Capinghem

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Capinghem
Capinghem
La mairie.
Blason de Capinghem
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Christian Mathon
2020-2026
Code postal 59160
Code commune 59128
Démographie
Gentilé Capinghemmois, Capinghemmoises
Population
municipale
2 474 hab. (2021 en augmentation de 5,1 % par rapport à 2015)
Densité 1 330 hab./km2
Population
agglomération
1 058 439 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 42″ nord, 2° 57′ 46″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 49 m
Superficie 1,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Armentières
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Capinghem
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Capinghem
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Capinghem
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Capinghem
Liens
Site web http://www.capinghem.fr/

Capinghem (prononcé [kapɛ̃ɡɛm] ; en néerlandais : Campinghem, en flamand occidental : Kampingem) est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Géographie[modifier | modifier le code]

Capinghem dans son canton et son arrondissement

Situation[modifier | modifier le code]

Capinghem se situe dans le pays des Weppes en Flandre romane à 7 km au nord-ouest de Lille (11,8 km par la route).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Capinghem
Prémesques Pérenchies
Capinghem Lille
Ennetières-en-Weppes

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Capinghem est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[10] et 1 058 439 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), zones urbanisées (35,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Directement raccordé au réseau autoroutier par la rocade Nord de Lille, Capinghem bénéficie au niveau du quartier « Humanicité », situé à cheval sur la commune de Lomme, d'un accès direct au terminus Saint-Philibert de la ligne 2 du métro de Lille.

La commune est desservie, en 2023, par la Liane 99, les lignes 61, 62, 64, 65, 80 et Corolle 2, et par les lignes de transport à la demande 22R, 61R, 62R, 64R et 65R du réseau Ilévia[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française[modifier | modifier le code]

Le premier acte connu remonte à 1124. Il s’agit de la donation de la dîme à Saint-Pierre de Lille.

Au Moyen Âge, la seigneurie de Capinghem ou fief de la Vichte compte comme l’une des plus importantes du secteur. Elle passe ensuite à la famille Vilain de Gand dont l’illustre Maximilien, comte d'Isenghien, est connu pour avoir sévèrement réprimé les ravages des Gueux (iconoclastes) en 1566.

En 1646, lors du siège d'Armentières, les maréchaux de Gassion et de Rantzau, dirigeant l'armée française contre Lomme, assiègent la paroisse.

Un dénombrement daté de 1543 donnait 33 feux (maisons). On en compte aujourd'hui plus de 850.

Le village qui appartenait aux Pays-Bas espagnols est rattaché à la France en 1668.

Au XVIIIe siècle, la seigneurie de Capinghem est détenue par la famille Rouvroy, originaire de Lille.

Jacques-François-Alexandre Rouvroy (1697-1776), chevalier, seigneur de Fournes, Capinghem, Treupignies, est le fils de Jacques, seigneur de Fournes, receveur de l'hôpital de la présentation Notre-Dame (Hospice Comtesse) à Lille, bourgeois de Lille, trésorier de France au bureau de la généralité de Lille, et de Marie-Madeleine Aronio. Il nait à Lille le , devient bourgeois de Lille le , succède à son père dans le poste de trésorier de France au bureau de la généralité de Lille le , exerce la charge plus de vingt ans jusqu'au , ce qui lui vaut l'anoblissement pour lui et sa descendance. Il meurt à Lille le , à 78 ans, est inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille. Il épouse à Lille le Marie-Claire-Joseph-Bonne Jacops, fille de Martin, écuyer, seigneur d'Ascq, et de Marie-Albertine Diedeman. Elle nait à Lille en mars 1706 (baptisée le ) et meurt le , à 75 ans[17], ou le , à 81 ans[18].

Louis-Joseph-Anaclet de Rouvroy (1744-1820), écuyer, fils de Jacques-François-Alexandre, est le dernier seigneur de Capinghem. Il nait à Lille en juillet 1744 (baptisé le ), devient officier au régiment des gardes de la reine, exempt des gardes du comte d'Artois (futur Charles X), puis lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, prévôt royal héréditaire de Lille, marguillier de l'église Saint-Maurice de Lille. Il émigre en 1793 (pendant la Terreur dans le Nord-Pas-de-Calais), est amnistié par le décret du 4 thermidor an X (), et meurt à Lille le , à l'âge de 76 ans. Il épouse Robertine-Joseph Le Comte de Bus (1758-1857), fille de Joseph-Auguste, écuyer, prévôt héréditaire de Lille, et de Robertine-Joseph Imbert. Elle nait à Lille en janvier 1758 (baptisée le ) et meurt à Lille le , à 99 ans[19].

Philippe-Louis-Joseph Rouvroy (1782-1851), écuyer, fils de Louis-Joseph-Anaclet, nait à Fournes-en-Weppes le . Il est commissaire du roi près la Monnaie de Lille, conseiller municipal de Lille (décret impérial du ), démissionne le (à la suite de la Révolution de 1830 ?), et meurt le . Il s'est marié à Lille le avec Louise-Sophie-Aronio de Romblay(1788-1868). Elle nait à Lille en décembre 1788 (baptisée le ) et meurt le , à l'âge de 79 ans. Elle était la fille de Michel-Eugène-Joseph, écuyer, seigneur de Le Vigne, bourgeois de Lille, adjoint au maire de Lille (arrêté du Premier consul Napoléon Bonaparte du 13 thermidor an VIII -), conseiller de préfecture sous le Premier Empire, chevalier de la Légion d'honneur, et de Marie -Philippine-Théodore Bruneau, dame de Beauffremez, La Rive[20].

Depuis la Révolution française[modifier | modifier le code]

À la Révolution française, sous l'impulsion d'Augustin François Tirant, premier maire, un nouvel essor économique complète l'activité agricole grâce au développement du travail du lin, du cuir et du petit artisanat.

La population de Capinghem était, en 1830, de 323 habitants dont 49 indigents secourus et 3 mendiants. À cette époque, le principal genre d'industrie, dans cette commune était l'agriculture et le tissage des toiles. Les principales cultures agricoles étaient le blé, le lin et le colza, les autres cultures étaient l'avoine, le trèfle, les fèves et, en moindre part, le tabac et les légumes. Sur la superficie de 184 ha couvrant la commune, en 1830, il y avait 145 ha de terres labourables, 4 ha en prés, 26 ha en superficies plantées, 2 ha en propriétés bâties et 6 ha en routes, rivières, etc[21].

Pendant tout le XIXe siècle, la population ne cesse d'augmenter au rythme des constructions nouvelles. L'implantation de la brasserie Fréteur (1890) provoque même un boum démographique.

Pendant la Première Guerre mondiale, le village situé à proximité de la ligne de Front est détruit à plus de 95 %, ce qui entraînera un net ralentissement de son essor. Il faudra attendre les années 1930 pour voir un renouveau économique et social.

Aujourd'hui, Capinghem qui a vu sa population doubler en trente ans, présente deux aspects. Le cœur du village ancien autour de l’église a gardé son caractère rural. Par opposition, les nombreuses constructions autour des grands axes routiers lui donnent un aspect plus urbain.

Un nouveau quartier, le laboratoire social «Humanicité », a été créé dès le début des années 2000 sous l’impulsion de l’Université catholique de Lille.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Campingehem en 1143 (bulle du pape Célestin II pour St-Pierre de Lille, Mirœus, IV, 16); Kampingeim en 1159 (titre de St-Aubert, de Cambrai, Carpentier, Preuves, 84); Campinghem en 1201 (diplôme de Bauduin, dénommant les chevaliers qui doivent l'accompagner dans son expédition de Terre-Sainte, à Valenciennes, Mir. III, 73).

Il s'agit d'un type toponymique germanique spécifique au flamand, car on y note une double suffixation -ing-hem. L'élément -hem est le produit de la monophtongaison du vieux bas francique *haim « foyer, maison » postulé par ces correspondants germaniques occidentaux : allemand heim « foyer, maison », vieil anglais hām « foyer, maison, village » qui se poursuit dans l'ancien français ham « village », d'où hamel > hameau. Hem est une forme spécifiquement flamande que l'on rencontre également en Picardie occidentale. Le suffixe -ing est aussi caractéristique du germanique occidental, qui latinisé en -ingos a abouti en domaine roman parfois à la terminaison -an(s) (cf. chambellan, paysan, cormoran), -ain(s) ou encore -ein(s), voire -in. -inga(s) a donné -ange(s). -ing dénotait un ensemble de personnes, une famille lorsqu'il était précédé par un anthroponyme. L'élément Cap- représente le nom de personne germanique Kampo, d'où *Kamping « la famille, la parentèle de Kampo ».

Le forme actuelle Capinghem montre que le toponyme s'est fixé sous une forme d'ancien flamand, car il a cessé d'être parlé au profit du picard, alors que dans les régions où seul le flamand est la langue usuelle, il aurait évolué en *Kampegem (cf. toponymes belges en -egem).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Capinghem (Nord)

Les armes de Capinghem se blasonnent ainsi De sable au lion d'argent.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1794 Augustin François Tirant    
1794 1799 Pierre François Chombart    
1799 1800 Augustin François Tirant    
1800 1804 Antoine Joseph Tirant[23],[24]    
1804 1807 Alexandre Joseph Facon    
1807 1813 Augustin François Tirant    
1813 1815 Alexandre Joseph Facon    
1815 1840 Auguste Denoyelle    
Les données manquantes sont à compléter.
1863 1865 Louis François Pollet    
1865 1871 Pierre François Delpierre[25]    
1871 1887 Désiré Barette    
1887 1888 Carolus Lhermitte   Maire intérimaire
1888 1889 Victor Versme    
1889 1905 François Denoyelle    
1905 1914 Charles Fallet    
1914 1919 Louis Coigne   Maire intérimaire
1919 1926 Charles Fallet    
1926 1939 Jules Forestier    
1939 1944 Henri Candeille    
1945 1945 Adrien Laporte    
1945 1947 Marcel Vermeulen    
1947 octobre 1947 Eugène Leclaire    
octobre 1947 mai 1953 Rémi Turbé    
mai 1953 1960 Vincent Bultell    
1960 mars 1977 Rémi Turbé    
mars 1977 juin 1995 Robert Ghesquière    
juin 1995 septembre 2011 Dominique Verfaillie DVD[26] Assistant de direction
Démissionnaire
novembre 2011 En cours
(au 29 septembre 2023)
Christian Mathon DVD Vice-président de la MEL (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2021, la commune comptait 2 474 habitants[Note 3], en augmentation de 5,1 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
317289290288318328305263255
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
250287290270298291306270313
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
327357353283351459582630722
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9819969271 1301 1701 5241 5961 6171 695
2018 2021 - - - - - - -
2 5652 474-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 245 hommes pour 1 320 femmes, soit un taux de 51,46 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
4,3 
75-89 ans
6,0 
15,6 
60-74 ans
15,8 
20,4 
45-59 ans
19,8 
20,2 
30-44 ans
15,2 
25,1 
15-29 ans
27,8 
13,8 
0-14 ans
13,9 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Société[modifier | modifier le code]

L’évolution de la population doit beaucoup au positionnement limitrophe de Capinghem avec une aire urbaine très bien équipée en infrastructure récentes de la Métropole Européenne de Lille (Périphérique nord de Lille 70-90, Métro 90, Hopital 70-90, Centre Commercial 85-00).

Ces atouts urbains, issus d’investissements massifs de la CUDL, ont entraîné des réflexions sur l’aménagement du secteur de « Tournebride ».

Sous l’impulsion de l’ICL (Institut Catholique de Lille) et sous la forme d’une expérience urbaine et sociale, la création du quartier Humanicité a connu une réussite très rapide.

Capinghem, historiquement village limitrophe de l’aire urbaine Lille, bénéficie ainsi d’une avantageuse dualité ville-campagne.

Pour tirer parti de cette exceptionnelle situation, des réflexions et des actions doivent maintenant permettre d’assurer la bonne prise en compte des évolutions en cours et à venir (comme notamment la connexion du « centre village » avec le secteur Humanicité-Tournebride ou l’intégration des voiries d’Humanicité dans le réseau routier de la Métropole Européenne de Lille).

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Vaast.
  • Église Saint-Vaast, reconstruite en 1928 sur les ruines de l'église néogothique de 1852 détruite lors de la première Guerre Mondiale.
  • L'autel de ce village avait été offert au chapitre de St-Pierre par Simon, évêque de Tournai, donation qui fut confirmée par le pape Célestin II, en l'an 1143.
  • La statue du Sacré-Cœur, érigée en 1945, située rue de l'Église. Œuvre du sculpteur Adolphe Masselot.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Capinghem et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
  17. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.410-411 (lire en ligne).
  18. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 552-553.
  19. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.411-414 (lire en ligne).
  20. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.209-210 (lire en ligne).
  21. Source : Annuaire statistique du Nord -Danel, 1830
  22. Les maires de Capinghem depuis 1790 à nos jours
  23. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
  24. « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ), p. 124-125..
  25. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2-3..
  26. Annuaire des Mairies du Nord (59)
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Capinghem (59128) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  33. Portrait - Pierrot, star sans étoile sur Le Point