Grand nœud routier, ferroviaire et aérien, Charleroi comptait, au 1er mai 2023, 204 890 habitants[2] (425 000 dans l'agglomération – la 5e de Belgique – qui s'étend de Thuin à Sambreville). Elle est ainsi la première commune wallonne, la deuxième agglomération wallonne après Liège en nombre d'habitants et la troisième commune belge. Ses habitants s'appellent les Carolorégiens (par abréviation : Carolos[3]).
Charleroi reste un centre industriel : sidérurgie, verreries, produits chimiques, constructions électriques, constructions mécaniques. La ville est au centre d'un ancien bassin houiller appelé Pays Noir.
Charleroi a une dimension culturelle importante grâce à ses nombreux musées et salles de spectacles. Elle a vu éclore de nombreux talents de dessinateurs de bande dessinée sous la houlette de sa célèbre école de Marcinelle, dont les statues des personnages ornent la ville. Charleroi est un important centre d'enseignement.
Charleroi, riche en infrastructures et en clubs de sport, est également présente en Belgique au plus haut niveau sur le plan sportif.
Charleroi est la capitale sociale de la Wallonie[4]. C'est à ce titre qu'elle est le siège des institutions sociales de la Région wallonne, comme le FOREM ou la SWCS.
Après une longue période de déclin industriel[5],[6], la ville, sous l’impulsion d’acteurs publics et privés, se réoriente sur des activités économiques centrées sur les techniques de pointe. De même, depuis 2008, la métropole carolorégienne investit massivement, d’une part dans la rénovation et la création d’infrastructures et d’événements culturels tout en redonnant une place à l’initiative citoyenne. D’autre part, elle investit dans les infrastructures, logements et services de qualité dans le but de redevenir d’ici 2025 un pôle d'attraction[7] pour les habitants, les visiteurs et les investisseurs.
Subdivision de la ville en cinq districts (districts en noir et sections en blanc.
Le principe des districts est un redécoupage de la ville qui résulte en la centralisation des services publics dont les guichets administratifs seront répartis au sein d’une maison citoyenne[8] pour chaque district. La Ville a également exprimé sa volonté de mettre sur pied un système de guichet en ligne destiné à faciliter et moderniser les démarches administratives. Il résultera également de ce découpage l’attribution d’identités globales spécifiques à chacun des districts. Pour chaque district, des projets d’aménagement sont prévus ou en cours de réalisation dans le cadre du redéveloppement de la région.
Le quai Arthur Rimbaud (anciennement quai de Brabant) le long de la Sambre après rénovation.
Le relief de Charleroi est influencé par la vallée de la rivière Sambre qui coule d'ouest en est avant de rejoindre la Meuse à Namur. Le ruisseauPiéton coule du nord au sud pour se jeter dans la Sambre à Dampremy. Dans la vallée de ce ruisseau est creusé le canal Charleroi-Bruxelles. L'Eau d'Heure vient du sud et se jette également dans la Sambre à Marchienne-au-Pont. Une vingtaine de ruisseaux parcourent le territoire de la commune[9].
L'altitude va de 100 mètres (vallée de la Sambre et du Piéton) pour culminer à plus de 220 mètres au Bois du Prince à Marcinelle. Le niveau est de 132 mètres sur la place Vauban. L'altitude des terrils dépasse souvent 200 mètres, le terril Saint-Charles du bois du Cazier atteint 241 mètres[10].
Charleroi Métropole se situe dans un bassin de vie[11] de 600 000 habitants constitué de 30 communes. Ce territoire s'étend sur 80 km du nord au sud, de la frontière française à la grande périphérie bruxelloise, soit plus de 200 km2. Ce territoire se dessine à la fois par rapport aux structures territoriales de ces cinq plateaux paysagers (le plateau hesbignon, le plateau urbain, le plateau du Condroz, le plateau de la Fagne et le plateau des Ardennes) et aussi par rapport ses interactions sociales, économiques et culturelles.
C'est un climat tempéré océanique[12] comme pour l'ensemble de la partie occidentale de la Belgique, dû à la proximité de l'océan Atlantique qui régule le temps grâce à l'inertie thermique de ses eaux. Il est influencé soit par des masses d'air humide et doux en provenance de l'océan, soit par des masses d'air sec (chaud en été et froid en hiver) en provenance de l'intérieur du continent européen. En moyenne (moyenne faite sur une période couvrant les 100 dernières années), on observe environ 200 jours de pluie par an dans la région de Charleroi[13].
Registre des baptêmes de la paroisse de Charnoy en date du 3 septembre 1666.Plaque commémorative du nom de « Libre-sur-Sambre » apposée dans l'Hôtel de Ville.
Charleroi est nommé ainsi en l'honneur de Charles II, roi d'Espagne et des Pays-Bas en 1666, année de la fondation de la forteresse qui deviendra la ville. Souvent écrit « Charle Roi » à l'origine, ce nom, qui en soi désigne un souverain, est anormal comme nom de ville. Un toponyme tels que Charleville ou Charlebourg, à l'exemple de Philippeville et Mariebourg (devenu Mariembourg) tout proches, étaient plus indiqués. Le nom répond à une intention de propagande politique. Il était destiné à populariser le nom du jeune souverain, qui est alors âgé de quatre ans, et en imposer aux Français à la veille de la guerre de Dévolution. Ce nom est la réplique en français du mot latinCaroloregium qui apparait dans le chronogrammeFVNDATVR CAROLOREGIVM inscrit dans le registre des baptêmes de la paroisse de Charnoy en date du 3 septembre 1666, c'est-à-dire le jour de l'ouverture des travaux de la forteresse[15],[16].
L'orthographe officielle Charleroi au lieu de Charleroy sera définitive en août 1880 à la suite d'une communication du ministre de l'Intérieur au Conseil communal[18]. Avant cette date, les deux orthographes étaient officiellement en usage[19].
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Sur le site, actuellement occupé par le centre de Charleroi, habitait une petite communauté villageoise. La plus ancienne mention en est faite sous le nom de « Carnotus » en 863 dans un polyptyque des possessions de l'abbaye de Lobbes. Le village sera ensuite nommé « Karnoit » (980) puis « Charnoy » (1188). Situé sur la rive gauche de l'ancien lit de la Sambre, il fait partie du Comté de Namur. La rive droite, territoire de l'actuelle Ville Basse, fait partie de Marcinelle, qui dépend de la principauté de Liège.
Un dénombrement de 1602 indique que le territoire s'étend sur 276 bonniers (environ 350 hectares) et est habité par une cinquantaine de « chefs de famille », essentiellement des cloutiers et des houilleurs. Le site habité comprend trois parties, la plus importante se situant sur le bord de la Sambre[20].
Le marquis Francisco de Castel Rodrigo, gouverneur des Pays-Bas en 1664, veut renforcer les défenses militaires. Le village de Charnoy, le long de la Sambre, est un des rares endroits propices à l'installation d'une forteresse et appartenant au Comté de Namur (donc aux Pays-Bas).
Le roi d'Espagne passe donc une convention avec le seigneur des lieux, par laquelle il achète la seigneurie de Charnoy.
Le Charnoy cède la place à Charleroy, nommé ainsi en l'honneur de Charles II, roi d'Espagne et des Pays-Bas.
La construction de la nouvelle forteresse commence vers la mi-septembre. Dès le début de la construction, informé par des espions, Louis XIV décide de prendre Charleroy. Devant la menace, Castel Rodrigo envisage d'abandonner et même de démolir la forteresse qui a coûté 28 % de la recette moyenne pour les années 1665 à 1667. Les derniers soldats espagnols quittent les lieux le [21].
Le 31 mai, les Français, sous le commandement de Turenne, découvrent un paysage désolé. Le 2 juin, Louis XIV entre dans Charleroy et en ordonne la reconstruction. Les ouvrages de défense sont alors parfaits et agrandis par Thomas de Choisy, Vauban donnant quelques indications pour les demi-lunes au nord et à la ville basse. Par la paix d'Aix-la-Chapelle, Charleroi est attribuée à la France et Louis XIV accorde des privilèges aux habitants de la nouvelle ville (terrain offert gratuitement, primes à la construction, etc.) en vue de la développer.
Plan-relief (copie) de Charleroi fin du XVIIe siècle.
En 1673, la ville s'étend sur la rive droite de la Sambre, qui deviendra la « ville basse », par opposition à la forteresse existante placée sur les hauteurs, portant logiquement le nom de « ville haute ».
La ville est assiégée à plusieurs reprises avant d'être concédée à l'Espagne par le traité de Nimègue de 1678. En 1692, la ville est bombardée par les armées françaises, puis l'année suivante, elle est prise par Vauban, sous le regard de Louis XIV qui en reprend le contrôle[22]. Ce dernier ne se résout en effet pas à perdre la place qui verrouille Sambre et Meuse et représente un poste avancé vers Bruxelles.
Un plan-relief de la ville de Charleroi a été établi en 1695. Il est conservé et exposé au sous-sol du Musée des Beaux-Arts de la ville de Lille. Il est composé de quatre tables en bois pour un total de 4 × 3 m à l'échelle 1/600°. Une copie se trouve dans l'Hôtel-de-Ville de Charleroi.
En décembre 1790 commence la révolution brabançonne, et Charleroi connaît une nouvelle période de troubles : les Impériaux occupent la ville le 25 décembre ; ils cèdent la place aux vainqueurs français de Jemappes le (les Français l'occupent le ) avant de la reprendre le (les Français l'ayant abandonnée le après la défaite de Neerwinden)[23]. Charleroi, dès l'arrivée des Français, proclame sa sécession du Comté de Namur. Elle demande plus tard, alors qu'il est question de créer les États belgiques unis, d'être plutôt rattachée directement à la France. En 1794, le général Charbonnier[24] met le siège devant la ville mais est repoussé. C'est Jourdan qui parvient à prendre la place après six jours d'un bombardement intensif. C'est pendant la prise de Charleroi et la bataille de Fleurus qu'on eut recours pour la première fois à l'observation aérienne, depuis Jumet (lieu-dit Belle-Vue), d'un champ de bataille depuis un aérostat.
Sous le régime français révolutionnaire, la ville, qui fait partie du département de Jemmapes, changera de nom à plusieurs reprises : Char-sur-Sambre, Charles-sur-Sambre et encore Libre-sur-Sambre, entre les et [25]. Durant ce rattachement à la France, la ville est dirigée par sept maires différents.
Peu avant la bataille de Waterloo de 1815, les Carolorégiens très « francophiles » accueillent avec enthousiasme les troupes françaises qui récupèrent la cité faisant désormais partie du « Royaume uni des Pays-Bas ». Mais Napoléon essuie une défaite plus au nord, à la célèbre bataille de Waterloo, le . Quarante-huit heures plus tard, Charleroi recueille les débris de la Grande Armée ; le 19 juin à 5 heures, Napoléon lui-même est dans la ville avant de continuer vers Paris. Charleroi, après cette intégration à la France, passe au royaume des Pays-Bas. Pour se protéger de la France, la ville se verra dans l'obligation de construire de nouveaux murs qui la tiendront dans un étroit carcan pendant cinquante ans.
Démolition des remparts.Atelier de réparation allemand pendant la Première Guerre mondiale pour chars britanniques capturés (dont Mark IV), 1917.
La ville et les localités voisines tireront parti de très importants gisements de charbon à fleur de terre (d'où l'appellation de la ville : « Pays Noir » ). Des verreries s'installeront à Lodelinsart, Roux, Dampremy… des moulins, des houillères et des hauts-fourneaux à Charleroi, Monceau, Marchienne, Montignies, Couillet… La sidérurgie, la métallurgie et la production de verre, liées à l'extraction du charbon sont les moteurs du développement industriel.
Après la révolution de 1830, à laquelle la population prend une part active, l'activité économique se développe grâce à l'essor des industries anciennes et à l'installation de nouvelles productions ainsi qu'au développement des voies et moyens de communication. La ville devenant trop étroite, la démolition des remparts est décidée en 1867 ; elle s'achèvera en 1871. L'activité économique de Charleroi est alors en plein essor notamment sous l'impulsion de bourgmestres-entrepreneurs tels que Georges Gautier-Puissant, Ferdinand Puissant, Paul-François Huart-Chapel et Charles Lebeau. La ville de Charleroi et son agglomération, produisant le plus de richesses du pays, participe grandement à l'accession de la Belgique au rang de 2e puissance industrielle mondiale. Ce qui fournira à la Belgique les moyens de mener une politique colonialiste et d'entamer de vastes travaux de modernisation du pays (routes, rail pour tramways et trains, voies fluviales, éclairage, équipements des administrations, bâtiments tels qu'écoles et grands hôpitaux, etc.).
Mais la révolution industrielle s'essouffle, la découverte d'un combustible nouveau (le pétrole), plus performant et moins cher à produire, réduit progressivement l'importance économique de la houille et donc des villes minières de Belgique et du Nord de la France. Les mines ferment alors les unes après les autres, amorçant le lent déclin industriel des industries d'aval, vers la fin des années 1960. À l'abandon fin mars 2012 du dernier haut-fourneau, seule la sidérurgie électrique a été maintenue sur deux sites où sont produits des aciers spéciaux et inoxydables consommés par des laminoirs, tréfilerie, etc. mais elle éprouve de grandes difficultés à rester compétitive face à la concurrence des pays émergents, comme toute l'industrie lourde européenne.
Carte topographique réalisée vers 1900.
Au début de la Première Guerre mondiale, dans le cadre de la bataille de Charleroi qui se déroule du 21 au , la ville et les communes environnantes subissent des exactions de la part des soldats allemands. L'armée allemande exécute 32 civils et détruit 156 bâtiments. L'unité en cause est le 78e RIR - Régiment d'Infanterie de Réserve-[26] La ville échappe à la destruction complète moyennant le payement d'une lourde indemnité de guerre imposée par le général Max von Bahrfeldt.
Dans l’entre-deux-guerres, Charleroi commence à gagner en verticalité. En 1925, la « Maison des Corporations » est érigée par Joseph André, place de la Ville-Basse. Ce bâtiment se détache nettement de ses voisins directs qui sont deux fois moins hauts alors qu'ils comptent quand même trois étages plus les combles[27]. De même, la Moderne Résidence est construite en 1938 par l'architecte Alfred Machelidon.
En mai 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale, Charleroi est largement convoitée par les protagonistes des deux camps, Alliés et Allemands, pour la possession des ponts sur la Sambre. Au cours de ce conflit, Charleroi a été également le lieu de persécution et de déportation des Juifs par le régime hitlérien. En mémoire des Juifs carolorégiens assassinés, l'artiste allemand Gunter Demnig a placé onze pavés de mémoire dans différentes rues de Charleroi[28].
Charleroi, Quai de Sambre.
Durant la période 1930 - 1948, d'importants travaux de détournement et de canalisation de la Sambre ont été menés pour faciliter la navigation des péniches dans le centre de la ville, parallèlement à la modernisation du canal Charleroi-Bruxelles. Le boulevard Joseph Tirou, importante artère de Charleroi, occupe l'ancien lit (naturel) de la Sambre.
En 1976, la ville se dote d'un petit ring (ou Ring belge R9) qui permet de réduire la circulation dans le centre-ville et qui permettra à terme le développement de piétonniers. Les transports publics sont également privilégiés avec la création d'un métro léger dont le premier tronçon est également inauguré en 1976. Ce métro connaîtra un développement très progressif. La boucle centrale du métro léger de Charleroi, sera ainsi terminée par le tronçon « gare de Charleroi-Sud - station Parc » en 2012.
L'histoire du Grand Charleroi commence le , date de l'entrée en vigueur de la loi sur la fusion des communes. Charleroi devient alors la ville wallonne la plus peuplée. Au 1er janvier 2022, elle compte environ 202 000 habitants[2].
A partir de 1979 et jusqu'en 1988, l'agglomération de Charleroi accroît substantiellement ses infrastructures autoroutières avec la mise en service progressive du grand ring de Charleroi (ou Ring belge R3)[29].
Rive Gauche.
Depuis la fin des années 1990, l'aéroport de l'Aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud (ou Brussels South Charleroi Airport), situé à dix kilomètres de la Ville-Haute, connaît un développement exponentiel en ce qui concerne le nombre de passagers[30]. Il est ainsi devenu le deuxième aéroport de Belgique et constitue désormais un des pôles de développement pour une ville qui était jusque-là fortement marquée par son passé industriel.
Depuis le début des années 2000, la ville de Charleroi entreprend de grands travaux d'aménagement urbain en vue de renforcer son attractivité.
De grands centres commerciaux sont créés à proximité ou dans le centre-ville. Au début des années 1990, le centre commercial Ville 2 et le cinéma Carollywood, vaste complexe cinématographique, ont vu le jour à Charleroi-nord[31]. Une rénovation prévoyant une importante extension des surfaces commerciales ainsi qu'un parking souterrain a donné lieu à une nouvelle inauguration en mai 2012[32].
De même, des projets de rénovation de la Ville-Basse (Phénix et Rive Gauche) sont lancés en 2011, projets qui aboutissent notamment à la création d'une nouvelle place publique, la Place Verte, à la construction d'un centre commercial, d'un hôtel et de logements. La Place Verte accueille désormais des événements publics tels que les quartiers d'été, culturels (les Médiévales[33] et Fantaisies consacrées aux arts de la rue)[34] ou sportives (départ du Circuit de Wallonie cycliste et des Dix Miles de Charleroi)[35].
Depuis 2014, la Tour Bleue s'affirme dans le paysage carolorégien à la Ville-Haute. Cette tour haute de 75 mètres due à l'architecte Jean Nouvel et couverte de briques bleues abrite l'Hôtel de police de la zone de police Charleroi[36] et est un immeuble passif.
Depuis 2013, le centre-ville de Charleroi a fait l'objet d'une attention particulière pour ramener les grandes fonctions métropolitaines en son cœur. C'est ainsi que les plans directeurs ambitieux de Charleroi District Créatif, le Left Side Business Park (pôle mixte de bureaux) à l'emplacement de l'ancien immeuble des Finances) sont mis en œuvre pour renforcer l'attractivité dans toute la région et même en-dehors de la métropole de Charleroi[37]. En mars 2017, le centre commercial Rive gauche ouvre officiellement ses portes à la Ville-Basse de Charleroi en face de la Place Verte.
Pour compléter la mue du centre-ville de Charleroi, des chantiers importants sont en cours de réalisation pour la rénovation de la voirie à la Ville-Haute et des quais de la Sambre côté gare (et des abords de la gare de Charleroi-Central) qui devraient s'achever respectivement fin 2023 et fin 2024[38],[39]. De même, l'ancien Palais des expositions de Charleroi est en complète rénovation et deviendra « Le Grand Palais » , espace multifonctionnel polyvalent destiné à abriter tout type d'activités d'ampleur (en particulier des salons, congrès, festivals)[40]. L'inauguration devrait avoir lieu début 2024[41].
Blason de Charleroi confirmé par l'Arrêté royal de 1847.
Armoiries de Charleroi depuis la fusion des communes de 1977.
Charleroi a porté successivement les armes des Isenghien de Gand (de sable au chef d'argent), celles du comté de Namur en 1697 (d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules et à la bande de gueules), les mêmes aux émaux inversés et le lion tenant un sabre, puis augmentées d'un chef à la fleur de lis au XIXe siècle. C'est ce dernier type qui lui fut confirmé par Arrêté royal le 28 août 1847 : De sable au lion d'or rampant, armé et lampassé tenant à dextre un sabre de même, au chef d'argent portant une fleur de lys de gueules. L'écu est sommé d'une couronne de sept perles. Pour support à senestre de l'écu un lion assis au naturel, armé à dextre d'un sabre d'argent garni d'or. Le tout reposant sur un tertre de synople[44].
Depuis les fusions de 1977, la ville a abandonné ses anciennes armoiries et en a adopté de nouvelles mais qui n'ont pas été reconnues par une autorité supérieure : « De sable à la silhouette d'une forteresse hexagonale d'argent, entourée de douze étoiles à cinq rais d'or rangées en cercle, le tout surmonté de quinze points d'échiquier alternativement de gueules et d'argent rangés en fasce huit et sept ; au chef diminué d'argent à une fleur de lys de gueules[45],[46] ». « Elles symbolisent à la fois l'ancienne forteresse de Vauban, berceau de la ville, l'Europe (les étoiles), les quinze communes fusionnées dans l'entité actuelle (les carrés) et l'essor donné par la France à la forteresse initiale (la fleur de lys)[45]. »
Les armoiries sont rarement présentées seules. Elles le sont habituellement comme sur le drapeau (avec le support) : « Blanc chargé d'un coq rouge, la patte droite posée sur le bord supérieur de l'écu de la ville[45] ».
Le , le conseil communal a adopté un sceau communal, décision approuvée par la Communauté française le , mais ce sceau n'a jamais été utilisé[47] : De sable au coq hardi d'or, au chef d'argent chargé d'une fleur de lys de gueules[45].
Drapeau.
Sceau.
Depuis l'adoption du nouveau logotype en 2015, le blason n'est plus utilisé dans la communication de la commune.
Dans le prolongement de l'effort de redresser son image, la ville s'est dotée début 2015 d'un nouveau logo et d'une nouvelle charte graphique[48] réalisés par le studio bruxellois Pam et Jenny.
La couronne de trois triangles au-dessus du C a plusieurs significations :
La forme triangulaire évoque les terrils, hier noirs et aujourd'hui verts, qui symbolisent le passé industriel de la ville et ses usines.
La couronne fait référence au roi Charles II qui donna son nom à la ville lors de sa fondation[49].
La typographie utilisée est aussi très proche de celle présente dans le logo des ACEC : Ateliers de Construction Électrique de Charleroi, entreprise historique fondée, développée et finalement éteinte à Charleroi en 1989[50] après plus d'un siècle d'existence.
Terril
Symbole de la Wallonie
Charles II
Typographie
Le magazine Infopresse le présente dans sa liste des huit meilleurs logos qui ont fait l'actualité en 2015[51]. Lors de la remise des premiers awards de la communication publique, le 23 février 2016, la ville remporte le Grand prix 2016 ainsi que prix de la promotion identitaire pour le lancement de la nouvelle identité graphique. Prix organisé à l'initiative de l'ASBL « WBCOM » (Wallonie-Bruxelles Communication publique), en collaboration avec le groupe Rossel et RTL-TVI[52].
Charleroi compte 204 890 habitants[53] au , 100 460 hommes et 104 430 femmes, soit une densité de 2 007,15 habitants par km2 pour une superficie de 102,08 km2.
Parmi les 262 communes de la Région wallonne, elle se situe à la 51e place par rapport à sa superficie, à la 1re place par rapport à son nombre d'habitants et à la 3e place par rapport à sa densité. Parmi les 581 communes belges, elle se situe à la 64e place par rapport à sa superficie, à la 3e place par rapport à son nombre d'habitants et à la 28e place par rapport à sa densité.[réf. nécessaire]
La population étrangère est très importante à Charleroi qui, avec pas moins de 128 nationalités recensées en 2010, est plus cosmopolite que Bruxelles[54].
Selon les statistiques officielles de l'année 2016, sur les 202 182 habitants, 171 677 sont Belges. Parmi les quelque 15 % d'étrangers, il y a, par ordre décroissant, 12 041 Italiens, 2 893 Marocains, 2 306 Français, 2 239 Turcs, 1 643 Roumains, 1 533 Algériens et 1 090 Espagnols, pour les nationalités dont le nombre de représentant dépasse les 1 000.
Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de l'année[55].
La présence actuelle de nombreuses personnes d'ascendanceflamande à Charleroi s'explique en grande partie par la venue de travailleurs flamands aux XIXe et XXe siècle. En effet, la révolution industrielle permet fortement à Charleroi de se développer et de prospérer à partir du XIXe siècle et provoque un exode rural en Belgique, notamment des agriculteurs flamands qui veulent quitter la Flandre et sa grande précarité. Cette main-d'œuvre profite à Charleroi qui en a besoin pour ses mines, verreries et sidérurgies. Selon les recensements linguistiques organisés au XIXe par l’État belge, 9 044 flamands vivent à Charleroi en 1866 et 26 986 en 1910. Ce grand nombre de flamands en Wallonie entraîne la construction de quartiers flamands et la création d’associations comme « Werk Der Vlamingen » (association catholique qui soutenait les flamands installés en Wallonie). On comptait également à l'époque, de nombreux navetteurs qui effectuaient chaque jour le trajet entre leur domicile en Flandre et leur lieu de travail en Wallonie. Cette migration flamande explique donc pourquoi on retrouve des patronymesflamands à Charleroi[57].
L'immigration italienne à Charleroi est relativement ancienne. Dès la période de l'entre-deux guerres, de nombreux Italiens viennent déjà travailler dans les mines à Charleroi. Ce flux provient d'une désaffection des Belges pour le travail de mineur mais également de la natalité importante en Italie. Ce phénomène est également présent dans toute la Province de Hainaut. Dès 1923, on comptait 1682 travailleurs italiens répartis principalement à Marchienne-au-Pont, Couillet, Marcinelle, Châtelineau, Lodelinsart, Couillet et autres communes de la métropole carolorégienne. Il s'agit en général de main d'œuvre non qualifiée. Ces travailleurs s'intègrent rapidement notamment via des fiançailles et des mariages avec des Belges. Ils ouvrent également pas mal de restaurants italiens[58].
Après la Deuxième Guerre mondiale, face à la pénurie de main-d'œuvre dans les mines, le gouvernement belge fait appel à des travailleurs étrangers. Les Italiens vont être sollicités en priorité pour travailler dans les mines. Le , un protocole d'accord (l'« accord charbon » ) est signé entre la Belgique et l'Italie qui est dans une situation sociale délicate. L'accord prévoit l'arrivée de 50 000 Italiens avec en contrepartie l'exportation vers l’Italie de « 200 kg de charbon par mineur et par jour »[59]. Les besoins continuent toutefois à augmenter et des contingents sont formés[59]. Au cours des années de conclusion des différents accords bilatéraux entre l'Italie et la Belgique, tels que le protocole du et le protocole du , les immigrés italiens se dirigent vers les mines de charbon belges. Dans un premier temps, ils vivent dans des conditions déplorables. Au Bois du Cazier, ils logent dans les anciens baraquements qui avaient hébergé les prisonniers allemands travaillant à la mine au sortir de la guerre. La catastrophe de Marcinelle sera à l'origine d'un blocage des relations diplomatiques entre les deux pays et mit un terme définitif à l'« accord charbon » et à l'immigration italienne à Charleroi.
Des structures se créent pour encadrer cette immigration. Un Consulat général d'Italie est installé à Charleroi depuis le début du XXe siècle[60] et une école consulaire se crée à Charleroi[61] se consacrant à l'enseignement de la langue italienne avec des institutions telles que la Société Dante Alighieri[62]. Des médias italiens spécifiquement locaux se créent également tel le bimestriel Nuovi Orizzonti Europa - Belgio, , éditeur de la Congrégation Scalabrinienne[63] à Marchienne-au-Pont.
Aciérie de Thy-Marcinelle.Train Eurostar TMST fabriqué par Alstom à Charleroi.
Deuxième agglomération wallonne et première commune, Charleroi est un pôle économique important. Traditionnellement, trois secteurs constituaient l'essentiel de l'activité économique : le charbon, la sidérurgie et le verre. Si le charbon a définitivement disparu, les industries sidérurgique et verrière se sont restructurées et modernisées et occupent toujours une place importante. Ainsi, Industeel[64], filiale d'Arcelor est un leader mondial dans les aciers spéciaux et inoxydables, l'aciérie électrique de Thy-Marcinelle (groupe Riva) produit du fil d'acier, AGC Automotive, filiale de Asahi Glass, est active dans le secteur du vitrage automobile[65].
À Marcinelle, les activités des ACEC (Ateliers de Construction électrique de Charleroi), un des plus puissants groupes industriels européens actif dans les domaines des constructions électriques lourdes et de l'électronique industrielle et spatiale avant 1970, ont été absorbées et poursuivies avec de grands groupes étrangers comme Suez, Alcatel (secteur de l'énergie), Alstom (secteur ferroviaire), ABB (secteur robotique)[66]. Le nom ACEC existe toujours au travers la division chauffage d'ACIT, aujourd’hui implantée au Roeulx et spécialisée dans le marché des énergies renouvelables[67].
L'Aéropole accueille de surcroît plusieurs spin-off de l'ULB et de l'UCLouvain[71]. A cela s'ajoute la nouvelle attractivité du secteur des techniques de pointe soutenu par l'IntercommunaleIgretec[72]. Cette intercommunale est la structure publique spécialisée dans la promotion économique de la métropole et dans l'accueil des investisseurs. Elle joue aussi un rôle de soutien pour l'activité des PME, notamment en matière d'implantation et d'aides à l'investissement[73].
Depuis la fin des années 1990, l'aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud (ou Brussels South Charleroi Airport) constitue une réussite commerciale avec une croissance du nombre de passagers de 210.000[74] en 1998 à 8.3 millions de passagers en 2023[75]. Il est ainsi devenu le deuxième aéroport de Belgique pour le transport passager et constitue désormais un atout substantiel pour le développement économique, commercial de la ville de Charleroi. L'activité de l'aéroport génère ainsi de nombreux emplois directs et indirects.
Comme dans d'autres villes wallonnes, de nombreux navetteurs quittent chaque matin Charleroi en train ou en empruntant les axes autoroutiers pour travailler à Bruxelles. Les prix relativement abordables de l'immobilier dans la région de Charleroi par rapport à ceux pratiqués dans la région bruxelloise ou dans le Brabant Wallon constituent en effet un incitant croissant à s'installer dans la métropole carolorégienne[76].
Le commerce de centre-ville souffrait depuis les années 1970, comme dans beaucoup de grandes villes, d'une désaffection au profit de centres commerciaux en périphérie, plus faciles d'accès et offrant de nombreuses places de parking. Cette tendance s'est toutefois inversée à partir des années 1990 avec la création de grands centres commerciaux à proximité ou dans le centre-ville de Charleroi tels le centre commercial Ville 2 à Charleroi-nord[31] et surtout le centre commercial Rive gauche à la Ville-Basse de Charleroi tous les deux dotés de vastes parkings[77].
De même, depuis 2017, ont été créés, au quai Arthur Rimbaud en bord de Sambre, Quai 10, lieu culturel qui rassemble cinémas et jeux vidéo au sein d'une même structure, et une brasserie artisanale « la Manufacture urbaine » (Brasserie du Pays de Charleroi). Le site du charbonnage du Martinet à la limite des communes de Marchienne-au-Pont et de Monceau-sur-Sambre, a également trouvé une nouvelle affectation avec la mise en place d'une chaîne d'embouteillage de la Brasserie du Pays de Charleroi[78].
Distribution des revenus de 2003 (déclarés en 2004)[79]
Revenu
Charleroi
Belgique
<10 000 euros
26,3 %
18,2 %
>10 000 euros et <20 000 euros
43,3 %
35,7 %
>20 000 euros et <30 000 euros
16,7 %
20,9 %
>30 000 euros et <40 000 euros
6,8 %
10,2 %
>40 000 euros et <50 000 euros
3,3 %
6,1 %
>50 000 euros
3,6 %
8,9 %
Principales activités économiques en 2005[80],[79]
Avant la fusion des communes, depuis l'Indépendance de la Belgique en 1830 au 1er janvier 1977 (à l'exception pour la période liée à la Seconde Guerre mondiale), Charleroi n'a connu que des bourgmestres et des majorités libérales.
Les élections communales d'octobre 1976 à la veille de la fusion des communes ont pour effet de mettre en en place en 1977 une majorité absolue du Parti socialiste et Lucien Harmegnies, ancien ministre et jusqu'alors bourgmestre de Marcinelle devient le premier bourgmestre socialiste de la nouvelle entité. À partir de 1977, le parti socialiste fait constamment partie de la majorité politique au sein du conseil communal disposant soit de majorités absolues soit en étant en coalition avec d'autres partis.
En 2005, de nombreuses affaires judiciaires mettent en cause des élus communaux socialistes de Charleroi. Le retentissement et l'impact sont importants aux niveaux local, régional et même national. Au niveau local, le PS perd ainsi la majorité absolue lors des élections communales du 8 octobre 2006.
Lors des élections d'octobre 2012, le PS, sous la conduite de Paul Magnette, retrouve la majorité absolue au conseil communal. Paul Magnette, élu bourgmestre, choisit cependant d'ouvrir la majorité socialiste et de reconduire la coalition PS, MR et cdH[81]. Aux élections communales de 2018, Paul Magnette, réélu bourgmestre, ouvre la majorité socialiste communale à Ecolo et à C+ (tendance cdH).
La ville abrite également deux hautes écoles : la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa)[89] sur plusieurs implantations : l'École de la Providence de Gosselies, l'école normale de Loverval, l'IESCA à Gilly et Montignies-sur-Sambre, les Aumôniers du Travail, l'école sociale de Charleroi à Montignies-sur-Sambre ; ainsi que la HEPH-Condorcet.
Charleroi accueille de nombreux étudiants français dans la catégorie paramédicale, notamment dans les sections de Montignies-sur-Sambre et Marcinelle comme l'Institut Pédagogique et Social de Marcinelle, l'Institut Provincial de Kinésithérapie de Nursing et d'Ergothérapie (IPKNE) faisant tous deux partie de la HEPH-Condorcet, ainsi que l'IESCA ou l'école normale de la Providence (éducateurs spécialisés), faisant partie de la HELHa.
En effet, la ville de Charleroi accueille depuis juin 2014 le siège de l’Université ouverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en abrégé UO. Il s’agit d’une plateforme qui vise à soutenir le développement et l’organisation d’activités d’apprentissage relevant de l’enseignement supérieur et universitaire dans une logique de formation tout au long de la vie. L'Université ouverte a notamment pour objectif d’encourager, d’organiser et de promouvoir la collaboration entre les établissements d’enseignement supérieur (universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts et établissements de promotion sociale) afin de favoriser l'accès ou la reprise d’études supérieures pour le plus grand nombre en tenant compte des contraintes et des parcours de vie individuels.
Depuis septembre 2023, Charleroi dispose d'un campus universitaire ( « CampusUCharleroi » ) des sciences des arts et des métiers dans les bâtiments Zénobe Gramme et Solvay à la Ville-Haute de Charleroi. L'objectif est de rassembler dans un seul site au centre de Charleroi l'ensemble des étudiants dans l'enseignement supérieur, universitaire, les chercheurs scientifiques et de promouvoir les métiers scientifiques et techniques. Le CampusUCharleroi est le résultat d'un partenariat de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), de l'Université de Mons (UMons), de la Haute École Condorcet, de la Province du Hainaut et de la ville de Charleroi[90]. La concrétisation de ce projet a bénéficié de la contribution du Fonds européen de développement régional (FEDER) de l'Union européenne et s'inscrit dans la volonté de créer un pôle d'excellence au sein de Charleroi District Créatif (DC).
Une tribune du stade de football rénovée aux couleurs des zèbres.
La ville de Charleroi accueille plusieurs équipes sportives de renom, dont le Royal Charleroi Sporting Club (football) qui évolue en Division 1 (officiellement nommée « Jupiler Pro League » d'après le nom de son sponsor) et qui a pris part pendant plusieurs années à des compétitions européennes, et le Spirou Basket Club qui évolue parmi les meilleurs du championnat national et dispute régulièrement les compétitions européennes.
Le club de tennis de table du Royal Villette Charleroi, vainqueur à plusieurs reprises de la Ligue des champions, a compté dans ses rangs des joueurs d'exception comme Jean-Michel Saive, champion d'Europe, vice-champion du monde, et numéro 1 mondial.
Dans pratiquement chaque section de Charleroi, il y a une équipe de balle pelote. Ce sport traditionnel est resté très populaire dans la région où l'on trouve encore de nombreux ballodromes.
Not Normal Swimwear Hélios Trophy: compétition annuelle de natation à la Piscine Olympique Hélios (depuis 2022);
Scout Silver Cup : depuis 1995, la ville accueille chaque année au printemps la plus grande compétition scoute de Wallonie. De 1995 à 2009, elle se déroulait dans le centre-ville, dans l'enceinte du Collège du Sacré-Cœur et le parc reine Astrid, puis a déménagé au Centre de Délassement de Marcinelle. Depuis la rénovation de ce dernier, elle se déroule désormais au Collège Saint-Michel de Gosselies. Cette manifestation ludique accueille quelque 2000 participants[95];
de plusieurs stades et centres sportifs de grandes dimensions : Stade du Pays de Charleroi et Stade de la Neuville (football), Dôme ou Palais des Sports de Charleroi (basket et sports en salle), Stade Jonet (athlétisme). Un futur stade de football (la Zebrarena) multifonctionnel est en projet à Marchienne-au-Pont pour accueillir les rencontres du RCSC Charleroi. Ces enceintes sportives accueillent ponctuellement des compétitions sportives internationales et événements populaires de grande taille ;
de la Piscine Olympique Hélios et de plusieurs petits bassins. L'Hélios a été conçue par le Bureau d'étude de la Ville. Cette piscine de 50 mètres a ouvert ses portes en 1976. Elle ferme en 2006 à la suite de nombreux problèmes techniques[96]. Sept ans plus tard, après d'importants travaux pour un budget total de 12 millions d'euros[97], l'Hélios, disposant de techniques de pointe, rouvre ses portes au public. Elle accueille des compétitions ouvertes aux clubs et nageurs belges et étrangers.
BPS22, musée d'art de la Province de Hainaut: musée d’art de la province du Hainaut installé dans un ancien hall industriel dans lequel on formait aux métiers de l’industrie au début du siècle dernier[98].
Centre international d'édition de la bande dessinée (Éditions Dupuis), Charleroi qui a vu éclore de nombreux talents de dessinateurs sous la houlette de sa célèbre École de Marcinelle a vu naître des personnages illustres du neuvième art tels que Spirou et Fantasio, le Marsupilami, Boule et Bill, et Lucky Luke, dont les statues polychromes ornent la ville.
Centre de Culture scientifique (CCS) de l'ULB[99]: expositions temporaires et événements à caractère scientifique.
Dans la mouvance de l'implantation à Charleroi en 1957 de ce qui deviendra plus tard le Ballet royal de Wallonie, la ville de Charleroi a connu depuis 1970 un très vif engouement pour la danse classique et contemporaine, avec la création de nombreuses écoles de danse privées et même de compagnies semi-professionnelles comme Carolo King Ballet.
Le Ballet royal de Wallonie a été dissous en 1990, à la mort de son directeur artistique Jorge Lefebre pour faire place à une entité intégralement contemporaine : Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française.
Palais des beaux-arts de Charleroi et place du Manège (rénovée en 2023).
Chaque année a lieu la Biennale internationale de la danse, événement de niveau international consacré à la danse contemporaine. Durant près de trois semaines, aux Ecuries, au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, ainsi qu'à la Raffinerie (Bruxelles), des spectacles de danse sont proposés mettant en valeur la création chorégraphique belge et étrangère.
L'Impromptu Théâtre à l'Avenue de l'Europe à Charleroi (Dérisoir Prod).
Plusieurs centres culturels qui organisent des concerts, pièces de théâtre, spectacles de danse et expositions : Mont-sur-Marchienne, Couillet, Gosselies.
L'ASBL Charleroi CentreVille organise des événements annuels tels que « Le Carnaval de Charleroi » (mi-février-mi-mars), « Les Médiévales » (en mars), « Fantaisies » (fin avril), « Le Jardin dans la ville » (en mai), « Quartier d'été » (en juillet) et « Les fêtes de Wallonie » (en septembre) se déroulant Ville-Basse ou Ville-Haute[104].
Fréquemment, des festivals ou concerts de musiques sont organisés dans les nombreux cafés de la ville, comme le Carolo Musique Rally. Chaque année, au printemps, se tient également une des plus grandes brocantes de Belgique, à savoir, la brocante des Quais de Charleroi qui dure 24 heures.
Un « Festival du Film au Féminin » est organisé au Cinéma Quai10 depuis 2008[105].
La City Parade, grand rassemblement de musiques électroniques, a été plusieurs fois organisée dans les rues de la cité. Les deux dernières éditions (2014 & 2015) s'y sont par ailleurs déroulées.
La biennale « Asphalte », un festival consacré à l’art urbain ou encore les festivals Urban Dream sont organisés par la ville de Charleroi depuis 2014. De ce fait, l' Art urbain (ou Street art) trouve de plus en plus une place dans le paysage de Charleroi et des artistes internationaux ont pu créer des fresques monumentales à découvrir dans la ville[106],[107].
L'hôtel de ville de Charleroi, est un vaste bâtiment éclectique mêlant classicisme et art déco construit par les architectes Jules Cézar en collaboration avec Joseph André, inauguré en 1936. L'ensemble forme un vaste quadrilatère comprenant un beffroi d'une hauteur de 70 mètres. Il sera rénové dans le cadre des fonds FEDER 2021-2027.
Imaginée par l'architecte Le Graive et réalisée de 1890 à 1893, cette galerie courbe est l'ensemble de tradition classique le plus remarquable de Charleroi[108].
Remarquable pour les sgraffites dorés qui en ornent les façades (chardons stylisés et soleil), et qui lui ont donné son nom.
Elle fut édifiée en 1899 par l'architecte Alfred Frère et acquise en 1906 par les industriels verriers Chausteur. Propriété du docteur Léon Lempereur en 1952, elle deviendra ensuite un restaurant (1993) avant d'être achetée par la Ville de Charleroi (1999). Classée en 1993, elle sert actuellement de local à l'Association de la Presse.
La maison Lafleur est une habitation de style Sécession viennoise. Construite en 1908 par Joseph Charon, elle a été rénovée dans les années 1990 par Paul Warin et Luc Schuiten, qui lui ajoutent un second corps en retrait conçu dans le même esprit.
Plaque commémorative du passage de Napoléon à Charleroi.
La Route Napoléon longue de 94 km qui part de Waterloo et qui aboutit à la frontière française de côté de Beaumont permet de suivre l'itinéraire de l'Empereur Napoléon en 1815 avant la bataille de Waterloo. Dans la région de Charleroi, cette route passe par Charleroi, Marcinelle et Gilly. Un itinéraire et une signalétique spécifique ont été mises en place par le commissariat au tourisme de Wallonie avec les lieux emblématiques de son passage en Wallonie comprenant des musées, le patrimoine et le folklore local, les sites UNESCO, la gastronomie de terroir et les trois champs de bataille marquants de sa campagne (Ligny, les Quatre-bras et Waterloo). Un de ces lieux est le lieu de l'ancien château Puissant à la Ville-Basse de Charleroi où il a établi son quartier général et logé dans la nuit du 15 juin 1815[109].
Encore maintenant, l'on trouve un témoignage vivant du passage de Napoléon et de son armée à Charleroi. Chaque année, de mai à octobre, ont lieu les marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse à Jumet (Tour de la Madeleine), Marcinelle (marche Saint-Louis) et dans la région au sud de Charleroi qui regroupent de nombreux marcheurs en uniforme du Premier Empire.
Dans la région de Charleroi, le RAVeL (Réseau Autonome des Voies Lentes) permet la pratique du vélo à des fins sportives et de tourisme sur des itinéraires protégés. Les itinéraires empruntent les chemins de halage le long de la Sambre et du canal Charleroi-Bruxelles et des voies de chemin de fer désaffectées.
Les itinéraires en région de Charleroi sont les suivants :
RAVeL 1 « La Houillère » : traverse quasiment tout le nord-est de Charleroi. « La Houillère » permet de joindre les deux rives de la Basse-Sambre à Châtelet à celles du canal Charleroi-Bruxelles à Roux. Elle relie les entités de Gilly, de Jumet et de Gosselies. Le RAVeL 1 est inclus dans l’itinéraire W4 « Canaux, fleuves et rivières » qui permet de rejoindre La Louvière et Bruxelles depuis Charleroi ;
RAVeL W6 « Au fil de l’eau » : ce chemin longeant la Sambre permet de relier Charleroi à Thuin (côté ouest) ou à Namur (côté est).
Les éditions Dupuis à Marcinelle sont un des hauts-lieux de la bande dessinée et c'est là qu'est née l'école dite de Marcinelle, constituée des auteurs du journal « Spirou ». On compte parmi les personnages de BD les plus connus: Spirou, Tif et Tondu, Boule et Bill, Lucky Luke, Buck Danny, les Schtroumpfs, Natacha, Gaston, Yoko Tsuno, Papyrus, les Tuniques bleues, Mélusine, Cédric, Largo Winch, etc.
Pour rendre hommage aux auteurs et à leurs héros sur papier, un parcours BD ludique de 2.1 km a été créé dans le centre de Charleroi reliant la Ville-Basse à la Ville-Haute. L'on y trouve des sculptures des héros du Journal Spirou et décorations à l'intérieur des stations de métro[111].
Le paysage carolorégien post-industriel est ponctué par de nombreux terrils couvrant une superficie de plus de 500 ha. A présent, ils sont colonisés par une flore parfois abondante et deviennent des refuges de biodiversité. L'on trouve ainsi des pelouses pionnières, friches fleuries, mares temporaires, roselières, zones boisées, etc. Un réseau de sentiers entretenus relie un certain nombre de terrils et constitue un corridor écologique. Ces terrils sont traversés par le Réseau RAVeL qui permet des balades à pied, à cheval ou équipé d'un vélo. La Maison du Tourisme du Pays de Charleroi organise régulièrement des promenades guidées (dont une promenade photo le long du chemin de halage)[112].
Terril Saint-Théodore est.
Parmi les terrils les plus représentatifs, l'on trouve la chaîne des terrils de la porte ouest (des Piges, Saint-Théodore nouveau, Saint-Théodore ancien, Saint-Charles, et Bayemont), le terril du Bois du Cazier et le terril du Martinet. A leur sommet, l'on découvre différents panoramas de la métropole carolorégienne, des anciennes industries et charbonnages qui soit ont été préservés soit sont en cours de réaffectation avec des vignobles, l'installation de ruches, la réutilisation de bâtiments miniers (musée du verre et de l'industrie, brasserie)[113].
Un grand itinéraire de randonnée balisé GR 412, la Boucle noire, a été tracé dans les années 2000. Il chemine sur 22 km en passant par les terrils, où la nature a repris ses droits[114],[115] et par le chemin de halage en bord de Sambre le long d'anciens sites industriels. Le long du chemin de halage, l'on chemine ainsi à côté de l'ancienne aciérie de Carsid [116] et du haut fourneau numéro 4 qui a été préservé ainsi que trois cheminées, symboles de la sidérurgie à Charleroi[117],[118],[119].
En 2023, un autre grand itinéraire de randonnée balisé GRP1666 a vu le jour, la Grande Dérive. Ce chemin forme une boucle de 54 km entourant le grand Charleroi. La Grande Dérive, passe à travers les marges vertes de Charleroi, sur des sentiers balisés en grimpant sur les terrils et en traversant parcs publics, bois, zones agricoles et friches[120].
Le centre-ville de Charleroi dispose de nombreux parcs soit dans le centre-ville soit dans les anciennes communes environnantes: le parc Reine Astrid et le parc Jacques Depelsenaire à la Ville-Haute de Charleroi, le parc Lambert (Charleroi-nord), les parcs de la Serna et Bivort (Jumet), les parcs Misonne et Sénécharles (Gilly), le parc Appaumée, le jardin didactique et les serres (Ransart), le parc Gobbe (Lodelinsart), le parc de Gosselies, les parcs communal, de la Vieille Place et Ligny (Couillet), le parc communal de Marchienne-au-Pont, le parc du Château Soupart (Mont-sur-Marchienne), le parc Nelson Mandela de Monceau-sur-Sambre, le parc Hembise (Roux), Le Bois du Prince-Centre de loisirs (Marcinelle)[121].
Piscine de Charleroi-les-Bains au Centre de loisirs de Marcinelle.
Le Bois du Prince situé à Marcinelle est le plus important d'entre eux avec un domaine boisé de 150 ha parsemé de nombreux sentiers. Un grand centre de loisirs comprenant une piscine à ciel ouvert, des courts de tennis, un mini-golf, un parcours sportif, une plaine de jeux et des étangs y a été aménagé et attire de nombreuses familles en été.
Parc et Château de Monceau-sur-Sambre.
L'attrait paysager du parc communal de Marchienne-au-Pont est renforcé par l'élégance du château Bilquin-de Cartier érigé au XVIIe siècle. C'est également le cas au parc Nelson Mandela de Monceau-sur-Sambre avec les tours et les ailes du château de Monceau-sur-Sambre dont la construction date également du XVIIe siècle.
Trois anciennes carrières se situent sur le territoire de l'entité de Mont-sur-Marchienne dont une dotée d'un grand lac. L'ancienne carrière du « Brun-Chêne », seule carrière dont l'accès est autorisé, abrite une réserve naturelle de 18 ha créée en 2014. Les parois rocheuses et la roselière abritent des oiseaux remarquables et des espèces de batraciens menacées et d'anciens fours à chaux hébergent des rapaces[113].
Victor Bourgeois (1897-1962), architecte et urbaniste, grand prix des arts décoratifs de Paris en 1925, né à Charleroi.
Marcel Depelsenaire (1890-1981), architecte ayant construit un nombre important d'immeubles à Charleroi et les environs dont plusieurs ont été classés.
Bob Dechamps (1914-2002), chanteur en wallon de Charleroi, mort à Lodelinsart.
Louis Delune (1876-1940), compositeur, chef d'orchestre et pianiste, né à Charleroi.
William Dunker (1959-2023), chanteur de blues en wallon, né à Charleroi.
Philippe Lafontaine (1955- ), musicien auteur-compositeur-interprète, né à Gosselies.
JeanJass (1988-), rappeur et beatmaker originaire de Charleroi.
Paul Louka (1936-2011), musicien auteur-compositeur-interprète, comédien, écrivain, peintre et saltimbanque, né à Marcinelle et mort à Montignies-sur-Sambre.
Élie Baussart (1887-1965), homme de lettres, syndicaliste de la gauche chrétienne et un militant wallon, penseur du régionalisme, directeur de La Terre wallonne, né à Couillet.
Thomas Dermine (1986- ), économiste et homme politique. Secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique au sein du gouvernement fédéral d’Alexander De Croo, né à Charleroi.
Jules Destrée (1863-1936), homme politique, natif de Marcinelle, publie sa Lettre au Roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre (1912).
Jean Duvieusart (1900-1977), Premier ministre belge et Président du Parlement européen.
Marlise Ernst-Henrion (1914-2011), juriste spécialisée dans le droit de la famille, le droit des femmes et le droit des enfants, Déléguée de la Belgique à l’Association générale des Nations unies (1966), née à Charleroi.
Paul Magnette (1971-), homme politique et professeur de sciences politiques, né à Louvain, il s'illustre notamment par son opposition à l'accord de libre-échange CETA. Bourgmestre de la ville depuis 2012, Ministre-président wallon et président du Parti socialiste.
Joëlle Milquet (1961-), femme politique, ministre et vice-première ministre fédérale et présidente du Centre démocrate humaniste, née à Montignies-sur-Sambre.
Paul Pastur (1866-1938), homme politique, fondateur de l'enseignement provincial du Hainaut, né à Marcinelle.
Joseph Tirou (1876-1952), bourgmestre bâtisseur de nombreux bâtiments publics à Charleroi et sénateur, né à Jumet.
Jean Van Lierde (1926-2006), natif de Charleroi, militant pacifiste et antimilitariste, refuse d'accomplir son service militaire. Il a joué un rôle important dans la reconnaissance du statut d'objecteur de conscience en Belgique.
Jean Dupuis (1875-1952), imprimeur et éditeur, fondateur des éditions Dupuis, né et mort à Marcinelle.
Émile Fourcault (1862-1919), ingénieur, directeur des Verreries de Dampremy où il met au point son procédé d'étirage mécanique du verre à vitres. Le berceau de sa famille est originaire de Charleroi.
Charles Lebeau (1812-1882), bourgmestre, député et sénateur de Charleroi, industriel et fondateur de la Banque de Charleroi.
Pierre Marcolini (1964-) chef pâtissier-chocolatier et entrepreneur belge, né à Charleroi.
Ernest Solvay (1838-1922), chimiste, industriel et mécène, fondateur de la Société Solvay & Cie, fonde à Couillet la première soudière de son vaste empire industriel (1864).
Georges Lemaître (1894-1966), chanoine catholique, astronome et physicien, formule la théorie de l'« atome primitif » (appelé plus tard « Big Bang ») sur base des équations d'Albert Einstein (1930), né à Charleroi.
Grégory Dufer (1981-), joueur de football international, né à Charleroi.
Régis Genaux (1973-2008), joueur de football international et entraîneur, né à Charleroi.
Marie-Isabelle Lomba (1974- ), judokate belge internationale médaillée de bronze aux Jeux Olympiques d'Atlanta, née à Charleroi.
Felice Mazzù (1966- ), entraîneur de football notamment au Royal Charleroi Sporting Club Charleroi, né à Charleroi.
Eloi Meulenberg (1912-1989), coureur cycliste sur route professionnel champion du monde sur route en 1937, né à Jumet.
Charles Meunier (cycliste) (1903-1971) coureur cycliste sur route professionnel vainqueur de Paris-Roubaix, né à Montignies-sur-Sambre.
Silvio Proto (1983- ), joueur de football international, vainqueur à six reprises du championnat de Belgique de football et de la Coupe de Belgique, né à Charleroi.
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 31
↑« Charleroi Métropole 2015 », sur charleroi-bouwmeester.be, (consulté le ) : « Charleroi doit offrir la fluidité d’une métropole en accord avec son temps, en répondant aux préoccupations urbaines essentielles que sont la mobilité, la convivialité des espaces publics, la proximité des espaces verts, les typologies d’habitat adapté à la vie en ville et, sur le territoire, l’organisation des grandes fonctions métropolitaines et la révélation de paysages justes et forts. ».
↑Voici la transcription du texte : Die tertia 7tembris/ Excellentissimus Franciscus/ de Moura marchio de/ Castello Rodrigo/ FUNDATUR CAROLOREGIUM/ tertia 7bris 1666 (Hardy 1951, p. 47).
↑Jean-Louis Delaet (dir.) et al., Libre-sur-Sambre : Charleroi sous les révolutions 1789-1799, Crédit Communal, , 136 p. (ISBN2-87193-085-6), p. 61-62 ; 71 ; 92 ; 109-110
↑Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN2-930014-42-3), p. 99
↑Exemple : Philippe Vander Maelen, Dictionnaire géographique de la province de Hainaut, Bruxelles, A l'établissement géographique, (lire en ligne), p. 114
↑Jean Fichefet, Charleroi : Étude de géographie urbaine, Charleroi, Librairie de la Bourse, , p. 34-41
↑Anne Philippart, Charleroi était forteresse 1666-1871 : Notice historique, Charleroi, Société royale d'archéologie de Charleroi et Ville de Charleroi, , « La construction de la forteresse espagnole 1666-1667 », p. 13-16
↑Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN2-35039-028-4), p. 167.
↑Christian Draguet, Le ballon de Fleurus : Itinéraire des aérostiers en juin 1794, Montigny-le-Tilleul, Éditions Scaillet, , 176 p., p. 42-46.
↑ abc et dLieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 216
↑Les dessins préparatoires de ce sceau semblent plus être un projet alternatif de blason et de drapeau (« Héraldique de Charleroi », ouvrage polycopié sans lieu, ni date).
↑Aurélien Laurent, « ACEC, l’histoire est loin d’être finie », sur Hainaut développement - Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut, (consulté le ).
↑Agence Belga, « L'aéroport de Charleroi dépasse sa fréquentation pré-Covid, Liège et Bruxelles progressent en 2022 », La Dernière Heure, (lire en ligne)
↑Anne-Catherine Bioul, Alain Dauchot et Jean Alexandre Pouleur, Charleroi, ville d'architectures : Du Temps des Forteresses aux Années Folles 1666-1940, Bruxelles, Atelier Ledoux, Espace Environnement, , 104 p., p. 43
↑Jean van Kasteel, « Charleroi est jumelée à Donetsk, dans la région autoproclamée indépendante d'Ukraine: "On n'a jamais réussi à tenir contact avec eux, ni en 2012, ni en 2019" », La Dernière Heure/Les Sports, (lire en ligne)
Caroloregium valde concelebratur : 1666-1966 : Bilan de trois siècles d'histoire locale, publié par l'administration communale de Charleroi à l'occasion du tricentenaire de la fondation de la ville, Charleroi, , 548 p.
Collectif, Charleroi 1666-2016 : 350 ans d'histoire des hommes, des techniques et des idées (Actes de colloque, Charleroi, 23 et 24 septembre 2016), Bruxelles, Académie royale de Belgique, coll. « Mémoires de la Classe des Lettres / IV-XV » (no 2115), , 416 p. (ISBN978-2-8031-0573-1).
Libre-sur-Sambre : Charleroi sous les révolutions 1789-1799, Bruxelles, Crédit Communal, , 136 p. (ISBN2-87193-085-6)
Cet ouvrage a été édité à l'occasion de l'exposition « Libre-sur-Sambre, Charleroi sous les révolutions 1789-1799 », organisée par la Ville de Charleroi avec la collaboration du Crédit Communal. Exposition présentée au Musée du Verre, à Charleroi, du 23 septembre au 10 novembre 1989
Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN2-87009-588-0, lire en ligne)
Maurice-A. Arnould, Le plan relief de Charleroi, Bruxelles, Crédit Communal, coll. « Histoire in-4° », , 68 p. (ISBN2-87193-006-6)
Anne-Catherine Bioul, Alain Dauchot et Jean Alexandre Pouleur, Charleroi, ville d'architectures : Du Temps des Forteresses aux Années Folles 1666-1940, Bruxelles, Atelier Ledoux, Espace Environnement, , 104 p.
Pierre Burssens et Bernard Parée (ill. Jacques Raes), Charleroi, une ville aux carrefours de l'histoire, Charleroi, Willy Seron, éditeur, , 64 p.
Histoire de Charleroi en B.D. produite par le département de l'information de la Ville de Charleroi
Jean-Marie Duvosquel (dir.), Valenti Vermeersch (dir.), Chantal Lemal-Mengeot, Patrica Vanerck, Raymond Brulet, Jean-Louis Delaet et Georges Vercheval, Musées de Charleroi, Bruxelles, Crédit Communal, coll. « Musea Nostra » (no 17), , 128 p.
Jean Everard, Monographie des rues de Charleroi, Charleroi, Collins, , 223 p., In-12
Jean Fichefet, Charleroi - Étude de Géographie urbaine, Charleroi, Librairie de la Bourse, , 218 p.
Joseph Hardy, Charleroi : Ses origines et son nom, Liège, Éditions de la revue de la Vie wallonne, , 51 p. — Extrait de « La vie Wallonne », t. XXV, nouvelle série, n° 255, 3e trimestre, p. 157 à 205
Hervé Hasquin, Une mutation, le « Pays de Charleroi » aux XVIIe et XVIIIe siècles : Aux origines de la Révolution industrielle en Belgique, Bruxelles, Éditions de l'Institut de Sociologie de l'Université Libre de Bruxelles, , 383 p. (lire en ligne [PDF])
René-Pierre Hasquin, De Charnoy-village à Charleroi-Métropole, Bruxelles, Labor, , 394 p.