Mons-en-Barœul
Mons-en-Barœul | |||||
Église Saint-Pierre, édifiée en 1844. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Rudy Elegeest (DVG) 2020-2026 |
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Code postal | 59370 | ||||
Code commune | 59410 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Monsois | ||||
Population municipale |
21 017 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 7 323 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 38′ 34″ nord, 3° 06′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 47 m |
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Superficie | 2,87 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lille-3 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | monsenbaroeul.fr | ||||
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Mons-en-Barœul est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom Mons-en-Barœul signifie Mont sur le Barœul, la ville étant en effet construite sur une légère colline ; le Barœul étant un ancien territoire (voir aussi Marcq-en-Barœul).
Il n'y a pas de « i » entre le « u » et le « l » de « Barœul ». Cela se prononce donc « bareul » et non « bareuille ».
Géographie[modifier | modifier le code]
Mons-en-Barœul est une ville française du Nord, limitrophe de Lille, localisée dans la partie septentrionale de la plaine du Mélantois, en Flandre romane, à la limite du pays de Ferrain.
Géologie, reliefs et hydrographie[modifier | modifier le code]
Transports[modifier | modifier le code]
La ville de Mons-en-Barœul est desservie par la ligne 2 du métro de Lille (arrêts : Fort de Mons, Mairie de Mons et Mons Sart) et par plusieurs lignes de bus, notamment la ligne L6 qui relie la station Fort de Mons à Pont de bois (anciennement liaison Inter'val), dans la commune voisine de Villeneuve-d'Ascq.
Au , une station Citiz est en place dans la commune, pour effectuer de l'autopartage.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Avant le XVIe siècle, on sait peu de choses de cette commune, en partie terre d'Empire et ne relevant pas de la châtellenie de Lille. Très longtemps pays uniquement rural, des plans[1] du XVIIIe siècle montrent Mons-en-Barœul comme un petit village sans église avec des censes éparses le long du grand chemin de Lille à Roubaix. Elle est ancienne dépendance de Fives. En 1844, Mons devint une paroisse à part entière, c'est à cette époque que l'Eglise Saint-Pierre est édifiée[2]. Après la seconde guerre mondiale, la ville connut de profonds changements avec, d'une part, l'édification du lotissement des Sarts entre 1954 et 1959[3], et d'autre part l'établissement d'une ZUP, aménagée sur 80 hectares du territoire communal, et dont les premiers immeubles virent le jour en 1965[4].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
De 1977 à 2001, les municipalités Marc Wolf (1977 à 1989 et 1995 à 2001) et Françoise Julien (1989 à 1995), mènent une politique inspirée par les principes de l'autogestion. D'abord proches du parti socialiste (tendance CERES), ils le quittent en 1992[5].
Aux municipales de 2001, la liste « Mons une ville à vivre » remporte les élections municipales. Cette équipe, conduite par Rudy Elegeest, est composée de Monsois de toutes sensibilités, issus notamment du milieu associatif.
Selon les catégorisations du Ministère de l'Intérieur, la liste Elegeest de 2008 était classée "divers gauche"[6] et celle de 2014 "union de la gauche"[7].
Organisations politiques[modifier | modifier le code]
En 2016, Mons compte :
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[15],[Note 1]
En 2018, la commune comptait 21 017 habitants[Note 2], en diminution de 2,31 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
- un conservatoire à rayonnement communal.
- 3 crèches accueillent 45 enfants encadrés par 12 personnes dont 6 auxiliaires de puériculture et 3 éducatrices jeunes enfants.
- 21 établissements scolaires :
- 10 écoles maternelles
- 8 écoles élémentaires dont l'école La Paix qui comprend une UPE2A (unité pédagogique pour élèves allophones arrivants)[20].
- 3 collèges (Descartes, Lacordaire, Rabelais)
Équipements culturels[modifier | modifier le code]
- une bibliothèque municipale[21] ;
- 2 salles de spectacles (la maison folie du fort ouverte à l'occasion de Lille 2004 (capitale européenne de la culture) et la salle Salvador Allende dont la reconstruction s'est terminée en 2016[22])
- 7 salles de réunion ou de réception ;
- une salle de projection ;
- une salle d'exposition ;
- un café-concert.
L'association d'échanges franco-roumains « L'acte France »[23] a son siège dans cette ville.
Sports[modifier | modifier le code]
21 disciplines sont proposées par 22 clubs.
Les installations de la ville comprennent :
- 4 stades de football dont 2 synthétiques
- 9 salles multisports
- un dōjō
- 2 courts couverts de tennis
- un hall de football
- une piscine[24]
- un boulodrome
- une salle d'escalade "Le Polyèdre" inaugurée le
Économie[modifier | modifier le code]
La commune peut compter sur deux grandes entreprises :
- la Brasserie du Pélican (ou Pelforth) appartenant au groupe Heineken ;
- le siège social des assurances AG2R La Mondiale.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine[modifier | modifier le code]
Le Fort de Mons[modifier | modifier le code]
Le fort de Mons est construit entre 1878 et 1880, à la suite du décret de 1878 du président Mac-Mahon. Destiné à l'artillerie défensive, il participe à la défense de Lille. Son architecte est le général Raymond Adolphe Séré de Rivières, qui fut surnommé « le Vauban du XIXe siècle ». Il est baptisé, en 1887, fort Macdonald, du nom d'un maréchal d'Empire. Comme tous les forts qui environnaient Lille, il n'a pas subi d'assaut (Lille, déclassée en 1910, a été déclarée « ville ouverte » en ).
Vendu à la ville de Mons-en-Barœul par l'armée en 1972, il a été rénové par l'architecte Gérard David. Inauguré les 2 et , il abrite de nombreux lieux d'activités culturelles : la bibliothèque municipale[25], la ludothèque, un espace culturel multimédia[26], une salle d'exposition, le conservatoire, un restaurant, un bar ainsi qu'un théâtre à ciel ouvert.
La tour de Mons[modifier | modifier le code]
La tour hertzienne située sur la commune de Villeneuve-d'Ascq et parfois improprement dénommée « tour de Mons » est une tour de télécommunication rouge et blanche située près du Fort de Mons, qui se voit de très loin (jusqu'en Belgique). C'est un point de repère connu pour les habitants de l'agglomération[27].
Architecture[modifier | modifier le code]
Plusieurs rues de Mons-en-Barœul sont bordées de maisons du début du XXe siècle, aux façades remarquables, dessinées par l'architecte Gabriel Pagnerre[28] (1874-1939), habitant de Mons-en-Barœul et notamment collaborateur de Victor Laloux pour la réalisation de la gare d'Orsay à Paris. On retiendra certaines demeures de la rue Henri-Poissonnier[29], de la rue du général De Gaulle[30], de la rue Pasteur[31]…
Dans les années 1960, sous l'impulsion de l'État on a construit à Mons la plus grande ZUP au Nord de Paris. Cette réalisation est en grande partie l'œuvre de l'architecte Henri Chomette, constructeur également de nombreux bâtiments officiels en Afrique. Un des éléments majeurs de la ZUP est constitué par les Tours de l'Europe, un ensemble de bâtiments qui est désormais le symbole de Mons-en-Barœul. La chaufferie centrale de la ZUP située au croisement des rues de Normandie, de Villars et du Train-de-Loos qui alimente en eau chaude et en chauffage plus de cinq mille logements et des équipements collectifs, a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2001[32].
L'église Saint Pierre possède au fond du chœur un maître-autel remarquable en marbre. Ce maître-autel, provenant du château ou de l'église de Deurne près d'Anvers (Belgique), aurait été donné à l'église de Mons-en-Barœul par l'ancien propriétaire du château, Monsieur Declercq Cumont. Il a été installé dans l'église en 1847[33].
Lieux[modifier | modifier le code]
- Parc des Franciscaines
C'était à l'origine la propriété (deux hectares) de la famille Vandorpe qui la légua aux sœurs franciscaines. Justement situé non loin du monastère des franciscains, le château Vandorpe, tenu par la congrégation, devint une maison de convalescence puis une maison de retraite. Finalement, cette activité s'arrêta, le château fut détruit en 1973 et la propriété vendue à la municipalité. La DASS occupa quelques années le bâtiment qui s'y trouvait. Au début des années 1990, la municipalité le transforma en parc boisé public (contenant des hêtres, marronniers et mélèzes).
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Mons-en-Barœul se blasonnent ainsi : D'or à la bande de sable.
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Logo de la municipalité de Mons-en-Barœul : les 4 doigts de la main symbolisent les Tours de l'Europe ; la colline est le mont qui donne son nom à Mons, sa couleur verte symbolisant la nature ; l'étoile dans le ciel évoque l'Europe.
Personnes célèbres nées sur la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Milliez (1912-1994), professeur en médecine, résistant et défenseur des droits humains.
- Michel Butor (1926-2016), poète, romancier et essayiste.
- Laurent Desbiens, cycliste sur route français, y est né.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Mons-en-Barœul sur le site de l'Institut géographique national
- Plans et vues satellites : 50° 38′ 34″ N, 3° 06′ 30″ E
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Voir ce plan sur Gallica
- Mons-en-Barœul - Regards croisés, page 24
- Mons-en-Barœul - Regards croisés, page 95
- Mons-en-Barœul - Regards croisés, page 112
- L'autogestion a-t-elle un avenir ?
- Résultats officiels des municipales de 2008, Site du ministère de l'Intérieur
- candidatures 2014, Site du ministère de l'Intérieur
- Section de MONS-EN-BARŒUL du Parti Socialiste
- « Section Les Républicains », sur lavoixdunord.fr, Presse quotidienne régionale, (consulté le 9 mai 2019).
- La vie municipale, Association historique de Mons-en-Baroeul
- http://maitron.fr/spip.php?article117561, notice LELIÈVRE Victor, Joseph par André Caudron, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.
- http://maitron.fr/spip.php?article16350, notice BERGOGNE Jules par Gaston Prache, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 20 octobre 2008.
- Franck Bazin, « Zéro dette, investissements records, impôts peu élevés... mais quelle est la recette de Mons-en-Barœul ? : Le « Journal du Net » a publié une étude sur l’endettement des villes françaises. Sa présentation débute par la mise en lumière d’une rareté : « Toutes ces villes ont recours à l’endettement, à l’exception notable de Mons-en-Barœul ». D’autant plus exceptionnel qu’elle investit ! », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le 14 décembre 2014).
- Il a quitté le Parti Socialiste en 1992.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Mons-en-Barœul en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 30 juillet 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 30 juillet 2010)
- Le site internet demonsaumonde présente les productions des élèves
- Voir le Site de la bibliothèque municipale
- Franck Bazin, « Une semaine pour s’approprier la nouvelle salle Allende! », La Voix Du Nord, (lire en ligne, consulté le 21 mars 2019).
- Site de L'acte France
- Site de la piscine
- Voir le site de la bibliothèque municipale
- Voir le site de l'espace culturel multimédia
- Galerie de photos de la tour
- « Biographie de Gabriel Pagnerre » (version du 8 novembre 2007 sur l'Internet Archive)
- « 37 rue Henri-Poissonnier » (version du 11 décembre 2007 sur l'Internet Archive)
- La rue du général De Gaulle sur Histo Mons
- « La rue Pasteur à Mons » (version du 24 avril 2008 sur l'Internet Archive)
- Notice no PA59000080, base Mérimée, ministère français de la Culture
- [1]