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Parti libéral démocrate (France)

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Parti libéral démocrate
Image illustrative de l’article Parti libéral démocrate (France)
Logotype officiel.
Présentation
Fondation [1]
Disparition [1]
Fusionné dans Objectif France
Siège 5, rue du Mail
75002 Paris
Fondateur Aurélien Véron
Positionnement Centre droit à droite[2]
Idéologie Libéralisme[2]
Conservatisme fiscal
Affiliation européenne Parti européen pour les libertés individuelles
Affiliation internationale Interlibertarians
Couleurs Bleu ciel

Le Parti libéral démocrate (PLD) est un parti politique français fondé en 2008 par Aurélien Véron et dissout en 2019 au sein d'Objectif France, parti dirigé par Rafik Smati.

Le PLD entendait reprendre le flambeau de Démocratie libérale, formation disparue en 2002 et dont le dirigeant Alain Madelin s’est ensuite progressivement retiré de la vie politique. De sensibilité de centre droit, il souhaitait reconstruire un pôle libéral en conservant une autonomie capable de rassembler l'électorat libéral en France.

Le Parti libéral démocrate (PLD) a été lancé en par Aurélien Véron[3]. Il regroupe des cadres issus d'Alternative libérale, de l'UMP, de l'ex-UDF ainsi que des libéraux non encartés. Le , il annonce travailler à un programme commun avec Alternative libérale et l'Alliance centriste[4].

Lors de la présidentielle de 2012, le PLD soutient la candidature de François Bayrou au premier tour, puis appelle à voter pour Nicolas Sarkozy afin de contrer François Hollande au second[5]. À l'automne 2012, le PLD est l’un des seuls partis français à soutenir Mitt Romney pour la présidentielle américaine[6], regrettant que « tous les dirigeants politiques français, y compris à l'UMP, souhaitent la victoire d'Obama »[7],[8].

Le , le parti annonce son entrée dans l'UDI de Jean-Louis Borloo[9],[10],[11], dont il devient le huitième parti-membre. À la suite de « mésententes », le PLD reprend son indépendance en décembre de la même année, mais ni lui ni l'UDI n'ont communiqué sur le sujet[12].

Aux élections régionales de 2015, le PLD propose l'ouverture de nouvelles lignes de bus par le secteur privé en supprimant le monopole des syndicats de transports régionaux (STIF...), ainsi qu'un référendum obligatoire avant toute hausse d’impôt[13], et présente des listes avec le mouvement Génération citoyens au sein de la coalition Aux Urnes Citoyens[14],[15] menées par Aurélien Véron en Île-de-France[16],[17],[18],[19],[20],[21] et Christine Singer pour l'Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine[22],[23],[24],[25].

En , le PLD annonce soutenir la candidature de Rama Yade à l'élection présidentielle de 2017[26]. À la suite de l'échec de celle-ci à réunir les 500 parrainages, Aurélien Véron, président du parti, apporte son soutien à François Fillon[27].

En , la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques publie au Journal officiel de la République française les comptes de l'exercice 2017 des partis politiques, le Parti libéral démocrate n'a pas déposé ses comptes à la date de la séance de la commission et écope d'une suspension de 3 ans du bénéfice de l'article 200 du CGI (réduction d'impôt sur le revenu égale à 66 % pour les donateurs et cotisants) ainsi que d'une interdiction de financer toute campagne ou parti politique jusqu'au prochain dépôt conforme des comptes[28]. Le PLD fusionne dans le parti Objectif France trois mois plus tard. Aurélien Véron y devient vice-président[29].

Photographie d'Aurélien Véron
Aurélien Véron.

Aurélien Véron est le président du Parti libéral démocrate depuis la fondation du parti en 2008. Il est l'ancien président de Liberté chérie et d'Alternative libérale. Il a également été membre du Bureau de Réforme et modernité.

Résultats électoraux

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Le , la liste « L'union au centre » que le Parti libéral démocrate soutient à New York, à l'occasion de l'élection de l'Assemblée des Français de l'étranger, obtient 14 % des voix et un élu.

En , les meilleurs scores de ses candidats aux cantonales sont : 11 % pour Farid Chibout dans le canton de Créteil-Sud, 5 % pour Laurent Revranche dans le Saint-Herblain Est, 4,48 % pour Jacques Barthel dans le canton de Strasbourg-9, 3,9 % pour Patrick Aubin dans le canton de Tournefeuille.

En , les meilleurs scores[30] de ses candidats aux législatives sont : 14,5 % pour Philippe Karsenty (8e circonscription des Français de l'étranger), 8,33 % pour Michel Boulan (14e circonscription des Bouches-du-Rhône), 5,93 % pour David Dallois (1re circonscription du Cher) et 5,24 % pour Thomas Zlowodzki (10e circonscription de l'Essonne).

À la suite des élections municipales de 2014, le PLD compte une cinquantaine d’élus parmi lesquels 4 maires et 15 adjoints au maire[31].

Lors des élections régionales de 2015, la liste « Aux urnes citoyens » en Île-de-France réunit près de 24 000 suffrages[32], soit 0,76 % des suffrages exprimés.

Notes et références

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  1. a et b « Parti libéral démocrate », sur partis.projetarcadie.com, (consulté le ).
  2. a et b Laurent de Boissieu, « Parti Libéral Démocrate (PLD) », sur france-politique.fr.
  3. « Parti Libéral Démocrate (PLD) », sur france-politique.fr (consulté en ).
  4. « Alliance entre centristes et libéraux pour les régionales ».
  5. « Furieux contre Sarkozy, les libéraux adoptent Bayrou faute de mieux », sur Marianne, (consulté le ).
  6. « Pourquoi Romney doit gagner »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Libération, .
  7. « Les futurs «Républicains» de Sarkozy ne ressemblent pas aux Républicains américains », sur Slate.fr (consulté le ).
  8. « Ces libéraux français qui veulent la victoire de Romney », sur Rue89, (consulté le ).
  9. Un petit parti libéral rejoint l'UDI, Le Figaro, .
  10. « L'UDI est-elle vraiment plus libérale que l'UMP ? », sur Atlantico.fr (consulté le ).
  11. « Ces patrons qui bousculent la politique », sur L'Opinion (consulté le ).
  12. F. Sur. et Ju. B., « Murmures politiques », Le Républicain lorrain, 21 septembre 2014.
  13. « Elections régionales : les Libéraux recrutent des volontaires pour mener le combat dans le 92 », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  14. « Comment les libéraux percent en politique », sur lexpress.fr (consulté le ).
  15. « Aux Actes Citoyens », sur Aux Actes Citoyens (consulté le ).
  16. « La droite libérale présentera une liste en Île-de-France », sur Le Figaro (consulté le ).
  17. « Régionales 2015: Des mouvements citoyens veulent peser sur le scrutin », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  18. « Régionales 2015: qui sont les candidats en Île-de-France? », sur lexpress.fr (consulté le ).
  19. « Les Libéraux à l’assaut de la région », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  20. « Intentions de vote en Ile-de-France aux Elections régionales au 15 octobre 2015 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bva.fr, .
  21. « Les Libéraux se lancent dans la course », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  22. « Pour une votation citoyenne », sur estrepublicain.fr (consulté le ).
  23. « Il faut un profond renouvellement des élus », sur republicain-lorrain.fr (consulté le ).
  24. « LORACTU.fr - Régionales : une candidate propose de privatiser l’aéroport Metz-Nancy Lorraine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur loractu.fr (consulté le ).
  25. « Ça plane pour Singer », sur republicain-lorrain.fr (consulté le ).
  26. « Présidentielle: Rama Yade candidate, un espoir pour les libéraux? », sur Contrepoints, (consulté le ).
  27. « Aurélien Véron : "Pourquoi les libéraux doivent soutenir Fillon" ».
  28. « Publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l'exercice 2017 », p. 19 et 1027.
  29. « Naissance d'un parti », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  30. « Législatives : les libéraux s’ancrent dans le paysage politique », sur Partiliberaldemocrate.fr (consulté le ).
  31. « Comment les libéraux percent en politique », sur lexpress.fr (consulté le ).
  32. « Élections régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique 2015 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

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