Aubers
Aubers | |||||
![]() Aubers, vu depuis Fauquissart (commune de Laventie). | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Alain Leclercq 2020-2026 |
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Code postal | 59249 | ||||
Code commune | 59025 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aubersois | ||||
Population municipale |
1 698 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 167 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 35′ 46″ nord, 2° 49′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 41 m |
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Superficie | 10,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Annœullin | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | aubers.fr | ||||
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Aubers [obɛʁ] est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Aubers faisait partie de la communauté de communes de Weppes, en Flandre française, qui a choisi de rejoindre la Métropole Européenne de Lille en 2017.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Aubers se situe dans le pays des Weppes, en Flandre romane, à 20 km au sud-ouest de Lille et 15 km à l'est de Béthune.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Aubers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (4,2 %), forêts (0,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
- En provenance de Paris : prendre l'autoroute A1 jusque Lille, suivre la direction de Dunkerque par l'autoroute A25, sortir à « Béthune / La Bassée » (route nationale 41).
- En provenance de Dunkerque : prendre l'autoroute A25 en direction de Lille, sortir à « Lens / Haubourdin » (RN 41).
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 62 et 236 ainsi que par les lignes sur réservation 22R, 25R, 29R, 62R et 74R du réseau Ilévia[20].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Noms anciens : Obertio, 1152, bulle d'Eugène III, en faveur des évêques d'Àrras, Mir. III, 340. Obert, 1203, ch. d'Et. de Tournai, Mir. II, 839. Oberch, 1210, titre de St-Àmé de Douai. Auberch , 1344> 1er cart. de la Dame de Cassel. Les évêques d'Arras jouissaient de l'autel d'Àubers, en vertu delà bulle de 1152 sus-rappelée.
Histoire[modifier | modifier le code]
Aubers était avant la Révolution française, qui abolit les titres de noblesse et les seigneuries, le siège de plusieurs seigneuries, celle d'Aubers, mais aussi celle du Plouich, de Piètre, de Pommereau[21].
Guillaume du Plouich d'Aubert, issu de la branche cadette des châtelains de Lille, à laquelle paraît avoir appartenu ce village, et Pierron d'Aubers se mirent, en 1340, du parti du duc de Bourgogne, contre Robert d'Artois, qui faisait le siège de Saint-Omer.
Au XVIe siècle, Guillaume Hangouart Ier, chevalier, est seigneur de Piètre et président du Conseil provincial d'Artois.
Guillaume Hangouart II, fils de Guillaume Ier, écuyer, est seigneur de Piètre. Il épouse Antoinette de Croix, fille du seigneur de La Fresnoy, appartenant à une noble et ancienne famille de la province de Lille.
Bartholomé Hangouart, fils de Guillaume II, chevalier, seigneur de Le Court et de Piètre prend pour femme Marie de Pressy, issue de la noble et ancienne famille de Pressy.
Michel Hangouart, fils de Bartholomé, écuyer, seigneur du Plouich, Piètre, Pommereay, reçoit le des lettres de chevalerie données à Madrid (à l'époque la région appartient à l'Espagne). Il a servi son roi cinq ans dans l'infanterie et dans la cavalerie. Il est le petit-neveu de Walerand Hangouart, de son vivant, prévôt de la collégiale Saint-Amé de Douai et de la collégiale Saint-Barthélémy de Béthune, également aumônier de Charles Quint et de Philippe II. Il est également petit-neveu et héritier de Jean de Croix, de son vivant, seigneur de Le Court, gentilhomme de la chambre des jeunes princes d'Autriche, enfants de Maximilien II[21].
Robert-Ignace Hangouart, fils de Bartholomé, frère de Michel, écuyer, seigneur de le Court, reçoit le des lettres de chevalerie données à Madrid[22].
Les derniers titulaires de la seigneurie d'Aubers relevaient de la famille Blondel qui, par la suite, a porté le nom de Blondel d'Aubers. Roland Blondel achète la seigneurie en 1698. Elle consiste en un village à clocher, possédant toute la justice seigneuriale relevant du bourg et château de Warneton. Elle correspond à différentes terres, rentes, prés, ferme, etc.. Elle est achetée 85 000 livres de France. Roland Blondel commence la construction du château d'Aubers que son fils va continuer[23].
En 1794, lors de sa vente, le château d'Aubers s'étendait sur neuf hectares[23].
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La commune, un temps située sur le front a été fortement marquée par la Première Guerre mondiale qui a laissé de nombreuses séquelles dans le paysage et dans les communautés.
Comme à Fromelles, de violents combats visant le contrôle de la plaine située entre la Deûle et la Lys ont détruit une grande partie de la commune forçant la plupart des habitants à fuir. Le village sera ensuite quasiment rasé par les obus alors que les soldats s'enterraient dans les réseaux de tranchées creusés à la hâte. Seul un tilleul déjà considéré comme remarquable (en 1721, il avait survécu à la foudre qui l'avait fendu en deux parties) sera miraculeusement épargné. Ce tilleul, qui atteint aujourd'hui environ 8 mètres de circonférence, est protégé par la commune d'Aubers et par le Cercle Historique d'Aubers[24].
Beaucoup de soldats anglais et du Commonwealth sont morts sur place. Les cadavres trouvés sur place et les corps déplacés de cimetières provisoires seront rassemblés dans l'Aubers Ridge British Cemetery.
La reconstruction sera entreprise dès 1919 en commençant par un travail de déminage (fait sous le contrôle de l'armée anglaise), car de nombreuses munitions non-explosées jonchaient le sol ou étaient enterrées. Ces milliers de munitions (obus de tous calibres) seront pétardées sur place ou transportées vers des centres de tri et de démantèlement (ferrailleurs spécialisés disposant de concessions spéciales).
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Église ruinée d'Aubers, 1914 (photo : archives fédérales allemandes).
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Centre-ville d'Aubers, juin 1915.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Situation administrative[modifier | modifier le code]

Tendance politique[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Maire de 1802 à 1807 : L. J. Cousin[25],[26].
Maire en 1881 : Waymel[27].

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2020, la commune comptait 1 698 habitants[Note 8], en augmentation de 8,71 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 815 hommes pour 840 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Santé[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Aubers fait partie de l'académie de Lille.
Sports[modifier | modifier le code]

- L'ESC Illies Aubers (football)[34]
- La Raquette Aubersoise (tennis de table)
- Le Guidon Aubersois (cyclisme): Il organise également le "Rayon Aubersois" (en association avec Fromelles) course cycliste catégorie 2,3 & Juniors.
- Nord Aventure Paintball[35].
Média[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
La commune abrite l'École de spectacle équestre le Domaine de L'Hippocrate[36].
Le camping, le Camp des Roses, est en activité sur le village.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le chœur de l'ancienne église était autrefois orné de huit vitraux dont cinq furent donnés par Wallerand de Beaufremez, et trois par des membres de la famille de Noyelles. Ils portaient les armes de ces familles. Dans la nef de gauche était un vitrail offert par un membre de la famille Preudhomme d'Ailly ; dans la nef de droite un vitrail donné par un membre de la famille Castelain. On y voyait un tableau attribué à Van Dyck.
- Le tilleul du Joncquoy (planté en 1490).
- Les mottes et douves des deux châteaux de Piètre.
- Le site des étangs : 5 ha ouvert à la pêche depuis 1970.
- La grotte Notre-Dame de Lourdes, réalisée en 1958.

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Plaine à proximité d'Aubers avec au loin son église.
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Le monument aux morts.
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Le Tilleul du Joncquois.
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- Le blockhaus de 1914-1918- Neuve-Chapelle rue de Piètre.
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Église Vaast d'Arras.
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le chemin du Joncquois.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Seigneurs d'Aubers[modifier | modifier le code]
- Claude De Richardot, prince de Steenhuyse, comte de Gamarage, général des armées de sa majesté catholique (le roi d'Espagne) et colonel d'un régiment de dragons possède la seigneurie d'Aubers avant 1698[23].
- Roland Blondel (1642-1722), nait à Ransart en 1642. Il devient bourgeois d'Arras le , puis secrétaire du roi en la chancellerie du Parlement de Flandres le . Il épouse Isabelle de Vauchelles. Il achète en 1698 la seigneurie d'Aubers à Claude de Richardot. Il acquiert le la moitié de la seigneurie de Vendin-le-Vieil. Il meurt à Aubers le , à l'âge de 80 ans[23].
- Adolphe-Roland-Liévin Blondel (1689-1739), fils de Roland, nait à Neuville-Saint-Vaast le . Seigneur d'Aubers après son père, il devient bourgeois d'Arras le , échevin d'Arras en 1715, 1716, 1731, puis conseiller du roi, trésorier payeur des gages, alternatifs et triennal des officiers de la chancellerie d'Artois le . Il épouse à Arras le Marie-Claire Caudron, fille d'Antoine, bourgeois marchand d'Arras et de Jeanne de Warlincourt. Il meurt à Aubers le [23].
- Eugène-Roland-Joseph Blondel d'Aubers (1714-1767), chevalier, seigneur d'Aubers, fils d'Adolphe-Roland-Liévin, nait à Arras le . Il fait des études à Paris où il aurait obtenu le baccalauréat. Il est avocat au Parlement de Flandres en 1737,conseiller du roi en ses conseils audit Parlement en 1739, procureur général au même endroit en 1741, premier président du arlement de Flandres de 1756 à 1767, proche du dauphin Louis de France père du roi Louis XVI. Il se marie à Douai par contrat du avec Camille-Gabrielle Vernimmen (1713-1757), fille de Gilles-Paul, procureur général au Parlement de Flandres et de Marie-Louise-Bernardine Poulet. Née en 1713, elle meurt le , sans enfant. C'est à la suite de ce mariage qu'il devient procureur général au Parlement, en récupérant la charge tenue par son beau-père, en cédant celle de conseiller à son beau-frère[23]. Eugène-Roland-Joseph, devenu veuf, épouse par contrat à Douai le Marie-Anne de Calonne, sœur du ministre et contrôleur général des finances Charles-Alexandre de Calonne[37]. Née le , elle est la fille de Louis-Joseph-Dominique de Calonne, président à mortier au Parlement de Flandres, et d'Henriette de Franqueville d'Abancourt. Eugène-Roland-Joseph achète le reste de la terre de Vendin-le-Vieil avec le titre seigneurial en 1759. Le , Eugène-Roland-Joseph et sa femme Marie-Anne de Calonne achètent la terre de Pont-à-Vendin. Il meurt à Douai le , est inhumé dans le chœur de l'église d'Aubers le 5 octobre. À la suite de quoi sa veuve établit sa demeure au château de Vendin-le-Vieil. Puis sa veuve émigre en 1792 pendant la Révolution française, elle gagne l'Angleterre, les biens fonciers du couple vont être déclarés biens de la Nation, elle décède en exil le [23].
- Louis-Marie-Joseph Blondel d'Aubers (1765-1830), fils d'Eugène-Roland-Joseph, appelé messire, chevalier, seigneur d'Aubers, de Vendin-le-Vieil, conseiller du Parlement de Paris, puis conseiller à la Cour de cassation, puis conseiller d'État titulaire puis honoraire, député du Pas-de-Calais.
- Émile-Louis-Marie Blondel d'Aubers (1791-1877), fils de Louis-Marie-Joseph, effectue une brillante carrière[37]. Il nait à Lille le , est avocat stagiaire à Paris en 1811, nommé sous-préfet de Douai en 1815, sous-préfet de Mortagne-au-Perche en 1817, préfet de l'Ardèche en 1828, préfet du Gers en 1829, maire de Vendin-le-Vieil après 1830, membre du conseil général du Pas-de-calais[38], chevalier puis officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'Ordre de l'Éperon d'or[39]. Il a épousé Céline des Perriers de Fresnes, dont il a eu trois filles[40]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes d'Aubers se blasonnent ainsi : « De gueules à la croix d'or. »[41] |
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Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
- « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aubers et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aubers et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 250, lire en ligne.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 255-256, lire en ligne.
- Sébastien Bocquillon, « Fortune d'un premier président au Parlement de Flandre, Eugène-Roland-Joseph Blondel d'Aubers (1714-1767) », Revue du Nord 2007/3 (n° 371), pages 507 à 529, sur Cairn info..
- Circuit de visite permettant de voir le Tilleul remarquable historique d'Aubert
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 118-119, lire en ligne.
- « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2-3..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aubers (59025) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « ILLIES AUBERS ETOILE S. C. ».
- « Terrain de Paintball d'Aubers . ».
- « CENTRE ÉQUESTRE DOMAINE DE L HIPPOCRATE . ».
- Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 55-59.
- Raoul d'Entragues, « Notice biographique sur M. de Blondel d'Aubers. ».
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ), Notice LH//260/21..
- Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 59.
- « 59025 Aubers (Nord) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).