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Wasquehal

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Wasquehal
De haut en bas et de gauche à droite :
l'hôtel de ville,
la ferme Dehaudt, l'église Saint-Nicolas,
l'école Pierre Lefebvre, la mairie annexe.
Blason de Wasquehal
Blason
Wasquehal
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Stéphanie Ducret
2020-2026
Code postal 59290
Code commune 59646
Démographie
Gentilé Wasquehaliens
Population
municipale
20 836 hab. (2021 en évolution de −0,61 % par rapport à 2015)
Densité 3 037 hab./km2
Population
agglomération
1 058 474 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 40′ 10″ nord, 3° 07′ 51″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 47 m
Superficie 6,86 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Croix
Législatives 7e circonscription du Nord
Localisation
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Wasquehal
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Wasquehal
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Wasquehal
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Wasquehal
Liens
Site web https://www.ville-wasquehal.fr/

Wasquehal (prononcé traditionnellement [wakal], mais aujourd'hui l'on y entend le plus souvent [waskal], voire [waskəal][1]) est une commune française située dans le département du Nord (59), en région des Hauts-de-France.

Wasquehal compose avec Marcq-en-Barœul et Villeneuve-d'Ascq l'espace urbain situé entre les pôles denses que sont Lille, Roubaix et Tourcoing. Cet espace s'est urbanisé au XXe siècle, lorsque les trois agglomérations se sont rejointes et ont fusionné, notamment autour des principales voies de communication les reliant à travers Wasquehal. Même si le tissu urbain est maintenant continu entre les villes les plus denses de l'agglomération, Wasquehal reste une ville avec une densité d'habitants intermédiaire entre celles des pôles historiques (Lille, Roubaix...) et celles des communes rurales en périphérie de la métropole.

Géographie

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Wasquehal est située dans le nord de la France, à 7,5 km de Lille, de 6 km de Mouscron en Belgique et à moins de 290 km de cinq capitales européennes.

Wasquehal est située à une quinzaine de kilomètres de la frontière entre la France et la Belgique et se trouve également toute proche de la frontière administrative et linguistique qui sépare la région flamande de la région wallonne. Ainsi, par exemple, le poste-frontière de Menin, situé à 17 km au nord de Lille est flamand et néerlandophone, tandis que celui de Mouscron situé à 15 km au nord-est est wallon et francophone.

Wasquehal et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, appartenant elle-même à la province historique de la Flandre française, ancien territoire du comté de Flandre, ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Géographiquement, la ville est située dans le pays du Ferrain[2],[3].

De par sa proximité avec la Belgique, Wasquehal se trouve également toute proche de la frontière linguistique qui, au nord de la ville, sépare la région flamande de la région wallonne. Ainsi, par exemple, le poste-frontière de Menin est flamand, tandis que ceux de Comines-Warneton et de Mouscron sont wallons.

Wasquehal est à la croisée de grands itinéraires européens, routiers, mais aussi ferroviaires ou maritimes, Est/Ouest entre l'Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et le Royaume-Uni, Nord/Sud entre les Pays-Bas, la Belgique, la France et l'Espagne.

À vol d'oiseau, Wasquehal se situe à 95 km de Calais, 88 km de Bruxelles, 210 km de Paris, 225 km d'Amsterdam, 246 km du centre de Londres, 398 km de Francfort, 405 km de Strasbourg et 796 km de Toulouse.

Par la route, Wasquehal est distante de 81 km de Dunkerque, de 87 km d'Ostende, de 109 km de Calais et de Bruxelles, de 122 km d'Anvers, de 287 km de Londres (+ 55 km en shuttle), de 236 km de Paris, de 282 km d'Amsterdam et de Cologne, de 305 km de Luxembourg, et de 344 km de Bonn.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Wasquehal
Mouvaux Tourcoing
Marcq-en-Barœul Wasquehal Croix
Villeneuve-d'Ascq

Relief et géologie

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L'altitude minimum et maximum de Wasquehal sont respectivement de 18 et 47 mètres. La superficie de Wasquehal est de 6,86 km2 soit 686 hectares[4].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Marque, le canal de Roubaix, le canal de Roubaix bief de partage de l'écluse 7 Mazure à l'écluse 8 Union et la Fausse Marque[5],[6],[Carte 1].

(texte à fusionner)
La ville de Wasquehal est traversée par le canal de Roubaix, par la Marque qui prend sa source à Mons en Pévèle et la Marque urbaine. Le projet Blue Links[7] a permis la réouverture des canaux à la navigation de plaisance qui sont reliés entre eux par les écluses du Port du Dragon, du Triest, du Plomeux, du Cottigny, du Noir-Bonnet et de la Masure[8].

On trouve au centre de la ville, le port du Dragon[9], où depuis ce port, la Marque est ensuite canalisée et se jette dans la Deûle à Marquette-lez-Lille, puis dans la Lys, d'où l'on peut rejoindre la Belgique. Le canal de Roubaix, que les péniches empruntent pour la première fois en 1877, rejoint la Marque canalisée à hauteur de l'impasse du Triest (plaine de jeux Gernez-Rieux dite plaine de jeux du Triest). Il établit le lien entre l'Escaut et la Deûle et voyait transiter dans les années 1900, environ 1 000 péniches par an. On y rejoint également la Belgique, au niveau de la maison du canal à Leers.

La Marque, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Thumeries et se jette dans le canal de Roubaix sur la commune, après avoir traversé 25 communes[10].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Wasquehal[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[11].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 9 km à vol d'oiseau[14], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Carte topgraphique de la commune en 2020.

Au , Wasquehal est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (30,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,2 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Morphologie urbaine

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Évolution des structures urbaines

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Tissus Urbain
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Deux dimensions principales ont contribué, souvent conjointement, à façonner le tissu urbain de la ville actuelle : l'évolution démographique qui fait que peu à peu Wasquehal verra ses terres agricoles disparaitre au profit d'habitation et l'évolution industrielle qui verra l'implantation de nombreuses usines.

Évolution démographique
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La population augmentant tout au long de son histoire, les terres agricoles laissent place aux habitations. La terre argileuse, notamment au Capreau permet l'installation de briqueteries et une main d'œuvre belge vient s'installer à Wasquehal puis avec la révolution industriel la population augmente fortement et apparaissent des groupes de logements dites cités comme la Cité Saint-Gobain (actuelle cité de la Paix au Pharos), la Cité des Quatre-Ormeaux (rue des Quatre Ormeaux) et Cité Girolou (avenue Hannart).

En 1968, le maire Pierre Herman lance pendant son mandat, un vaste programme d'immeuble collectifs et en 1974, il lance la rénovation de la ville[19].

Évolution industrielle
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Avec la révolution industrielle, la ville se dote petit à petit de nouvelles infrastructures, avec la création du Canal de Roubaix sur Wasquehal (1828), de la construction des écluses de Wasquehal (1833)[20], de la création d'une voie de chemin de fer dite Chemin de fer du Nord de Lille à Bruxelles (1843)[21], de la création de la gare de Croix - Wasquehal (1873), de la création d'une ligne de tramway hippomobile (1880) et de la création du Grand Boulevard (1909).

Wasquehal entre pleinement dans l'ère des grandes usines industrielles avec le peignage Holden avenue Hannart (1851), la tannerie Dupire au Cartelot (1863), la filature Voigt et Cie (1865), l'usine Hannart Frères au centre (1877), l'usine d'Émile Savoye sur le bord du port du Dragon (1884), la Société anonyme de la Raffinerie de Pétrole du Nord au Noir Bonnet (1891) et la manufacture Bréart-Mortiaux-Loneux au Capreau (1900).

Développement urbain

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Le Grand Boulevard et son tramway en 1951.

Entre 835 (date de la première apparition du nom de Wasquehal) et 1232, se trouve une église qui est le premier édifice religieux de la ville (située sur l'actuelle place Maurice-Schumann)[22].

On trouve en 1670, l'Estaminet du Noir Bonnet, ce qui démontre l'existence de ce quartier à cette époque. En 1790, la ville de Wasquehal est divisée en quatre sections, le Gauquier, l'Église, du Grand et Petit-Cottignies et du Cartelot. Début des constructions en 1833, des écluses de Wasquehal[20] et en 1843, une voie de chemin de fer dite Chemin de fer du Nord de Lille à Bruxelles[21] est construite sur Wasquehal qui va de Lille à Gand et voit apparaitre 4 viaducs et 1 aqueduc[23],[24]

Cette fin de siècle voit l'industrie chimique se développer dans la ville[25]. Par suite du changement de tracé du canal de Roubaix, plusieurs parcelles de Wasquehal sont expropriées[26]. Une gare de marchandise située sur le territoire de Wasquehal est inaugurée le et la même année est créée la gare de Croix - Wasquehal. En 1877, débute les travaux de construction de l'église Saint-Nicolas et s'achèvent ceux du canal de Roubaix qui relie la Deûle à l'Escaut par la marque canalisée de Marquette-lez-Lille à Wasquehal et par l'Espierres canalisée.

Au début du XXe siècle, une vingtaine de fermes se trouvent encore sur la ville. Mais le vieillissement des installations annonce le déclin de l'activité rurale. Un tramway traverse le quartier du Petit Wasquehal, cette ligne relie Roubaix à Lille par Croix, Flers, Wasquehal et Mons-en-Barœul, est particulièrement fréquentée, surtout par la population ouvrière. Vers 1880, les ouvriers de Tourcoing et de Roubaix, fuient la ville pour s'installer à la campagne et ainsi nait le Capreau. L'année 1909 voit la création du Grand Boulevard qui permet de relier Roubaix à Lille et qui passe par Wasquehal et en 1912, construction de l'église Saint-Clément.

Avec l'élection de Pierre Herman en 1968, la ville adopte un vaste programme d'immeubles collectifs. Au début des années 1970, les entreprises de Wasquehal se regroupent dans la zone d'activité de la Pilaterie. La municipalité lance en 1974 la rénovation de la ville et notamment le centre-ville. Dans les années 1970, de nombreux cafés parsèment la ville, ce sont les derniers cafés historiques de la ville.

En 1977, la nouvelle municipalité inscrit dans son programme, le respect de l'environnement du centre ville et le rejet du projet ville-dortoir de son prédécesseur mais pour certains habitants, sa politique reste dans la continuité de son prédécesseur et commence alors la disparition du Wasquehal historique, avec notamment la démolition du Château du Centre où sera construit le Foyer Quiétude en 1982[27]. Implantation dans le quartier du Cartelot du centre commercial Continent en 1981[28]. À cette époque, la ville de Wasquehal est une ville très agricole qui peu à peu voit ses terres disparaitre au profit d'habitation. À partir des années 1980, des entreprises ferment alors que la population augmente, les autres établissements opèrent alors une reconversion.

La ville de Wasquehal poursuit sa croissance et prend à Croix la place de troisième ville du Roubaisis en termes de population. Elle est passée de 20 990 habitants en 2016 à 21 343 en 2017[29].

Les quartiers

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Quartiers actuels
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Wasquehal comprend actuellement, une dizaine de quartiers. En 2015, la ville les a regroupé en cinq "zones" pour la mise en place de conseils de quartiers[30].

La zone 1 est définie comme le conseil de quartier Vivier/Molinel/Cartelot/Grand Cottignies

  • Le Vivier, mentionné en 1492, situé entre le Grand Cottignies et la ville de Mouvaux.
  • Le Molinel, viendrait de Jehan Molinel, né dans le Boulonnais, mais établi à Valenciennes et ayant des liens avec des nobles familles de Waziers et de Wasquehal[31].
  • Le Cartelot, quartier où se trouvait le Château-Blanc dit Château de Grimbry, maison de campagne et demeure de loisirs de Charles Hyacinthe Joseph Lespagnol de Grimbry, dernier seigneur de Wasquehal[32] et qui était rythmé par le travail des fermes, avec leurs basses-cours et leurs récoltes. On dénombre à Wasquehal en 1900, 14 exploitations. Progressivement, l'agriculture laisse place à l'industrie vers 1930, qui quelques décennies plus tard, est remplacée par une économie de services. Le Cartelot est le témoin privilégié de cette évolution. En effet, le parc d'activités du Château-Blanc s'y est largement développé.
  • Le Grand Cottignies, vient d'un domaine gallo-romain qui existait aux premiers siècles de notre ère, appartenant à un certain Cottinius ou Cottius, nom gaulois (Cot signifie en celte, bois).

La zone 2 est le conseil de quartier Capreau

  • Le Capreau qui vient du nom donné aux pièges que les pinsonneux du quartier confectionnèrent pour prendre les oiseaux est un quartier crée vers 1880[33] à l'époque ou des ouvriers et tisserands quittent les quartiers saturés de Roubaix et Tourcoing pour s'installer à la campagne, aux confins de Wasquehal. On trouve en 1881, une vingtaine de maisons ouvrières, une épicerie et l'Estaminet du Capreau[34]. Les habitants voulaient créer un quartier indépendant et une rivalité éclata entre ces derniers contre habitants du centre et la mairie de Wasquehal. Aux confins du Capreau, à la limite de Mouvaux et de Tourcoing se trouvait en 1876, le hameau de La Planche au Riez. Pour accéder à La Planche au Riez, les habitants devaient traverser le riez du Trichon[35] en passant sur une planche, ce qui a donné le nom de La Planche au Riez (Le riez du Trichon était une rivière qui prenait sa source à Mouvaux pour se jeter dans l'Espierres. Il a été recouvert de bitume et passe donc discrètement sous la ville). L'actuelle rue de La Planche au Riez perpétue le souvenir de cet ancien hameau.

La zone 3 est le conseil de quartier Noir Bonnet

  • Ce quartier existe depuis le XVIIe siècle, en démontre l'existence en 1675, du Cabaret du Noir Bonnet tenue par Charles Descamps[36] puis en 1753, du Chemin du Noir Bonnet[37]. La rue Emile Dellette, autrefois appelée la rue des Villas Ouvrières, constitue l'ossature du Noir Bonnet. C'était le seul chemin partant en direction du Grand Cottignies. Le Noir Bonnet se développera surtout vers la deuxième moitié du XIXe siècle avec la filature du Nord et l'activité de quelques maraîchers. Le Noir Bonnet était constitué de plusieurs quartiers, comme le Vieux Noir Bonnet, situé au fond de la rue Lavoisier près du canal de Roubaix où se trouvait avant la Première Guerre mondiale, un port dit le Port à punaises (le Vieux Noir Bonnet abritait le Fort Chabrol[38], propriété de Jérôme Dejonghe, dit Jérôme le Courtilleux, herboriste et musicien. Le Vieux Noir Bonnet était un quartier cosmopolite où il n'était pas rare d'y voir arriver la police et d'assister à quelque arrestation d'individus indésirables ayant commis des délits soit de fraude, de vols, soit même plus graves), le Nouveau Noir Bonnet, situé au niveau de l'avenue du Molinel et le quartier des Bas-fonds (actuels bureaux du 16 place Gambetta et dont le nom vient du fait que les maisons étaient en dessous du niveau du sol).

La zone 4 est le conseil de quartier Centre/Boers/Pharos

  • Le Centre (appelé Le Village en 1876), est le lieu de la ville où sont centralisées les plus hautes fonctions. Plusieurs églises se sont succédé sur l'actuelle Place Maurice-Schumann depuis le IXe siècle[39],[40]. Le quartier du centre possédait les deux voies les plus longues de la ville avec le chemin vicinal dit du Pavé du Heule (cette voie comprenait la rue Jean Macé, la rue Jean Jaurès, la Rue Pasteur, la place Gambetta, l'avenue du Molinel, la rue du Triez, l'avenue du Grand Cottignies, la rue du Molinel et la rue Albert Bailly) et la rue Jean-Bart (jusqu'à la moitié du XXe siècle, la rue Jean Bart comprenait la rue Léon Jouhaux, la rue du Haut Vinage et la rue Faidherbe), voie la plus ancienne de la commune qui se présentait il y a deux cents ans, comme un chemin pavé sinueux, environné de jardins et de prairies. La double rangée d'ormes était si haute qu'elle ne permettait pas de découvrir le village avant d'avoir atteint ses premières habitations.
  • Les Boers (de l'afrikaans « boer », [buːɾ]), avec la présence de la rue des Boers en 1906 et de la rue du Transvaal en 1909, montre que les habitants de Wasquehal avaient pris fait et cause pour les colons d'Afrique australe en guerre contre l'Angleterre.
  • Le Pharos qui est situé entre le quartier du Centre et le quartier du Breucq à Villeneuve-d'Ascq est construit à partir de 1927 en même temps que le quartier du Breucq (ancien hameau du Breucq de l'ancienne commune de Flers-lez-Lille). Le Pharos se trouve sur l'emplacement de l'ancien lieu-dit de La Planche au Brulin encore existant en 1876 et qui était bordé essentiellement de fermes et de terres agricoles. Le lieu-dit de La Planche au Brulin qui était séparé du hameau du Breucq par le Ruisseau de La Marque au Haut Vinage (le ruisseau existant en 1890 et qui serait actuellement souterrain, partait de la Marque, passait au niveau de l'actuelle avenue du Sart et rejoignait le hameau du haut Vinage), ne comportait qu'une voie, la ruelle dite des Quatre Ormeaux (qui comprenait en 1876, l'actuelle rue Sadi-Carnot et qui joignait le hameau des Quatre Ormeaux à Flers-lez-Lille). La ruelle dite des Quatre Ormeaux deviendra la rue de Flers puis la rue du Maréchal Leclerc. Une autre voie, rue des Quatre Ormeaux sera crée au Pharos. Le nom de Planche au Brulin pourrait venir d'après Éric Roussel, généalogiste de Wasquehal, du mot brûlis qui est la partie brûlée d'une forêt ou de broussailles destinée à être cultivée. L'actuelle allée du Brulin perpétue le souvenir de cet ancien lieu-dit. Le nom Pharos n'est autre que le lieu où était assis l'antique Phare d'Alexandrie, détruit par un tremblement de terre. L'allusion à ce nom au quartier n'est pas encore établie. Le quartier est nommé Pharos-Sart entre 1936 et 1946[41] car une partie du Pharos était voisin avec le quartier du Sart de la ville Villeneuve-d'Ascq. Pendant cette période se déroulent les fêtes de la commune libre du Sart à Wasquehal qui laisse penser à une volonté des habitants du Sart de Wasquehal d'être indépendant de Wasquehal ou d'avoir leur propre quartier.

La zone 5 est le conseil de quartier Haut Vinage/Orée du Golf/Petit Wasquehal/Pilaterie

  • Le Haut Vinage a pour origine le vin, peut-être d'un droit de vinage, un impôt comme il en existait tant au Moyen Âge. Un chemin de terre portant le nom de Haut Vinage existait déjà au XVIIe siècle et conduisait à la paroisse voisine de Flers-lez-Lille. On trouve la présence sur Wasquehal en 1693, d'Adrienne du Vinage[42]. Longtemps voué aux tâches agricoles et aux élevages ovin et bovin, le quartier renvoyait une image de campagne tranquille. Avec l'accroissement de la population, Le Haut Vinage connaît dès le début du XXe siècle des mutations importantes, son paysage ne cesse d'évoluer.
  • L'Orée du Golf, vient de sa proximité avec le Golf du Sart, construit à cheval entre Wasquehal et Flers-lez-Lille, sur le site du Fort de Wasquehal.
  • Le petit Wasquehal vient du nom d'une seigneurie sur Marcq-en-Baroeul, vers le Cartelot, à l'emplacement de l'ancienne résidence des seigneurs de Wasquehal, le Château Rouge
  • La Pilaterie, est un quartier récent, essentiellement économique, issu de la création dans les années 1970 de la zone d'activités de la Pilaterie à cheval sur les communes de Wasquehal, Marcq-en-Barœul, Mons-en-Barœul et Villeneuve d'Ascq.
Évolution des quartiers
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Tout au long de son histoire, Wasquehal compte des seigneuries, des fiefs, des censes, des lieux-dits, des hameaux, des quartiers, des bois, des chemins et des piedsentes, qui deviennent pour certains, des quartiers de Wasquehal. Certains hameaux sont nommés fief lorsqu'ils sont de tenure noble ou nommés cense, lorsque l'on y trouve une exploitation agricole importante, à la fois par ses bâtiments et par la superficie de ses terres. Certains fiefs deviennent des lieux-dits.

Au Moyen Âge, nous avons en 1066, une partie du territoire du Baroeul[43]. En 1136, une partie de la Forêt du Barœul[44]. En 1245, une partie du fief de Baroeul[45]. En 1350, le fief des Herrengs[46]. En 1401, le fief du Laoutre ou du Petit Laoutre[46]. En 1404, le fief de La Mottelette[46]. En 1417, le fief de Le Mazure[46].

À l'époque moderne, nous avons en 1550, le fief du Quesnoy[46]. En 1578, le fief du Lobel[46] et le fief du Triestres. En 1607, le lieu-dit des Rousseaux, le lieu-dit des Noiries, le lieu-dit du Blanc Lévrier, le lieu-dit de la Moufflerie et le lieu-dit du Rossignol. En 1623, nous avons le fief de La Blanquerie[46], en 1680, nous avons le fief de La Royère, anciennement Les Herrengs[46], le fief de La Mottelette, le fief du Laoutre ou du Petit Laoutre[47], le fief du Triestres, le fief de La Blanquerie, le fief de Le Masure, le fief du Quesnoy et le hameau du Noir Bonnet. En 1689, nous avons comme hameaux qui concentrent la plus grande partie des habitations de la ville, les hameaux du Grand Cottignies et du Petit Cottignies, les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage et le hameau du Cretelos[48]. En 1707, nous avons le fief du La Outre, la cense de la Pilaterie, la cense de la Rianderie et la cense de La Mazure puis les hameaux du Grand Cottignies et du Petit Cottignies. En 1733, nous avons le fief du Laoutre, le fief de Baræul, le lieu-dit de La Planche au Riez, le lieu-dit du Triez, le lieu-dit du Cretelos, le lieu-dit du Plouy, le hameau du Noir Bonnet, le hameau des Lauriers et les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage. En 1777, nous avons le lieu-dit des Quatre Ormeaux, le lieu-dit de la Pilaterie, le lieu-dit du Plouy, le lieu-dit du Breux et du Heule, le lieu-dit du Quarteleu puis les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage et le hameau du Noir Bonnet.

Après la Révolution française, en 1790, la municipalité divise le territoire en quatre sections, la section du Gauquier, la section dite de l'Église, la section du Grand Cottignies et du Petit Cottignies puis la section du Cartelot.

Au Premier Empire, en 1810, nous avons le lieu-dit de La Brasserie, le lieu-dit du Gauquier et le lieu-dit du Quesne[49].

Pendant la Restauration, nous avons, en 1817, nous avons les hameaux du Grand-Cottigny et du Petit-Cottigny, les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage, le hameau du Noir Bonnet et le hameau du Plouieux[50].

Lors de la monarchie de Juillet, nous avons en 1843, le quartier du Gauquier, le quartier des Lauriers, le quartier du Plomeux, le quartier du Noir Bonnet, le quartier du Brulois, le quartier de Lepavé, le quartier du Laoutre, le quartier du Triete, les quartiers du Grand-Cottignies et du Petit-Cottignies, le quartier du Cartelot, le quartier du Haut-Vinage et le quartier du Triez[51].

À la Belle Époque, nous avons en 1876, le hameau des Lauriers, le hameau du Noir Bonnet, le hameau du Plomeux, le hameau du Cartelot, le hameau du Molinel, le hameau du Quesne, le hameau du Grand-Cottignies, le hameau du Haut Vinage, le hameau du Pavé de Lille, le hameau des Bas Champs, le hameau de La Planche du Riez, le lieu-dit du Village, le lieu-dit de la Seigneurie, le lieu-dit de La Houtre, le lieu-dit du Trieste, le lieu-dit de l'Allumette, le lieu-dit de la Ladrie, le lieu-dit du Heule, le lieu-dit du Honsart, le lieu-dit du Vivier, le lieu-dit de La Planche au Brulin et le lieu-dit des Pré, le lieu-dit des Terres Brulois[52], le Chemin du Quesne et Le Chemin du Haut Vinage. En 1880, nous avons le hameau du Capreau. En 1885, nous avons les hameaux du Grand-Cottignies et du Petit-Cottignies, le hameau de la Planche au Riez, le hameau du Triez, le hameau du Cartelos, le hameau du Plomeux, le hameau du Noir Bonnet, le hameau des Lauriers, le hameau du Laoutre puis les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage. En 1896, nous avons le quartier Ballengbien[53]. En 1900, nous avons le quartier des Bas-Champs[54]. En 1907, nous avons le quartier du Capreau et le quartier de La Planche du Riez. En 1910, nous avons le quartier des Bas-fonds[55].

Pendant l'entre-deux-guerres, nous avons en 1927, le quartier du Pharos. En 1931, le quartier du Sart à Wasquehal[56]. En 1939, nous avons le quartier des Bas-Champs, le quartier du Petit-Wasquehal, le quartier du Gauquier, le quartier du Sart, le quartier des Boers, le quartier du Quesne, le quartier du Plomeux, le quartier du Molinel, les quartiers du Nouveau Noir Bonnet et du Vieux Noir Bonnet, le quartier du Petit-Cottignies, le quartier du Triez, le quartier du Capreau, le quartier du Pharos et le quartier de la Planche au Riez[57].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avons en 1941, le quartier du Petit-Wasquehal[58].

Lors des trente glorieuses, nous avons en 1967, le lieu-dit du Pont du Château Rouge et le lieu-dit du Vert Bocage.

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 9 970, alors qu'il était de 9 187 en 2014 et de 8109 en 2009[I 6].

Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 38,7 % des appartements[I 7].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Wasquehal en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Concernant les habitants des résidences principales de Wasquehal, 55,9 % sont propriétaires de leur logement (61,1 % en 2014), contre 54,5 % pour le Nord et 57,5 % pour la France entière[I 8].

Le logement à Wasquehal en 2020
Typologie Wasquehal[I 6] Nord[I 9] France entière[I 10]
Résidences principales (en %) 93,8 90,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 1,7 9,7
Logements vacants (en %) 5,4 7,7 8,2

Logements sociaux

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Au , selon la Voix du Nord, la ville comptait 2 124 logements sociaux, soit un taux de 23,04 %, et ne respecte dxonc pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constitué de logements sociaux en France. De ce fait, elle est asttreinte au paiement d'une pénalité de 56 373,39 € en 2020[61].

Chaque année, environ 2 500 familles demanderaient Wasquehal dans leur dossier de logement social[62].

Selon le programme local de l'habitat de la Métropole Européenne de Lille, 2 198 logements locatifs sont qualifiés de logements sociaux au , soit 23,4% du parc[63]. La ville de Wasquehal est une commune déficitaire en logements sociaux au titre de la loi SRU. Le 20 décembre 2023, le préfet du Nord a prononcé la carence au titre de la période triennale 2020-2022. 38 logements sociaux ont été construits sur les 90 attendus pour les trois années[64].

Entre 2017 et 2020, 211 logements sociaux auraient été construits à Wasquehal[65].

Selon le Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, 1 991 logements locatifs sociaux appartenaient à des bailleurs sociaux en 2022[66].

Aire d'accueil des gens du voyage

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La ville de Wasquehal n'est pas dotée d'une aire d'accueil des gens du voyage[67],[68].

Voies de communications et transports

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Tramway du réseau Ilévia.
Station de métro Wasquehal - Hôtel de Ville du réseau Ilévia.

En 1909, le Grand Boulevard est ouvert entre Lille, Roubaix et Tourcoing.

Wasquehal se trouve à la fois sur la branche Lille-Roubaix pour sa partie sud et sur la branche Lille-Tourcoing pour sa partie Ouest.

La Route nationale 352, est une route nationale française divisée en deux tronçons reliant, d'une part, Englos (au niveau de l'échangeur d'Englos) à Saint-André-lez-Lille et, d'autre part, Marcq-en-Barœul à Wasquehal.

La Route nationale 350, est une route nationale reliant Lille à Neuville-en-Ferrain et à la Belgique. Elle suit le Grand Boulevard qui va de Lille à Tourcoing par le Croisé-Laroche.

La RN352 a été déclassée en RD 652 en 2006 puis RM 652 en 2019.

La RN350 a été déclassée en RD 670 en 2006 puis RM 670 en 2019.

La commune est desservie par la ligne R du tramway d'Alfred Mongy, qui suit majoritairement le Grand Boulevard. Le tramway s'arrête à trois stations dans la commune : Pont de Wasquehal, La Terrasse et Pavé de Lille. En 1999, les stations Wasquehal - Hôtel de ville et Wasquehal - Pavé de Lille sont inaugurées avec l'ouverture de la ligne 2 du métro.

La commune est également desservie par trois lignes de bus.

Deux lignes complémentaires destinées principalement aux scolaires desservent spécifiquement les établissements scolaires privées de la Croix Blanche à Bondues et l'Institution Libre de Marcq à Marcq-en-Barœul.

La commune de Wasquehal est aussi traversée et desservie par les TER Hauts-de-France qui s'arrêtent dans la gare de Croix - Wasquehal et à la halte de Croix-L'Allumette.

Les TGV et les trains de la Société nationale des chemins de fer belges s'arrêtent uniquement en gare de Croix - Wasquehal, située à Wasquehal.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vakaslane en 835 ; Waskenhal en 1096[69] ; Vuaschenhal en 1116[69] ; Wuaskenhal en 1117 ; Waskenal en 1150[69] ; Wasqual en 1157 ; Waskehal en 1159 ; Wasquehal en 1161 ; Wascahal en 1166 ; Wuaskenhal en 1170 ; Wascaal en 1180 ; Wasquehala en 1200 ; Waskehal en 1250 ; Wascal en 1259 ; Wasqual-lez-Lille en 1377 ; Wascal en 1377 ; Wakal en 1399 ; Wasqual en 1561 ; Waſquehal en 1664 ; Wacquehal en 1707, Wasquehal en 1777 et Waſquehal en 1794.

La forme actuelle, apparaît pour la première fois en 1161 sur un cartulaire de l'abbaye Saint-André du Cateau et en 1433, dans le cartulaire de l'Abbaye de Flines. Toutes les cartes sauf celle du Siège de Lille, qui porte Château de Wacquehal et tous les documents depuis le XVIIe siècle, indique Wasquehal. En latin médiéval, Wasquehal est mentionné comme Wasquehalium (Buzelin, cap. XII, Page 67).

Wasquehal (Waskenhal en flamand[70]) est une formation toponymique médiévale de type germanique, dont l'étymologie n'est pas assurée. La forme de 835, si elle est correctement mentionnée est une probable cacographie pour Waskanhal.

Albert Dauzat et ensuite Ernest Nègre, croient reconnaître dans le premier élément Wasque- l'anthroponyme germanique Wasco[71],[69], suivi d'un deuxième élément -hal dans lequel ils identifient l'appellatif francique halla[71],[69] (comprendre vieux bas francique *halla) assez polysémique qui désigne une bâtisse comme une halle, une salle, un magasin, un portique, etc[71],[69]. Ce même étymon a donné le moyen néerlandais halle > néerlandais hal, mais aussi le français halle[71].

Remarques : le même nom de personne semble se retrouver dans le composé romano-germanique Wacquemoulin (Oise, Wascomolendini 1196)[71], dont l'élément moulin est l'équivalent français ou francisé du vieux bas francique *mulin (cf. vieux haut allemand mulin, ancien néerlandais mulin > moyen néerlandais molen, muele > néerlandais molen, dialectal meule), emprunt du germanique au latin tardif molīnus. Pour revenir à Wasquehal, la désinence casuelle -(e)n de la forme primitive et flamande Wasken- a disparu, sa forme romane au cas régime aurait normalement été -on comme dans *Wascon-moulin dont le [n] a dû s'assimiler au [m] de l'élément -moulin, d'où Wacquemoulin.

La ville de Wasquehal pourrait avoir été peuplée par les Celtes, notamment lors du second âge du fer dit de la culture de La Tène[72],[73] avec la découverte en 1970, de fragments de scories, de tessons à décors d'impression ou soulignés de sillons.

Le site connaîtrait une occupation à l'époque gallo-romaine. Aux premiers siècles de notre ère, on trouverait des habitations dont des cotins[74]. Les habitants de ces cotins donneront plus tard Jehan de Cottignies, bourgeois de Lille.

Wasquehal qui figure dans l'acte de donation de Gisèle à l'Abbaye Saint-Calixte de Cysoing en 835, est alors appelée Vakaslane[75]. Les premiers seigneurs connus de Wasquehal sont Jean-Jacques et Étienne de Bresdoul en 973[76].

Gérard de Ghistelles, seigneur de Wasquehal, meurt à la Bataille d'Azincourt en 1415.

Gerardus de Waskenhal, chevalier de Waskenhal, petit fief de soixante feux, est en 1096, l'un des témoins de l'acte par lequel, Robert II de Flandre, au moment de partir pour la délivrance de Jérusalem, donne à l'église de Saint-Pierre, le bodium de Lesquin[77]. Il fait partie des juges qui à la demande de Baudouin III de Hainaut en 1117, déterminent les limites de la forêt appartenant à l'Abbaye de Saint-Amand[78].

En 1191, Richer de Wasquehal participe avec Hugues de Croix, Roger de Wavrin, Gauthier de Lesquin et Philippe d'Alsace, à la prise de Saint-Jean-d'Acre lors de la troisième croisade mené par Frédéric Barberousse, Richard Cœur de Lion et Philippe II Auguste[79].

Jean de Wasquehal, seigneur de Wasquehal de 1245 à 1258[80] à une fille, Jeanne qui porte la seigneurie de Wasquehal dans la maison de Douai avec son mariage avec Wautier VI de Douai, fils ainé de Wautier V de Douai, châtelain de Douai et issu des Seigneurs d'Oisy. De ce mariage, nait Gilles 1er de Douai, qui devient seigneur de Wasquehal en 1304[80]. Les guerres et les nombreux fléaux obligent Gilles 1er de Douai à contracter des dettes et il laisse en 1320 à son fils, Gilles II de Douai, (seigneur de Wasquehal de 1320 à 1355)[80], un pénible héritage.

En 1355, Jean de Douai, fils de Gilles II de Douai, hérite de la seigneurie de Wasquehal qui est divisée en deux, Wasquehal-Paroisse (terres tenues de Lille) et Wasquehal-la-Marque (terres tenues de Roubaix et nommé que on dict de la Marque) dont les terres se situent le long de la marque, du pont Epinoy (actuelle Planche Épinoy), jusqu'au moulin à eau de Wasquehal (actuel square Jean-Macé) et sur lequel est assigné le douaire de Jeanne de Roye, épouse de Gilles II[81]. Jean de Douai fait des emprunts pour parer aux difficultés économiques mais la châtellenie de Douai et les seigneuries de Wasquehal sont saisies en 1365 par Charles V, roi de France[82].

En 1365, la seigneurie de Wasquehal-Paroisse est achetée par Isabelle van Rodes[83], dame d'Ingelmunster et de Broeucq, issue d'une riche famille, épouse de Jean V de Ghistelles dit Le grand doigt, conseiller du comte Louis II de Flandre[84] (Les Ghistelles sont issues d'une famille flamande d'origine danoise[85]), qui l'assigne à son fils Gérard de Ghistelles avant 1372 et dont elle garde l'usufruit[83]. Isabelle van Rodes possède également Wasquehal-la-Marque qui appartiendra à son fils Gérard de Ghistelles en 1398[82]. La mort de Gérard de Ghistelles tué à la bataille d'Azincourt en 1415, qui possédait les deux seigneurie de Wasquehal, assigne la seigneurie de Wasquehal-la Marque à son fils Jean de Ghistelles, seigneur van den Broeck, van der Moere et de Cauwenburch[83] et la seigneurie de Wasquehal-Paroisse â son fils Guy de Ghistelles dit Le vieux, grand bailli de Termonde, seigneur d'Axele et de Wachael[83]. La seigneurie de Wasquehal-la Marque est rattachée en 1435 à la maison de Roubaix par le mariage à Gand de Marguerite de Ghistelles, petite-fille de Gérard de Ghistelles, avec Pierre de Roubaix à laquelle s'attachent successivement les noms illustres des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse est gouvernée par les familles de Bergues, Saint-Winoc, Ranchicourt et Bournonville. En 1460, Guy de Ghistelles est forcé par décret de vendre la Seigneurie de Wasquehal-Paroisse qui est acheté par Jean Prévost, cependant Pierre de Bergues se substitue à l'acheteur et acquiert le fief.

Époque moderne

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Les Pays-Bas en 1560 :
  • Pays-Bas des Habsbourg ou Pays-Bas espagnols
  • Principauté de Liège
  • Principauté de Stavelot-Malmedy
  • Principauté de Cambrésis


  • De 1555 à 1713, Wasquehal est sous domination espagnole.

    En 1555, Wasquehal passe sous la domination espagnole. Suivent des périodes de troubles religieux en période de guerre de Quatre-Vingts Ans et le sont pendus par la corde sur la place de Wasquehal, Hues de le Dicque, Jacques de le Dicque et Fleurens Fremault, tous trois de Wasquehal, pour avoir brisé et brulé les images et fréquenté les prêches en public et en cachette[86].

    Grâce à une sentence des archiducs de 1609 qui autorise certains ouvrages de sayetterie à se fabriquer dans les bourgs et villages de Roubaix, Wasquehal devient une ville manufacturière[87]. Wasquehal devient avec Roubaix, Leers et Hem, un haut lieu de la draperie rurale[88].

    À partir de 1635, les prétentions territoriales de Louis XIV engendrent pour l'agglomération lilloise des sièges et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants change quatre fois de nationalité en 25 ans, et connaît alors les moments les plus difficiles de son histoire.

    Le traité d'Utrecht en 1713, fait définitivement de Wasquehal une ville française. Ce territoire devint alors une province de France (division administrative) sous le nom de Province de Flandre, même si du point de vue de l'administration, il était divisé en deux provinces distinctes : la Flandre maritime et la Flandre wallonne.

    Philippe Alexandre de Bournonville, seigneur de Wasquehal-Paroisse, décède en 1727, et n'ayant aucun héritier, la seigneurie est vendue à Élisabeth Thérèse Farvacques, veuve de François Libert, seigneur de Périnchicourt[89], qui la transmet à son fils Pierre Libert, seigneur de Pérenchicourt, de Beaumont en Hem, de Wasquehal, écuyer, conseiller secrétaire du roi de la maison et couronne de France[90] et qui appartiendra plus tard à Charles-Joseph Lespagnol de Grimbry, neveu de Pierre Libert.

    En 1782, la seigneurie de Wasquehal-la Marque, propriété de Charles de Rohan-Soubise, est achetée par Charles Joseph Lespagnol de Grimbry pour la somme de 160 000 Livres tournois (équivalent de 1 840 000 euros en 2007)[91] qui de ce fait possède les seigneuries de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la-Marque[89]. La suppression des privilèges féodaux en 1789, feront disparaitre les seigneuries de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la-Marque pour laisser place à la ville de Wasquehal.

    Époque contemporaine

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    Valery Roos, mort lors de la bataille du Haut Vinage en 1944.

    En cette fin de XIXe siècle, une masse ouvrière Flamande fuit la misère des campagnes belges et vient travailler dans les villes du Nord et notamment à Wasquehal et en 1880, Wasquehal connait comme de nombreuses villes du Nord une période de grève dans les usines. Ces grèves résultent à la fois par un désespoir issu d'une misère, distillée par une industrie en plein expansion, et par le fait qu'elles permettent à toute une culture ouvrière de se révéler[92]. Les grèves échouent, en raison de l'intransigeance des patrons mais auront des prolongements importants avec cinq ans plus tard, la création de la première entité socialiste à Wasquehal.

    Les troubles lors de la querelle des inventaires en 1906, touchent la paroisse de Wasquehal et les fidèles ainsi que le clergé se barricadent dans l'église comme signe de protestation[93].

    La ville connait l'Occupation de la France par l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, quatre années de souffrance où les Wasquehaliens ne sont pas épargnés. À la fin du conflit, les usines sont pillées et les ponts de Wasquehal, détruits. Au total, ce sont 145 Wasquehaliens qui sont morts pour la France lors de la Grande Guerre.

    La ville s'anime pendant l'entre-deux-guerres, l'optimisme est général et où la reprise économique apparaît comme solide après les problèmes économiques de l'immédiat après-guerre. En témoigne la création d'association comme l'Union Sportive de Wasquehal en 1924 et la réussite de certains Wasquehaliens avec Paul Hantson, quintuple champion de France d'athlétisme[94], de la renommée de Jérôme Dejonghe, herboriste et musicien[95], du succès du comique populaire L'original Verc'ruys[96],[97] et de la deuxième place d'André Lips à la première coupe mondiale d'accordéon en 1938[98].

    La Seconde Guerre mondiale est déclarée et sur le quai de la gare de Croix-Wasquehal, les Waquehaliens partent pour la mobilisation française de 1939 et déjà certains sont fait prisonniers. Le , se déroule la bataille du Haut-Vinage où des résistants attaquent un groupe de six soldats allemands, bien armés et envoyés en éclaireurs pour s'assurer que la route de la Belgique est dégagée. Le combat fait rage. Les Allemands finissent par se replier dans le fort de Wasquehal (fort satellite du fort de Mons-en-Barœul et actuel Golf du Sart), près de la rue du Haut-Vinage. Le dimanche , les Allemands reculent encore vers le Recueil et le fort de Marchenelles. Ils se heurtent alors à deux chars alliés. Acculés, ils cessent le combat et se rendent.

    En 1951 arrive une récession économique, le tissu industriel wasquehalien s'effiloche rapidement, certaines usines ferment et seule la teinturerie Roquette traverse cette période sans sombrer. À l'inverse, l'industrie métallurgique poursuit une remontée spectaculaire. Dans les années 1960, les ouvriers commencent leurs revendications et grèves ouvrières[99].

    Pierre Herman est élu maire de la ville en 1968 à la suite du décès de Victor Honoré, maire depuis 1965, et pendant ces mêmes élections, Lucie Vancapernolle devient la première femme à poser sa candidature à Wasquehal mais perd l'élection à une voix près, elle sera adjointe au maire, chargée des problèmes de la famille et du logement[100]. Lors de Mai 68, les employés de la Cima, bloquent l'usine[101].

    La ville, qui doit affronter les crises industrielles à partir des années 1970, voit arriver au milieu de la décennie, un changement qui commence par la disparition du Wasquehal historique, avec notamment la démolition du château Saint-Gobain où sera construit le Foyer Quiétude en 1982.

    Lors des Élections municipales françaises de 1977, le maire Pierre Herman se représente sous la liste d'Union pour la gestion et la défense des intérêts de Wasquehal et voit comme adversaire principal, Gérard Vignoble. Gérard Vignoble se présente sous l'étiquette de la liste d'Union et d'action des partis de gauche. L'échec de Pierre Herman serait pour certains, la conséquence de sa politique immobilière, de la requalification du centre-ville et de l'installation de l'usine d'incinération construite en 1975[102].

    Au début des années 1980, la ville de Wasquehal est une ville très agricole qui peu à peu voit ses terres disparaitre au profit d'habitation. Pendant trente ans, la ville se modernise (cinéma, musée, Carrefour, dojo, patinoire, complexe sportif, maison de retraite, métro, restauration, remise en navigation canaux à la navigation de plaisance, etc.).

    À l'occasion des élections municipales de 2014, Stéphanie Ducret, ancienne conseillère municipale de Gérard Vignoble, devient la première femme maire de Wasquehal[103]. À la suite de l'annulation des élections de 2014 par le Conseil d'État en , les Wasquehaliens revotent en . Stéphanie Ducret est confirmée en tant que Maire de Wasquehal récoltant 52,36 % des suffrages exprimés[104]. Stéphanie Ducret est réélue sans surprise, maire de Wasquehal lors des élections municipales françaises de 2020 en devançant notamment la liste de David Thiebaut et met fin aux envies de retour d'anciens élus de Gérard Vignoble aux plus hautes fonctions de la ville[105].

    Politique et administration

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    Rattachements administratifs et électoraux

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    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.

    Elle faisait partie de 1801 à 1867 du canton de Roubaix, année où la commune intègre le canton de Roubaix-Ouest[106]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Croix

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Nord.

    Intercommunalité

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    Carte des communes de la métropole.

    La ville a été intégrée dans la communauté urbaine de Lille (CUDL), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) a fiscalité propre créée en 1966 et doté de nombreuses compétences.

    En 2015, la CUDL est transformée par la loi MAPAM en métropole et prend le nom de Métropole européenne de Lille (MEL), dont est membre Wasquehal.

    Tendances politiques et résultats

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    La ville de Wasquehal est, depuis l'établissement des maires en 1790, une ville ancrée à droite. La gauche est au pouvoir de 1901, à l'arrivée des socialistes avec l'élection de François Lejeune-Mullier jusqu'en 1968 avec l'arrivée de Pierre Herman sous l'investiture de l'UNR devenue l'UDR en 1967.

    En 1977, Gérard Vignoble est élu au sein de sa liste d'Union et d'action des partis de gauche et fait liste commune avec Guy Meynard du Parti communiste de Wasquehal puis glissera progressivement vers le Centre Droit (NC). Il bat au second tour la liste d'Union pour la gestion et la défense des intérêts de Wasquehal, liste emmenée par Pierre Herman. En 2014 l'UDI reprend la ville de Wasquehal avec la victoire de Stéphanie Ducret.

    La campagne municipale de 2014 a vu huit listes prétendre à diriger la ville, une liste FDG, une liste PS-EELV, une liste DVG, trois listes DVD, une liste UMP-UDI menée par le maire sortant Gérard Vignoble[107]

    Elle s'inscrit dans un contexte où le maire sortant était condamné en première instance par la justice[108] et où l'UDI est divisée dans l'investiture.

    Officiellement, selon un accord national, Gérard Vignoble est soutenu par le parti UDI. Mais la fédération départementale soutient Stéphanie Ducret.

    À la suite de la victoire de Stéphanie Ducret[109] l'UDI est à la fois dans la majorité et dans l'opposition, et le Conseil Municipal ne compte aucun élu encarté dans un parti de gauche. Toutefois, le , le Conseil d'État annule les élections de à la suite du recours d'Alexis Salmon tête de liste du Front national pour une erreur administrative issue de la liste de Marijan Frigout (DVD) arrivée en seconde position au second tour[110],[111]

    Les électeurs Wasquehaliens sont donc appelés aux urnes les 20 et . La campagne municipale voit à nouveau huit listes prétendre à diriger la ville : une liste FDG menée par Eliane Roussel), une liste EELV menée par Bernard De Veylder), une liste PS menée par Jérôme Dehaynin), deux listes "citoyennes", l'une menée par Marie Guillaud et l'autre par Didier Debels), une liste DVD menée par Bernard Hanicotte), une liste LR-UDI officielle menée par Stéphanie Ducret et une liste FN menée par Alexis Salmon.

    Au soir du premier tour, seules deux listes ont atteint les 10 % des suffrages exprimés nécessaires à la qualification pour le deuxième tour, et ni les partis de gauche officiels, ni les partis d'extrême droite ne peuvent se maintenir au second tour où les électeurs doivent trancher entre une liste LR-UDI officielle et une liste DVD dissidente.

    À la suite de la victoire de la liste de Stéphanie Ducret, le conseil municipal élu pour la période 2015-2020 ne compte que des élus qui se réclament du centre et de la droite[112],[113].

    Les élections municipales de 2020 dans le Nord voient s'affronter 5 listes[114], dont trois listes Divers Droite, une liste Divers Gauche et une liste LREM.

    • D'abord Wasquehal (Divers Droite), équipe divers droite et dont la tête de liste est Bruno Madelaine (ancien LR et PCD)[115],[116].
    • Faisons Wasquehal Ensemble (Divers Gauche), équipe composée d'Insoumis, de Communistes, de Verts, de Socialistes, de non encartés et dont la tête de liste est Benoît Tirmarche (LFI)[117].
    • Unis pour Wasquehal (Divers Droite), équipe de Centre, Droite et Citoyenne et dont la tête de liste est David Thiebaut qui se revendique dans le sillage de l'ancien Maire Gérard Vignoble avec notamment la présence sur la liste de l'ancien 1er adjoint Bernard Hannicotte[118].
    • Nous Sommes Wasquehal (LREM), équipe investie par LREM et le MODEM et dont la tête de liste est Nelly Savio (LREM) et qui est composée de nombreux anciens candidats allant du PCF au PLD et d'un ancien adjoint de Gérard Vignoble, Daniel Massa[119].
    • Wasquehal pour Tous (Divers Droite), équipe de Centre, Droite et Citoyenne soutenue par les partis politiques LR et UDI et dont la tête de liste est le Maire sortant, Stéphanie Ducret (ancienne UDI)[120].

    À la suite des résultats du premier tour, la liste D'abord Wasquehal (Divers Droite), est éliminée, ayant recueilli moins de 10 % des suffrages exprimés. Le deuxième tour a vu s'opposer trois listes, qui ont obtenu les résultats suivants, mors d'un scrutin marqué par 66,30 % d'abstention[121] :

    • Liste divers gauche menée par Benoît Tirmarche (LFI) (Divers Gauche), composée d'Insoumis, de Communistes, de Verts, de Socialistes, de non encartés, obtient 847 voix (16,67 % des suffrages exprimés, 3 sièges de conseillers municipaux)
    • Liste divers droite menée par David Thiebaut (Divers Droite), qui a fusionné avec 8 candidats issus de la liste menée par Nelly Savio au premier tour, obtient 1 372 voix (27,00 des suffrages exprimés, 4 sièges de conseillers municipaux).
    • Liste Divers droite menée par la maire sortante Stéphanie Ducret (ancienne UDI) soutenue par LR et UDI, qui arrive largement en tête avec 2 862 voix (56,32 % des suffrages exprimés, 28 sièges au Conseil Municipal sur 35 et les 3 sièges de conseillers métropolitains.

    Administration municipale

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    Compte tenu de la population de la ville, Wasquehal dispose d'un Conseil Municipal composé de 35 membres, dont le maire et ses adjoints[122].

    Liste des maires

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    Stéphanie Ducret, première femme maire de Wasquehal.
    Liste des maires depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Paul Marquilly CFLN Commerçant
    1945 1953 Ernest Dujardin SFIO Instituteur
    Président des anciens combattants
    1953 1965 Gaston Heurtematte SFIO Employé à la Cima
    1965 1968 Victor Honoré SFIO Magasinier
    1968 1977 Pierre Herman UNR puis UDR Résistant
    Syndicaliste
    Cadre d'entreprise
    Député du Nord (8e circ.) (1962 → 1967 puis 1968 → 1973)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1973 → ?)
    1977 2014[123] Gérard Vignoble[124] PS puis UDF-CDS
    puis MoDem puis NC-UDI
    Technicien supérieur des PTT
    Conseiller général du parti socialiste
    Député du Nord (8e circ.) (1988 → 1997 puis 2002 → 2007)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1992 puis 1998 → 2002)
    Conseiller général de Roubaix-Nord (1982 → 1988)
    2014[109] En cours
    (au 23 août 2022)
    Stéphanie Ducret[125]. UDI puis SE (DVD) Administratrice de la CAF de Roubaix
    Membre du conseil de la famille de l'Université Lille-III
    Présidente de l'association des parents d'élèves du collège de Marcq-en-Baroeul
    Conseillère régionale des Hauts-de-France (2015 →)
    Élection annulée ; réélue le [126]
    Réélue pour le mandat 2020-2026[127],[128].

    Administration de l'Ancien Régime

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    Stèle commémorant le jumelage de Wasquehal avec la ville de Beyne-Heusay.

    Équipements et services publics

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    Enseignement

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    Une expérience pilote est tentée en 1997 par Véronique Six et Nicole Roelens[133], formatrices en enseignement précoce des langues vivantes, visant l'apprentissage de l'anglais de l'école maternelle au cours moyen 2e année[134]. L'apprentissage précoce de l'anglais avait débuté à la rentrée scolaire de 1987 sous la volonté du maire Gérard Vignoble[135].

    Depuis la rentrée 2016, l'école maternelle Charles Perrault (anciennement Maria Montessori) bénéficie d'un apprentissage de l'anglais dès la petite section de maternelle[136].

    Depuis la rentrée 2021, au vu de la proximité géographique avec la Belgique néerlandophone, les élèves des cours moyens peuvent bénéficier de l'apprentissage du néerlandais[137].

    La ferme Dehaudt est un lieu de loisirs, d'échanges et de partages autour des animaux[138]

    Équipements de santé

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    Équipements culturels

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    Équipements sportifs

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    • Le complexe Lucien-Montagne pour la pratique du football (Wasquehal Football) et de la boxe (Le Boxing Club de Wasquehal)[146]
    • La patinoire Serge Charles Lille Métropole pour la pratique du hockey sur glace (Les Lions de Wasquehal) et du patinage (Entente Patinage Wasquehal Lille Metropole)[147]
    • Le dojo de Wasquehal, pour la pratique du judo (Dojo Club Wasquehal), du karaté (Karaté Club de Wasquehal), de l'aïkido (Aïkido Wasquehal), de la musculation, du fitness (GV Wasquehal) et du basket-ball[148]
    • Le complexe André-Alsberghe pour le tennis (Tennis Club Wasquehal), tennis de table (Wasquehal Tennis de Table) et le badminton (Wasquehal Badminton Club)[149]
    • La salle Antoine-Lavoisier pour la pratique de la gymnastique (Espérance Wasquehal Gym), du futsal (Wasquehal Football) et du floorball (Phoenix Floorball Club)[150]
    • Le centre nautique Calypso pour la pratique de la plongée sous-marine (La Palanquée de Wasquehal)[151]
    • Le Club de kayak pour la pratique du canoë, kayak, slalom et du kayak-polo (Kayak Wasquehal Club)[152]
    • La salle Pierre-Loti pour les équipes féminines de basket-ball (Femina Wasquehal Basket)[153]
    • La salle Léopold-Hantson pour le volley-ball (Volley Club de Wasquehal)[154]
    • Le Pôle Jeunesse et Sports du Capreau comprenant le stade Léo Lagrange pour la pratique du football (Wasquehal Football) et la Salle Robaeys pour la pratique du basket-ball masculin (Wasquehal Flash Basket)[155]

    Population et société

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    Démographie

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    Évolution démographique

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    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[156],[Note 5].

    En 2021, la commune comptait 20 836 habitants[Note 6], en évolution de −0,61 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4401 2621 5251 6221 5901 6721 7582 0342 040
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2002 5012 7312 8243 0613 2753 6884 4054 901
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 9696 7037 0117 0418 50711 70712 16711 74112 363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    13 63414 27416 39116 27517 98618 54118 93619 99820 722
    2021 - - - - - - - -
    20 836--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[106] puis Insee à partir de 2006[157].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

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    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 9 583 hommes pour 10 902 femmes, soit un taux de 53,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[158]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,5 
    4,8 
    75-89 ans
    10,0 
    13,8 
    60-74 ans
    15,3 
    18,6 
    45-59 ans
    18,1 
    21,6 
    30-44 ans
    19,7 
    19,5 
    15-29 ans
    16,6 
    20,8 
    0-14 ans
    17,8 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[159]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,4 
    5,3 
    75-89 ans
    8,1 
    14,8 
    60-74 ans
    16,2 
    19,1 
    45-59 ans
    18,4 
    19,5 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,2 
    0-14 ans
    18 

    Manifestations culturelles et festivités

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    • L'Opération pièces jaunes créée la même année que l'AFTT pour Ludopital, en 1990[160]
    • Les foulées du cœur organisée par le milieu associatif de la ville. Cette manifestation à but humanitaire au profit de plusieurs associations de la ville, regroupées au sein de Wasquehal solidarité[161]
    • La bourse aux minéraux et fossiles[162]. Elle est organisée par deux associations, basées dans cette ville, le club minéralogique et paléontologique de la Métropole Nord, et le club géologique de la Poste
    • La braderie du centre, organisée traditionnellement par l'association des Médaillés du Travail au début septembre
    • Le forum des associations, organisé par la municipalité, mi septembre[163]
    • L'opération « L'été à Wasquehal » organisée par la municipalité. La Plaine de Jeux accueille chaque année des animations telles que le kart, kayak, châteaux gonflables, balades à poney et football[164]

    Sports et loisirs

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    Vie associative

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    La ville de Wasquehal compte de très nombreuses associations (environ 1189) telles que des associations musicales, sportives et sociales[184],[185]

    En ce qui concerne le culte catholique, Wasquehal dépend depuis 2010 de la paroisse Frédéric-Ozanam du doyenné de Roubaix

    • Église Saint-Nicolas (première pierre posée en 1877). Un nouvel orgue y a été inauguré en . Un timbre-poste « Wasquehal - Nord » (avec l'illustration du buffet d'orgue) a été émis en 1991.
    • Église Saint-Clément dont la construction s'est achevée en 1912. Elle fut bénie par Jean-Baptiste Carlier, vicaire général de Cambrai, le .

    En ce qui concerne les Pentecôtiste, l'église Lille Métropole, affiliée aux Assemblées de Dieu de France.

    Culture locale et patrimoine

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    Espaces naturels

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    • Le parc Gernez-Rieux dit Plaine des jeux du Triest, d'une superficie de 5 hectares, aménagé en 1988 et jouxtant la Ferme Dehaudt et le cimetière du Plomeux. Ce parc combine aires de jeux pour enfants, aires de repos et mini forêt.
    • Le canal de Roubaix, autrefois construit pour subvenir aux besoins logistique des usines, traversant la ville de Wasquehal. Réhabilité en 2009 et rouvert à la navigation fluviale avec ses écluses ouverte à la navigation (écluse du Triest, écluse du Plomeux, écluse du Noir Bonnet, écluse du Cottigny et écluse de la Masure). Le canal de Roubaix est aujourd'hui un axe structurant de verdure et de biodiversité dans la ville et de nombreuses personnes utilisent le parcours du canal de Roubaix pour y faire le sport. On y rencontre cycliste et coureur. Les aménagements des berges permettent la réhabilitation des anciennes maisons éclusières comme avec l'ancienne maison éclusière du Cottighy à Wasquehal qui est transformé en Goguette[186].
    • Le Port du Dragon, autrefois port de plaisance en plein centre de la commune qui est devenu un havre de paix pour certains oiseaux comme les canards, poules d'eau et cygnes.

    Monuments aux morts

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    Cimetières

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    • Le cimetière du Plomeux est mis en service en 1951 dans le quartier du Plomeux. Y sont inhumés, Boris Blondin, demi-frère de Pierre Blondin, Arthur Buyse, fondateur de l'ES Wasquehal, Omer et Gérard Dehaudt, propriétaires de la ferme Dehaudt, Jean Wastyn et Paul Roos, résistants, André Lips, troisième de la coupe mondiale d'accordéon en 1938, Jean Franchomme, président de l'entreprise Delespaul-Havez, Eugène Leroy, peintre, Jean-Baptiste Lepers, fondateur de l'Harmonie Municipale de Wasquehal, Gaston Heurtematte, Henri Détailleur et Ernest Dujardin, maires de Wasquehal, Paul Hantson, quintuple champion de France de gymnastique, Léon Massa, secrétaire général du parti socialiste, André Gernez, docteur en médecine, Gabrielle Wattinne, PDG de la Blancheporte et Théodore Wibaux, administrateur de la Blancheporte. Ce cimetière fait partie des 73 000 cimetières répertoriés dans lesquels reposent un soldats du Commonwealth avec William Johnson, canonnier du 30e régiment d'artillerie anglais. Une plaque officielle du Commonwealth War Graves Commission est apposée à l'entrée du cimetière. Il possède également un carré militaire où sont inhumés des soldats, résistants et victimes civiles.
    • Le cimetière du Centre est créé en rue de Marcq-en-Barœul. Y sont inhumés, Charles Hyacinthe Joseph Lespagnol de Grimbry, dernier seigneur de Wasquehal, Charles François Marie Le Prévost de Basserode, l'Original Verc'ruys, comique populaire, Oscar Loneux, fondateur de la manufacture Loneux, Léon d'Halluin, père d'Henri Dorgères, Célestin Droulers, Louis Brulois, Paul Marquilly et Louis Lejeune, maires de Wasquehal, Marie Dussart, reine de Wasquehal, Gustave Dubled, député, Lucien Viseur, résistant, Edmond Delcambre et Henri Vanalderwerelt, abbés de l'église Saint-Nicolas, les Sœurs Franciscaines de Wasquehal et Louis Droulers, des Sucrerie Droulers. Le cimetière du Centre, en dehors du lieu de sépulture des industriels, hommes politiques et artistes qui ont contribué à la renommée de la ville, tient un rôle de mémoire.

    Personnalités liées à la commune

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    Héraldique, drapeau, logotype et devise

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    Blason de Wasquehal Blason
    Échiqueté d'argent et de gueules, chaque pièce d'argent chargée d'une moucheture d'hermine de sable[188].
    Devise
    Virtus in virtute (« courage dans la vertu »).
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Wasquehal dans les arts et la culture

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    À la télévision

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    Dans la littérature

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    Pour approfondir

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    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

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    • 1824 : Histoire généalogique et héraldique des pairs de France par Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Imprimerie royale (ISBN 9781149080269)
    • 1843 : Situation des travaux - administration générale des Ponts et Chaussées et des mines. Volume 8 par Alfred Charles Ernest Franquet de Franqueville, Imprimerie royale (ISBN 9780341258698)
    • 1858 : Petites histoires des pays de Flandre et d'Artois par Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul, Foucart (ISBN 9780341258698)
    • 1877 : La féodalité dans le Nord de la France par Félix Brassart, L. Crépin, éditeur (ISBN 9781167703300)
    • 1882 : Sources de l'histoire de Roubaix par Théodore Leuridan, Imprimerie E. Dardenne (ISBN 9780270478310)
    • 1890 : Inventaire sommaire des archives communales de Wasquehal antérieures à 1790 par Théodore Leuridan, Imprimerie Danel, Lille
    • 1899 : Histoire du Château-Blanc par Henri-Joseph Leroy, Bonne presse, Paris (ISBN 9782013579766)
    • 1907 : Histoire de Wasquehal, par Gaston Baelen, Imprimerie Danel, Lille
    • 1937 : Dorgères et le Front paysan par Louis-Gabriel Robinet, Plon (ASIN B01A12R040)
    • 1953 : Le frère Exupérien, disciple de saint Jean-Baptiste de La Salle : un rénovateur spirituel par Georges Rigault, FeniXX réédition numérique (ISBN 9782307078852)
    • 1961 : Roubaix Tourcoing, Croix, Halluin, Hem, Lannoy, Lys-lez-Lannoy, Mouvaux, Wasquehal, Wattrelos par Raymond-Lucien Boireau, P.P. "Guides pratiques
    • 1970 : Histoire et Petite Histoire de Wasquehal par Maurice Delbar
    • 1975 : Au temps des fourches par Henri Dorgères, France-Empire (ASIN B0000DNHAQ)
    • 1978 : Endetté comme une mule ou la Passion d'éditer par Éric Losfeld, Belfond (ISBN 9782714468086)
    • 1984 : Histoire de Roubaix par Yves-Marie Hilaire, FeniXX réédition numérique (ISBN 9782402045599)
    • 1987 : Une Histoire de Wasquehal par Émile Vignoble, Office de tourisme de Wasquehal (ISBN 2-9502265-0-7) (BNF 34942248)
    • 1989 : Wasquehal, regard sur le passé par Émile Vignoble et Marie-Noëlle Leclercq, Office de tourisme de Wasquehal (ISBN 2-9503452-0-4)
    • 1989 : Wasquehal, la mémoire de nos racines. La Flandre médiévale, terre d'hommes, terre d'histoire par Bernard Decottignies
    • 1991 : Le moulin-vert - Souvenirs d'enfance par Henri Heinemann, FeniXX réédition numérique (ISBN 9782307220725)
    • 1992 : Wasquehal 15 ans de passion par la mairie de Wasquehal, Office de tourisme de Wasquehal
    • 1995 : Croix, Leers et Wasquehal, Nord - comptes des vingtièmes de l'an 1601 : table alphabétique par Maxime Senave, Groupement généalogique de la région du Nord
    • 1997 : Les années Batignolles par Henri Heinemann, L'Amitié par le livre (ISBN 978-2712101978)
    • 1997 : Wasquehal (Nord): comptes de la seigneurie de 1435 à 1682 par Jean-Luc Dennin et Bernard Moreau, Groupement généalogique de la Région du Nord
    • 2001 : La rose, une passion française (1778-1914) par François Joyaux et Georges Lévêque, Éditions Complexe (ISBN 9782870278710)
    • 2002 : Van der Meersch au plus près par Térèse Bonte, Artois Presses Université (ISBN 9782848324289)
    • 2004 : Vélo-club de Roubaix, au cœur de la légende par Audrey Ferraro, Publibook/Société des écrivains (ISBN 9782748303575)
    • 2004 : Le dispositif gouvernemental "nouveaux services-nouveaux emplois" : l'expérience de la collectivité de Wasquehal par Éric Bourgois, Faculté des Sciences Economiques et Sociales - USTL
    • 2011 : La petite histoire de Wasquehal par Jean-Pierre Smagghe-Menez, Publibook/Société des écrivains (ISBN 9782748355376)
    • 2011 : La petite histoire de Wasquehal - Deuxième époque par Jean-Pierre Smagghe-Menez, Publibook/Société des écrivains (EAN 9782363810175)
    • 2013 : Aces of Jagdstaffel 17 par Greg VanWyngarden, Bloomsbury Publishing (ISBN 9781780967202)
    • 2016 : Papa, pourquoi tu dors toujours à l'hôpital ? - Chroniques d'un jeune urgentiste par Mathieu Doukhan, Les Éditions de l'Opportun (ISBN 9782360754557)
    • 2018 : Les Wasquehaliens Morts pour la Patrie 1914-1918 par Éric Roussel, Association Généalo 59-62-02-B (ISBN 9791094623190)
    • 2018 : La lignée des Prouvost - leur tradition de servir le Bien Commun depuis le Moyen Âge par Thierry Prouvost, Lulu.com (ISBN 9780244377182)
    • 2019 : Les casseurs de l'été 1566 : L'iconoclasme dans le Nord. par Solange Deyon et Alain Lottin, Septentrion (ISBN 978-2757404515)
    • 2019 : Les enfants du Château-Vaissier (1914-1967) par Serge Gruzinski et Corinne Vandewalle, Fayard (ISBN 9782213713489)
    • 2019 : Karaté - Performance et Compétition Technique, tactique, physique, mental par Éric Coutard, Florian Malguy, Amphora (ISBN 9782757602478)
    • 2020 : Jules Émile Scrive. Carnets d'un patron lillois 1879-1891 par Claudine Wallart et Didier Terrier, Presses universitaires du Septentrion (ISBN 9782757427156)
    • 2020 : La Popularité du football - Sociologie des supporters à Lens et à Lille par William Nuytens, Artois Presses Université (ISBN 9782848324067)
    • 2021 : Le football des immigrés - France-Algérie, l'histoire en partage par Stanislas Frenkiel, Artois Presses Université (ISBN 9782848325057)

    Articles connexes

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    Liens externes

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    Notes et références

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    1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
    2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
    3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
    1. « Réseau hydrographique de Wasquehal » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

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    Site de l'Insee

    [modifier | modifier le code]
    1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Wasquehal ».
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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    109. a et b « Wasquehal: Stéphanie Ducret élue dans le calme... avant la tempête ? : Après 37 années de règne sans partage de Gérard Vignoble, c'est un tableau nouveau qui se dessine à Wasquehal : samedi matin le maire déchu a été prié de rejoindre les bancs de l'opposition et son adversaire Stéphanie Ducret a été élue à sa place. D'ordinaire théâtre de sarcasmes et de hauts cris, la salle du conseil ne s'est fait l'écho cette fois que des applaudissements. Mais certains prédisent déjà un mandat sans merci », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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