Lauzerte est une commune rurale qui compte 1 447 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 3 685 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Lauzertins ou Lauzertines.
La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[4].
La Séoune, d'une longueur totale de 64,9 km, prend sa source dans la commune de Sauzet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Sauveterre-Saint-Denis, après avoir traversé 24 communes[5].
La Petite Barguelonne, d'une longueur totale de 35,1 km, prend sa source dans la commune de Villesèque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Barguelonne à Montesquieu, après avoir traversé 11 communes[6].
Le Lendou, d'une longueur totale de 30,5 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Petite Barguelonne à Saint-Amans-de-Pellagal, après avoir traversé 9 communes[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 812 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 684,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Statistiques 1991-2020 et records LAUZERTE (82) - alt : 231m, lat : 44°16'15"N, lon : 1°06'55"E Records établis sur la période du 01-05-2002 au 04-01-2024
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Huit ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[14] :
la « butte de Haut-Castel et du Grés, pech de Cachou et de Coupet » (366 ha), couvrant 3 communes du département[15] ;
le « Clot des Albas » (49 ha), couvrant 3 communes du département[16] ;
les « corniches de Montagudet et de Valromane » (291 ha), couvrant 3 communes du département[17].
les « coteaux de la Longagne et de Bistournayre » (493 ha), couvrant 5 communes dont deux dans le Lot et trois dans le Tarn-et-Garonne[18].
le « pech de la Rode » (276 ha), couvrant 4 communes dont une dans le Lot et trois dans le Tarn-et-Garonne[19].
les « Penchants de Bouloc » (323 ha), couvrant 3 communes du département[20].
les « Penchants et plateau de Villebourgon » (34 ha), couvrant 2 communes du département[21].
les « pentes orientales de serre entre Genouillac et Montagudet » (153 ha), couvrant 2 communes du département[22] ;
Au , Lauzerte est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (54,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), forêts (13,8 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (1,4 %), cultures permanentes (1,4 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Lauzerte est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lauzerte.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 921 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 863 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2005, 2006, 2009, 2011, 2012 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Lauzerte tire son nom du sainfoin, en occitan lauserta.
Son nom est issu d'un des noms occitans du sainfoin, la lauserta[33]. Une légende locale veut que le nom dérive du lézard, qui figure sur les armoiries de la ville[34], mais c'est une fausse interprétation : il symbolise l’oisiveté des sénéchaux au XVIIe siècle.
La ville connaît par la suite la guerre de Cent Ans et les guerres de religion : aussi fallut-il reconstruire ses églises. Lors des guerres de religion, Symphorien de Durfort, sire de Duras, du parti huguenot prend la ville grâce à une percée dans les murailles de la ville, à l'emplacement de l'actuelle rue de la Brèche. La totalité des 597 habitants, hommes, femmes et enfants, est tuée sur l'ordre de Duras[35].
Dans la maison des marchands, rue de la Gendarmerie, les boutiques occupaient le rez-de-chaussée, vendant à la clientèle les draps de lin du Quercy avec les épices venues des Indes, le blé ou le vin de Cahors. Ces commerçants s'adonnaient à l'usure, prêtant aux Anglais le paiement des rançons des prisonniers. Dans la même rue, les avancées de la maison à colombages rappellent que cette manière de construire économisait sur l'impôt.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2022, la commune comptait 1 447 habitants[Note 4], en évolution de −0,96 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 774 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (64,7 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 644 emplois en 2018, contre 629 en 2013 et 612 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 518, soit un indicateur de concentration d'emploi de 124,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49 %[I 11].
Sur ces 518 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 291 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
178 établissements[Note 7] sont implantés à Lauzerte au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
178
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
15
8,4 %
(9,6 %)
Construction
25
14 %
(14,9 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
53
29,8 %
(29,7 %)
Information et communication
3
1,7 %
(1,9 %)
Activités financières et d'assurance
6
3,4 %
(3,4 %)
Activités immobilières
9
5,1 %
(3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
22
12,4 %
(14,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
30
16,9 %
(13,6 %)
Autres activités de services
15
8,4 %
(9,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (53 sur les 178 entreprises implantées à Lauzerte), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 123 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 91 en 2000 puis à 65 en 2010[43] et enfin à 63 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 698 ha en 1988 à 2 950 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 47 ha[43].
La ville est perchée sur son promontoire, ouvrant ses fenêtres sur un panorama généreusement offert depuis la Barbacane ou la promenade de l'Éveillé.
Vue sur la colline lauzertine depuis le Domaine du ChartronOn peut y voir, dans la vieille ville, des maisons du XIIIe siècle, à façades de bois et fenêtres géminées, d'autres de la Renaissance à fenêtres à meneaux, d'autres encore formant rempart ; colombages et pierres blanches, et des rues descendantes bordées d'histoire.
Un chemin de ronde incliné mène à la place des Cornières aux couverts marchands ; des esplanades plus récentes offrent leur panorama.
Église Saint-Jean de Salles[45]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[46]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[46].
Église Saint-Martin de Carcès[45]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[47]. Une cloche est référencée dans la base Palissy[47].
À la sortie du faubourg d'Auriac, elle garde le nom de l'ordre religieux du Carmel qui fonda ici un couvent au XIVe siècle. Elle a un chevet plat et une nef unique, reconstruite en 1673.
Dans la ville haute, elle possède un clocher carré très sobre.
Elle présente deux façades des XIVe et XIXe siècles. Elle a été agrandie et voûtée d'ogives de 1591 à 1654 : abside à cinq pans, large nef unique à trois travées flanquée de six chapelles, clocher rectangulaire. À l'intérieur, le Christ en cuir est l’œuvre d'un prisonnier en échange de sa libération.
Monastère de moines mendiants, fondé au XIIe siècle, il fut occupé par des capucins jusqu'en 1789. S'étant fait chasser du monastère par les révolutionnaires français, ces derniers se dispersèrent à travers la France.
La Place des Cornières.
Une légende relate que, depuis cette date, le père Calixte, revient tous les soirs de Noël au douzième coup de minuit. Ayant entendu parler de cette tradition de revenant, l'entrepreneur ayant réalisé la restauration du monastère, désireux de vérifier si elle était fondée, vint se poster dans la cellule du père Calixte le peu avant minuit, accompagné de sa fille. Installés en silence dans une obscurité complète, ils virent apparaître juste après minuit, non pas le moine dans sa robe de bure, mais une lumière douce sur l'âtre de la cheminée, de la forme et de la dimension d'une assiette, éclairant l'ensemble de la pièce. Le phénomène ne dura que quelques secondes puis se reproduisit quelques instants plus tard avant de disparaître définitivement[52].
Le monastère a reçu le trophée de La Tour D'or en 1980, pour la restauration de ce lieu.
Météorologie
Le village de Lauzerte comprend une des cinq stations Météo-France du département. Elle relève la température, la pluie, le vent ainsi que tout autre paramètre météorologique. Son exposition, très sujette au vent, lui a permis de relever une rafale supérieure à 100 km/h le , à la suite d'un violent orage remontant du département du Gers.
Lauzerte perchée sur son promontoire.
Vieilles maison .
L'église St-Barthélémy.
La place des cornières.
Fontaine et abreuvoir à la sortie de Lauzerte sur le Chemin de Compostelle.
Parti: au 1er de gueules à la croix tréflée d'argent; au 2e de gueules au château à trois tours couvertes en dôme d'argent, croisées et maçonnées de sable, jointes ensemble par un entre-mur d'argent, le tout sur une terrasse d'argent chargée d'un lézard de sinople; le tout sommé d'un chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or[53].
Détails
Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN2-908123-59-2, BNF39034098), pp. 439-440..