Jules Dumont
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Parti politique | |
---|---|
Membre de | |
Conflit | |
Distinctions |
Jules Dumont, né le [1] à Roubaix et mort fusillé le au Mont-Valérien, a été un militant communiste et résistant avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils de cordonnier, cet ancien sergent devenu capitaine en 14-18, décoré de la Croix de guerre et de la Légion d’honneur, quitte l'armée en 1920.
Établi au Maroc, il vient en aide aux personnes nécessiteuses et aux petits colons. Soupçonné de propagande anticolonialiste, il est arrêté, condamné le pour militantisme communiste et distribution de journaux interdits : L’Orient arabe et l’Humanité, et aussitôt expulsé[2].
À l'automne 1935, il est envoyé comme conseiller militaire par l’Internationale communiste en Éthiopie pour aider à contrer l'offensive fasciste de Mussolini.
En , Jules Dumont est volontaire pour organiser l’instruction des combattants des Brigades internationales. Il constitue la centurie « Paris », commande avec le grade de colonel le bataillon Commune de Paris de la Ire Brigade internationale , puis le bataillon La Marseillaise de la XIVe Brigade[2]. S'entendant mal avec le Soviétique Walter il est mis à l'écart.
Revenu en France il participe à la résistance communiste. En 1940 il est très brièvement directeur gérant de Ce soir, journal légal communiste, no 1, , dont la sortie n'avait pas été autorisée par la censure allemande. Le « colonel Paul » participe à la fondation de l'Organisation spéciale. Il est un des commissaires politiques du premier comité militaire national des FTP. À l'origine du déraillement de train d’Épinay en et de plusieurs autres actions, il est nommé chef militaire de la région Nord-Pas-de-Calais-Aisne-Ardennes, au début de l’année 1942.
Arrêté par la police allemande le à Wasquehal[1], torturé, il est fusillé au fort du Mont-Valérien le [3].
La mention Mort pour la France lui a été attribuée par le Ministère des Anciens Combattants en date du [4].
Une plaque commémorative est apposée 6-8 Rue Louis Ganne, Paris XXe.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Auguste Gillot et Simone Gillot (préf. Georges Cogniot), Un couple dans la Résistance : pendant les combats clandestins pour la libération de la France naquit une histoire d'amour, Paris, Éditions Sociales, coll. « Souvenirs », , 334 p. (OCLC 461492259, notice BnF no FRBNF34568036), p. 65
- Notice biographique, par Jean Maitron, Claude Pennetier, maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr
- Jules Dumont, colonel ftp, des-gens.net
- Sa fiche dans la base des fusillés du Mont-Valérien, memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Françoise Demougin-Dumont, La promesse de l’oubli, mon grand-père Jules Dumont : Roubaix 1888, Mont Valérien 1943, Éditions Tirésias-Michel Reynaud, 2017, 127 p. (ISBN 978-2-915293-92-0)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Personnalité du Parti communiste français
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Membre des Brigades internationales (France)
- Résistant communiste français
- Interné résistant
- Personne torturée
- Personne fusillée en France
- Naissance en janvier 1888
- Naissance à Roubaix
- Décès en juin 1943
- Décès au fort du Mont Valérien
- Personnalité exécutée par le Troisième Reich
- Mort pour la France
- Décès à 55 ans
- Décès dans le département de la Seine