Tournai

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Tournai
Tournai
La Grand-Place de Tournai, le Beffroi et la cathédrale Notre-Dame.
Blason de Tournai
Héraldique
Drapeau de Tournai
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Tournai-Mouscron
Bourgmestre Paul-Olivier Delannois (PS)
Majorité PS-Ecolo
Sièges
PS
MR
Ecolo
Ensemble
PTB
39
16
10
7
5
1
Section Code postal
Tournai
Ere
Saint-Maur
Orcq
Esplechin
Froyennes
Froidmont
Willemeau
Ramegnies-Chin
Templeuve
Chercq
Blandain
Hertain
Lamain
Marquain
Gaurain-Ramecroix
Havinnes
Béclers
Thimougies
Barry
Maulde
Vaulx
Vezon
Kain
Melles
Quartes
Rumillies
Mont-Saint-Aubert
Mourcourt
Warchin
7500
7500
7500
7501
7502
7503
7504
7506
7520
7520
7521
7522
7522
7522
7522
7530
7531
7532
7533
7534
7534
7536
7538
7540
7540
7540
7540
7542
7543
7548
Code INS 57081
Zone téléphonique 069
Démographie
Gentilé Tournaisien(ne)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
68 518 ()
49,14 %
50,86 %
318,18 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
19,79 %
62,74 %
17,48 %
Étrangers 12,81 % ()
Taux de chômage 15,61 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 19 105 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 36′ nord, 3° 23′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
215,34 km2 (2021)
75,74 %
8,98 %
15,28 %
Localisation
Localisation de Tournai
Situation de la ville au sein de l’arrondissement de Tournai-Mouscron et de la province de Hainaut
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Tournai
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Tournai
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
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Tournai
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Tournai
Liens
Site officiel www.tournai.be

Tournai (en latin : Tornacum, en picard : Tornai, en wallon : Tornè, en néerlandais : Doornik, en allemand vieilli : Dornick) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne (Wallonie picarde) et en Flandre romane, chef-lieu d’arrondissement de la province de Hainaut et siège de l'évêché de Tournai.

Tournai et Lille font partie d’un eurodistrict : l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai (depuis ) avec environ 1 900 000 habitants[1]. C’est le premier GECT (Groupement européen de coopération territoriale) d’Europe. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, Tournai participe aussi à un ensemble métropolitain de près de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».

Tournai est une des plus vieilles villes gallo-romaines de Belgique avec Arlon et Tongres. Première capitale du royaume franc, elle a joué un rôle historique, économique, religieux et culturel important au sein du Comté de Flandre durant le Moyen Âge et la Renaissance[2].

Le beffroi (le plus ancien de Belgique) et la cathédrale Notre-Dame de Tournai sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. La cathédrale, imposante construction d’art roman et d’architecture gothique, est célèbre pour ses cinq tours ainsi que pour son trésor. Tournai est surnommée la ville aux cinq clochers.

Le Tournaisis est le nom que l’on donne à la région de Tournai.

Les habitants de Tournai sont les Tournaisiens/sienne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Tournai se situe dans la Basse-Belgique, à la limite sud de la plaine flamande, dans le bassin de l'Escaut. Elle fait partie de la province de Hainaut, de la Région wallonne et de la Communauté française de Belgique. Tournai a son propre arrondissement qui réunit les communes de Tournai, Antoing, Brunehaut, Celles, Comines-Warneton, Estaimpuis, Leuze-en-Hainaut, Mont-de-l'Enclus, Mouscron, Pecq, Péruwelz et Rumes. Tournai est une ville qui comprend de nombreux parcs, églises et remparts.

Cette ville francophone fut pendant longtemps un des centres urbains les plus importants du comté de Flandre, du Royaume de France et des Pays-Bas (autrichiens, espagnols, Belgica Regia…), mais un déclin économique et une stagnation démographique à la révolution industrielle a fait d'elle une ville de petite taille de la dorsale européenne.

Sa superficie de 213,75 km2 en fait la commune la plus étendue de Belgique, et elle est la plus importante en population du Hainaut occidental. Elle est située à 85 kilomètres à l'ouest de Bruxelles et à 25 kilomètres à l'est de Lille. Elle est constituée de 30 communes avant la fusion.

Sections[modifier | modifier le code]

# Nom Superf.
(km²)[3].
Habitants
(2020)[3].
Habitants
par km²
Code INS
1 Tournai (I) 15,76 30.275 1.921 57081A
2 Warchin (XX) 3,41 1.453 427 57081B
3 Chercq (II) 3,08 956 311 57081C
4 Havinnes (XXI) 9,48 1.250 132 57081D
5 Melles (XXII) 2,86 319 112 57081E0
6 Quartes (XXIII) 4,64 261 56 57081E1
7 Beclers (XXV) 13,50 1.070 79 57081F
8 Thimougies (XXIV) 3,72 271 73 57081F4
9 Barry (XXVII) 8,25 1.272 154 57081G
10 Maulde (XXVI) 5,58 367 66 57081G1
11 Vezon (XXVIII) 7,73 1.358 176 57081H
12 Gaurain-Ramecroix (XXIX) 12,29 3.619 294 57081J
13 Vaulx (XXX) 4,03 1.332 330 57081K
14 Saint-Maur (III) 3,77 410 109 57081L
15 Ere (IV) 6,37 544 85 57081L3
16 Willemeau (V) 3,79 629 166 57081M
17 Froidmont (VI) 5,16 1.036 201 57081M2
18 Esplechin (IX) 8,81 909 103 57081N
19 Orcq (VII) 4,64 1.011 218 57081P0
20 Marquain (VIII) 5,20 758 146 57081P1
21 Lamain (X) 3,59 570 159 57081P2
22 Blandain (XII) 11,51 2.200 191 57081R
23 Hertain (XI) 2,41 231 96 57081R3
24 Templeuve (XIII) 15,62 3.646 233 57081S
25 Ramegnies-Chin (XIV) 4,33 953 220 57081T
26 Froyennes (XV) 5,93 2.177 367 57081U
27 Kain (XVI) 11,27 6.770 601 57081V
28 Mont-Saint-Aubert (XVII) 8,90 588 66 57081V4
29 Rumillies (XIX) 6,86 1.840 268 57081W
30 Mourcourt (XVIII) 12,18 971 80 57081W2

Districts[modifier | modifier le code]

La ville est également divisée en cinq districts d'états civils où les registres d'état civil de la ville sont divisés et tenus séparément dans chaque district. C'est aussi le cas pour Anvers, mais à Anvers les districts sont des districts urbains, donc dotés d'un conseil élu, d'un bureau et d'un président. Ceux-ci à Tournai sont:

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Milieu physique[modifier | modifier le code]

Tournai et l'Escaut[modifier | modifier le code]

La « cité aux cinq clochers » est traversée par l'Escaut et fait partie du sous-bassin Haut-Escaut. Elle fait partie du chapelet de villes scaldiennes, toutes distantes entre elles d'une trentaine de kilomètres : Cambrai, Valenciennes, Tournai, Audenarde, Gand, Termonde et Anvers. L'Escaut naît sur les plateaux de la Picardie. Après avoir divagué dans la plaine alluviale, le fleuve se resserre aux environs d'Antoing, en perçant le dôme du Mélantois, jusqu'à Tournai pour ensuite pénétrer la plaine flamande et continuer une route autrefois pleine de méandres. Tournai est donc entre deux régions duales : des plateaux au sud et des plaines au nord, régions de pierre calcaire propice à l'exploitation de carrières en amont et la plaine flamande propice au commerce en aval.

Grâce à cette ouverture de la vallée de l'Escaut, Tournai a eu dès sa fondation une vocation de ville de passage et de contact. La rive gauche est plus redressée que la rive droite, avec un point culminant à 77 mètres (le Pic-Au-Vent). Par contre, la rive droite est occupée par une plaine alluviale d'un petit rieu, le rieu d'Amour. La position surélevée de la rive gauche y a favorisé l'établissement de la ville, en plus de la rencontre entre la voie romaine Arras-Asse et l'Escaut, ainsi qu'une voie romaine secondaire, la voie Bavay-Cassel-Boulogne-sur-Mer.

L'Escaut a eu un rôle économique important tout au long de l'histoire de la ville. Le tonnage autorisé de l'Escaut à Tournai est en 2019 de 1 350 tonnes. Des travaux d'agrandissement de l'Escaut ont commencé en 2015 à fin de laisser passer des bateaux à plus grands tonnages. Notons ainsi la démolition du Pont-à-Ponts et son remplacement par un gabarit plus moderne en 2018, la réfection des quais et l'agrandissement des arches du pont des trous.

La qualité de l'eau est contrôlée depuis le début des années 2000 grâce à la construction de stations d'épuration. Ainsi, l'eau est nettoyée régulièrement. Au début du XXe siècle, l'Escaut était réputé pour contenir énormément de poissons, particulièrement des saumons à la belle saison. Les populations de poissons sont assez faibles maintenant.

Nappes phréatiques[modifier | modifier le code]

La ville est située au-dessus d'un réseau abondant de nappes phréatiques du calcaire carbonifère.

Cette grande nappe phréatique du calcaire carbonifère dépasse les frontières régionales et nationales et est surexploitée. Elle ne connaît pas de frontière administrative. Ce sont d’abord les Français qui ont puisé excessivement, puis les Belges (côté francophone et néerlandophone) sans tenir compte l'un de l'autre. Le niveau piézométrique diminue d’un mètre par an depuis les années 1960 (bien que ce niveau ait tendance à stagner ces derniers temps). La nappe a ainsi perdu près de 70 mètres en 50 ans. Les trois régions (wallonne, flamande et Nord-Pas-de-Calais) ont aujourd'hui[Quand ?] instauré une concertation pour mettre fin à cette surexploitation qui entraîne des puits karstiques, plus connus sous le nom de « puits naturels », dans la région de Tournai.

Géologie[modifier | modifier le code]

Tournai est situé sur un anticlinal, l'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis. Cette structure géologique est orientée est ouest et ses failles longitudinales sont pour la plupart décrochantes dextres. Elle s'ennoie à l'est et passe à une dépression synclinale au nord : le Synclinal de Roubaix.

L'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis est entaillé par la vallée de l'Escaut, ce qui fait qu'entre Tournai et Antoing, la roche calcaire affleure plus ou moins la surface du sol. Cette roche du socle paléozoïque est appelée « Calcaire de Tournai » et fait partie d'un étage du Carbonifère inférieur, appelé Tournaisien. C'est un calcaire argilo-siliceux formant un ensemble assez monotone de couches dont l'épaisseur totale dépasse les 300 mètres et est large d'environ 25 mètres.

La roche calcaire servit dès l'Antiquité de matériau de construction à la fois brute et taillée mais également transformée en chaux et en ciment. Elle est toujours exploitée à notre époque, même si de nombreuses carrières ont fermé.

L'ensemble de la région de Tournai est recouvert par des limons éoliens du Pléistocène (lœss). Le fond des vallées est colmaté partiellement par des alluvions anciennes (Pléistocène) et récentes (Holocène).

Milieu naturel[modifier | modifier le code]

Seconde enceinte - XIIIe siècle.

Tournai se trouve entre deux parcs naturels, le parc naturel des Plaines de l'Escaut au sud et le parc naturel du Pays des Collines[4] au nord-est. La région de Tournai a donc vocation à être une zone de liaison entre ces deux parcs naturels.

Il y a quelques types de milieux naturels dans la commune de Tournai : les parcs, les friches, les haies, les zones humides comme les marais du rieu d’amour, les anciennes carrières comme celle de « l’Orient », les rieus et fonds de vallée, et les espaces boisés.

Climat[modifier | modifier le code]

Tournai jouit d'un climat tempéré océanique. Les principaux traits de ce climat sont les faibles amplitudes thermiques saisonnières et des précipitations modérées tout au long de l'année.

Vue sur l’Escaut, le pont des Trous, le beffroi et la cathédrale Notre-Dame.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Turris Nerviorum (au Ier siècle), Turnacum (vers 300), qui devient Turnaco (vers 365), ce qui signifie : lieu (suffixe celtique -āko(n) > -ACU) des collines (gaulois turno- « hauteur » [?], cf. breton torn-aot « hauteur du rivage », « falaise »)[5],[6],[7]. La racine *turn- « hauteur » serait préceltique pour Jean Loicq[8], celtique pour Xavier Delamarre[9].

Homonymie avec Tournai-sur-Dive et les nombreux Tournay, Tourniac, Tornac, etc. Le même élément turno- est identifiable dans Turno-magus > Tournon, *Turno-durum > Tonnerre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Affiliations de Tournai à travers l'histoire

Gaule belgique Ier siècle-430
Francs Saliens 431–481
Mérovingiens 481–751
Carolingiens 751- 843
Francie occidentale 843–987
Maison de Flandre 987- 1119
Royaume de France 1119–1191
Maison de Flandre 1191- 1195
Royaume de France 1195–1513
Royaume d'Angleterre 1513–1519
Royaume de France 1519–1521
Pays-Bas des Habsbourg 1521–1556
Pays-Bas espagnols 1556–1668
Royaume de France 1668–1713
Pays-Bas autrichiens 1714–1794
République française 1794–1804
Premier Empire de France 1804–1815
Royaume uni des Pays-Bas 1815–1830
Drapeau de la Belgique Belgique 1830 - ...

La ville, fondée il y a plus de 2 000 ans, est d'origine gallo-romaine. Située sur la chaussée qui va de Boulogne à Cologne, elle est un poste important. Elle a changé bien souvent de culture dominante : gallo-romaine, franque (cité royale sous le règne de Childéric Ier et de Clovis Ier, et donc ainsi la première capitale du royaume franc).

Au IIIe siècle, saint Piat évangélise la ville qui passe au Ve siècle sous la domination des Francs Saliens. Aux alentours de 850, elle est intégrée dans le comté de Flandre, qui deviendra pays vassal du roi de France.

À partir de 1187, à la suite des luttes des Tournaisiens, la ville acquiert une certaine indépendance vis-à-vis du reste du comté en dépendant directement de la couronne de France (tandis que son pays, le Tournaisis, reste flamand jusqu’à son annexion par Philippe le Bel). Tournai résistera à deux tentatives d'annexion par les troupes du comte de Flandre en 1197 et 1213.

En 1214, la bataille de Bouvines se déroule non loin de Tournai.

En 1316, la ville connaît une grave crise alimentaire, due aux intempéries qui ont touché une partie de l'Europe occidentale en 1314/1315, engendrant une famine intense. Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin-de-Tournai, a décrit les conséquences de ces intempéries sur Tournai, dans ses Chronique et ses Annales.

Ces bijoux appartenaient au trésor de Childéric Ier découvert en 1653 près du cimetière de l'église Saint-Brice et remis à Louis XIV par l'empereur d'Autriche.
Monument de Marcel Wolfers (1936) érigé en hommage à Rogier Van der Weyden. Situé sur la place du Vieux Marché aux Poteries.
Pierre Lenfant (1747), La bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745. Château de Versailles.

Au cours du XVe siècle, la ville est réputée pour sa production de tapisseries et pour ses peintres : Jacques Daret, Robert Campin et Rogier van der Weyden (d'abord appelé Roger de La Pasture). Commune libre et petite république à la manière des villes italiennes, la ville est convoitée par Henri VIII qui s'en empare en 1513 et y fait construire des fortifications (Tour Henri VIII). Tournai a alors une représentation au Parlement d'Angleterre. Henri VIII doit toutefois rendre la ville au royaume de France en 1519 à la suite du Traité de Londres (1518).

En 1521, le siège de la ville la fait passer aux mains de Charles Quint. Tournai rejoint ainsi les Pays-Bas espagnols. Au XVIe siècle, Tournai, surnommée la Genève du Nord, est le foyer de la résistance contre le régime espagnol dans les provinces wallonnes des Pays-Bas. Elle est également le siège d'une université. La ville, où les protestants sont majoritaires, ratifie l'Union d'Utrecht.

Elle est reconquise par les Espagnols, en 1581, après une résistance héroïque sous la direction de Christine de Lalaing. La répression qui s'ensuit provoque l'exil d'une grande partie de la population.

Louis XIV la conquiert en 1668, mais doit la rétrocéder aux Pays-Bas méridionaux qui passent, à ce moment (1713), des Habsbourg d'Espagne aux Habsbourg d'Autriche. À partir de cette date, la cité connaîtra le même sort que l'ensemble des Pays-Bas autrichiens. Toutefois, aux termes du traité de la Barrière, les Provinces-Unies obtiennent le droit d'établir des places fortes dans plusieurs villes des Pays-Bas autrichiens, dont Tournai. Sous la protection de la garnison néerlandaise, une église wallonne s'implante, qui accueille lors des fêtes chrétiennes la diaspora protestante française du Hainaut français et de Picardie dont le culte est interdit en France à la suite de la révocation de l'Édit de Nantes. Ce système durera jusqu'en 1785.

En 1745 a lieu la bataille de Fontenoy (village situé à plus ou moins 10 km de Tournai), qui se solde par la victoire française contre les troupes anglaises et autrichiennes.

La ville est conquise par la France sous la Révolution et l’Empire. Après la défaite de Napoléon à Waterloo, elle est rattachée au royaume des Pays-Bas en 1815.

En 1830, la ville de Tournai est intégrée dans la Belgique indépendante.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements de la ville par l'aviation allemande puis américaine détruisent une grande partie du centre historique. Par la suite, la ville fut un réel lieu de passage, surtout au niveau de l'aviation militaire.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Blason de Tournai avec la couronne murale reconnu en 1931 et confirmé en 1979.
Blasonnement : De gueules à la tour d’argent ouverte, crénelée d’une pièce et de deux demies, à la herse levée du même, percée de deux meurtrières, maçonnées de sable, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or rangées, l’écu timbré d’une couronne murale d’or à cinq créneaux[10].
Un diplôme néerlandais du 31 mars 1824, confirmé par un arrêté royal de 1838, accordait à Tournai les armoiries suivantes :
Blasonnement : De gueules à un fort d’argent, donjonné de 3 tours de même, au chef cousu d’azur chargé de 3 fleurs de lis d’or ; l’écu timbré d’une couronne d’or.
- AR 10 mars 1834
Parc de l’hôtel de ville - Pierre décorée du blason de la ville.


Démographie[modifier | modifier le code]

Démographie: Avant la fusion des communes[modifier | modifier le code]

  • Source: INS recensements population

Démographie: Commune fusionnée[modifier | modifier le code]

Elle comptait, au début 2024, 69 430 habitants (34 467 hommes et 34 963 femmes), soit une densité de 322,42 habitants/km²[11] pour une superficie de 215,34 km².

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante[12] :

  • Source: INS, de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des bourgmestres[modifier | modifier le code]

Mandat Bourgmestre[14]
1804 - 1818 Charles de Rasse
1818 - 1824 Idesbalde Vander Gracht
1824 - 1830 Bernard de Bethune
1830 - 1831 Charles Le Hon
1831 - 1848 Désiré de Hults
1848 - 1852 Augustin Dumon-Dumortier (Parti libéral)
...
1855 - 1868 Alphonse de Rasse
1868 - 1872 Léopold Fontaine (bourgmestre faisant fonction - ff.)
1872 - 1883 Louis Crombez (Libéral)
1883 - 1907 Victor Carbonnelle (Libéral)
1907 - 1908 Jules Boucher (ff.)
1908 - 1918 Alphonse Stiénon du Pré (Parti catholique)
1918 - 1919 Ambroise Derick (ff.)
1919 - 1925 Edmond Wibaut (Catholique)
1925 - 1927 Albert Asou (Libéral)
Mandat Bourgmestre
1927 - 1933 Edmond Wibaut (Catholique)
1933 - 1940 Albert Asou (Libéral)
1940 Emile Derasse (Libéral)
1940 Charles Mauroy (ff.)
1940 - 1944 Louis Casterman
1944 - 1956 Emile Derasse (Libéral)
1956 - 1959 Jules Hossey (Parti Socialiste Belge)
1959 - 1968 Louis Casterman
1968 - 1970 Jean Hachez (Parti Social Chrétien)
1971 - 1976 Fernand Dumont (PSC)
1977 - 1992 Raoul Van Spitael (Parti Socialiste Belge)
1992 - 2000 Roger Delcroix (PS)
2001 - 2012 Christian Massy (PS)
2013 - 2018 Rudy Demotte (PS)
Paul-Olivier Delannois (PS - ff.)
2019 - aujourd'hui Paul-Olivier Delannois (PS)

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Plusieurs abbayes[modifier | modifier le code]

Architecture religieuse[modifier | modifier le code]

  • La cathédrale Notre-Dame.
  • L'église Saint-Quentin.
  • L'église Sainte-Marie-Madeleine, de style gothique, est désaffectée depuis plusieurs décennies. Gauthier de Marvis, alors évêque de Tournai, souhaita la construction de cette église. Le chœur et le transept de l'édifice remontent au XIIIe siècle alors que les tours de la façade datent du XIVe siècle. La vie de sainte Marie Madeleine est retracée par les panneaux de bois sculptés du retable du maître-autel. Il s'y trouve un orgue Delmotte datant de 1897 et comportant 17 jeux sur 2 claviers et pédalier.
  • L'église Sainte-Marguerite, désaffectée depuis les années 1960 et vendue en 2004. (Le plus récent projet concernant ces deux dernières églises est leur éventuelle transformation en logements à caractère social.) Elle fut construite en 1760 sous l'égide du supérieur des religieux de Saint-Médard, l'abbé Jean-Baptiste Vanderheyden, afin de remplacer une église plus ancienne mais détruite par un incendie en 1733. Cette particularité fait que l'église Sainte-Marguerite est composée de deux styles d'architecture distincts : le gothique pour la tour du XIVe siècle et le néoclassique pour le corps principal et la façade du XVIIIe siècle. En 1965, elle fut rattachée à la paroisse Saint-Jacques ; puis, connut une restauration en 1998. Elle possédait un grand orgue Merklin de 19 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier qui était vendu[pas clair] (maintenant est dans l'église Saint-Martin à Callosa de Segura (Espagne). En , l’église est vendue à un promoteur et entrepreneur. Des travaux de transformation et de rénovation de l’église sont confiés à un architecte de Tournai. Les travaux envisagés concernent la création d'appartements et d'un espace public.
  • L'église Saint-Jacques.
  • L'église Saint-Piat a été édifiée au XIIe siècle à l'emplacement d'une basilique mérovingienne du VIe siècle. Elle doit son nom à saint Piat, premier missionnaire chrétien à Tournai, qui fonda la première église de la ville, dont l'évêque sera saint Éleuthère.
  • L'église des Rédemptoristes.
  • L'église Saint-Brice. D'abord hésitant, car nourrissant des ressentiments vis-à-vis de saint Martin (son prédécesseur), saint Brice, évêque de Tours, se décida à faire construire une chapelle en 437 à l'emplacement où sera érigée plus tard l'église médiévale portant son nom. Le , le tombeau de Childéric Ier, père de Clovis, fut découvert à côté de la dite église.
  • L'église Saint-Jean.
  • L'église Saint-Nicolas.
  • Le séminaire de Tournai.

Architecture civile[modifier | modifier le code]

Un plan-relief de la ville de Tournai a été établi en 1701 par l'ingénieur Jean François de Montaigu. L'original composé de 11 tables (654 × 580 cm) se trouve au sous-sol du musée des beaux-arts de la ville de Lille. Il en existe une copie récente au Musée du Folklore de la ville de Tournai.

Ensembles architecturaux[modifier | modifier le code]

Les quais.

Architecture militaire[modifier | modifier le code]

Monument rappelant le souvenir des soldats français morts durant le Siège de la citadelle d'Anvers en 1832. (Tournai, place de Lille).

Musées[modifier | modifier le code]

Éléments urbains[modifier | modifier le code]

Le pavé P de Tournai est situé au milieu de la placette du Bas Quartier parmi un pavage plus récent.
Pavé P de Tournai

Il s'agit d'un ancien pavé de pierre sur lequel est gravée la lettre P. Il est situé au milieu de la placette du Bas Quartier, dans le centre historique de la ville. Lors de la transformation de cette placette en zone piétonne dans les années 1980, la décision est prise de garder cet élément particulier.

Statues et monuments
Les aveugles, groupe de bronze (1908) situé derrière la cathédrale.

Tournai, ville flamande d'expression romane[modifier | modifier le code]

Tournai est une ville belge de langue française. La langue locale est le picard, comme dans le reste des autres communes du Hainaut occidental et du nord de la France.

La ville de Tournai, qui a par le passé toujours profité d'une assez large autonomie, fait partie de la Flandre romane, tout comme Lille, Douai, Tourcoing ou Mouscron. Ces villes, bilingues ou non, font partie de l'espace culturel flamand et possèdent donc des caractéristiques flamandes que l'on retrouve dans leur héritage artistique (architecture, peinture, sculpture...)[16].

La Grand-Place, Christine de Lalaing (Statue), le beffroi et la cathédrale Notre-Dame de Tournai.

Ainsi, la ville de Tournai fut l'un des grands centres culturels et économiques flamands. Le chœur gothique de la cathédrale « Notre-Dame flamande » de Tournai est un élément précurseur du gothique scaldien qui est typiquement flamand.

  • Tournai fut la capitale religieuse du Comté de Flandre durant plus de mille ans (de 496 à 1559).
  • La tapisserie et la draperie tournaisienne appartiennent à la grande école flamande et Tournai faisait même partie de la Hanse flamande de Londres qui regroupait les villes drapières de Flandre.
  • L'église Saint-Brice de Tournai est le premier exemplaire du style église-halle typique des villes et campagnes flamandes.
  • Certains grands noms des primitifs flamands sont originaires de Tournai : Robert Campin (considéré comme le premier maître de cette école), Roger de la Pasture, Jacques Daret.
  • La tradition du lundi perdu ou parjuré (en néerlandais verloren maandag ou verzworen maandag) est une tradition flamande très vivace à Tournai.

Même si elle se situe dans l'espace culturel flamand, Tournai possède également des trésors de l'art mosan, style typique de l'espace culturel wallon. En effet, les deux plus importantes châsses de la cathédrale Notre-Dame de Tournai, les châsses de Notre-Dame et de saint Éleuthère (XIIIe siècle), sont deux œuvres de Nicolas de Verdun (orfèvre né à Verdun en 1130 et mort à Tournai en 1205) à qui l'évêque Étienne avait passé commande. Ces reliquaires témoignent de l'opulence de la ville au Moyen Âge. La châsse de Notre-Dame est considérée comme l'une des « sept merveilles de Belgique[17] ».

Rayonnement artistique[modifier | modifier le code]

La ville de Tournai est le cadre de la farce du XIIIe siècle Le Garçon et l'Aveugle. La ville est citée au vers 30 et d’autres indications du texte le confirment[18]. Cette farce, antérieure de près de deux siècles à celle de La Farce de Maître Pathelin, est le plus ancien texte théâtral en français (picard).

Déjà connue pour son orfèvrerie à l'époque mérovingienne, la ville devint à la fin du Moyen Âge un centre artistique de grande importance, à partir du XIVe siècle organisée en confrérie de Saint-Luc. Avec la châsse de saint Éleuthère, les orfèvres tournaisiens se distinguent de nouveau dans l'art des métaux, et au XVe siècle, les dinandiers de Tournai concurrencent ceux du pays mosan.

Dès le XIIe siècle, l'emploi de la pierre locale dans l'architecture a donné naissance à une école florissante de sculpture. Au XVe siècle, fonts baptismaux et monuments funéraires sont taillés de façon magistrale dans cette pierre au grain très fin et à la couleur gris bleuté, voire dans une pierre blanche importée.

Robert Campin, Triptyque de l'Annonciation ou Triptyque de Mérode (vers 1420)

Au XVe siècle, Robert Campin (mort à Tournai en 1444), contemporain de Hubert van Eyck, et que certains identifient comme le Maître de Flémalle, est l'auteur anonyme d'un groupe de peintures découvertes dans cette localité vers 1900. Les œuvres de cet artiste charment par leur coloris, par la précision avec laquelle sont dépeints les intérieurs et les objets, et par leur sérénité. Dans les sujets les plus graves apparaît une expression plus dramatique, qui rapproche Robert Campin de son élève Rogier de la (ou le) Pasture. Connu également sous le nom de Van der Weyden, ce dernier, né à Tournai (1399–1464), devint peintre de la ville de Bruxelles en 1436.

Dès 1750 apparaissent les premières manufactures de porcelaine. Connue internationalement, la porcelaine de Tournai rivalisera avec celles de Limoges et de Sèvres, gagnant plusieurs concours de qualité dans l'Europe du XVIIIe siècle. L'écrivain réaliste Honoré de Balzac y fait d'ailleurs référence dans Le père Goriot lorsqu'il décrit la pension tenue par Mme Vauquier : « Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d'assiettes en porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai"[19]. »

Né à Tournai en 1855, le poète belge Georges Rodenbach s'installera à Paris dès 1888.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Université[modifier | modifier le code]

Écoles supérieures des arts[modifier | modifier le code]

Hautes écoles[modifier | modifier le code]

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

La ville de Tournai compte 16 établissements d'enseignement secondaire[20][source insuffisante] :

  • Athénée Royal Jules Bara
  • Athénée Royal Robert Campin
  • Collège Notre-Dame
  • IPES
  • IESPP
  • Institut Don Bosco
  • Centre Éducatif de la Sainte-Union
  • ITEHO Jeanne d'Arc
  • Institut des Ursulines - La Madeleine
  • Institut Notre-Dame - École des Frères
  • Val-Itma
  • Institut Saint-André
  • Institut Saint-Luc
  • Collège Notre-Dame de la Tombe
  • Institut de la Sainte-Union
  • École spécialisée Le Ricochet (appartenant au groupe "Les Colibris")[21]

Enseignement secondaire artistique à horaire réduit[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire[modifier | modifier le code]

38 écoles primaires et maternelles[22] se trouvent à Tournai.

Sport[modifier | modifier le code]

Le club de handball EHC Tournai est le club phare de la ville mais aussi de la province. C'est aussi le seul club de handball évoluant en D1 belge dans la province de Hainaut.

Le Waterpolo est l'autre fierté sportive de Tournai, puisque le CR Natation Tournai évoluant actuellement en division 1, fut 5 fois champion de Belgique et remporta également 5 fois la coupe de Belgique.

On peut également noter qu'en football, le Royal Racing Club Tournai a remporté la Coupe de Belgique de football en 1956.

Principales équipes[modifier | modifier le code]

Événements occasionnels[modifier | modifier le code]

  • Accueille l'arrivée de la deuxième étape (Charleville-Tournai) du Tour de France cycliste en 1966 remportée par Guido Reybroeck et accueille l'étape contre la montre par équipe (3e étape A) du même Tour, remportée par l'équipe hollandaise Televizier. Accueille l'arrivée de la troisième étape (Visé > Tournai) du Tour de France cycliste en 2012 remportée par Mark Cavendish. Tournai est la ville d'arrivée de l'Euro-Métropole Tour pour cycliste professionnels.
  • Organise le Final Four coupe de Belgique de handball, (masculin masculin et féminin féminin) (2013)
  • Accueille les Special Olympics Belgium en 2018
  • Le festival du film Ramdam a lieu chaque année à Imagix

Musique[modifier | modifier le code]

La Messe de Tournai est la plus ancienne messe polyphonique qui nous soit parvenue jusqu'aujourd'hui. Elle rassemble dans un recueil anonyme des pièces datant de 1330 à 1340 environ.

Distinctions[modifier | modifier le code]

La ville décerne le Prix artistique de la Ville de Tournai, et, ensemble avec la Commission provinciale des Fondations de Bourses d’Études du Hainaut, décerne le Prix Lucien Dasselborne, d'après le Concours du même nom.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

  • Le lapin du lundi parjuré (ou « lundi perdu »)
  • La salade tournaisienne
  • Le mutiau, tête pressée finement hachée
  • Les Succès du Jour
  • Les biscuits « Desobry »
  • Les ballons tournaisiens
  • Les apéritifs « Le tournaisien » et « La tournaisienne », « Le pont des trous »

Les produits de l'entité de Tournai :

  • La bière « La Tournay » de la Brasserie de Cazeau (seule brasserie de l'entité de Tournai)
  • La bière « Saint-Martin », blonde ou brune, trouve ses racines en 1096. Son verre représente un des nombreux vitraux de la cathédrale de Tournai. (de la brasserie de Brunehaut)

Folklore[modifier | modifier le code]

le Roi Louis XIV, géant de Tournai

Archives[modifier | modifier le code]

Les archives de la ville sont conservées aux Archives de l'État à Tournai.

Les Archives de l'État à Tournai hébergent de nombreux documents produits en Hainaut occidental au cours des siècles. Plus récemment, elles ont notamment acquis les archives de l'imprimerie Casterman ou encore les archives d'Henri Vernes, auteur de Bob Morane.

Médias[modifier | modifier le code]

  • Notélé, chaîne de télévision locale qui diffuse ses émissions depuis 1977 et couvre 23 communes autour de la ville.
  • Pacifique FM, radio locale lancée en et couvrant toutes les entités de la Wallonie picarde ainsi que des communes françaises proches du Tournaisis.

Économie[modifier | modifier le code]

Sur la Grand-Place de Tournai, il y a plusieurs commerces (restaurants, bars, bijouteries, etc.).

Tournai possède deux centres commerciaux (Les Bastions et le centre commercial de Froyennes).

Il y a plusieurs commerces dans la Rue Royale, entièrement réaménagée à partir de 2020[23].

Piétonnier[modifier | modifier le code]

Le piétonnier est une ancienne zone commerciale qui se trouve dans le centre-ville de Tournai. Jusqu'à la fin des années 90, ce fût une artère commerciale importante dans la ville. Peu à peu depuis, le piétonnier se vida de ses magasins, la clientèle manquant[24]. Cela suit les tendances des principales villes wallonne qui voient leur piétonnier se déserter au profit des centres commerciaux[25].

Parcs d'activités économiques et zone industrielle[modifier | modifier le code]

Trois parcs d'activités économiques se situent dans la commune de Tournai et plus précisément à Marquain et Blandain ; il s'agit des zonings Tournai Ouest I, Tournai Ouest II et Tournai Ouest III, gérés par Ideta[26].

À Gaurain se situe également la Compagnie des Ciments Belges (CCB) qui exploite la plus grande carrière de calcaire d'Europe.

Transports[modifier | modifier le code]

Réseau ferré[modifier | modifier le code]

Tournai est située sur la ligne 94 reliant Courtrai et Lille à Bruxelles ainsi que sur la ligne 78 reliant Tournai à Mons.

Réseau de bus[modifier | modifier le code]

Tournai, et plus principalement la gare de Tournai, est le point de départ de nombreuses lignes de bus, gérées par le TEC Hainaut. La ville est aussi desservie par 7 lignes de bus sous l'appellation de « Le Tournai City »[27] :

Réseau de sentiers de grande randonnée[modifier | modifier le code]

Le sentier de grande randonnée 122 traverse la commune.

Associations locales[modifier | modifier le code]

  • Service volontaire international ASBL

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Cousin, Histoire de Tournay, ou quatre livres des chroniques annales, ou démonstrations du christianisme de l'évesché de Tournay, Douai, Marc Wyon, , 380 p. (lire en ligne)

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Histoire du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Armée[modifier | modifier le code]

Résistance[modifier | modifier le code]

Industrie, artisanat[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

Église[modifier | modifier le code]

Arts[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Peinture, sculpture, tapisserie[modifier | modifier le code]

Littérature, histoire[modifier | modifier le code]

Bandes dessinées, illustrations[modifier | modifier le code]

Musique, musicographie, musicologie[modifier | modifier le code]

Variétés[modifier | modifier le code]

Art du spectacle[modifier | modifier le code]

  • Bruno Coppens (°1960), humoriste et chroniqueur y est né
  • Luc Petit (°1962), metteur en scène et créateur de spectacles y est né
  • Charlie Dupont (°1971), acteur et comédien y est né

Langue et culture régionale[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

  • Adrien Joveneau, né en 1960 à Tournai, animateur et producteur de radio et télévision (RTBF).
  • Luc Varenne (1914-2002), né à Tournai, commentateur sportif.

Sports[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Stèle commémorant l'inauguration de l'avenue du Jumelage le 25 avril 1982, évoquant celui avec Troyes.
Carte
Jumelages et partenariats de Tournai.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Tournai.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Bethléem[29],[30]Palestinedepuis
Canterbury[31]Royaume-Unidepuis
Mogi das Cruzes[32]Brésildepuis
Troyes[33]Francedepuis
Villeneuve-d'Ascq[29]Francedepuis

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. PopulationData.net : Palmarès des plus grandes villes du monde
  2. Élisabeth Dhanens et Jellie Dilkstra, Rogier de le Pasture van der Weyden, La Renaissance du Livre, Collection Références, Tournai, 23 septembre 1999.
  3. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  4. Site du pays des collines
  5. A. Vincent, Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles,
  6. Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
  7. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003, p. 303–304.
  8. « Avant le latin, la Gaule Belgique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 11.
  9. Op. cité.
  10. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 749
  11. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  12. https://www.ibz.rrn.fgov.be/fr/population/statistiques-de-population/
  13. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  14. JEANCE Gérard; Bourgmestres du Tournaisis: Tournai et ses 29 villages; Geniwaltournaisis; 24 juni 2013
  15. a et b Joseph Delmelle, Abbaye et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 57.
  16. « Tournai, enclave de France dans les terres de Flandre, siège d'un évêché flamand et boulevard avancé de la France vers les Pays-Bas, ville flamande par ses tendances artistiques et française par sa langue ! » Mémoires de la société historique et littéraire de Tournai, vol. 21, Tournai, 1888, p. 270.
  17. « La Châsse de Notre-Dame ou la perfection classique », dans Albert d'Haenens (dir.), Sept merveilles de Belgique, Elsevier,
  18. Mario Roques, Le garçon et l’aveugle. Jeu du XIIIe siècle, Honoré Champion, 1921, p. III lire en ligne
  19. Honoré de Balzac, « Le Père Goriot », sur beq.ebooksgratuits.com (consulté le )
  20. « Annuaire : Enseignement secondaire en Province de Hainaut », sur enseignement.be
  21. « Implantation « Le Ricochet » - École Spécialisée : Les Colibris », sur École spécialisée "Les Colibris" (consulté le )
  22. « Annuaire : Enseignement fondamental ordinaire en Province de Hainaut », sur enseignement.be
  23. « La ville de Tournai a dévoilé son projet d'aménagement du plateau de la gare et de la rue royale », sur rtbf.be, RTBF
  24. « Le piétonnier de Tournai est à l’agonie », sur sudinfo.be, (consulté le )
  25. « Opinion | Mobilisation générale pour sauver nos centres-villes », sur Les Echos, (consulté le )
  26. « Parc d'activité économique Tournai-Ouest - Froyennes », sur Ideta (consulté le )
  27. « Me déplacer - InfoTEC », sur www.infotec.be (consulté le )
  28. https://pcd.wikipedia.org/wiki/Adolphe_Delm%C3%A9e
  29. a et b « https://www.tournai.be/jumelages »
  30. « http://www.dhnet.be/archive/tournai-jumele-avec-bethleem-51b7e24ce4b0de6db993d7c0 »
  31. « https://www.tournai.be/jumelages »
  32. « https://www.tournai.be/toutes-les-actualites/tournai-jumelee-a-mogi-das-cruzes-bresil.html »
  33. « https://www.tournai.be/jumelages »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]