Frelinghien
Frelinghien | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Marie-Christine Fin 2020-2026 |
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Code postal | 59236 | ||||
Code commune | 59252 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Frelinghinois | ||||
Population municipale |
2 431 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 216 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 42′ 45″ nord, 2° 56′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 14 m Max. 20 m |
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Superficie | 11,27 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Armentières | ||||
Législatives | Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-frelinghien.fr/ | ||||
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Frelinghien est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Frelinghien est située dans la métropole lilloise.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Le nom du village est d'origine germanique. II vient de «Frelo» suivi du suffixe «ing» désignant les hommes de son entourage et de «heim» le foyer, l'habitation ce qui nous donne «Habitation des hommes de Frelo».
- Ferlingehem au XIe siècle, Frelinghen (1793), Frelinghiem (1801).
- Ferlingen en flamand[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
On trouve mentionné le nom du village dans des écrits datant de 1066 relatant la cession d'une partie des biens du comte de Flandre « des manses et des bonniers « au chapitre collégial Saint-Pierre de Lille. Au Moyen Âge la zone de circulation des marchandises : draps, fils, laine, mais aussi produits agricoles, meubles, épices entre Ypres et Lille transitait par Frelinghien.
Appartenant aux Pays-Bas espagnols aux XVe et XVIe siècles le village ne sera rattaché à la France qu'en 1713 après avoir souffert des guerres successives entre Capétiens et Habsbourg. Le village se trouve une nouvelle fois mis en première ligne lors d'évènements douloureux datant de 1792 (les archives départementales du Nord font mention de faits se déroulant au lieu-dit : le Pont rouge...) « En septembre 1792 les Autrichiens en guerre contre la France sont à Warneton. Les gardes nationaux de Frelinghien, assistés par ceux des communes voisines utilisent la redoute construite par Vauban au Pont Rouge. Ils forcent l'ennemi à repasser la Lys et accompagnent un convoi de bateaux de vivre destinés à l'armée française. Le Pont Rouge devient alors un haut lieu du patriotisme frelinghinois. »
Des évènements plus joyeux jalonnent l'histoire de la commune telle la fête musicale et militaire internationale de 1909 organisée au Pont Rouge. De nombreuses sociétés locales sont représentées car déjà à cette époque la vie associative frelinghinoise est très riche. Quelques exemples de sociétés actives :
- Société des archers (4 recensées en 1819)
- Société d'arbalétriers (3 recensées en 1862)
- La musique municipale ou philharmonique fondée en 1862 par M. Dufour (frère Alcade) société encore au goût du jour et active puisqu'elle a fêté ses 140 ans le 28 avril 2002
- La chorale « La Lyre » fondée en 1884
- La chorale « Les amis réunis » fondée en 1890
- Des sociétés diverses :
- Société de saint Vincent de Paul
- Cercle des bons amis
- Anciens militaires
- Société colombophile « L'Hirondelle » fondée en 1885
- Société de gymnastique « la française » fondée en 1893
- Vélo sport frelinghinois fondé en 1900
Pendant la première guerre mondiale, en 1914, la ligne de front autour d'Ypres (voir Première bataille d'Ypres et Front de l'Yser où figure une carte du front) passe par Frelinghien, Ploegsteert, Messines, où se font face dans leurs tranchées, soldats britanniques et allemands. La commune de Frelinghien, affreusement détruite pendant la guerre, est également entrée dans l'histoire comme étant un des lieux de la célèbre trêve de Noël 1914 (voir Joyeux Noël). Les soldats des deux camps ont fait taire les armes, se sont parlé, se sont échangé cigarettes et cigares, ont chanté des chants de Noël, ont bu ensemble rhum et schnaps, ont même improvisé un match de football. La trêve se prolongera pendant quelques jours. Une plaque commémorative a été érigée et inaugurée le 11 novembre 2008 à Frelinghien pour rappeler l'évènement[2].
Les monuments, les habitations sont reconstruits progressivement, peu de constructions à part les blockhaus ayant résisté aux destructions. L’église Saint-Amand date de 1920. La cloche qu’elle abrite a été fondue avec les débris de celle brûlée en octobre 1914. Le monument aux morts a été inauguré en 1924. Les maisons de brique de la Place des Combattants et de la rue d’Armentières datent en général des années 1920.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Frelinghien se blasonnent ainsi :"D'azur au nom de Frelinghien d'argent, mis en bande entre deux cotices d'or, et accompagné en chef à senestre d'un écu d'or au lion de sable (le lion des Flandre)."
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5].
En 2018, la commune comptait 2 431 habitants[Note 1], en augmentation de 0,5 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'observatoire militaire de la guerre 1914-1918, inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1922[10].
- « L'étang de pêche » : Creusé en 1988. La première ouverture de pêche s'y est faite au printemps 1991. Attenant aux manèges de l’Ahfra. C’est un des lieux de promenade privilégiée des Frelinghinois. Son aménagement paysager s’est fait progressivement (terminé depuis le printemps 1989) Les plantations sont maintenant étoffées et donnent de l’ombre aux promeneurs, mais aussi aux nombreux pécheurs qui se rassemblent sur les berges de l’étang de pêche.
- les manèges de « l'AHFRA » : Les premiers chevaux ont été accueillis dans le manège en avril 1986. Un deuxième manège est en service depuis 1991
- Depuis peu, la municipalité a lancé l'ouverture de la médiathèque à l'emplacement de l'ancienne mairie.
- Le monument aux morts situé devant l'église. Il fut déplacé il y a quelques années.
- La mairie, en service depuis 2006.
- La rivière de la Lys.
Monuments Chrétiens[modifier | modifier le code]
- L'église : Comme presque tout le village, l'église de Frelinghien n'a pas survécu à la guerre de 1914-1918. Elle a été détruite le 28 octobre 1914 par les Anglais, car elle servait d'observatoire Allemand. Les travaux de reconstruction ont débuté en juin 1923 sous les ordres de l'architecte M. Louis Six. La pose de première pierre a été faite le 21 mai 1923. La bénédiction et l'inauguration ont été faites le 4 octobre 1925. L'église est dédiée à Saint Amand, évangélisateur des Flandres. Elle est aussi un lieu de dévotion à Sainte apolline et Sainte Saturnine.
- Le cimetière : Il n’est pas excentré comme dans de nombreuses villes mais bien intégré au cœur du village. Agrandi en 1991, « Le nouveau cimetière » possède un columbarium.
- Calvaire Notre-Dame des Douleurs. Érigé en 1939 et béni par le Cardinal Liénart en 1941.
- Calvaire du Temple.
- Chapelle "à la gloire de Notre Dame" (avec statue de Notre Dame de Dadizele).
- Chapelle "Marie, Mère de miséricorde".
- Chapelle "Notre Dame de la Médaille Miraculeuse".
- Chapelle "Notre Dame de la Providence". Construite en 1934 par la famille Destombe-Roland pour avoir été préservée pendant la première guerre mondiale en dépit d'activités dans la résistance.
- Chapelle "Sainte et Immaculée Mère de Dieu" (avec statue de Notre Dame de Lourdes).
- Chapelle "Saint Michel" et Square du Train de Loos.
Galerie[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Dujardin (chef chouan), né à Frelinghien en 1772.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Christian Carion, Joyeux Noël : roman, Paris, Perrin, , 177 p. (ISBN 2-262-02400-6)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- site de la ville
- Lille Métropole - Communauté urbaine de Lille
- Frelinghien sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Jean-Claude Delhermet, « A Frelinghien, le jour de Noël, les canons se taisent », dans Cent ans de vie dans la région, Tome II 1914-1939, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 février 1999, p. 19.
- Les maires de Frelinghien
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Frelinghien en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juillet 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juillet 2010)
- Notice no PA00107533, base Mérimée, ministère français de la Culture