de La Bruchollerie grande pianiste internationale (1915-1972) y vécut toute sa vie avec sa famille. Elle aimait à y revenir entre ses tournées en résidence secondaire, habitant au « Vieux Logis » une des plus vieilles maisons de Lyons appartenant à la famille Ronseray.
- Le chanteur Gérard Souzay élut domicile un temps, pendant la Seconde Guerre mondiale à la Fontaineresse, au bord de la Lieure.
- Jacques-Émile Ruhlmann décorateur et ensemblier français, connu notamment pour la qualité de ses meubles. Sa propriété, L'Herbage (sur plans signés de Pierre Patout), se retrouve décrite dans plusieurs publications retraçant sa vie et son œuvre.
- Jules Alexandre Le Vert, maire de Dieppe de 1879 à 1882.
- Paul-Émile Pissarro y vécut quelques années à partir de 1922, date à laquelle il y acheta une propriété dont il fit dessiner le jardin par son parrain Claude Monet.
- Morgane Rousseau, designer entre autres du château de Bionnay et de l'hôtel particulier Montmartre, vit dans la commune depuis 2016.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Le blason de la commune de Lyons-la-Forêt se décrit ainsi :
|
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, L'Eure, les 675 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 296 p. (OCLC 52820568)
- Commission régionale de Haute-Normandie. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Eure, canton de Lyons-la-Forêt. Paris : Imprimerie Nationale, 1976, 372 pages.
- Auguste Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure, tome 2. Évreux : A. Hérissey, 1862-1869. [lire en ligne]
- Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la Haute Normandie, Paris, P.-F. Giffart, 1740, p. 228-230. [lire en ligne]
- Geneviève Bailly, Ravel à Lyons-la-Forêt, Paris, éditions Freylin, 2007 puis réédité en .
- Stéphane Bern, Le Village préféré des Français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
Liens externes[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Lieure (H3259000) » (consulté le 28 septembre 2017).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 134
- Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la Haute-Normandie : Le Vexin, P.-F. Giffart, Paris, 1740, lire sur Google Livres
- [1]
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Couvent des Cordeliers », notice no PA00099475, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Denis », notice no PA00099476, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Église Saint-Denis », notice no IA00016905, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- Histoire de Lyons-la-Forêt
- Découvrir Lyons-la-Forêt
- « Halle », notice no PA00099477, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Halle », notice no IA00016904, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- « Maréchaussée », notice no PA27000012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Hôtel de ville », notice no IA00016902, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien bailliage », notice no PA27000010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien couvent des bénédictines de Saint-Charles », notice no PA27000011, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Couvent des bénédictines de Saint-Charles », notice no IA00016908, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- « Château fort », notice no IA00016912, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00016906, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle Saint-Jean de l'Essart Mador
- « Prieuré de Bénédictins Saint-Aubin », notice no IA00016910, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- [2]
- « Théâtre », notice no IA00017010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le terrain en contre-bas du « Grand Parterre » », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 6 août 2018).
- « Le belvédère », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 6 août 2018).
- « Fabrice Luchini et Gemma Arterton tournent dans "Gemma Bovery" à Lyons-La-Forêt », sur citizenside.com
- Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume…. Tome 6
- « François Le Brun ou Lebrun, député du au », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.