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Bédoin

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Bédoin
Bédoin
Blason de Bédoin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Alain Constant
2020-2026
Code postal 84410
Code commune 84017
Démographie
Gentilé Bédouinais, Bédouinaises
Population
municipale
3 086 hab. (2021 en évolution de −0,03 % par rapport à 2015[1])
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 28″ nord, 5° 10′ 50″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 1 883 m
Superficie 91,03 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Bédoin
(ville isolée)
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pernes-les-Fontaines
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Bédoin
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Bédoin
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Bédoin
Liens
Site web http://www.bedoin.fr

Bédoin (en provençal classique Bedoin et en provençal mistralien Bedouin) est une commune française, située dans le département du Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Bédoin, une des communes du piémont du mont Ventoux.
Vue sur Bédoin.

Bédoin est située au nord du département de Vaucluse, entre le mont Ventoux et Carpentras. La superficie totale de la commune est de 9 103 ha dont 6 280 ha de forêt communale, ce qui en fait l'une des plus grandes forêts communales de France[2].

On accède au village de Bédoin par la départementale D 974 (Carpentras-Bédoin). Bédoin est situé à environ 12 km de Carpentras (10 min) et 35 km d'Avignon (45 min). L'autoroute la plus proche est l'A7, sortie Avignon Nord.

Communes limitrophes

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Hameaux et lieux-dits

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Bédoin compte plusieurs hameaux et lieux-dits :

Hameaux

Lieux-dits

  • Domaine de Bélèzy,
  • le Chalet Reynard,
  • les Constants,
  • les Bellonis,
  • la Bernarde,
  • les Clops,
  • les Chalons,
  • les Crottes,
  • les Fatigons,
  • les Fébriers,
  • les Jeans-Blancs,
  • les Maridats,
  • Saint-Estève,
  • Demoiselles Coiffées (site privé interdit à la visite),
  • les Pousse-Chien,
  • les Vendrans,
  • Pierravon,
  • les Gnasses.

Distances des grandes villes françaises

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L'orientation et la localisation de Bédoin par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[3] :

Ville Marseille Montpellier Nice Lyon Toulouse Bordeaux Paris Nantes Lille Brest Strasbourg
Distance

Orientation

87 km

(S)

117 km

(S-O)

173 km

(S-E)

185 km

(N)

304 km

(O)

461 km

(O)

569 km

(N)

625 km

(N-O)

741 km

(N)

880 km

(N-0)

534 km

(N-E)

Hameau des Baux.
Mont Ventoux en automne.

Bédoin est bâtie au pied du mont Ventoux. Ce massif qui culmine à 1 912 mètres d'altitude est une arête calcaire d'orientation est-ouest. Le village se situe à 300 mètres d'altitude, sur le versant sud du mont Chauve. Cette partie considérée comme le vieux village occupe la colline Saint-Antonin. Le reste du territoire communal s'étend jusqu'au sommet, il se caractérise par la présence de multiples vallons et combes.

La plaine alluvionnaire de Bédoin contient des sables à forte teneur en silice utilisés dans la verrerie, la céramique et la fabrication de produits résistant à de hautes températures[4].

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[5].

Hydrographie

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La commune de Bédoin est traversée par la Mède qui prend sa source dans le mont Ventoux pour se jeter ensuite dans la Sorgue de Velleron. La Mède, qui se nommait Mèze au XIIIe siècle, a été recouverte il y a plus de 30 ans. Elle s'écoule sous la route de Flassan au niveau de la chapelle des Sœurs-de-Nazareth, puis le long du parking du centre culturel, pour couler à découvert au niveau de la cave[6]. Un de ses affluents, la Malagrone, prend sa source dans la Combe de Milan.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaumont-Mt Serein », sur la commune de Beaumont-du-Ventoux à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 7,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 317,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 33,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Au , Bédoin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bédoin[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,5 % 230
Extraction de matériaux 0,6 % 58
Vignobles 17,1 % 1548
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 1,7 % 156
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,4 % 307
Forêts de feuillus 30,6 % 2773
Forêts de conifères 14,1 % 1273
Forêts mélangées 10,7 % 967
Pelouses et pâturages naturels 0,6 % 54
Végétation sclérophylle 10,7 % 970
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,4 % 34
Roches nues 3,4 % 311
Végétation clairsemée 4,2 % 377
Source : Corine Land Cover[19]

Le nom de Bédoin (Beduinum) est à nouveau cité dans une donation faite en 993 à l'abbaye de Montmajour par le seigneur Exmidio. Le village a été ensuite appelé successivement Bedoin en 1206, Bedoyno en 1318, Bedoynus entre 1363 et 1415, et aux XVIe et XVIIe siècles, Bedoin (ou Bédoin)[20]. Il est possible de voir dans le mot Bedoin un nom de personnage germanique, Betwin (« l'ami du lit »)[21].

La commune porte le nom de Bedoin en occitan.

Préhistoire

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La présence de nombreuses grottes et abris sous-roche à Bédoin et dans le mont Ventoux milite en faveur d'une occupation ancienne de ce lieu. Des traces du paléolithique et du néolithique ont été retrouvées sur certains sites de la commune de Bédoin. Des nucléus, éclats, lames et lamelles, grattoirs, perçoirs et armatures de flèches ont été récoltés en abondance sur les sites de Terme Roux et des Vendrans. Des pièces d'industrie lithique ont été découvertes dans la combe de Maraval et une hache en serpentine au hameau des Baux[20]. Dans l’abri sépulcral chacolithique de la Madeleine ont été trouvés des vestiges des âges du Bronze ancien (2300/2200-1600 av. J.-C.), moyen et final[22]: une anse à ruban et des fragments de bords à biseau interne[20].

La vigne a été présente depuis l'antiquité. Des vestiges gallo-romains en témoignent. Les premiers ont été découverts près de la fontaine de la Grave, dans le quartier Saint-Eutrope au hameau des Baux, puis récemment les ruines d'une villa gallo-romaine ont été fouillées au hameau les Bruns[23].

La civilisation romaine fut anéantie lors des grandes invasions et il a été avancé que Bédoin signifierait le berceau du vin et proviendrait du nom germanique bett-wein (lit du vin)[24].

Dans le dictionnaire de Frédéric Mistral, le nom de la commune proviendrait du bas-latin Bedoinum, lui-même de Beduinum et Bedoynium. À noter que dans l'ancienne langue d'oc, le -o se prononce très souvent comme le -ou français, d'où les écritures Bedoin (en provençal classique) et Bedouin (en provençal mistralien).

Bédoin apparaît sous le nom de Beduinum en 956 dans le cartulaire du chapitre cathédral Saint-Étienne d'Agde. C'est une donation de Beduinum et en son district, faite par Udalfrède, à sa fille Berthe, consacrée à Dieu, le 3 avant les nones de novembre de l'an II du règne du roi Lothaire, par devant maître Nazaire, notaire. Il est question également de Saint-Pierre-de-Vassols, de Canat, d'Asnarie, de Gabian, et leurs districts. Pour Médeilhan, Udalfrède donne la moitié de ses églises, avec leurs serviteurs et servantes[25].

La chapelle de la Madeleine de Bédoin, ancien prieuré bénédictin, date du deuxième quart du XIe siècle[26]. Un des plus anciens actes du cartulaire de l'abbaye de Montmajour, daté du Xe siècle, indique que Exmido, seigneur de Bédoin, donna aux bénédictins de cette abbaye, fondée en 949, la villa et les églises de son fief Beduino[27], dont une chapelle dénommée Saint-Pierre de Monestrol qui, grâce à ses confronts, serait celle de la Madeleine[28].

Au cours du Moyen Âge, cette donation fut confirmée régulièrement par les papes Grégoire V (998), Urbain II (1097) et Pascal II (1102)[28].

Période moderne

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En 1794, le village de Bédoin comprend deux classes de population, d'une part des cultivateurs, des maçons, des tailleurs, des tisserands, des marchands, et de l’autre, une classe bourgeoise composée d’avocats, de médecins, de nobles catholiques et de prêtres. Ces habitants sont encore très attachés au pape, depuis la fin de la domination pontificale de l’ancien Comtat Venaissin (quatre ans auparavant). Six prêtres insermentés ou réfractaires et deux religieuses insermentées ont trouvé asile dans la commune[29].

Le Comtat Venaissin est réuni au royaume le 14 septembre 1791. Bédoin se distingue alors par son attitude ultraconservatrice et devient un foyer royaliste. Le village est surnommé « la Vendée du Midi ». Après l'exécution de Louis XVI, s'installe le régime de la Terreur de septembre 1793 à juillet 1794. Les principes révolutionnaires supplantent le culte catholique. Le 10 août 1793, Silvestre Fructus, républicain, s'installe à la mairie. Il s'installe alors un trafic de biens nationaux, des orgies et des beuveries qui mécontentent la population[20]. Le 28 janvier 1794, la publication de la liste générale des émigrés entraîne la confiscation des biens de treize habitants de Bédoin.

Dans la nuit du 12 au 13 floréal an II (1er au 2 mai 1794), l'arbre de la Liberté est arraché de la place publique (porte Saint-Jean), traîné dans le fossé au pied des remparts et abandonné dans le « pré au porc ». Le bonnet phrygien rouge qui surmontait l'arbre est jeté dans un puits partiellement comblé[30]. L'affiche contenant les décrets de la Convention nationale est arrachée, lacérée, souillée, piétinée.

Le 13 et 14 floréal, la municipalité commence une enquête, sans succès. Le 15 floréal, Agricol Moureau, administrateur du département de Vaucluse et Étienne Christophe Maignet, jacobin représentant du gouvernement révolutionnaire, ordonnent à l’agent national Legot de se rendre à Bédoin accompagné du 4e bataillon de l’Ardèche commandé par Suchet. Les membres de la municipalité et du comité de surveillance, les nobles, les prêtres, et d’autres suspects sont arrêtés. Tous les habitants, femmes exceptées, sont réunis dans l’église paroissiale. Aucun ne dénonce les coupables. Maignet ordonne alors que le tribunal criminel du département de Vaucluse s'installe dans Bédoin pour y juger les faits commis[20].

Extraits de l'arrêté du 17 floréal II :

« Considérant que la justice ne saurait donner trop d'éclat à la vengeance nationale dans la punition du crime abominable qui s'est commis à BEDOUIN que ce n'est qu'en frappant sur le lieu même où il a été commis […] que l'on pourra porter l'épouvante dans l'âme de ceux qui oseraient encore méditer de nouveaux attentats […]
« Ordonne que le Tribunal criminel du département de Vaucluse […] se transportera dans le plus court délai à BEDOUIN, pour y instruire la procédure et y faire exécuter de suite le jugement qu’il rendra ».

Cet arrêté ordonne « que le pays qui a osé renverser le siège auguste de la Liberté est un pays ennemi que le fer et la flamme doivent détruire ».

Legot et Suchet, accompagnés de leurs troupes, s'installent dans le village. Ils perquisitionnent, volent, profanent les objets de culte, la flèche du clocher est renversée. La maison de M. de Vaubonne, noble, est pillée[20].

Le 20 floréal an II, le tribunal s'installe dans la commune, amenant avec lui la guillotine et trois bourreaux. Au terme du procès, 63 habitants sont condamnés à mort, dont 8 femmes parmi lesquelles la plus jeune est âgée de 19 ans et deux religieuses[31], 10 sont « mis hors la loi », une personne est condamnée aux fers, 13 à la réclusion et une à une année de détention. 52 personnes sont remises en liberté, mais restent soumises à l'arrêté du 17 floréal[32].

Le 9 prairial an II (28 mai 1794), le jugement est exécuté sur l'emplacement de l'arbre arraché en présence des habitants, 35 personnes sont guillotinées et 28 fusillées[33]. Les corps dépouillés sont ensevelis dans une fosse commune. La chapelle de Becarras, sur la route de Flassan, a été bâtie sur l'emplacement de la fosse[34].

Le 13 prairial, Legot donne un délai de vingt-quatre heures aux habitants pour évacuer le village. Le 15, les soldats du 4e bataillon de l'Ardèche incendient le village. Cinq-cents maisons et édifices publics, huit chapelles, sont détruites[20]. Les soldats font sauter une partie de la voûte de l'église paroissiale.

En langage révolutionnaire, Bédoin devient « l'infâme », « l'incendié », ou « l'anéanti ».

Le 15 floréal an III, après le 9-Thermidor, le nouveau représentant en mission Debry fait célébrer une cérémonie solennelle de réhabilitation[35].

Reboisement du massif du Ventoux au XIXème :

Au milieu du XIXe siècle le déboisement excessif pratiqué au cours des siècles a rendu les massifs provençaux dépourvus de forêts et complètement arides. Au début du XIXe siècle, un préfet effectue une description dantesque et minutieuse des terres du Ventoux et de ses environs au nord comme au sud, à l’est comme à l’ouest, où « Les défrichements excessifs sont visibles sur tous les espaces forestiers. La vue en est douloureuse et affligeante de toutes ces masses énormes de roches calcaires si horriblement décharnées"(...).

En 1860 l’empereur Napoléon III rend obligatoire, par deux lois successives, la restauration des terrains en Montagne. Sous l’impulsion de son maire, Joseph Charles Eymard (mandat 1858-1870), la commune de Bédoin et l’Etat se coordonnent pour reboiser la montagne dans son entier, soit environ 4000 ha de terrains escarpés.

Bédoin a fait figure de commune pilote en matière de reboisement, sous l'impulsion de son maire et des agents des Eaux et Forêt, cette épopée forestière s'est déroulée jusqu'à la veille de la grande guerre en 1914.

Le reboisement du mont Ventoux a non seulement restauré la couverture végétale les écosystèmes et la biodiversité mais a été pour la commune une source de richesses nouvelle, en raison du développement de la production truffière qui en est résulté.

Période contemporaine

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Le , d'après le journal Var Matin-République, deux membres du personnel de l'observatoire météo du Mont Ventoux, Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, avaient signalé que ce matin-là, à 7 h. 30, à l'est-nord-est, en direction d'Orange, un engin inconnu planait dans le ciel. Le quotidien expliquait : « L'objet est d'apparence sphérique et métallique. Cet engin a la forme d'un ovoïde avec deux cônes superposés reliés par une espèce d'antenne »[36].

Politique et administration

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Budget et fiscalité 2015

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En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :

  • total des produits de fonctionnement : 4 007 000 , soit 1 241  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 3 096 000 , soit 959  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 1 999 000 , soit 619  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 2 166 000 , soit 671  par habitant.
  • endettement : 766 000 , soit 237  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 12,40 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,37 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,77 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires depuis 1925[38]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1925 août 1944 Camille Reynard    
août 1944 mai 1945 Ernest Daufes
(délégation spéciale après démission du conseil)
   
mai 1945 mai 1953 Augustin Favier
(après le refus de Victor Clop)
   
mai 1953 septembre 1979 Albert Artilland   Propriétaire
septembre 1979 mars 1989 Benoît Fin   Agriculteur
mars 1989 mars 2001 Helen Adam DVD Agriculteur
mars 2001 juillet 2020 Luc Reynard PRG[39] Professeur d'économie
juillet 2020 En cours Alain Constant SE Responsable d'agence
6e vice-président de la CoVe (2020 → )

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 3 086 habitants[Note 4], en évolution de −0,03 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0261 9451 9832 1772 2372 5042 5502 5762 574
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5482 4132 4762 4252 3802 3742 2622 0562 008
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9271 9221 9081 5051 5461 6211 6171 5551 501
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 5801 6111 6351 8182 2152 6092 9422 9743 132
2014 2019 2021 - - - - - -
3 0723 0933 086------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune de Bédoin possède une faible densité de population. Celle-ci découle de la vaste superficie de son territoire, le massif de Ventoux étant quasiment inhabité. Toutefois, la population de la commune est en forte augmentation depuis 1975. Les chiffres actuels sont redevenus comparables à ceux du XVIIIe siècle. Cette hausse est principalement due à l'allongement de la durée de vie, la classe des personnes âgées de plus de 65 ans augmente alors que celle des moins de 15 ans diminue[44].

Boire un petit coup au marché de Bédoin.
Fromager au marché de Bédoin.

Le marché provençal hebdomadaire se tient chaque lundi.

Le tourisme est un point fondamental de l'économie de la commune. L'été, la population peut être multipliée par cinq en raison de la renommée du mont Ventoux. Le climat est également un atout majeur. De nombreux touristes viennent à Bédoin pour le soleil, le repos et surtout pour l'ascension du Géant de Provence par sa face la plus difficile (1 610 mètres de dénivelé sur 21,5 km, soit une pente d'environ 7,5 %). Les passages du Tour de France sont des périodes de grande affluence. Plus de 500 000 personnes étaient massées sur les pentes du Ventoux lors du Tour de France 2009[45].
De nombreux équipements servent aux nuitées des touristes. Bédoin est dotée d'une vingtaine de restaurants, de trois hôtels, de cinq campings dont un naturiste, d'un village de vacances, de chambres d'hôtes et de locations saisonnières.

Agriculture

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Vue du village par-dessus les vignes.

Les vignerons de Bédoin cultivent environ 818 hectares de vignes d'appellations AOC côtes-du-ventoux et vin de Pays[46]. Les caractéristiques climatiques et géologiques de la commune permettent de rendre ces vins tout à fait typiques. Les cépages cultivés sont pour les rouges et les rosés : le grenache noir, le carignan, le cinsault, le syrah et le morvèdre. Les cépages sélectionnés pour la production des vins blancs sont le clairette, le bourboulenc et le grenache blanc. Ces appellations offrent une gamme s'étalant des vins dits "d'entrée de gamme", en passant par les cuves de terroirs ou les premiums[47].
Bédoin possède une cave coopérative (les Vignerons du Mont Ventoux) ainsi que différents domaines (Galinier, Mas des Sœurs, le Van, la Grange de Maximin)[48],[49].

  • Les vergers fruitiers

Les vergers fruitiers représentent une autre part importante de l'agriculture, ils sont la troisième source de revenus après la vigne[22]. Les cerisiers, en particulier pour la production de cerises rouges, sont très répandus sur la commune. Les variétés cultivées sont la Burlat (fin mai), la Summit (juin) et la Belge (tardive). Des abricotiers, pruniers et figuiers sont également présents.
L'olivier tient une place particulière. L'huile produite à Bédoin est reconnue depuis le XVIIIe siècle, mais le gel de février 1956 a largement diminué la production. Depuis mars 2007, l'huile des communes de Bédoin et de Caromb bénéficie d'une AOC régionale "Huile de Provence"[22]

Équipements et services

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Sur la commune : police municipale, caserne de pompiers, bureau de Poste, commerces variés, une banque et un assureur.

La commune possède un service d'autobus sur une ligne Bédoin-Carpentras, qui fonctionne tous les jours sauf dimanche et jours fériés. Un service de transport à la demande (pour 1 ) a également été mis en place. Bédoin dispose d'une compagnie de taxi.

Enseignement

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On trouve sur la commune une école maternelle et une école primaire[50]. Les élèves sont ensuite dirigés vers le collège André Malraux à Mazan[51], puis le lycée Jean-Henri-Fabre à Carpentras.

La commune possède une bibliothèque municipale.

L’activité sportive de Bédoin est principalement liée à sa situation géographique. La présence du mont Ventoux a permis le développement très important du cyclisme, des courses automobiles, des randonnées équestres et pédestres, de l’escalade.

La commune possède un stade de football, deux centres équestres, trois courts de tennis, une piscine municipale (trois bassins). Les différentes associations du village permettent de pratiquer le judo, la gymnastique, la gymnastique rythmique, le hip-hop, la danse, le taekwondo, le yoga, la pétanque, le ski.

Le village de Bédoin, équipé d'un centre médical, comporte trois médecins généralistes, cinq infirmières, deux chirurgiens-dentistes, un pédicure, trois kinésithérapeutes, un vétérinaire, une pharmacie et un centre esthétique ayurvédique. Le centre hospitalier le plus proche de la commune se situe à Carpentras. Pour les cas les plus graves, les patients peuvent également être transférés sur les hôpitaux d'Avignon ou de Marseille.

La commune possède une maison de retraite publique et un service d'ambulance, ainsi qu'une caserne de pompiers volontaires.

Environnement

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Cette commune fait partie de la réserve de biosphère du Mont Ventoux[52], label attribué par l'UNESCO à 34 communes du massif depuis 1990. Plus récemment, elle est également concernée par le projet de parc naturel régional du Mont-Ventoux[53].

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

Lieux et monuments

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Chapelle de Beccaras.
Monument commémoratif, dit la Pyramide.
  • Sur la place des Écoles, Monument commémoratif aux victimes de la Révolution, avec moderne notice explicative et ancienne plaque en marbre portant le texte suivant : « Après un an de pleurs sur ces débris affreux, la loi ramène la justice consolez-vous, ô malheureux puisque l'éclat du crime en prédit le supplice ».
  • Route de Flassan, chapelle de Beccaras, construite sur la fosse commune qui reçut les victimes du massacre du 28 mai 1794. À l'intérieur, des plaques portent le nom des 63 habitants de Bedoin guillotinés ou fusillés. Sur le côté de la chapelle, tombe de monsieur FXM Allemand, décédé le 21 août 1865 à l'âge de 89 ans.
  • Monument aux morts et plaque commémorative[54],[55],[56].
  • Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe.
Église Saint-Pierre, façade occidentale.

Bâtie de 1708 à 1736 selon les plans de Paul Rochas, architecte avignonnais, elle est dédiée à saint Pierre[22]. Imposante, elle surplombe le village et fait face au nord, au mont Ventoux. Sa façade est de style jésuite. Son clocher est carré. En partie détruite en 1794, elle fut reconstruite entre 1807 et 1821[57].

  • Chapelle romane Notre-Dame du Moustier[58].
  • Chapelle Sainte-Croix du Mont Ventoux[59].
  • Église des Baux de Bédoin.
  • Chapelle de la Madeleine (XIe siècle)
    Située à trois km de Bédoin sur la route de Malaucène (nord-ouest du village), cette chapelle romane s'élève sur les terres du château de la Madelène. Petite construction (10,80 × 10,40 m), de type basilical, elle est faiblement éclairée et peu décorée. Elle a un clocher carré avec quatre baies géminées. La chapelle a été placée d'abord sous le vocable de saint Pierre puis sous celui de Sainte Madeleine. Elle fut donnée par le comte Exmido, seigneur de Bédoin, à l'abbaye bénédictine de Montmajour, près d'Arles, au Xe siècle[22]. Au Moyen Âge, elle abrita des moines bénédictins qui défrichèrent les terres. Au XIXe siècle le domaine devint la propriété de la famille Collet de la Madelène qui donna naissance aux écrivains Jules (1820-1859) auteur du roman Le marquis des Saffres dont l'action se déroule à Bédoin, et Henri (1825-1887), auteur de nouvelles (Jean des Baumes, La fin du marquisat d'Aurel), journaliste et homme de lettres. Actuellement privée, la chapelle peut être visitée certains jours de la semaine[60],[61].

Lieux proches

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  • La combe de Curnier[62] constitue un mini-canyon tant les parois rocheuses sont étroites et resserrées. Au début de la combe, c'est un désert de falaises, découpées par l'érosion. Après les étroitures, se trouve une mystérieuse auge de pierre, recouverte de mousse, dont l'origine reste à ce jour inconnue. Le hameau de la Talaine est l'un des nombreux hameau qui couvrent le territoire de la commune de Bedoin ce dernier compte 12 habitants.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armements peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à la montagne à trois coupeaux d'argent, une croix d'or sur celui du milieu.

La montagne représente le mont Ventoux et la croix symbolise la chapelle Sainte-Croix édifiée au sommet du Ventoux à la fin du XVe siècle par Pierre de Valetarïs, évêque de Carpentras.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Recensement 2010 », INSEE.
  2. « Bedoin ma ville », Revue municipale annuelle de Bedoin, no 6,‎ .
  3. « Distance entre 2 villes » (consulté le ).
  4. « Les sables siliceux de Bédoin », (consulté le ).
  5. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  6. « L'eau à Bedoin », Lou passadou, revue municipale, vol. 26,‎ , p. 12.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Bédoin et Beaumont-du-Ventoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Beaumont-Mt Serein », sur la commune de Beaumont-du-Ventoux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Beaumont-Mt Serein », sur la commune de Beaumont-du-Ventoux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Bédoin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bédoin ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  20. a b c d e f et g Guy Gérard Durand, Bédoin : à travers les siècles, Avignon, Editions A. Barthémély, , 238 p. (ISBN 2-87923-117-5).
  21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , 1699 p. (ISBN 2-85023-076-6).
  22. a b c d et e Guy Barruol, Nerte Dautier et Bernard Mondon, Le mont Ventoux, encyclopédie d’une montagne provençale, Forcalquier, Les Alpes de lumière, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1).
  23. Les vestiges gallo-romains sur la commune de Bédoin
  24. Bédoin sous l'antiquité sur le site des vignerons du Mont-Ventoux
  25. Raymonde Foreville, Le cartulaire du chapitre cathédral Saint-Étienne d'Agde, CNRS édition, No 320, 1995, p. 354.
  26. Guy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p. 63.
  27. La forme Beduino constituant le datif ou l'ablatif singulier du mot neutre Beduinum.
  28. a et b Guy Barruol, op. cit., p. 74.
  29. « Histoire du village »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  30. « La terreur révolutionnaire dans le Comtat Venaissin », Lou Passadou, no 27,‎ , p. 9.
  31. « BÉDOIN (84) - 1794 - JUGEMENT RENDU PAR LE TRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIRE CONTRE BÉDOIN L'INFAME - La Maraîchine Normande », sur shenandoahdavis.canalblog.com, (consulté le ).
  32. Jugement de Bédoin rendu par le tribunal Révolutionnaire 1794
  33. Albert Ceccarelli, La Révolution à l’Isle sur la Sorgue et en Vaucluse, Éditions Scriba, 1989, (ISBN 2-86736-018-8), p. 73.
  34. D'après Histoire de Bédoin, de l'abbé Émile BOURGUE
  35. Albert Ceccarelli, La Révolution..., p. 91.
  36. Article paru dans Var Matin-République, Toulon, le 17 octobre 1954.
  37. Les comptes de la commune
  38. a et b Liste des maires de Bédoin (Vaucluse), sur geneprovence.com (consulté le 3 janvier 2019)
  39. Journal Radical 605, sur planeteradicale.org, PRG (consulté le 22 avril 2014)
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. « Elements de démographie », Lou passadou, revue municipale, no 31,‎ .
  45. La Rédaction du DL, « TOUR DE FRANCE, Plus de 500.000 personnes au Ventoux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), .
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  48. « coopérative vinicole Les Vignerons du Ventoux », notice no IA84000763, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « cellier, puis coopérative vinicole La Vigneronne », notice no IA84000764, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  51. Carte scolaire du Vaucluse
  52. http://www.smaemv.fr/la-reserve-de-biosphere
  53. http://www.smaemv.fr/projet-parc-naturel-regional
  54. Monuments aux morts
  55. Monuments commémoratifs
  56. Monument aux morts
  57. « Église », notice no PA00081966, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Chapelle Notre-Dame du Moustier
  59. La chapelle Sainte-Croix du Mont Ventoux
  60. Guy Barruol, Provence Romane II, Éd. Zodiaque, La Pierre-qui-Vire, 1981, p. 73 à 80.
  61. « Chapelle de la Madeleine », notice no PA00081965, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. La Combe de Curnier

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Bibliographie

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  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, (ISBN 2-903044-27-9)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
  • Abbé E. Bourgue (Curé de Bedoin), Histoire de Bédoin. Bédoin Souvenirs. Imprimerie Batailler, Carpentras, 1965.
  • Andrée Corvol, « Un épisode de la Terreur. Bédoin en Vaucluse devient Commune-incendiée », Historia, no 518,‎
  • P.Vaillandet, L'affaire de Bédoin. Mémoires de l'Académie du Vaucluse, 1929-1930 — Archives départementales de Vaucluse, « L’affaire de Bedoin. Un exemple de Terreur provinciale », sur archives.vaucluse.fr, .
  • P.Vaillandet, L'affaire de Bédoin. Tiré des Mémoires de l'Académie du Vaucluse. (Fascicule no 1 1930). Imprimerie-Édition A.E. Macabet Frères. Vaison. 1931

Articles connexes

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Liens externes

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