Valenciennes

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Valenciennes
Valenciennes
L'hôtel de ville et la place d'Armes.
Blason de Valenciennes
Blason
Valenciennes
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord (sous-préfecture)
Arrondissement Valenciennes (chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Laurent Degallaix(UDI)
2014-2020
Code postal 59300
Code commune 59606
Démographie
Gentilé Valenciennois
Population
municipale
42 991 hab. (2021 en diminution de 2,39 % par rapport à 2015)
Densité 3 106 hab./km2
Population
agglomération
369 336 hab. (partie française 2016)
Géographie
Coordonnées 50° 21′ 29″ nord, 3° 31′ 24″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 56 m
Superficie 13,84 km2
Élections
Départementales Valenciennes
Localisation
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Liens
Site web valenciennes.fr

Valenciennes (prononcé [va.lɑ̃.ˈsjɛn]) est une commune française, historiquement capitale du comté du Hainaut français et aujourd'hui sous-préfecture du département du Nord, en région Hauts-de-France.

Elle est située au confluent de l'Escaut avec la Rhônelle. Valenciennes, ville au passé culturel riche, surnommée « l'Athènes du Nord », fut aussi une ville industrielle et minière très prospère au XIXe siècle, la Compagnie des mines d'Anzin y a ouvert de nombreuses fosses. La plus connue est la fosse Dutemple dont le chevalement en béton armé existe encore.

Avec ses 42 991 habitants intra-muros en 2021, elle est la 6e ville du département et la 10e de la région. Située au cœur d'une vaste conurbation qui s'étend jusqu'à la frontière avec la Belgique, Valenciennes forme la 4e unité urbaine des Hauts-de-France et son aire urbaine est peuplée de 367 992 habitants en 2013. Avec les autres villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle est directement sous l'influence de l'« aire métropolitaine de Lille », ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants dont le centre, la ville de Lille, ne se trouve qu'à 45 km.

Géographie

Localisation

Valenciennes se situe dans le sud-est du département du Nord, à environ 29 km au nord-est de Cambrai[1], 32 km à l'est de Douai[2], 45 km au sud-est de Lille[3] et 185 km au nord-est de Paris[4] à vol d'oiseau. La frontière belge n'est qu'à 10 km à l'est de la ville, ainsi située à 29 km de Tournai, 32 km de Mons, 65 km de Charleroi et 80 km de Bruxelles.

La commune se trouve à 122 km de la mer du Nord par voie express (au niveau de Dunkerque) et à 140 km du point montagneux le plus proche (massif ardennais). Elle est, par ailleurs, à moins de 300 km de cinq capitales européennes : Paris, Bruxelles, Amsterdam, Londres et Luxembourg.

En outre, Valenciennes se situe en limite nord du Hainaut, entre le parc naturel régional de l'Avesnois et celui de Scarpe-Escaut. Elle bénéficie de la proximité du paysage de bocage au sud-est, et de 5 000 ha de forêts au nord-est, dont principalement la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers. La plaine de Flandre commence au-delà, au nord-est de la Scarpe.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Voies de communications et transports

Voies routières

La ville est desservie par les autoroutes A23 (vers Lille) et A2 (entre l'A1 dans la Somme et l'A7 belge). Elle est également sur le trajet de plusieurs routes départementales.

Voies ferroviaires

La gare de Valenciennes propose des trajets TER en provenance ou à destination des 8 gares régionales que sont celles de Lille, Douai, Cambrai, Aulnoye-Aymeries, Jeumont, Maubeuge et Hirson.

Façade avant de la gare avec les voies du tramway passant devant
La gare de Valenciennes

Étant une gare TGV, elle fait partie de la ligne TGV Paris Nord - Valenciennes, qui dessert également les gares de Douai et d'Arras. Cette ligne permet de relier Valenciennes à Paris en 1h50.

La gare reçoit le label NF service en 2005.

L'ancienne gare de Saint-Waast, rénovée dans le cadre de la construction du tramway, située dans le quartier du même nom, est l'une des plus vieilles gares de France[réf. nécessaire].

Depuis , Valenciennes accueille l'Agence ferroviaire européenne. Elle devient ainsi la première ville de taille moyenne à être dotée d'une agence européenne. Cette implantation permet à Valenciennes de confirmer sa primauté en matière de transport ferroviaire.

Voies aériennes

L’aéroport de Lille-Lesquin est à une demi-heure, celui de Charleroi à 50 min et celui de Roissy-Charles-de-Gaulle à une heure et demie.

L'aéroport Charles Nungesser, situé à Prouvy, permet aux avions de petit gabarit (maximum 70 tonnes ou 150 passagers) de se poser[5].

Voies fluviales

Le canal de l'Escaut traverse la ville en son centre. Celui-ci a plusieurs utilités ; il permet tout d'abord, le fret fluvial. Des industries du territoire l'utilisent ainsi pour envoyer ou recevoir leurs marchandises, comme les usines de métallurgie ou les coopératives agricoles par exemple[6]. Attirant de nombreux plaisanciers, il a aussi une importance certaine dans le tourisme fluvial. Un port de plaisance a été aménagé en 2015 le long du canal, à 20 minutes du centre-ville de Valenciennes, pouvant accueillir 64 bateaux de plaisances simultanément et laissant ainsi la possibilité aux plaisanciers d'aller visiter la ville[7]. Étant concerné par le projet du canal Seine-Nord Europe, le canal de l'Escaut a bénéficié de travaux de mise aux normes de 2006 à 2010 pour augmenter le gabarit maximum des bateaux pouvant y circuler[8].

La ville accueille un site de la direction territoriale du Nord-pas-de-Calais de VNF, qui est chargé de promouvoir, de développer et d'entretenir le canal de l'Escaut sur la section Bouchain - Mortagne-du-Nord.

Transports en commun

La ligne T1 près du terminus Espace Villars à Denain.

Les transports en commun de la ville sont gérés par la société Transvilles, filiale de la RATP. Celle-ci permet de relier les communes faisant partie de la communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, et celles de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut entre elles par un vaste réseau de transport en commun comprenant 40 lignes de bus et 2 lignes de tramway[9].

Le réseau du tramway de Valenciennes se compose actuellement de :

  • la ligne T1, inaugurée dans sa totalité le 31 août 2007, qui relie l'université située à Famars au sud-est de l'agglomération, en passant par le centre-ville de Valenciennes, afin de desservir le centre-ville de Denain située au sud-est (18,3 km).
  • la ligne T2, inaugurée le 24 février 2014, relie la station Clemenceau, située dans le centre-ville de Valenciennes, à la station le Boulon située elle, à Vieux-Condé. En période de forte affluence, la ligne est secondée par une ligne de bus nommée T2Bus, qui dessert ses arrêts par voies routières[10].

La ville a également mis en place un service de navettes pour les seniors, desservant les quartiers éloignés du centre-ville tels que ceux de Saint-Waast, Chasse Royale et Dampierre, et permettant ainsi aux personnes âgées de rejoindre le marché prenant place une fois par semaine derrière le musée municipal[11] et une fois par semaine sur la Place d'Armes.

La navette gratuite Le Cordon dessert toutes les 15 minutes chacune de ses 14 stations situées à proximité des principaux lieux d’intérêt de la ville[12].

Une ligne de bus nocturne, Luciole, relie tous les soirs de 21h30 à 1h00 le centre-ville de Valenciennes à l'université située à Famars, laissant ainsi la possibilité aux étudiants de profiter d'activités en centre-ville jusqu'à tard le soir et par la suite, de rentrer en toute sécurité[13].

Pistes cyclables

Le valenciennois compte 260km de pistes et bandes cyclables en 2015 représentant 8,10% des routes du territoire[Note 1],[14].

Les aménagements cyclables ont aujourd'hui une place importante dans les projets de réaménagement des voiries de la commune. Après la requalification du centre-ville en 2006, la ville y a mis en place de nombreux doubles sens cyclables qui permettent aux cyclistes d'accéder au centre-ville depuis les grands boulevards. Ces grands boulevards ont été dotés lors de leur rénovation en 2006 de bandes ou de pistes cyclables. Une voie verte a également été aménagée le long de l'avenue Georges Pompidou, grand axe d'entrée dans la ville.

Sur le territoire communal, des arceaux à vélos sont installés à proximité des grandes infrastructures comme la gare, le musée ou le stade. D'autres sont installés tout autour du centre-ville et à proximité directe de celui-ci. Certains de ces arceaux sont abrités des intempéries.

La ville a néanmoins été classée défavorable à l'usage du vélo par la FUB, en 2017[15].

La communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole a aménagé en 2018, un parcours cyclable : la boucle Un'Escaut. Long de 29 km, le parcours commence au port de plaisance de Valenciennes et s'étend jusqu'à Condé-sur-l'Escaut. Entièrement aménagé avec des bandes ou des pistes cyclables, le parcours prend place, dans un premier temps, sur le chemin de halage le long de l'Escaut de Valenciennes à Condé-sur-l'Escaut puis sur la voie verte des gueules noires dans le sens retour[16]. Il a pour but de mettre en valeur le patrimoine naturel, ainsi que le patrimoine minier du territoire, classé au patrimoine mondial de l'Unesco[17].

Dans le cadre de l'accueil de la coupe du monde féminine de football à Valenciennes, 50 vélos en libre service ont été déposés aux abords des principaux lieux de la ville. Ce service, payant pour toute utilisation de plus de 15 minutes, est accessible via le téléchargement d'une application, obligatoire pour déverrouiller et louer le vélo. Ce service a été maintenu et développé après la fin de l'événement. Aujourd'hui, on dénombre 15 stations où l'on peut venir déposer et chercher un vélo contre 10 lors de l'inauguration[18].

Géologie et relief

Valenciennes est à la limite entre les sols du Crétacé supérieur (Artois / Hainaut) et ceux de l'Éocène inférieur. Elle se situe à proximité d'une faille est-ouest. Plusieurs fosses ont permis l'exploitation du charbon sur le territoire et dans la région. Les filons de houille se trouvaient dans des roches de type grès ou schistes, sous les roches calcaires. Les argiles se situent en superficie.

La topographie est douce, le territoire est organisé autour de la vallée de l'Escaut. L'altitude varie de 17 mètres en aval du fleuve à 56 mètres à l'ouest.

Hydrographie

Valenciennes est située entre deux cours d'eau, l'Escaut, et un de ses affluents la Rhônelle. À cinq minutes du centre-ville, le plan d'eau du Vignoble qui s’étend sur 54 ha offre un cadre naturel de détente et de loisirs.

L'Escaut, s'il procure une voie de transport aisé, a aussi fréquemment inondé Valenciennes au Moyen Âge[19].

Climat

Selon la classification de Köppen, Valenciennes se situe dans le domaine océanique dégradé, comme l'ensemble des plaines du centre-nord de la France (bassin parisien). Il s'agit d'un climat de transition entre le climat océanique strict des côtes du nord et de l'ouest, et le climat semi-continental de l'est.

Relevé météorologique de Valenciennes
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 1 4 5 8 11 13 13 10 8 4 3 6,75
Température maximale moyenne (°C) 5 6 10 14 18 20 23 23 19 15 9 6 14
Précipitations (mm) 48,4 43,7 39,2 37,4 37,4 48 52,9 51,7 39,5 47,1 46 49,4 540,7
Source : Fiche climatologique de Valenciennes par Météo-France[20]


Les précipitations mensuelles moyennes sont de 45 mm.

Urbanisme

Morphologie urbaine

La morphologie urbaine de Valenciennes reflète son histoire. Dans le centre-ville se trouvent des rues étroites, vestiges de la vieille ville (en particulier autour de l'actuelle basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon), ainsi que de grands axes avec de larges trottoirs bordés d'arbres. La ceinture de boulevards actuels suit le tracé des fortifications et douves médiévales, détruites à la fin du XIXe siècle. L'ère industrielle a aussi marqué la ville de son empreinte (logements ouvriers de type coron). Les grands ensembles de type années 60-70 sont assez peu nombreux et ne sont pas regroupés, mais disséminés sur le territoire, y compris dans le centre-ville.

La ville présente globalement une morphologie classique de type concentrique, mais l'imbrication des différentes phases d'urbanisme forme un ensemble contrasté.

La Rhonelle traverse la ville du sud vers le nord, mais n'est plus visible à l'intérieur de l'enceinte des boulevards comme c'était le cas jusqu'à sa canalisation et recouvrement à l'époque contemporaine.

Logement

En 2015, la commune comptait 25 285 logements, dont une grande majorité de résidences principales (22 023), 292 résidences secondaires et logements occasionnels et 2 970 logements vacants. La vacance est donc relativement importante, avec un taux de 11,7% contre un taux national à environ 8%.

Seulement 33,8 % des ménages sont propriétaires. La ville compte près de 45 % d'appartements en plus comparé au nombre de maisons (respectivement 14 882 et 10 209), la ville est dense ; 30,7 % des logements ont été construits avant 1945. 5 252 sont des logements HLM, soit 23,8 % du parc de logement en 2015[I 1].

Projets urbains

La ville de Valenciennes a en 2019, de nombreux projets en cours d'étude ou en cours de réalisation [21]:

  1. Rénovation urbaine
    • La requalification du quartier Chasse Royale avec le renouvellement du parc de logements, la requalification des voiries et la création d'un centre social, l'Odyssée.
    • La requalification de 3 îlots anciens en centre ville avec la création de nouveaux logements.
  2. Equipement
    • La rénovation de la bibliothèque municipale en la repensant pour lui permettre d'entrée dans l'ère du numérique.
    • La création d'un nouveau centre aquatique (l'ancienne piscine ayant été ravagée par un incendie en 2014) sur la friche de l'ancien Stade Nungesser, comprenant un bassin olympique, un espace ludique, un espace bien-être, un espace forme ainsi qu'une fosse de plongée de 20 m de profondeur.
    • La création de la salle des Cheminots, nouveau complexe sportif situé dans le quartier des Cheminots.
    • Le renouvellement du parc d'éclairage urbain et la mise en valeur de certains monuments avec le "Plan Lumière".
    • Le développement de la vidéosurveillance grâce notamment à un partenariat signé entre la région des Hauts-de-France et le géant chinois Huawei, pour le remplacement et l'agrandissement du parc de caméras de vidéosurveillance de la ville.
    • Le déploiement de la fibre optique pour l'ensemble des habitants (projet de Valenciennes Métropole)
    • Développement du parc de bornes de rechargement pour véhicules électriques (voitures, deux roues, vélos) avec la mise en place de 12 bornes de recharge sur Valenciennes (projet de Valenciennes Métropole avec la mise en place de 38 bornes de recharge sur tout le territoire de l'agglomération).
  3. Requalification des voiries
    • Le réaménagement des boulevards Watteau, Pater, et Eisen.
    • Le réaménagement des grandes aires de stationnement de la ville : la place Poterne et le Parking Lacuzon.
    • Le réaménagement de toute la voirie de la Cité des Jardins.
    • Le réaménagement de l'avenue de Denain.
  4. Espaces verts
    • La création du Jardin des Prix de Rome sur la friche de l'ancienne piscine et en prolongement du Jardin des Floralies.
    • La mise en valeur de l'étang du Vignoble.


La commune accueille aussi plusieurs projets d'investisseurs privés :

  • La requalification de l'ancienne caserne Vincent, avec la création de logements et de commerces.
  • La création du Passage de l'Arsenal situé sur la friche de l'ancien centre commercial Val2, comprenant une nouvelle rue piétonne bordée de 11 commerces, ainsi que 50 logements, une résidence pour sénior et un cinéma. Un parking à étages d'une capacité de 263 places est aussi compris dans le projet.
  • La requalification du Mont de Piété, avec la création de 18 logements de standing en plus d'un local pour le futur office du tourisme de la ville.
  • La requalification de l'ancien hippodrome en un marché couvert dédié aux producteurs locaux.


Toponymie

Valenciennes tire son nom de sa dénomination latine Valencenae, ou mieux Valentianae[22], vraisemblablement en l'honneur de l'empereur Valentinien Ier (Flavius Valentinianus)[23] (321 - 17 novembre 375), empereur romain d'Occident de 364 à 375[24], avec son frère cadet Valens, co-empereur d'Orient de 364 à 378, qui se serait installé dans les environs vers l'année 367.

En néérlandais, le nom de la ville est Valencijn[25].

Histoire

L'agglomération se constitue dès le haut Moyen Âge. La ville émerge, en tant que telle, quelques siècles plus tard, au Moyen Âge. Toutefois, de très récentes découvertes archéologiques démontrent une présence humaine sur le site de la ville au Néolithique.

Au Moyen Âge

Valenciennes apparaît pour la première fois comme Valentiana dans un document relatant une sentence rendue en l’an 693 par Clovis II, roi des Francs.[réf. nécessaire]

Lors du traité de Verdun en 843, Valenciennes devient une ville neutre, à la frontière entre la Neustrie et l’Austrasie.

En 881, le Hainaut voit passer les Normands. À partir de 923, Valenciennes relève du duché de la Basse Lotharingie, dépendant du Saint-Empire romain germanique. Sous les empereurs ottoniens, Valenciennes devient le centre d'une marche à la frontière de l'Empire. Pour cette période, les fouilles archéologiques sont encore incomplètes.

Enfin les comtes d'Ostrevant, seigneurs de Bouchain, Denain, Ribemont, Château-Porcien, furent châtelains de Valenciennes de 880 à 1163 après le décès de Godefroi IV d’Ostrevent, qui vendit ses terres de Hainaut à son aîné et demi-frère, Baudouin IV dit d’Edirne, comte de Hainaut.

Siège de Valenciennes (1006).
Assemblée de l'ordre de la Toison d'or, présidée par Charles le Téméraire, à Valenciennes en 1473.

En , le roi Robert et Henri II de Germanie assiègent Valenciennes[26] mais ils ne parviennent pas reprendre la ville à Baudouin IV de Flandre.

En 1008, une famine est suivie d’une terrible épidémie de peste, dont l'issue donne lieu à un pèlerinage (voir la section Cultes).

Dès le XIe siècle, la ville fait ériger une muraille, qui devient l'emblème de la cité et qu'elle fait représenter sur son sceau[27].

De nombreux comtes se succédèrent, d'abord comme margraves de Valenciennes et, à partir de 1070, comme comtes de Hainaut. La ville bénéficie d’institutions communales à partir de 1114[28].

En 1171, un incendie ravage la ville[29].

En 1264, la comtesse Marguerite de Constantinople instaure la franche fête de Valenciennes, qui se déroule dans les prairies au pied des murailles.

En 1285, la monnaie du Hainaut fut remplacée par la monnaie de France : l’écu. Valenciennes est une ville en pleine activité, forte de ses nombreuses corporations. À l'abri de son enceinte, un grand nombre de couvents se développe, à l'instar des Dominicains (dont l'église a été fouillée par le Service archéologique de la Ville, en 1989 et 1990)[30].

Au XIVe siècle Albert de Bavière fait construire la tour de la Dodenne, où encore aujourd’hui la cloche sonne en l'honneur de Notre-Dame-du-Saint-Cordon. Au XVe siècle, le Hainaut, rattaché au duché de Bourgogne, perd de son autonomie, mais Valenciennes jouit d’une grande renommée grâce aux artistes qu’elle protège en ses murs, tels le chroniqueur Georges Chastelain, le poète Jean Molinet, le peintre miniaturiste Simon Marmion, le sculpteur Pierre du Préau et l’orfèvre Jérôme de Moyenneville[31].

L'économie de la ville repose essentiellement sur la draperie et le commerce, principalement du vin et des céréales des campagnes environnantes[32]. La ville abrite un atelier monétaire très actif, et accueille des Lombards et une table de change[33].

La ville dispose du droit de bannissement, dont elle use fréquemment au XIVe siècle : ce dispositif juridique est un moyen de régulation sociale ainsi qu'un objet de conflit face au comte de Hainaut qui intervient régulièrement pour annuler les décisions des magistrats valenciennois[34].

Pour lutter efficacement contre les incendies, un corps spécial de pompiers salariés est créé, organisé en cinq sections, ce qui place le corps de pompiers de Valenciennes parmi les plus organisés de l'époque[35]. En 1276, 1281 et 1306, les inondations envahissent les cauchies, ces rues pavées et étroites qui aggravent les dégâts en accélérant l'écoulement des eaux, et donc leur force[36]. En 1281, les églises Notre-Dame-de-la-Chaussée et Saint-Jacques sont inondées, ce qui se répète en 1365[37]. En 1351, l'Escault[38] et l'Iventiel inondent la ville, débordant des digues en montant jusqu'à près de 2 m dans les rues[39].

La ville échappe aux batailles de la guerre de Cent Ans, mais connaît deux sièges au cours des derniers siècles du Moyen Âge : le premier en 1253 lorsque les Valenciennois s'opposent à la cession du comté de Hainaut par la comtesse Marguerite à son cousin Charles d’Anjou, le second en 1481 lorsque les armées de Louis XI, roi de France, se pressent à ses portes[27].

Quelques membres de la bourgeoisie valenciennoise participent à la bataille d'Azincourt, comme Jehan Dougardin, fils d'Alart, qui y décède, son corps étant rapatrié et inhumé à Valenciennes, dans l'église Saint Jacques[40].

Sous les Habsbourg

La prise de Valenciennes, en 1566-67, vue par Franz Hogenberg

Au XVIe siècle, Valenciennes fait partie de l'empire de Charles Quint.

L'empereur fait son entrée dans la ville en 1524.

Le , venu tout droit d'Espagne pour réprimer l'insurrection des Gantois contre l'impôt, Charles Quint, avec l'accord de François Ier, traverse la France et arrive à Valenciennes.

Le protestantisme s'y implante. En 1562, la foule sauve des protestants du bûcher. C'est la « journée des Maux (mal) Brûlés ».

La ville subit la vague iconoclaste à la fin du mois d'août 1566. Pendant la révolte des Gueux, Valenciennes devient un important centre de résistance contre le gouvernement de Marguerite de Parme. Les protestants se rendent maîtres de la ville et refusent de rendre les églises pillées. Le 14 décembre, la ville est déclarée rebelle au roi. Philippe de Noircarmes en vient à bout le 23 mars 1567.

En 1568 et 1569, la ville subit la répression du duc d'Albe. Plusieurs dizaines de chefs de la rébellion sont exécutés et plusieurs centaines d'habitants sont bannis. En 1580, Alexandre Farnèse, duc de Parme et de Plaisance, reconquiert la ville et le protestantisme est extirpé.

En 1591, les jésuites créent une école, puis font bâtir l’église Sainte-Croix. En 1611, la façade de l’hôtel de ville est entièrement reconstruite dans un magnifique style Renaissance.

Conquête française

Les armées du roi Louis XIV assiègent la ville en 1656[41] (Vauban participe au siège sans commander[42] et y sera blessé). Le maréchal de Turenne et le maréchal de La Ferté-Senneterre campent au nord et au sud de la ville, de part et d’autre de l’Escaut, reliés par un pont de fascines. Pour défendre la ville, le prince de Condé inonde les environs, séparant ainsi les deux corps de l’armée française. Dans la nuit du 15 au 16 juillet, il attaque à revers La Ferté-Senneterre, qui est mis en déroute[43]. Défendant la cité, Albert de Mérode, marquis de Trélon, se trouve blessé au cours d'une sortie à cheval. Il décède des suites de ses blessures et son corps, inhumé dans l'église Saint-Paul, est retrouvé lors de la campagne archéologique de 1990.

En 1677, les armées de Louis XIV, dirigées cette fois par Vauban[44], prennent la ville qui devient française en 1678 par le traité de Nimègue. Fortifiée par Vauban, la ville devient par la suite l’une des principales places fortes françaises du Nord.

XVIIIe siècle

La situation économique de Valenciennes allait déclinant doucement, jusqu’à la découverte du charbon et le formidable essor économique qui s'est ensuivi. Le premier puits fut creusé à Fresnes en 1718 et la découverte du charbon gras en 1734 à Anzin forma la Compagnie des mines d'Anzin.

Au XVIIIe siècle, l’Escaut est canalisé entre Valenciennes et Cambrai suis à l'arrêt Conseil d'État du Roi de 1769 qui nomme Pierre-Joseph Laurent directeur du canal. La canalisation permet le poursuivre le développement de l'industrie textile (manufactures d’étoffes de laine et de toiles fines) et du commerce du charbon extrait le long des fosses situées le long de son cours.

Pour utiliser les fils de lin, les femmes se mettent alors à confectionner la célèbre dentelle de Valenciennes.

Au XVIIIe siècle, la ville est également réputée pour sa porcelaine. La manufacture qui s'implante a pour obligation d'alimenter ses fours à la houille. En dépit de la qualité de sa production, l'entreprise ne parvient pas à vivre durablement. Valenciennes, riche de ses talents, est alors surnommée l’Athènes du Nord, soulignant ainsi son rayonnement artistique considérable : par exemple les peintres Watteau, Pater, Eisen ....

Révolution française et Empire

La porte de Lille.

Jean Henri Becays Ferrand, dit le général Ferrand, devint colonel de la garde nationale de Valenciennes en 1791, puis commandant temporaire de la place, le 8 août 1792.

Après avoir brillamment commandé l'aile gauche de l'armée du Nord à la bataille de Jemmapes le , il dirigea la défense de Valenciennes du 23 mai à fin juillet pendant la campagne de Flandre de la guerre de la Première Coalition[45] qui supporte un bombardement de 43 jours et 43 nuits[45]. Le siège est précédé par la première bataille de Valenciennes le 1er mai 1793 et par la deuxième bataille de Valenciennes le 8 mai de la même année[46].

Il refusa de livrer Valenciennes que Dumouriez voulait ouvrir aux ennemis, et s'y défendit avec 9 000 hommes contre 150 000 commandés par le prince de Saxe-Cobourg, le duc d'York, et le général Ferraris. Avec une faible garnison, il défendit Valenciennes pendant trois mois, et ne capitula qu'en désespoir d'être secouru, après avoir soutenu quatre assauts et défendu trois brèches praticables dans le corps de la place. De nombreux quartiers périrent sous les boulets incendiaires. La tour de l'église paroissiale de Saint-Nicolas fut sérieusement mise à mal. La ville finit néanmoins par tomber le [47].

La ville est reprise par les armées révolutionnaires du général Schérer en août 1794[47]. Fin 1794 et en juillet 1795, après l'exécution de Robespierre, qui met pourtant un terme à la Terreur, les Républicains valenciennois guillotinent, dans des conditions douloureuses, cinq ursulines et plus de cinquante prêtres[48]. La commune est dirigée par des jacobins jusqu’à la prise de pouvoir de Bonaparte[49]. Après l’épopée napoléonienne, Valenciennes se rend aux Bourbons en 1815[réf. nécessaire].

XIXe siècle

Le pont Jacob sur l'Escaut, au tout début du XXe siècle. Une rame de l'ancien tramway de Valenciennes y circule.

La paix revenue, l’industrie houillère et les raffineries de sucre contribuent à une période très faste d'expansion. En 1824 Valenciennes devient sous-préfecture. Au XIXe siècle, grâce au charbon, la cité fait figure de grand centre industriel, et occupe le rang de capitale de la sidérurgie du Nord.

En 1815, Valenciennes compte deux loges maçonniques ː La parfaite-Union et Saint-Jean-du-Désert, dont sont membres des notables de la ville[50].

En 1866, une épidémie de choléra démarre dans le Nord de la France, depuis le port de Dunkerque. Elle dure de mai à novembre dans l'arrondissement, où elle cause le décès de 1 724 personnes[51].

Le , une loi déclasse la ville qui n'est plus place de guerre. De 1891 à 1893, les fortifications sont démolies sans véritable discernement, ce qui lui vaut la perte d'éléments d'architecture exceptionnels (telles la tour Périlleuse ou la porte de Paris) et la ville est décorée de la Légion d'honneur en 1900.

Le XXe siècle

Le 25 mai 1902 est inauguré par le général André, Ministre de la guerre, le Monument à la Défense de 1793 ou la Victoire couronnant le drapeau français, en souvenir de la résistance de la ville lors du siège de 1793. La statue qui le couronne est cachée pendant la guerre 1914-1918 et le monument de nouveau inauguré en 1932[52]'[53].

Le 9 septembre 1906, dans le cadre de la tension liée à la loi de séparation des Églises et de l'État et la querelle des inventaires qui la suivit, des heurts se produisent à Valenciennes lors de la procession du Saint-Cordon tenue malgré l'interdiction officielle[54].

En janvier 1907, Valenciennes devient une des premières villes de France à posséder une salle de cinéma permanente. Le créateur est un exploitant de manège de chevaux de bois, convaincu par une démonstration effectuée par un spectacle itinérant, tel que les tournées de la société Pathé. La salle de 1907, encore salle de quartier, s'appelle « Cinéma populaire » au 129 rue du Quesnoy, avant de devenir « Le Gaumont Palace », qui fermera ses portes en 1981, après avoir affronté dès 1908 un concurrent situé rue des Récollets la « Salle Carpeaux » de la société Omnia[55].

Les Allemands occupent la ville en 1914. C'est l’armée britannique et son corps canadien qui délivrent la cité en 1918 après de durs combats. Des faits d'armes héroïques se déroulèrent en 1918, notamment ceux du sergent Hugh Cairns, à qui la ville rendit hommage en 1936 en baptisant une avenue à son nom.

Louise de Bettignies fonde le réseau de renseignements « Alice ». Elle est arrêtée en octobre 1915[56].

Le , la ville, abandonnée par ses habitants partis sur les routes de l'exode, est livrée à des pillards de l'armée française. Un gigantesque incendie dévore le cœur de la cité, alimenté notamment par un dépôt de carburant. Les troupes allemandes occupent ensuite la ville en ruines, le 27 mai.

Le lycée Watteau devient siège de la GFP (Geheime Feldpolizei, police militaire secrète), on y torture des résistants dans les caves.

Le , après des combats sanglants, les troupes américaines entrent dans Valenciennes et libèrent la ville.

Le 30 août 1949, un terrassier découvre à Valenciennes un trésor lors de travaux ː il s'agit d'un tonneau contenant des pièces d'or (quarante-huit kg) et d'argent (deux cent quarante kg), cachés en 1709, après la bataille de Malplaquet. Le trésor est partagé entre l'ouvrier ayant fait la découverte (l'inventeur), payé en pièces d'or, et le propriétaire[57]'[58].

Le XXIe siècle

Lors de la deuxième moitié du XXe siècle et au début du XXIe siècle, des infrastructures modernes se mettent en place : réseau autoroutier, TGV, industrie automobile, équipements culturels, et surtout l’université. D'abord antenne de Lille en 1964 puis centre universitaire en 1970, devenue autonome en 1979, l'université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis accueille environ 10 000 étudiants[59].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune est depuis 1824 le chef-lieu dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la vingt et unième circonscription du Nord.

Elle était divisée depuis 1801 en trois cantons[60] :

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais le bureau centralisateur de l'unique canton de Valenciennes, qui comprend également la commune de Saint-Saulve.

Tendances politiques et résultats

Élection présidentielle de 2007

Lors de l'élection présidentielle de 2007, on retrouve au premier tour : Nicolas Sarkozy (UMP) qui obtient 34,72% des voix, Ségolène Royal (PS) 21,19%, François Bayrou (UDF) 18,36% et Jean-Marie Le Pen (FN) 11,57%. Au second tour Nicolas Sarkozy obtient 57,76% des suffrages exprimés et Ségolène Royal 42,24%.

Le taux de participation était pour le premier tour de 78,35% et pour le second tour de 79,46%[61].

Élection présidentielle de 2012

Lors de l'élection présidentielle de 2012, on retrouve au premier tour : Nicolas Sarkozy (UMP) qui obtient 30,28% des voix, François Hollande (PS) 25,07%, Marine Le Pen (FN) 18,69%, Jean-Luc Mélenchon (Front De Gauche) 12,07% et François Bayrou ( MoDem) 8,68%. Au second tour Nicolas Sarkozy obtient 51,82% des suffrages exprimés et François Hollande 48,18%.

Le taux de participation était pour le premier tour de 75,29% et pour le second de 75,46%[62].

Élection présidentielle de 2017

Lors de l'élection présidentielle de 2017, on retrouve au premier tour : Marine Le Pen (FN) qui obtient 25,53% des voix, Emmanuel Macron (EM) 22,33%, François Fillon (LR) 21,00%, Jean-Luc Mélenchon (FI) 20,63% et Benoît Hamon (PS) 5,24%. Au second tour Emmanuel Macron obtient 62,93% des suffrages exprimés et Marine Le Pen 37,07%.

Le taux de participation était pour le premier tour de 72,44% et pour le second tour de 69,37%[63].

Intercommunalité

La ville est le siège de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.

Politique locale

En 1988, Olivier Marlière succède brièvement à Pierre Carous, démissionnaire, et les élections municipales de mars 1989 amènent Jean-Louis Borloo à la mairie. À la suite de la nomination de Jean-Louis Borloo au ministère de la Cohésion sociale sous la présidence de Jacques Chirac (2002), Dominique Riquet, qui était premier adjoint, devient maire de la ville ; Laurent Degallaix lui succède en 2012 à la suite de sa démission.

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1947 Aimé Laboureau PCF Ouvrier du bâtiment
1947 1988 Pierre Carous[64] RPR Avocat
Sénateur du Nord (1965 → 1990)
Député du Nord (19e circ) (1958 → 1962)
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1973 → 1986)
Conseiller général de Valenciennes-Est (1949 → 1955)
Décès par suicide le
1988 1989 Olivier Marlière RPR Avocat
Conseiller général de Valenciennes-Est (1985 → 1988)
1989 2002 Jean-Louis Borloo[65] UDF-FD
puis UMP-PR
Avocat
Député du Nord (21e circ.) (1993 → 2002)
Député européen (1989 → 1992)
Démissionne lors de son entrée au gouvernement
2002 juin 2012[66] Dominique Riquet[67] UDI Chirurgien
Député européen (depuis 2009)
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1992 → 2009)
Démissionnaire
juin 2012[68] En cours
(au 29 janvier 2019)
Laurent Degallaix UMP-PR
puis
UDI
Cadre bancaire
Député du Nord (21e circ. (2014[69] → 2017)
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2014)
Président de la CA Valenciennes Métropole (2016[70] → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[71]

Finances locales

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Valenciennes[Note 2].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Valenciennes s'établit à 90 897 000  en dépenses et 96 679 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 3] se répartit en 63 671 000  de charges (1 435  par habitant) pour 71 891 000  de produits (1 621  par habitant), soit un solde de 8 219 000  (185  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 4] pour 33 665 000  (53 %), soit 759  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 756  par habitant en 2009 et un maximum de 791  par habitant en 2011 ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 5] pour un montant de 28 642 000  (40 %), soit 646  par habitant, ratio supérieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (556  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 572  à 646  par habitant.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Valenciennes[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 6] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 7] pour 21 861 000  (80 %), soit 493  par habitant, ratio supérieur de 30 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (379  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 299  à 493  par habitant ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 8] pour une valeur totale de 5 301 000  (19 %), soit 120  par habitant, ratio supérieur de 25 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (96  par habitant).

Les ressources en investissement de Valenciennes se répartissent principalement en[A2 4] :

  • subventions reçues pour 8 791 000  (35 %), soit 198  par habitant, ratio supérieur de 171 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (73  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 80  par habitant en 2009 et un maximum de 209  par habitant en 2012 ;
  • nouvelles dettes pour une valeur totale de 6 000 000  (24 %), soit 135  par habitant, ratio supérieur de 25 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (108  par habitant).

L'endettement de Valenciennes au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 9], l'annuité de la dette[Note 10] et sa capacité de désendettement[Note 11] :

  • l'encours de la dette pour 55 507 000 , soit 1 251  par habitant, ratio supérieur de 15 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 092  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 237  par habitant en 2011 et un maximum de 1 485  par habitant en 2009[A2 5] ;
  • l'annuité de la dette pour une valeur totale de 6 801 000 , soit 153  par habitant, ratio supérieur de 15 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (133  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 145  par habitant en 2012 et un maximum de 296  par habitant en 2009[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 10 807 000 , soit 244  par habitant, ratio supérieur de 42 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (172  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2010 et un maximum de 285  par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 5 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 4 années en 2011 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2010.

La gestion de la ville a été examinée à plusieurs reprises par la Cour des comptes :

  • pour la période antérieure à 2002 dans un rapport d'observations définitives[72] qui avait notamment porté sur certaines insuffisances de la gestion du personnel de la commune ;
  • sur la période 2002-2008 dans un rapport d'observations définitives[73] qui a constaté la mise en œuvre des recommandations formulées dans le précédent rapport et a porté en particulier sur sa situation financière, la cohérence de ses interventions avec l'agglomération et sa politique de rénovation urbaine. Le rapport constatait notamment : « la ville assume des « charges de centralité » qui pèsent sur sa situation financière. Il s’agit de la prise en charge d’équipements et d’actions dont l’intérêt dépasse la ville : école des beaux-arts, actions associatives. Cette situation s’explique par le fait qu’elle poursuit dans certains cas l’exercice de compétences que devrait exercer, en tout ou partie, l’agglomération. »

Jumelages

La ville de Valenciennes est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution de la population

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[74],[Note 12].

En 2021, la commune comptait 42 991 habitants[Note 13], en diminution de 2,39 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
16 91819 01619 90618 95319 49921 34322 04023 26324 229
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
24 96624 34424 66226 08327 60727 57528 70029 91230 946
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
31 75934 76634 42540 02342 35942 56438 68443 43445 379
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
46 62642 47340 27538 44141 27842 42643 47143 68042 991
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

D'après les estimations de population de l'INSEE, Valenciennes compte 42 991 habitants en 2021, ce qui en fait la 6e ville du département derrière Lille, Roubaix, Tourcoing, Dunkerque et Villeneuve-d'Ascq. Dépassant la population de Boulogne-sur-Mer en 2010, elle est également aujourd'hui la 10e de la région. Sa croissance est assez importante, +7,4 % entre 1990 à 1999 et +4,8 % entre 1999 et 2006.

L'aire urbaine de Valenciennes compte 369 849 habitants (recensement de l'INSEE de 2015), ce qui la place au 27e rang en France. La communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole regroupe 191 819 habitants.

Pyramide des âges en 2015

Comparaison des pyramides des âges entre 1990 et 2015 :

Pyramide des âges de la commune de Valenciennes en 2015[I 1] en pourcentage.
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans et plus
1,6 
5,1 
75 à 89 ans
8,9 
10,9 
60 à 74 ans
13,7 
16,4 
45 à 59 ans
16,8 
21,4 
30 à 44 ans
18,4 
28,8 
15 à 29 ans
24,3 
17,0 
0 à 14 ans
16,3 
Pyramide des âges de la commune de Valenciennes en 1990[I 2] en pourcentage.
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
95 ans et plus
0,2 
4,8 
75 à 89 ans
9,9 
12,1 
60 à 74 ans
14,9 
13,6 
45 à 59 ans
13,5 
22,3 
30 à 44 ans
20,8 
27,3 
15 à 29 ans
23,3 
19,9 
0 à 14 ans
17,3 

Comparaison des pyramides des âges de 2015 entre Valenciennes et le département du Nord :

Pyramide des âges à Valenciennes en 2015 en pourcentage[I 1].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,6 
5,1 
75 à 89 ans
8,9 
10,9 
60 à 74 ans
13,7 
16,4 
45 à 59 ans
16,8 
21,4 
30 à 44 ans
18,4 
28,8 
15 à 29 ans
24,3 
17,0 
0 à 14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2015 en pourcentage[I 3].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,2 
5,1 
75 à 89 ans
8,4 
13,2 
60 à 74 ans
14,3 
19,2 
45 à 59 ans
18,8 
20,0 
30 à 44 ans
19,0 
21,1 
15 à 29 ans
19,5 
21,1 
0 à 14 ans
18,8 

Enseignement

Enseignement du premier degré

On dénombre sur le territoire communal 17 écoles maternelles et 16 écoles primaires ou élémentaires[76]. La majeure partie de ces établissements sont publiques, mais l'on retrouve tout de même 4 maternelles et 4 écoles primaires ou élémentaires privées. Certaines écoles sont regroupées en groupe scolaire, c'est le cas du groupe scolaire Jean Mineur par exemple, qui accueille une école maternelle et une école primaire dans un même bâtiment.

Enseignement du second degré

On compte 6 collèges à Valenciennes[76] dont 4 publics (collège Watteau, collège Carpeaux, collège Eisen, collège Chasse Royale) et 2 privés (collège Saint Jean Baptiste de La Salle, collège Sainte Marie).

Au niveau des lycées, eux sont au nombre de 7 :

  • Lycée du Hainaut, proposant des filières générales (scientifique), technologiques (STI2D) et professionnelles (carrosserie, MELEC, chaudronnerie...).
  • Lycée Wallon, proposant des filières générales (littéraire, scientifique et économique et sociale) et technologiques (STMG).
  • Lycée Watteau, proposant des filières générales (littéraire, scientifique et économique et sociale) et technologiques (STMG). Il a aussi la particularité d'offrir aux lycéens la possibilité de passer le bac l'ABIBAC.
  • Lycée de l'Escaut, proposant des filières générales (littéraire, scientifique et économique et sociale) et technologiques (STL).
  • Lycée privé Dampierre, proposant des filières technologiques (STI2D et STMG), professionnelles (hôtelerie, MELEC, menuiserie...) et des CAP (électricité et ATMFC).
  • Lycée privé La Sagesse, proposant des filières technologiques (STMG, STL, ST2S) et professionnelles (relation client, gestion-administration, et services à la personne).
  • Lycée privé Notre-Dame, proposant des filières générales (littéraire, scientifique et économique et sociale).

Le taux de scolarisation des personnes âgées de 15 à 17 ans est de 92,3 % en 2015 à Valenciennes[I 1], ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale qui est de 96,0 % selon l'INSEE.

Université

L'arrêt Université du tramway

Créée en 1968, l'Université polytechnique des Hauts-de-France (anciennement université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis) occupe trois campus universitaires à Valenciennes ("Mont-Houy", "Tertiales" et "Le Moulin") et deux antennes (Cambrai et Maubeuge). Elle accueille plus de 10 000[77] étudiants et prépare à plus de 150 formations avec des laboratoires de recherche; des formations permanentes, sections internationales, secteurs secondaire et tertiaire, sciences humaines, lettres, sciences, langues et droit, Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) et une école d'ingénieur, l'ENSIAME.

L'université de Valenciennes propose également une formation reconnue en administration publique grâce à son IPAG, qui est le plus grand de France.

Classes préparatoires

  • Le lycée Henri-Wallon propose des classes préparatoires scientifiques et économiques
  • Le lycée La Sagesse propose des classes préparatoires technologiques et professionnelles.
  • Le lycée Watteau propose des classes préparatoires littéraires (khâgne et hypokhâgne)
  • Le lycée du Hainaut propose des classes préparatoires aux grandes écoles, section technologie et sciences industrielles (TSI) réservées aux bacheliers STL et STI2D. Il prépare ainsi au concours des écoles d'ingénieurs et permet l'accès à un niveau BAC+5.
  • Le lycée Dampierre propose des classes préparatoires techniques.
  • Le lycée de l'Escaut propose une classe préparatoire sur les techniques de laboratoire et de procédés industriels..
  • Le lycée Notre-Dame propose des classes préparatoires générales.

Autres écoles

  • ESAD Valenciennes (École supérieure d’art et de design), sous la tutelle des ministères de la Culture et de l'Éducation Nationale. Elle fait partie du réseau des écoles d’art territoriales françaises et délivre des diplômes DNA du grade de Licence et DNSEP du grade de Master, avec option design d’espace ou arts.
  • ENTE (École nationale des techniciens de l’équipement) forme des cadres techniques et administratifs du Ministère de la Transition écologique et solidaire ainsi que des étudiants avec une formation de deux ans, qui leur permet de passer le concours de technicien supérieur principal du développement durable.
  • Rubika, créée grâce au regroupement de 3 écoles du secteur de la création numérique : l'Institut Supérieur de Design (ISD), qui se donne pour ambition de former les cadres industriels, chargés de la mise en œuvre de produits nouveaux, à l'aide des méthodologies avancées en management du design et des outils numériques de modélisation 3D et de prototypage rapide, Supinfocom, orientée vers l'image de synthèse sous un angle tant technique qu'artistique, et dont les productions des étudiants sont souvent récompensées dans les festivals d'animation internationaux, et Supinfogame, proposant des formations sur les différentes parties de la conception d'un jeux-vidéo telles que la programmation, le design, mais également la partie artistique et qui est désignée comme l'une des meilleures écoles françaises de son domaine. Ces 3 écoles ont pour point commun d'avoir été créées par la CCI Grand-Hainaut, en 1988 pour l'ISD et Supinfocom, et en 2001 pour Supinfogame[78].
  • SUPINFO prépare au master d'expert en informatique et systèmes d'Information (titre reconnu par l'État).
  • IPHC (Institut polytechnique du Hainaut Cambrésis), école d'ingénieurs en alternance, tournée vers la production, elle est en partenariat avec l'École des mines de Douai. Les étudiants font leur alternance dans les différentes entreprises du secteur dans les domaines de l'automobile, du ferroviaire, de la plasturgie.

Le technopôle

Situé sur les communes de Famars et de Maing, le technopôle Transalley est spécialisé dans le développement des mobilités innovantes et durables. Basé à l’UPHF du Mont Houy, ce site de haute technologie deviendra un fleuron national, voire mondial, à moyen terme. Cette surface est dédiée à la fois à la poursuite du développement universitaire (2007-2014) et à la création d’un pôle de compétitivité sur trois sites principaux, le CISIT, le C3T et I-Trans.

Santé

La ville dispose de plusieurs grands centres hospitaliers : la clinique privée Vauban et l'hôpital public Jean Bernard. Ce dernier dispose d'une capacité d'accueil de 1850 lits, emploie près de 4 500 personnes dont 400 médecins, et est le 3e centre hospitalier des Hauts-de-France en termes d'importance[79].

Sports

Infrastructures sportives

La pratique de sports divers et variés est aisée à Valenciennes au vu de la multitude d'infrastructures sportives présentes sur son territoire[76]. La ville dispose, en autres, de nombreux terrains de football, gymnases et complexes sportifs qui permettent la pratique de sports tels que le handball, l'escalade, le tennis de table, le futsal, l'handibasket et le volleyball pour ne citer qu'eux, mais également d'un terrain de baseball, d'un centre aquatique avec bassin olympique, d'un terrain de rugby, d'un tennis club, d'une patinoire, d'une base nautique et d'un golf de 9 trous, ayant actuellement en 2019, pour projet de s'agrandir à 18 trous[80]. Pour la pratique du jogging ou de la course à pied, deux pistes d'athlétisme sont ouvertes à tous la journée.

Certains quartiers ont bénéficié de l'installation d'infrastructures sportives à petit gabarit comme des city-stades, des boulodromes ou des skateparks pour que le maximum d'habitants aient un lieu où pratiquer une activité physique à proximité.

Le stade du Hainaut est uniquement destiné à un usage professionnel pour le football ou le rugby.

Clubs sportifs

Principaux clubs jouant à Valenciennes
Équipe Sport Fondé en Ligue Stade
Valenciennes Football Club Football 1913 Ligue 2 Stade du Hainaut
Hainaut Volley Volley-ball 1948 Ligue A Féminine Salle du Hainaut
Valenciennes Hainaut Hockey Club Hockey sur glace 1969 Division 3 Patinoire Valigloo à Marly
Hockey Club Valenciennes Hockey sur gazon 1948 Nationale 1 Complexe Vauban
Pélican Club Valenciennes Natation et Water-polo 1920 Nationale 1 (Water-polo) Piscine des Glacis
Vipères de Valenciennes Baseball 1989 Division 1 Vipères Park
Union sportive de tennis de table de Valenciennes Tennis de table 2005 Nationale 3 Complexe Fort Minique
Union sportive Valenciennes athlétisme Athlétisme 1892 Fédération française d'athlétisme Stade Pierre Carous
Rhônel Sporting Club de Valenciennes Basket-ball 1933 Ligue du Nord Pas de Calais de basket-ball Complexe Fort Minique
Cercle d'escrime de Valenciennes Escrime 1892 Fédération Française d'Escrime
Union Sportive Valenciennes Marly Cyclisme FFC et UFOLEP

Autres clubs populaires

  • Valenciennes Faubourg de Lille Futsal, jouant à domicile à la Salle des Tertiales, dans les championnats régionaux.
  • Tennis Squash Badminton Valenciennes (TSBV en abrégé), qui possède son complexe près du Stade du Hainaut et est engagé dans les interclubs de tennis, squash et badminton .
  • Les Red Rabbits, section Roller in line hockey du club Val Roller, jouant à domicile dans l'Avenue des Sports (non loin du Stade du Hainaut et du complexe TSBV), au niveau régional.
  • Rugby Club Valenciennois, jouant au Stade Denayer de Marly, club d'envergure régionale.
  • Valenciennes Université Club, omnisports.

Événements sportifs

Depuis le début des années 80, les rues de la ville voient défiler de nombreux coureurs et marcheurs à l'occasion des Foulées Valenciennoises qui se déroulent entre fin mars et début avril. Elles se décomposent en plusieurs épreuves[81] :

  • une course de 10 km, disposant du label international de la Fédération Française d'Athlétisme depuis 2017
  • une course de 5 km, voulue plus festive que celle de 10 km puisqu'il est recommandé d'y venir déguisé
  • une course de 2 km réservée aux garçons des catégories minimes (14 et 15 ans) et benjamins (12 et 13 ans)
  • une course de 2 km réservée aux filles des catégories minimes (14 et 15 ans) et benjamins (12 et 13 ans)
  • une randonnée / épreuve de marche nordique de 8 km
  • un parcours de 800 m et un de 1 600 m, appelés les foulées santé

Le record de fréquentation est détenue par l'édition de 2019 avec près de 7 500 participants dont 3 500 rien que pour l'épreuve des 10 km. Cet événement à aussi vu se dérouler lors de l'édition 2014, les championnats de France du 10 km[82].

Toujours dans les domaines de la course et de la marche à pieds, l'Urban Trail de Valenciennes est une course populaire de 10 km sans classement qui est organisée tous les ans en octobre depuis 2017, par la ligue d'athlétisme des Hauts-de-France[83]. Elle permet aux participants de découvrir certains lieux emblématiques de la ville d'une manière plus ludique. Et dans le même esprit que l'Urban Trail, le Vélotour de Valenciennes est un parcours cycliste de 25 km (15 km sans les boucles optionnelles) qui a les mêmes objectifs que l'Urban Trail, sauf qu'ici le parcours doit être réalisé en vélo[84].

Le tennis club de Valenciennes (complexe TSBV) accueille chaque année au mois de mars ou d'avril, l'Open international de tennis de Valenciennes qui voit s'affronter des joueurs non-classés à certains joueurs classés invités[85]. Il accueille aussi l'Open national de squash de Valenciennes qui se déroule en mai.

Événements sportifs à caractère exceptionnel s'étant déroulés à Valenciennes

Tribune Nord du Stade du Hainaut durant le match Pays-Bas / Cameroun de la Coupe du monde féminine de football 2019
Tribune Nord du Stade du Hainaut durant le match Pays-Bas / Cameroun de la Coupe du monde féminine de football 2019

Ville hôte lors de la Coupe du monde féminine de football 2019, Valenciennes a accueilli 6 matches au sein du Stade du Hainaut, dont 4 matches de poules, un huitième de finale (Angleterre - Cameroun) et un quart de finale (Italie - Pays-Bas). Suite au succès de l'événement, la Fédération Française de Football a décidé de créer une nouvelle compétition, le Tournoi de France. La première édition de cette compétition s'est déroulée du 4 au 10 mars 2020, l'enceinte du Stade du Hainaut accueillant 3 des 6 matches de la compétition[86].

La ville a accueilli les championnats d'Europe de squash individuel du 4 au 7 juin 2014 dans son complexe du TSBV.

Divers

Le 24 juillet 1914, un Valenciennois René Georges devient champion du monde de tir[87].

Médias

Antennes régionales de radios nationales (RTL2 Nord (89.1 MHz), NRJ Valenciennes (98.8 MHz)

Cultes

Par le christianisme, la présence religieuse dans la ville est ancienne.

Catholiques

En 1008, une famine fut suivie d’une terrible épidémie de peste. Selon la tradition locale, la Vierge Marie aurait alors déroulé autour de la cité un cordon qui, miraculeusement, protégea ses habitants de la maladie; ce fait engendra un pèlerinage qui dure depuis lors.

La première fondation en Occident de l'ordre du Carmel se fit à Valenciennes en 1224. En 1654, Françoise Badar y créa un couvent d'ursulines et devint sa première mère supérieure.

En 1792, un arrêté signifiant la fermeture de tous les couvents dans le Nord-Pas-de-Calais inquiéta les religieux valenciennois après trois années de calme relatif. En juin 1794, les troupes révolutionnaires revinrent à Valenciennes après la victoire de Fleurus. Au mois de septembre de la même année, une commission militaire spéciale fut créée afin de juger ceux accusés de « crime d’émigration » et placés sous l'égide de Jean-Baptiste Lacoste. Ce dernier organisa, sous couvert d'une répression légale amenant à de nombreuses arrestations et exécutions, une déchristianisation locale et cruelle[88]. Plus de soixante prêtres, religieux et simples fidèles catholiques valenciennois en firent les frais, mais ce sont les Ursulines qui payèrent proportionnellement le plus lourd tribut. En effet, sur les trente-deux du couvent, vingt-et-une parvinrent à fuir, mais douze religieuses (dont une Clarisse qui pensait avoir trouvé refuge) furent guillotinées.

En 1892, Notre-Dame du Saint-Cordon fut proclamée sainte patronne de Valenciennes. Puis, en 1920, les sœurs martyres de Valenciennes furent béatifiées par le pape Benoît XV.

Édifices et lieux de culte
Église Saint-Géry.

Les lieux suivants se trouvent donc sur la paroisse Notre-Dame du Saint-Cordon, composante du Doyenné de Valenciennes (6 paroisses), lui-même faisant partie du diocèse de Cambrai :

Faisant partie du même doyenné et intégrées à la paroisse Saint-Vincent de Paul en Valenciennois (administrée par les Fils de la Charité) se trouvent :

Église Saint-Nicolas.

Il y a aussi l'église Saint-Nicolas, qui était originellement la chapelle des jésuites. Construite de 1601 à 1606 sur les plans de Henri Hoeimaker, sa façade a été modifiée au XVIIIe siècle tandis que son intérieur a été réaménagé. Elle est devenue une salle de spectacle. L'église Saint-Géry a vu sa restauration se terminer en 1965 (à la suite des dégâts causés par la Seconde Guerre mondiale). Les paroisses de Saint-Géry et de Saint-Nicolas furent alors fusionnées. Par la suite, les fidèles de la nouvelle paroisse durent se rendre exclusivement à l'église Saint-Géry, puisque Saint-Nicolas était désaffectée avant d'être transformée en auditorium.

Composantes spécifiques

Malgré les affres de la Révolution française, Valenciennes (à l'instar de ses alentours) est aussi riche par ses communautés et congrégations religieuses tels que les Sœurs de Saint Vincent de Paul (aussi appelées Filles de la Charité), les Petites Sœurs des pauvres, la communauté Bethsaïde des Dames de la Sainte Union aux Sacrés-Cœurs et les Fils de la Charité cités plus haut.

Activités cultuelles

Depuis 1008, le deuxième dimanche de septembre, les catholiques du Valenciennois accomplissent autour de la ville un long chemin de 14 km : le tour du Saint-Cordon.

Ce pèlerinage, se déroule lors de la "fête de Notre-Dame du Saint-Cordon". Il réunit plusieurs milliers de pèlerins. Durant l'année des groupes de pèlerins viennent prier Notre-Dame du Saint-Cordon en l'église Saint-Géry de Valenciennes (rue Georges-Chastelain) où se trouve actuellement la statue sculptée en 1804

Protestants et évangéliques

L'Église évangélique de Valenciennes, située rue du Chauffour et de spiritualité pentecôtiste, fut fondée en mars 1940 et est affilié aux Assemblées de Dieu[89].

Mormons

L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est présente avec la paroisse de Valenciennes[90].

Judaïsme

La présence d'une communauté juive est attestée dans la ville depuis 1789, et on recense deux familles, soit une douzaine de personnes entre 1798 et 1805[91]. Un local dédié à la prière est acheté en 1849 et permet de ne plus utiliser une pièce aménagée chez un particulier. Cette synagogue est antérieure à celle de Lille (1891).

Islam

La grande mosquée de Valenciennes se situe au sud de la ville, rue François-Colliez. Il existe de nombreuses autres mosquées et salles de prière dans l'agglomération valenciennoise.

Culte antoiniste

Un temple du culte antoiniste se trouve au 3 rue de Madagascar[92]. De style néo-gothique, le bâtiment a été dédicacé en 1932 par Catherine Antoine, l'épouse du fondateur du culte.

Économie

  • 115 000 actifs (30 % dans l’industrie et 70 % dans le tertiaire).
  • plus de 6 943 entreprises dont 18 parcs d'activités représentant 400 entreprises et 22 300 emplois.

Valenciennes a vécu jusqu'aux années 1970 de la sidérurgie et du textile. Bien que la crise des années 1970 ait causé la fermeture de ses usines de métallurgie, de terres réfractaires, de textiles, et de produits alimentaires, Valenciennes conserve des fabriques de tubes, des ateliers de construction ferroviaire et de mécanique automobile.

Valenciennes a tenté sa reconversion, en particulier dans l'automobile, avec l'implantation de PSA Peugeot-Citroën, Sevelnord (conglomérat Fiat, Lancia, Peugeot-Citroën), de Toyota et de Daimler AG ainsi que de leurs équipementiers. Le no 1 mondial du pneu Michelin vient compléter l'économie automobile en 2007. L'industrie ferroviaire est également un pilier de l'activité économique du Valenciennois avec l'implantation d'Alstom, de Bombardier ou encore de l'Agence ferroviaire européenne (European Railway Agency - ERA), et du Centre d'essais ferroviaire.

Mais la sidérurgie n'a pas complètement disparu du paysage industriel. Quelques entreprises se sont spécialisées et ont pu développer leur production, notamment Vallourec à Saint-Saulve, Valdunes ou encore les Laminés Marchands Européens (LME) à Trith-Saint-Léger.

La grande usine Bombardier Transport à Crespin emploie plus de 2 000 personnes et fabrique des trains pour la France entière[93].

Valenciennes est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Valenciennois. Elle gère le port fluvial de la ville ainsi que plusieurs écoles supérieures et le CFA.

L'ère du numérique

Depuis 1989, Valenciennes est engagée dans une démarche de cité numérique par le biais des TIC. Le pari est réussi puisque Valenciennes devient la première ville numérique de la région avec 4 millions d'euros investis en quatre ans.

  • L'ACV, « Anneau citoyen valenciennois », permet d'explorer et de participer à la vie municipale, culturelle, économique et associative de la ville. Afin de faciliter la vie quotidienne des Valenciennois, les pouvoirs publics mettent en œuvre des services en ligne. Il est désormais possible de télécharger des formulaires, demander des actes de naissance, de mariage, sans même se déplacer. De même, la mise en place d'un forum donne la possibilité aux citoyens d'échanger des opinions et de s'exprimer librement. Ce portail permet également de suivre l'évolution des grands travaux grâce à la mise en ligne de différents supports permettant d'appréhender au mieux les changements de la ville.
  • Le Canal local (Canal 13), télévision citoyenne de Valenciennes, a été créé en 2002, diffusé sur le réseau câblé et sur le portail ACV. Cette télévision permet d'informer la population des événements, elle comprend, entre autres : un journal hebdomadaire, un journal des sports, des reportages institutionnels et une programmation du PhéniX.
  • Une salle a été créée afin de retransmettre en direct et en totalité toutes les séances du conseil municipal et autres manifestations. Aujourd'hui, en plus de son mini studio au sein de l'hôtel de ville, la salle du conseil municipal devient une salle de vidéotransmission. La première diffusion, le 16 novembre 2004, a remporté un franc succès. La deuxième édition, au cours de laquelle les Valenciennois ont eu la possibilité de poser des questions en direct, a permis la participation de tous à la vie municipale.
  • Gaia network, la chaîne de la Terre dont le siège social est à Paris et les studios à Valenciennes, se propose de soutenir individus et collectivités dans leur effort de développement durable, de réserver une part de ses programmes à l'interactivité, aux productions d'amateurs, aux jeux et à la téléréalité, de proposer une grille novatrice privilégiant l'interdisciplinarité. Généraliste, européenne et francophone, Gaia network verra sa diffusion rendue possible grâce au satellite ASTRA. Dès à présent, le projet se dessine sur internet sur le site gaïa network.com. Ce projet est porté par Dominique Martin Ferrari avec l'aide de la ville de Valenciennes.
  • Les « e.magiciens »[94] sont les rencontres européennes de la jeune création numérique, organisées avec le soutien de la CCI du Valenciennois, du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et de l'Union européenne. La manifestation, qui bénéficie du soutien de l'INA, est conçue par les équipes pédagogiques de Supinfocom et de Gobelins. C'est le premier lieu où il est possible de découvrir les travaux de fin d'études des jeunes diplômés des écoles d'infographie et de multimédia. Sont présents à ce titre, les étudiants, les diplômés et les responsables pédagogiques des principales écoles européennes, les professionnels de l'animation et du jeu vidéo.
  • La CCI est actuellement chargée de développer un projet de technopôle, qui sera consacré à la création numérique, et plus précisément au jeu vidéo, notamment au serious game. Ce projet s’inscrit dans une nouvelle dynamique de tous les acteurs de la région Nord-Pas-de-Calais, qui se fixe pour ambition, dans les cinq ans qui viennent, de devenir l’une des régions européennes qui comptent pour les industries de programmes issues de la convergence, et particulièrement pour les programmes interactifs sérieux. L’idée est de développer un pôle d’excellence qui fédère tous les talents créatifs de la région, et de développer des passerelles entre jeu vidéo et grands domaines de compétitivité du Nord-Pas-de-Calais : la distribution, la vente à distance, les tissus intelligents, la santé notamment. À Valenciennes, les réussites en France et à l’étranger de Supinfocom, Supinfogame et de l’Institut supérieur de design (ISD), trois écoles qui dépendent de la CCI, sont évidemment un moteur pour le succès de ces projets.
  • Le FAI Free a annoncé le lundi le déploiement de son réseau de fibre optique dans la ville de Valenciennes avec une commercialisation de l'offre prévue au second trimestre 2008. Comme prévu, hormis Paris, la ville de Valenciennes sera l'une des premières à bénéficier de l'offre de fibre optique estampillée Free. Free indique ainsi qu'en collaboration avec la ville de Valenciennes, il va déployer un réseau de fibre optique jusqu'à l'abonné dans la ville et apporter à chaque foyer une fibre optique dédiée pour ses usages multimédias et répondre aux besoins des consommateurs en matière d'accès à très haut débit. Aujourd'hui, en 2019, l'offre n'est à ce jour, pas déployée à l'ensemble des habitants de Valenciennes.

Commerce

En centre-ville

Le tissu commercial de Valenciennes se concentre essentiellement sur les artères du centre-ville, la plus importante étant la rue de Famars, rue piétonne entièrement bordée de commerces. Celle-ci relie les boulevards périphériques au niveau de la place du Canada, à la place d'Armes, place centrale de la ville. On retrouve sur cette place depuis le , le centre commercial baptisé Centre Place d'Armes, qui réunit une cinquantaine de boutiques dans une galerie marchande sur deux niveaux. Il fait partie du projet "Cœur de ville"[Note 14], lancé en 1997 par le maire de l'époque, Jean-Louis Borloo[95], qui avait pour principal objectif de réaménager entièrement le centre-ville pour le rendre plus accessible (création du tramway) et plus attractif (requalification de toutes les voiries). Un nouveau pôle commercial nommé l'Arsenal, est actuellement en construction sur la friche de l'ancien supermarché Match rasé en 2017, et doit être terminé pour la fin d'année 2019. Il réunira plusieurs boutiques ainsi qu'un cinéma dans une rue piétonne nouvellement créée[96]. La municipalité a également engagé en 2019, un manager de centre-ville dont le rôle est de faire baisser le taux de vacance des locaux commerciaux du centre-ville et ainsi d'éviter sa désertification[97].

Depuis 2018, la ville de Valenciennes et son centre-ville font partie du programme "Action Cœur de Ville" qui vise à revitaliser les centres-villes des 222 communes sélectionnées en suivant ces 5 axes d'actions : rendre à l'habitat en centre-ville son attractivité, rendre plus accessibles les équipements et services publics, développer les différents moyens de mobilités et les connexions entre eux, favoriser un développement économique et commercial équilibré, et mettre en valeur le patrimoine et les espaces urbains[98].

La CCI Grand-Hainaut lance le 8 mars 2017 une plateforme de commerce en ligne (Mes commerçants du Grand Hainaut) qui permet aux commerçants du Valenciennois le souhaitant d'y proposer leurs produits et services afin que les clients puissent commander directement sur internet[99].

Petite histoire des commerces valenciennois :

Dans les années 1960/70, la place d'Armes hébergeait les commerces suivants :

  • Jour de Fête (jouets, livres, disques)
  • Minifix (grand magasin à prix modérés)
  • Café de la Paix (sur deux niveaux, à la gauche du passage du centre)
  • Café du Centre (sur deux niveaux, à la place de l'actuel café Le Bureau)
  • Boldoduc (grand magasin de vêtements, à droite du Café de Paris)
  • Librairie Giard (devenu le café "Le Français", puis Columbus Café & Co en 2016)
  • Perfecta (vêtements homme et femme, devenu Devianne, aujourd'hui repris par la téléphonie Orange)
  • Le chausseur "Cendrillon" est l'un des rares commerces qui subsiste de cette époque
  • L'actuel Mc Donald's était le magasin "André Grédé" (vêtements haut de gamme pour hommes)
  • La taverne de Maître Kanter était déjà une brasserie, qui s'appelait "L'escargot"
  • Le cinéma Novéac occupait l'emplacement actuel du centre commercial "Cœur de ville".
  • Le Café Fidèle était à l'angle de la rue, à côté du cinéma Novéac .

À l'entrée de la rue de Paris, l'actuel Monoprix s'appelait Prisunic. Ce magasin avait une entrée rue Vieille-Poissonnerie. En face, à l'emplacement de l'actuel magasin Tati, se trouvait une grande quincaillerie appelée "La Cave". À l'angle de la rue de Paris et de la rue Vieille-Poissonnerie, il y avait le magasin de photos Hauchard. En face, à l'entrée de la rue de Paris, se trouvait la lingerie/ganterie "Oury" tenue par M. Lernould, et le café "Les Trois Reîtres" de M. Boucly.

Dans la rue de la Paix, on trouvait la pâtisserie Desrameaux (à l'angle de la rue Saint-Géry), le magasin Grédé femmes (vêtements haut de gamme), le commerce de fruits et légumes et d'épicerie fine de Guy Moreau. (Propriétaire pendant près de 35 ans, il a revendu à l'actuel Mary sport). Au milieu de la rue de la Poste se trouvait depuis 1960 l'épicerie fine Piot tenue par Mme Piot (Hédiard, Fauchon). Dans la rue Vielle poissonnerie le magasin de vin "Le Tastevin" de M. Piot.

Au milieu des années 1980, à l'entrée du passage du Centre, côté rue de la Vieille-Poissonnerie, il y avait le disquaire Angie Music qui était précédemment situé rue de Lille.

En périphérie

Le territoire valenciennois accueille de nombreux centres commerciaux dont les plus importants sont ceux du centre commercial Auchan de Petite-Forêt, du parc commercial du vignoble à La Sentinelle, et de l'hypermarché Carrefour d'Aulnoy-lez-Valenciennes.

La ville de Valenciennes et d'autres acteurs locaux comme la CCI du Grand Hainaut, luttent aujourd'hui contre la création de nouveaux centres commerciaux de ce type sur le territoire, et au développement massif de ceux existant pour préserver la vitalité des centres-villes. C'est ainsi qu'Auchan s'est vu refusé l'agrandissement de la zone commerciale de Petite-Forêt, projet jugé trop pénalisant pour les centres-villes à cause de son envergure (le nombre de boutiques devait tripler passant de 45 à 150)[100]. Un agrandissement de la zone commerciale de façon plus raisonnée n'est cependant pas exclu.

Culture locale et patrimoine

  • « Capitale régionale de la Culture : Valenciennes 2007 » : Valenciennes désignée première capitale de la culture de la région Nord-Pas-de-Calais en 2007.
  • Les Folies de Binbin, cortège carnavalesque à l'occasion duquel l'on sort le géant de la ville, Binbin.
  • La Grande Braderie, qui accueille 1000 commerçants le second lundi de septembre.
  • Le Festival embar(o)quement immédiat : festival de musique baroque (mai).
  • Le Festival international du film d'action et d'aventures, classé parmi les dix meilleurs festivals de cinéma en France devenu le Festival 2 Valenciennes.
  • Sonart(s) : Le Festival des Musiques actuelles et des Arts urbains
  • La procession millénaire du Saint Cordon : chaque deuxième dimanche de septembre, la ville de Valenciennes connaît une manifestation de dévotion populaire catholique, le tour du Saint-Cordon, procession mariale qui fait, à pied, le tour de la ville (environ 18 km).
  • Les rencontres de la Jeune création numérique.
  • La dentelle.
  • La langue fumée, particulièrement réputée.
  • La langue Lucullus, préparation en feuilleté se composant de tranches de langue de Valenciennes, tartinées d'une préparation à base de foie gras frais et montées dans un moule en forme de demi-lune.
  • Le Carpeaux : gâteau nommé en hommage à l'artiste peintre et sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, à base de crème au beurre et de marrons glacés entre deux macarons ovales.
  • Le Germinal : gâteau à la chicorée et au chocolat amer, qui en font un dessert fondant à base de mousse légère... Hommage à Zola, qui s'inspira des mineurs d'Anzin, et d'un film éponyme tourné dans la région.
  • La goyère, à base de fromage blanc et de maroilles, elle se distingue de la traditionnelle flamiche par son soufflé moelleux.
  • Les sottises de Valenciennes.

Lieux et monuments

Le cœur de Valenciennes a été presque entièrement détruit par un gigantesque incendie lors de la Seconde Guerre mondiale et reconstruit au cours des années 1950-1960 dans un style alliant le béton, la brique et la pierre. De nombreuses rues et maisons d'avant-guerre subsistent en périphérie, autour des églises Notre-Dame, Saint-Géry et près de la place du Neufbourg. Les fortifications ont été démantelées en 1889, leur tracé subsiste dans la ceinture de boulevards. On peut voir les monuments suivants :

Le fronton de l'hôtel de ville, Valenciennes.
La bibliothèque municipale ou bibliothèque des Jésuites.
Le musée des beaux-arts.

La façade de l'hôtel de ville date de 1867. Ses statues allégoriques sont de Philippe Joseph Henri Lemaire, à qui l'on doit aussi certaines des œuvres de la gare du Nord, à Paris. Au sommet trône une reconstitution fidèle, par le sculpteur Albert-Marius Patrisse, du célèbre fronton de Jean-Baptiste Carpeaux, Valenciennes défendant ses remparts (l'original est tombé lors de l'incendie de 1940). Des personnes ayant connu la seconde guerre mondiale racontent que les Allemands, voulant bombarder la gare ferroviaire de nuit, bombardèrent l'hôtel de ville à la place, et qu'il ne restait plus que la façade.

La basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon est le lieu d'un pèlerinage annuel. La basilique possède de nombreuses œuvres d'arts et des vitraux réalisés par Paul Ducatez. Le clocher de l'église fut réparé pendant un certain temps[Quoi ?] par Léon Tiprez.

Dans le parc qui jouxte l'église Saint-Géry, le square Watteau, figure une fontaine avec en son centre une statue d’Antoine Watteau (né en cette ville, rue de Paris prolongée), due à Jean-Baptiste Carpeaux, natif également de la cité.

La maison espagnole, à pan de bois et à encorbellements, date du XVIe siècle, lorsque Valenciennes faisait partie des Pays-Bas espagnols. C'est à ce contexte qu'elle doit son appellation, non à son style. Actuellement, elle abrite l'office de tourisme.

La bibliothèque des Jésuites, installée dans l'ancien collège de la Compagnie de Jésus fondé au début du XVIe, a fait l'objet d'une restauration récente[Quand ?]. Elle abrite le plus ancien poème de la langue française que l'on ait conservé : la Cantilène de sainte Eulalie. On peut aussi y voir la salle des Jésuites, rare témoignage de bibliothèque ancienne encore existante (visite sur demande).

Le musée des beaux-arts, construit au début du XXe siècle, a rouvert ses portes au printemps 1995 après une importante rénovation. Il conserve la première collection de province des œuvres de Carpeaux (sculptures et peintures), et l'une des premières de France quant à la peinture flamande du XVIIe siècle, notamment avec Rubens. Son fonds archéologique témoigne des richesses historiques de la cité.

La tour de la Dodenne est une fortification construite au XIVe siècle (les fortifications construites par Vauban, comme l'ensemble du patrimoine défensif de la cité, ont été démantelées de 1891 à 1893). La ville étouffait dans son enceinte et il fallait, pour favoriser son essor économique, l'en libérer, faciliter l'arrivée du train. L'entreprise fut cependant, malheureusement, un peu trop systématique à l'inverse des communes alors moins argentées.

La maison du prévôt, édifiée à la fin du XVe siècle.

Le cimetière Saint-Roch, riche de nombreuses sculptures, abrite de nombreux artistes (un plan les situe à l'entrée). Dans ce musée à ciel ouvert voisinent de nombreux prix de Rome. Mais d'autres personnalités de tous ordres se rencontrent aussi (la journaliste musicale de télévision Denise Glaser, ou un roi des Gitans, par exemple).

Le chevalement du puits Dutemple no 2, construit en béton armé, à la suite de la destruction de l'ancien pendant la Première Guerre mondiale, permettait aux mineurs de descendre à 930 m de profondeur pour y extraire la houille. Celui-ci est, depuis le 30 juin 2012, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, puisque faisant partie du regroupement de sites miniers importants dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Le Mont de Piété a été construit au XVIIe pour y accueillir les plus démunis. En restauration depuis 2019, il doit à terme abriter des logements, ainsi que l'office du tourisme.

L’hôpital du Hainaut, construit sous le règne de Louis XV, est un imposant navire de pierres et de briques amarré au lit de l’ancien Escaut. L’architecte Contant d’Ivry a su allier l’élégance classique à la tradition régionale pour édifier un gigantesque ensemble hospitalier destiné à enfermer les plus pauvres et les marginaux du siècle des Lumières. L'hôpital accueilli ses derniers patients en janvier 2009. Après cela, il subit une importante rénovation de 2013 à 2019 pour que le bâtiment puisse être reconverti et son architecture mise en valeur[101]. Il accueille à présent le siège de Valenciennes Métropole dans sa partie cours droite, et 2 restaurants, 2 bars, 1 discothèque et l'hôtel 4 étoiles Royal Hainaut dans sa partie cours gauche.

L'œuvre Valenciennes de Jean-Bernard Métais, située sur la place d'Armes, est haute de 45 mètres et symbolise l'ancien beffroi de la ville disparu à la suite d'un effondrement en 1843. Il n'est pas sans rappeler le spire de Dublin.

Patrimoine culturel

  • Le PhéniX, scène nationale.
  • La bibliothèque municipale, installée dans les bâtiments de l’ancien collège des Jésuites (XVIIIe siècle), classée monument historique, renferme une riche collection de 2 000 manuscrits, 134 incunables et de précieux ouvrages imprimés du XVIe au XXe siècle. Le manuscrit le plus célèbre est La Séquence de sainte Eulalie, le plus ancien poème écrit en langue française (882).
  • Les bibliothèques universitaires de Valenciennes sont situées sur le campus du Mont Houy (sciences, techniques, sport, lettres, langues et sciences humaines) et sur le campus des Tertiales (droit, économie, gestion et arts).
  • Auditorium Saint-Nicolas (380 places).
  • Le musée des beaux-arts (2e collection nationale de peintures flamandes après celle du Louvre).
  • Conservatoire à rayonnement départemental de musique et d'arts dramatiques.
  • L’École d’art et de design ESAD, ancienne École des beaux-arts.
  • Château Desandrouin, espace culturel de proximité comprenant une salle de danse, deux ateliers de répétitions de rock, un atelier photo numérique, trois salles de répétitions et les locaux du Centre des musiques actuelles.
  • Art Zoyd - Studio de Production et de création musicale, accueillant le groupe Art Zoyd fondé à Valenciennes en 1969, des compositeurs en résidence du monde entier et menant des actions pédagogiques : classe électro-acoustique en partenariat avec le conservatoire.

Infrastructures de loisirs

Parcs et espaces naturels

Le parc de la Rhônelle est le plus grand des parcs de la ville. Il est un jardin dit "à l'anglaise" tenant son nom de la rivière la Rhonelle qui le traverse. Celui-ci a ouvert en 1904 et a été pensé par l'architecte Henri Martinet. Véritable musée à ciel ouvert, le parc expose de nombreuses œuvres d'artistes locaux[102]. Les autres jardins communaux sont le parc de la citadelle, qui permet aux visiteurs de voir les rares vestiges des anciennes Fortifications de Vauban qui entouraient la ville entre le XIVe et la fin du XIXe siècle, et le jardin des Floralies. Ce dernier, rénové en 2014, propose un jardin des 5 sens et a été agrandi en 2019 avec la création du Jardin des Prix de Rome (aujourd'hui jardin Jacques Chirac – Parc des Prix de Rome) sur la friche de l'ancienne piscine municipale, en hommage aux nombreux prix de Rome originaires de Valenciennes. De nombreuses reproductions de certaines de leurs œuvres y sont ainsi exposées [103]. De petits squares fleuris sont également situés en plein centre-ville comme le parc Jehan Froissart ou le square de l'Ordron.

La qualité de ses espaces verts et leur quantité, ont permis à la ville d'obtenir la 4e fleur du label national des villes et villages fleuris[104].

Espace plus sauvage que les parcs précédemment cités, l'étang du Vignoble, d'une superficie de 54 hectares, permet la pratique d'activités nautiques telles que le canoë-kayak, le paddle, la voile ou l'aviron. La pêche y est autorisée sur présentation du permis adéquat.

Valenciennes, une ville d'art

Vue intérieure du musée avec de nombreux bustes et de nombreuses statues.
Vue intérieure du musée des Beaux-Arts

Valenciennes est fière de la quarantaine de prix de Rome, issus de ses Écoles académiques et de son Conservatoire national de musique, qui lui ont valu le surnom d'« Athènes du Nord » en 1860. Les collections du musée des beaux-arts permettent de découvrir l’inclination des écoles du Nord aux XVIe et XVIIe siècles pour le paysage, la nature morte ou le portrait. Une crypte y est consacrée à l’archéologie locale. Cette section a été alimentée par d'intéressantes découvertes réalisées par une association savante : le Cercle archéologique et historique de Valenciennes et, depuis les années 1990, par le Service archéologique de la Ville, qui entreprend une gestion active du patrimoine enfoui, en fonction (et en préalable) des projets immobiliers.

Personnalités liées à la commune

Antoine Watteau, né le à Valenciennes.

Après le démantèlement des murailles médiévales à la fin du XIXe siècle, Valenciennes, l'Athènes du Nord, a donné à ses boulevards le nom des plus grands artistes qui y sont nés, en particulier le chroniqueur Jean Froissart, le peintre Jean Clouet, l'évêque Antoine de Haynin, le peintre Antoine Watteau, (1684-1721), dont le musée de la ville conserve quatre toiles, les peintres Louis Cattiaux (1904-1953) et Florent Méreau (1892-1953) dont le musée de la ville conserve des toiles, le peintre Olivier Le May (1734-1797), le peintre Jean-Baptiste Pater, le peintre et dessinateur Charles Eisen, le peintre et sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, le paysagiste et aquarelliste Henri Harpignies. Sont également nés à Valenciennes la reine d'Angleterre Philippa de Hainaut, les empereurs latins de Constantinople Baudouin VI de Hainaut et Henri Ier de Constantinople, l’empereur des Romains Henri VII de Luxembourg, le compositeur Claude Le Jeune et le « père » de la IIIe République Henri Wallon ainsi que les acteurs Pierre Richard, Michel Duchaussoy, Jean Lefebvre, l'écrivain Arnauld Pontier ou encore Charles de Gaulle (écrivain), oncle de Charles de Gaulle.

Blason, devise et logotype

Blason de la ville De gueules, au lion d'or armé et lampassé d'azur.[105]

Par décret en date du , la ville de Valenciennes a reçu la décoration de la Légion d'honneur, en souvenir du siège mémorable qu'elle soutint en 1793. La devise est conçue d'après les termes mêmes du décret de la Convention nationale en date du 19 vendémiaire an IV (), déclarant que la commune de « Valenciennes a bien mérité de la Patrie »[106]

ancien logo de Valenciennes
ancien logo de Valenciennes
nouveau logo de la Ville de Valenciennes
[107] nouveau logo Valenciennes

Le logotype a été conçu et dessiné en 1990 par Luc M. Martin, un élève de Supinfocom, école d'infographie basée à Valenciennes. Son élaboration s'est faite graduellement à partir de plusieurs idées convergentes. Par exemple, des recherches sur l'image que ses habitants avaient de leur ville, de la phonétique du nom "Valenciennes" qui peut faire penser à "Val des Cygnes" ; également à partir d'un blason de la ville sur lequel figure un cygne, mais surtout du parti plus esthétique et original que l'on pouvait tirer de la figure d'un cygne par rapport à celle du lion (également présent dans certaines versions du blason – mais plus commun).

Sa forme triangulaire pointe en bas peut évoquer la figure du terril (très présente dans le patrimoine de cette région minière) mais mis sur sa pointe, avec une idée donc de renouveau dynamique. Elle évoque aussi un "V", initiale du toponyme.

Les trois couleurs de base du logo : bleu moyen dégradé vers le blanc, accents jaune et rouge vifs tendent également à évoquer un dynamisme de par leur vivacité et en indiquant un mouvement vers la droite donc vers l'avant. Les coups de pinceau jaune et rouge seront ensuite parfois repris comme des rappels dans la communication visuelle de la ville.

La typographie d'accompagnement et toute la charte graphique nécessaire à une utilisation normée ont été établies au sein de l'école Supinfocom pour aboutir à son lancement officiel, en septembre 1990 sur la place d'Armes de la ville.

Voir aussi

Bibliographie

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  • Édouard Desplats, Philippe Guignet, Charles Mériaux, Identités et histoire de Valenciennes et du Valenciennois : regards croisés, Valenciennes, Cercle archéologique et historique de Valenciennes, 2016.

Actualités

  • Presse locale et régionale : L'Observateur du Valenciennois (journal hebdomadaire), L'Écrivain public (journal hebdomadaire gratuit), Visite Entreprises & Management (magazine mensuel gratuit), La Voix du Nord (journal quotidien),
  • Bulletin d'information institutionnel :
    • municipal : Valenciennes infos,
    • de la communauté d'agglomération : Val'Métropole.
    • du département : Le Nord

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Ne sont pas pris en compte dans le total des routes du territoire, les chemins, sentiers, voies rapides et autoroutes, puisque considérés comme non aménageables.
  2. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Valenciennes. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  3. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  4. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  5. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  6. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  7. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  8. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  9. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  10. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  11. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Valenciennes.
  12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  14. Il ne faut pas confondre ce projet avec le programme "Action Cœur de Ville" lancé en 2018 par l'état.

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