Emmerin
Emmerin | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Danièle Ponchaux 2020-2026 |
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Code postal | 59320 | ||||
Code commune | 59193 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Emmerinois, Emmerinoises | ||||
Population municipale |
3 077 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 627 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 053 636 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 35′ 39″ nord, 3° 00′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 41 m |
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Superficie | 4,91 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Faches-Thumesnil | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | www.ville-emmerin.net | ||||
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Emmerin est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]
Emmerin se situe à 3,5 km au sud de Lille dans le canton d'Haubourdin, localisé dans le Mélantois, à la frontière des Weppes en Flandre romane.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[10] à 10,8 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Emmerin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[16] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42 %), zones urbanisées (18 %), mines, décharges et chantiers (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), prairies (10,4 %), forêts (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 58, 912, 913 et par la ligne de transport à la demande 21R du réseau Ilévia[22].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes d'Emmerin se blasonnent ainsi : De gueules au lion [rampant] d'or, armé, lampassé et couronné d'azur. |
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Toponyme[modifier | modifier le code]
Noms anciens :Hamerin en 1104, Amerin, en 1158, titre de l'abbaye du Mont-St- Eloi. Amerin , 1160, 1177, cart. du prieuré d'Àubigny., Enmerin en 1603 puis Emmerin
Histoire[modifier | modifier le code]
Avant la Révolution française[modifier | modifier le code]
Faits historiques : Terre dépendante de l'empire, longtemps réunie à celle d'Haubourdin. — La châtellenie d'Emmerin contenait 104 bonniers 600 verges. — Même coutume qu'Haubourdin.
Le marais d'Emmerin, par suite de contestations commencées en 1689, fut partagé et séparé de celui d'Haubourdin par arrêt du Conseil, du .
Avant 1789 : le village est divisé en 2 fiefs et régi par 2 familles nobles : Emmerin Empire, cœur du village actuel (180 familles) est tenu par le comté de Hainaut avec la famille De Houchin résidant à Paris; et Emmerin Chatellenie, comprenant le quartier de Ghermanez et celui du Faubourg (80 familles), sous la gouvernance de Lille avec la famille d'Hespel résidant au château de Ghermanez (Ets strada aujourd'hui). La famille Hespel devenue plus tard Hespel de Guermanez va avoir une destinée peu commune (voir ci-dessous).
En 486, naissance probable du village à l'époque du baptême de Clovis (le Roi des Francs).
Le ,une bulle pancarte écrite par le pape Pascal II mentionne le nom du village d'Amerin (Nom provenant de Amerinium ou Ameringhem signifiant : domaine d'Aymard, un chef franc installé le long du chemin des moines).
1303 : Construction d'un château féodal par Jean Ier de Namur, comte de Flandre. Celui-ci se trouvait à l'emplacement des bassins de décantation, près du chemin de Santes, (traces d'une motte féodale).
1603 : Henri IV (Henri de Bourbon) propriétaire du village le vendit à Nicolas du Chastel de la Howardries, avec la seigneurie d'Haubourdin. Le , les terres et seigneuries d'Haubourdin et d'Emmerin sont érigées en vicomté au bénéfice de Nicolas du Chastel, seigneur de la Howardrie[23].
En 1614 , Robert de Fourmestraux, fils de Mahieu, bourgeois de Lille et de Marie Blondel, est seigneur de Guermanez (fief d'Emmerin). Marchand, bourgeois de Lille le , il épouse à Lille son arrière-petite-cousine Jacqueline de Fourmestraux, fille d'Étienne et de Catherine Imbert, baptisée à Lille le , puis il se marie à Lille avec Marie de le Deusle, décédée le . Son fils Bon de Fourmestraux seigneur de Guermanez, et du châtel d'Emmerin lui succède. Il est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le , puis est échevin de Lille. Il est anobli par lettres données à Saint-Germain en Laye en avril 1670, devient donc écuyer. Il se marie à Lille le avec Marie Lucrèce Costa, fille d'Antoine, écuyer et de Marie Gillès[24].
1641 : Incendie du château féodal.
1644 : Construction de "l'estaminet de la maison commune" (ou café Keller). Tenu pendant la période révolutionnaire par Barthelemy Wallart. Ce bâtiment remarquable servira de Mairie de 1790 à 1852.
1714 : Marie Thérèse de Lannoy (1687-1756), fille de Jean Baptiste François Olivier de Lannoy, chevalier, seigneur de Salomé, bourgeois de Lille, grand bailli de Furnes et de Françoise Henriette de Tramecourt, est dame (équivalent de seigneur au féminin) d'Emmerin en 1714. Elle nait à Lille en novembre 1687 (baptisée le ) et meurt à La Madeleine le . Elle épouse à Lille le Philippe François Le Clément de Saint-Marcq (1674-1728), écuyer, fils de Philippe et de Marie Catherine Dubus. Il nait à Lille en juillet 1674 (baptisé le ). Il est colonel d'infanterie, chevalier de Saint-Louis et meurt à La Madeleine le , dont postérité[25].
Au XVIIIe siècle, César-Auguste-Joseph-Marie Hespel (1726-1805), écuyer, seigneur de Guermanez, est le fils de Ferdinand-Ignace, écuyer, seigneur de Lestoquoy (sur Fournes-en-Weppes), bourgeois de Lille, et de Marie-Élisabeth de Fourmestraux. Baptisé à Lille le , il devient bourgeois de Lille le , conseiller pair des pays de Hainaut, échevin, rewart (chargé de la police), puis mayeur (maire) de Lille. Il meurt le , à 78 ans. Il prend pour femme à Lille le Marie-Charlotte Fruict, baptisée à Lille le , fille de Bon, écuyer, et de Marie-Anne Cardon[26]. César Hespel de Guermanez est le bienfaiteur du peintre Jean-Baptiste Wicar[27].
Romain-Séraphin-Joseph-Marie, comte d'Hespel (1767-1831), écuyer puis comte, seigneur de Guermanez est le fils de César-Auguste-Joseph-Marie. Il nait le , est baptisé à Lille le 13 mai suivant, devient lieutenant au régiment d'Auvergne. Pendant la Révolution française, il émigre et fait partie de l'armée des émigrés commandée par Louis V Joseph de Bourbon-Condé qui combat la France révolutionnaire en tant que maréchal des logis chef au corps noble des chevaliers de la couronne. il est fait chevalier de Saint-Louis en 1800, chevalier de la Légion d'honneur sous Louis XVIII, devient maréchal de camp, est créé comte héréditaire par lettres patentes du . Il est maire d'Haubourdin de 1813 à 1830. Il meurt à Haubourdin le , à 69 ans. Il épouse à Tournai le Louise-Josèphe-Angéline-Omèrine de la Croix (1768-1830), sœur de Chrétien-François-Joseph. L'épouse est baptisée à Tournai le et meurt à Haubourdin le , à 67 ans[28].
Adalbert d'Hespel (1806-1858), comte d'Hespel de Guermanez, est le fils de Romain-Séraphin-Joseph-Marie. Adalbert-Charles-Louis-Auguste nait à Velaines (Meuse ) le , devient propriétaire à Haubourdin, adjoint au maire, conseiller général du Nord, député en 1849. Il meurt à Haubourdin le . Il épouse à Mérignies le Claire-Marie-Constance de Tenremonde (1804-1881). Elle nait à Tournai le , fille de François-Auguste-Ghislain de Tenremonde, chevalier, seigneur de Comproye, officier au régiment de Vintimille, et d'Amour-Désirée-Caroline-Joséphine-Albertine de Dion, vicomtesse de Dam, et elle meurt à Lille le , à l'âge de 77 ans[29],[28].
Hespel de Guermanez (1828(1902) est le fils d'Adalbert-Charles-Louis-Auguste. Il nait à Haubourdin le , occupe la fonction de secrétaire général de la Préfecture de Lille, conseiller général du Nord de 1848 à 1858, maire de la ville d'Haubourdin de 1864 à 1870, et meurt à Haubourdin le , à 73 ans. Il épouse au château de la Tombe (Kain près de Tournai) le Louise-Josèphe des Enffans du Ponthois (1833-1900), fille de Philippe-Louis et de Clotilde-Ghislaine-Augustine Boanert. Née à La Tombe le , elle meurt à Haubourdin le à 67 ans[30].
Octave-Joseph d'Hespel, comte d'Hespel (1827-1885), est le fils d'Adalbert-Charles-Louis-Auguste et le frère d'Edmond-Charles-Louis. Il nait à Haubourdin le , est maire de Wavrin de 1855 à sa mort en 1885, conseiller général du Nord de 1858 à 1880, député du Nord de 1871 à 1876, sénateur du Nord de 1876 à 1879. Il meurt au château de la Vallée à Wavrin le . Il prend pour femme à Haubourdin le Céline-Marie Decroix, fille de Joseph-Marie et de Féliciana-Marie-Mamessa Urutia. L'épouse nait à Lille le et décède à Bruxelles[31].
Depuis 1789[modifier | modifier le code]
Le premier maire Louis François Dupont est élu le .
1791 : Union de Emmerin Empire et Emmerin Chatellenie.
En 1840, construction de la nouvelle église sur les fondations de l'ancienne qui menaçait de s'effondrer. À cette époque et dans la décennie qui a suivi, selon le géologue Jules Alexandre Alphonse Meugy (1852) Haubourdin et Emmerin ont intensément exploité la tourbe qui s'est lentement autrefois formée dans les vastes marais de l'ancienne vallée alluviale de la Deûle, « principalement dans le but d'utiliser la cendre de tourbe comme engrais » La tourbe se trouve souvent à la surface du sol dans ceslocalités où elle forme « une couche de 1 à 3 m d'épaisseur reposant sur un lit d'argile blanche. On l'extrait à la drague. La tourbière d'Haubourdin occupe ving-cinq ouvriers pendant cinq à six mois. Elle produit journellement 20 mètres cubes de tourbe humide ou 20 mètres cubes de toube sèche pesant 600 kil. le mètre cube. 10 ares fournissent au moins 30 000 tourbes équivalent chacune à 2 décimètres cubes et valant 6 Fr?50 le mille. Les cendres se vendent 0,75 l'hectolitre. » En 1850, la tourbe n'est plus exploitée pour le chauffage dans le département du Nord, car l'industrie minière fournit en abondance un charbon vendu à moindre coût[32].
1855 : ouverture de la colonie de Guermanez, une des deux colonies pénitentiaires de Loos, dans le château et les dépendances de Guermanez.
1867 : Concession des eaux d'Emmerin à la ville de Lille (Champ captant primitif). La même année, peu avant qu'il ne soit fermé, visite le de l'Impératrice Eugénie de Montijo à l'institut agricole pénitentiaire de Ghermanez (1855-1868).
1918 : Le Kaiser Guillaume II passe en revue le les troupes de sa garde impériale derrière la ferme "Bailly".
1940 : Au cours de bataille d'Haubourdin, le , 12 civils (9 belges et 3 français) sont "fusillés" à Emmerin à l'arrière d'une maison, exécutés sur ordre de l'officier commandant la 6ème compagnie du 497e régiment de la Wehrmacht, reconnu ultérieurement coupable " d'homicides volontaires non justifiés par les lois et coutumes de guerre" (Jugement du du tribunal militaire de Metz siègeant à Lille). 8 autres civils (3 belges et 5 français) seront abattus au hasard des rues au cours de la même journée par les soldats de la même 6ème compagnie.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
(1) Mandat suspendu de 1939 à 1944 par la parenthèse de la délégation (municipale) spéciale de 3 membres (Charles Elipot, président; Jules Delaru et Narcisse Dumont, membres), délégation mise en place par décret du du gouvernement Daladier.
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
La commune relève du tribunal de proximité de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai, du Conseil d'État à Paris.Et les instances judiciaires européennes.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2020, la commune comptait 3 077 habitants[Note 7], en diminution de 3,51 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 502 hommes pour 1 638 femmes, soit un taux de 52,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Barthélémy : en 1158, « Amerin » avait déjà une église paroissiale sous le vocable de saint Barthélémy. En 1840, une nouvelle église est construite sur les fondations de l'ancienne qui menaçait de s'effondrer.
- L'estaminet de la maison commune, construit en 1644, en rouge barre, lieu de restauration et d'exposition.
- Les marais et le bois d'Emmerin - inscrits à l'Inventaire National du patrimoine Naturel - qui relèvent de l'Espace naturel Lille Métropole.
- Le château d'Emmerin, jadis habité par le sire d'Haubourdin, fut brûlé en 1641.
- Le château de Guermanez, style du XVe siècle, était affecté, avec ses dépendances, à l'institut agricole pénitentiaire fondé par le docteur Faucher, en 1855.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Transport[modifier | modifier le code]
Réseaux Cars & Bus[modifier | modifier le code]
Emmerin est desservie par le réseau urbain Ilévia mais aussi le réseau régional Hauts de France, avec les lignes :
Type | Réseau | Ligne | Destinations | Tarification en vigueur |
---|---|---|---|---|
BUS | ILEVIA | 58 | Loos Eurasanté Epi de Soil <> Santes Marais
Via Lille CHU Eurasanté Métro |
ILEVIA |
TAD | ILEVIA | 21R | Lille CHU Eurasanté Métro > Emmerin Mairie
Sur reservation de 21h30 à 00h30 uniquement |
ILEVIA |
CAR | ILEVIA | 912 | Seclin Apolda <> Haubourdin Canteraine Lycée Beaupré | ILEVIA |
CAR | ILEVIA | 913 | Emmerin Daudet <> Haubourdin Collège Jules Ferry | ILEVIA |
CAR | Hauts de France | 879 | Lille CHU Eurasanté Métro <> Chemy Croisette
Via Seclin Hôtel de Ville |
ILEVIA
Hauts de France si descente à Gondecourt ou Chemy |
CAR | Hauts de France | 882 | Lille CHU Eurasanté Métro <> Gondecourt Lycée Marguerite de Flandre
Via Houplin Ancoisne Le Bac |
ILEVIA
Hauts de France si descente à Gondecourt |
CAR | Hauts de France | 858 | Lille CHU Eurasanté Métro <> Billy Berclau École Maternelle ou Annoeulin Maison d'Arrêt
Circule uniquement le Dimanche |
ILEVIA |
CAR | Hauts de France | 882 | Sainghin en Weppes Place de Gaulle <> Loos Institut St Vincent de Paul | ILEVIA |
CAR | Hauts de France | 880 | Noyelles Les Seclin Coperche <> Beaucamps Ligny Institution Ste Marie | ILEVIA |
CAR | Hauts de France | 880 | Beaucamps Ligny Institution Ste Marie > Haubourdin Canteriaine Lycée Beaupré
Uniquement le Mercredi |
ILEVIA |
Les lignes scolaires traversant la commune sont utilisable par tous les usagers du réseau même non scolarisés, néanmoins les élèves restent prioritaires pour utiliser ces lignes.
Les lignes : Liane 2 (de 5h à 01h tous les jours) et CO2 (de 5h à 22h tous les jours) desservent la fin de Loos (Nord) à l'arrêt : La Marlière. Bénéficiant d'amplitudes et de fréquences horaires plus importantes, Il faut ensuite marcher 10 min pour arriver a Emmerin
Emmerin dispose de six arrêts de bus tous gérés par Ilévia.
Réseau Ferroviaire[modifier | modifier le code]
La commune ne dispose pas de gare mais se situe proche de plusieurs régionales mais aussi nationale et internationale
Réseaux | Gare | Distance | Tarifications en vigueur |
---|---|---|---|
Hauts de France | Haubourdin | 2 km | ILEVIA |
Hauts de France | Loos | 3 km | ILEVIA |
Hauts de France | Lille Centre Hospitalier Régional | 3,5 km | ILEVIA |
Hauts de France
TGV INOUI TGV OUIGO |
Lille Flandres | 7,5 km | ILEVIA |
Hauts de France
TGV INOUI |
Lille Europe | 7,8 km | SNCF TER Hauts de France |
Les abonnements et titres ILEVIA (sauf ticket ZAP) sont valables à bord des TER Hauts de France dans les limites de la Métropole Européenne de Lille.
Réseau Aérien[modifier | modifier le code]
La commune ne dispose pas d'aéroport sur son territoire, mais se situe proche de plusieurs selon la distance parcourue souhaitée:
Type | Vocation | Pays | Aéroport | Distance |
---|---|---|---|---|
Low Cost et
Classique |
Europe | France | Aéroport de Lille Lesquin | 10 km |
Low Cost | Europe | Belgique | Aéroport de Charleroi Bruxelles Sud | 104 km |
Low Cost et
Classique |
Monde | Belgique | Aéroport de Bruxelles Zaventem
Brussel Nationaal Zaventem Luchthaven |
110 km |
Low Cost | Europe | France | Aéroport de Paris Beauvais Tillé | 141 km |
Low Cost | Europe | Pays Bas | Aéroport de Rotterdam La Haye
Rotterdam Den Haag Luchthaven |
180 km |
Classique | Monde | France | Aéroport de Paris Roissy Charles de Gaulle | 179 km |
Réseau routier[modifier | modifier le code]
Pour venir à Emmerin en voiture, il existe plusieurs moyens :
- Périphérique de Lille : sortie 4 - Loos / Lille Centre Hospitalier (Puis traversée de Loos)
- Autoroute A1 : sortie 19 - Seclin (puis traversée de Seclin et Noyelles Les Seclin)
- Autoroute A25-Nationale 41 - Haubourdin / Hallennes Lez Haubourdin / Santes (Puis traversée d'Hallennes lez Haubourdin)
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Eugène Lejeune "Regards sur le Passé...de 1800 à 1976 " (Bulletins municipaux 1972-1976)
- René-Henri Delporte « Amerin hier, Emmerin aujourd'hui » (1993 - Foyer culturel du Houtland)
- René-Henri Delporte « Emmerin, 900 ans d'histoire » (2004 - Ed. Le Livre d'Histoire - Lorisse)
- Michel Grave – Gaëtan Lassue « Petites histoires emmerinoises –Illustrées » (2007)
- René-Henri Delporte « Emmerin, quelques pages d’histoire –Recueil no 1 » (2014 –ENFC)
- René-Henri Delporte « Les fusillés d’Emmerin - Retour sur les journées tragiques des 28, 29, 30 et » (2017 – IPNS)
- René-Henri Delporte "Emmerin, de nouvelles pages d'histoire' - recueil d'articles - 84 pages (2020-IPNS)..
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- La commune de Houplin-Ancoisne est séparée par un étroit corridor de la commune de Noyelles-lès-Seclin
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
- « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Emmerin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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