152e régiment d'infanterie

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152e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 152e régiment d'infanterie
Insigne régimentaire du 152e régiment d’infanterie.

Création 1794
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d’infanterie mécanisée
Fait partie de 7e brigade blindée de la 1re division
Garnison Colmar
Surnom Diables Rouges
Quinze-Deux
Devise "Ne pas subir !"
Inscriptions
sur l’emblème
Loano 1795
Harbourg 1813
Alsace 1914-1915
La Somme 1916
L'Aisne 1917-1918
L’Ourcq 1918
Roulers 1918
Rethel 1940
Résistance Auvergne 1944
AFN 1952-1962
Anniversaire Saint-Maurice
Équipement VBCI
VBL
Missiles Milan et Eryx
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères À la couleur du ruban de la Légion d'honneur
Décorations Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
six palmes
Croix de guerre 1939-1945
une étoile de vermeil
Croix de la Valeur militaire
une palme

Le 152e régiment d'infanterie (152e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir de la 152e demi-brigade de première formation.

Il a été surnommé régiment des Diables Rouges par les Allemands au cours des combats du Vieil Armand (en allemand : le Hartmannswillerkopf) en 1915, le 152e RI a conservé ce nom de tradition. Ayant, parmi les tout premiers, reçu le la fourragère de la Légion d'honneur, il est aussi appelé « premier des régiments de France ».

En garnison à Colmar depuis 1919, il est considéré comme le régiment de tradition en Alsace.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1794 : création de la 152e demi-brigade de première formation ;
  • 1796 : l'unité est dissoute, le no 152 devient vacant ;
  • 1813 : création du 152e régiment d'infanterie de ligne ;
  • 21 juin 1814, le 152e régiment d'infanterie de ligne est licencié, le no 152 devient vacant ;
  • 1887 : création du 152e régiment d'infanterie ;
  • 1914 : à la mobilisation, le 152e régiment d'infanterie met sur pied son régiment de réserve, le 352e régiment d'infanterie ;
  • 1942 : dissous le à la suite de la démobilisation de l'armée d'armistice ;
  • 1944 : recréé le en tant que demi-brigade Auvergne ;
  • 1944 : renommé régiment Auvergne le  ;
  • 1944 : reprend le nom de 152e régiment d'infanterie le  ;
  • 1946 : transformé en 152e bataillon d'infanterie le  ;
  • 1949 : redevient 152e régiment d'infanterie le 1er mai.

Colonels et chefs-de-brigade[modifier | modifier le code]

Le colonel Charles Jordan en 1926, commandant le 152e RI.
152e régiment d'infanterie de ligne
  • 1813-1814 : colonel Pierre Raynaud.
152e régiment d'infanterie
  • 1887 : colonel Dominé ;
  • 1889 : colonel Chaumont ;
  • 1889 : colonel Poitier ;
  • 1891 : colonel de Lardemelle;
  • 1896 : colonel Odoul ;
  • 1896 : colonel Charles Ferdinand Millet ;
  • 1896 : colonel Jean Léon Didio ;
  • 1902 : colonel Laurent Victor Adolphe Joubert ;
  • 1909 : colonel Pierre Amable Guignabaudet ;
  • 1912 : colonel F.L. Frédéric Thomas-de-Colligny ;
  • 1914 : lieutenant-colonel Goybet ;
  • 1914 : lieutenant-colonel Jacquemot ;
  • 1915 : lieutenant-colonel Poumayrac ;
  • 1915 : lieutenant-colonel Segonne ;
  • 1915 : lieutenant-colonel Semaire ;
  • 1917 : lieutenant-colonel Barrard ;
  • 1918 : lieutenant-colonel Meilhan.
  • 1919 : colonel Barrard ;
  • 1924 : colonel Jordan ;
  • 1929 : colonel Guntz ;
  • 1931 : colonel Rapenne ;
  • 1933 : colonel Molinie ;
  • 1935 : colonel Lascroux ;
  • 1937 : colonel Trolley de Prévaux ;
  • 1939 : colonel Gilliot ;
  • 1940 : colonel Betant ;
  • 1940 : colonel Badel ;
  • 1942 : colonel Fauvelle ;
  • 1944 : colonel Colliou (nom dans le maquis : Roussel)[1].
152e bataillon d'infanterie
152e régiment d'infanterie
  • 1949 : colonel Moillard ;
  • 1950 : colonel Bonnefoy.
  • 1952 : colonel Partiot ;
  • 1954 : colonel d'Esclaibes.
152e régiment d'infanterie mécanisée
  • 1955 : colonel Jaubert ;
  • 1956 : colonel Fauveau ;
  • 1958 : colonel Negrie ;
  • 1959 : colonel Bonhoure ;
  • 1960 : colonel Barthelemy ;
  • 1961 : lieutenant-colonel Chevillotte ;
  • 1962 : colonel Oana.
2e bataillon du 152e régiment d'infanterie
152e régiment d'infanterie
  • 1964 : colonel Lintilhac ;
  • 1966 : colonel Lanquetot ;
  • 1968 : colonel Belfayol ;
  • 1970 : colonel Romet ;
  • 1972 : lieutenant-colonel Girodet ;
  • 1974 : colonel Mary.
  • 1976 : colonel Laumondais ;
  • 1978 : lieutenant-colonel Bourguignat ;
  • 1980 : colonel Postic ;
  • 1982 : colonel Didier.
  • 1984 : colonel Friedrich ;
  • 1986 : colonel Castagnet ;
  • 1988 : colonel Dousson.
  • 1990 : colonel Fournier ;
  • 1992 : colonel Rosenblatt[2] ;
  • 1994 : colonel Cochin ;
  • 1996 : colonel Bouard ;
  • 1998 : colonel Xavier du Breil de Pontbriand ;
  • 2000 : colonel Gallart ;
  • 2002 : colonel Thomas ;
  • 2004 : colonel Lalubin ;
  • 2006 : colonel Chaptal de Chanteloup ;
  • 2008 : lieutenant-colonel Couëtoux ;
  • 2010 : colonel Jeand'heur ;
  • 2012 : colonel Séguineau de Préval ;
  • 2014 : colonel Hasard ;
  • 2016 : colonel Dabas[3] ;
  • 2018 : colonel Kossahl ;
  • 2020 : colonel Pratt ;
  • 2022 : colonel Luisetti.

Drapeau[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4],[5] :

Drapeau du 152e régiment d'infanterie de ligne de l'armée française, avec ses batailles.

Décorations[modifier | modifier le code]

  • Ses personnels ont droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Légion d'honneur.

Historique des garnisons, combats et bataille du 152e RI[modifier | modifier le code]

152e demi-brigade de première formation[modifier | modifier le code]

Guerres de la Révolution[modifier | modifier le code]

La 152e demi-brigade de première formation est formée à Landau le 4 fructidor an II () avec les[6] :

Ces bataillons furent réunis par le général de brigade Préval, commandant à Landau, et l'embrigadement fut opéré par le représentant du peuple Rougemont, assisté de Lariboisière, officier supérieur, et Graffard, commissaire des guerres adjoint. La 152e demi-brigade reçut pour la commander le chef de brigade Antoine Prompt.

A l'organisation, l'effectif était de 3 209 hommes, dont 611 absents (35 détachés, 518 aux hôpitaux, 29 en congé, trois en réquisition, trois au tribunal militaire, etc.). La 152e, comme toutes les demi-brigades de première formation, avait une compagnie de canonniers et trois bataillons de neuf compagnies, dont 1 de grenadiers.

Armée du Rhin[modifier | modifier le code]

La 152e demi-brigade fut affectée à la brigade Sibaud, de la division Courtot, dite « division de la Queich », et continua la campagne de 1794 à l'armée du Rhin, où servaient précédemment les trois bataillons qui furent réunis.

Le 2e bataillon du 82e régiment d'infanterie ci-devant Saintonge avait été décimé à l'héroïque défense de Francfort contre les Prussiens, le  ; il était demeuré à Landau, pendant le long blocus de 1793, et avait pris une part glorieuse à la défense de la garnison.

Le 6e bataillon du Bas-Rhin était aussi toujours resté à l'armée du Rhin, et s'était distingué aux affaires de Mayence, de Cassel, de Stromberg et de Kreutznack.

Le 7e bataillon de la Marne avait fait campagne aux armées des Ardennes et de la Moselle, puis en dernier lieu, à celle du Rhin. Il s'était bravement conduit aux affaires d'Arlon, de Virton, de l'abbaye d'Orval, de Bouillon, à la prise des lignes de Wissembourg, au déblocus de Landau, à la prise de Lauterbourg et de Spire, aux combats de Kayserslautern (en).

L'armée du Rhin, qui était commandée par le général Michaud, avait été obligée, après la combats de Kayserslautern (en), le , d'abandonner les rives du Speyerbach (de) et de se retirer derrière la Queich, sur Germersheim et Landau tandis que les Prussiens, commandés par le Generalfeldmarschall Möllendorff, s'avançaient jusqu'à la Lautern.

Quoique les Prussiens eussent des forces beaucoup plus considérables que le général Michaud, ils demeurèrent dans l'inaction et se contentèrent de placer leurs troupes dans de bonnes positions. L'armée du Rhin ayant été renforcée, reprit bientôt l'offensive et battit complètement l'ennemi dans une série de combats, à laquelle on a donné le nom de bataille d'Edenkoben qui eut lieu les 13 et .

Le 20 septembre, les Autrichiens et les Prussiens reprirent Kaiserslautern à l'armée de la Moselle, qui s'en empara de nouveau le 27 septembre, et poursuivit l'ennemi vaincu. Les alliés repassèrent sur la rive droite du Rhin. Les armées du Rhin et de la Moselle purent alors se réunir. Elles étaient désormais maîtresses de la rive gauche du Rhin, depuis Bâle jusqu'à Coblentz. Il ne restait plus qu'à conquérir Mayence et le fort de Rheinfels, pour posséder tout le cours du fleuve. Le fort fut pris en deux jours, le .

Les deux armées françaises préparèrent ensuite l'investissement de Mayence, qu'elles exécutèrent sur la rive gauche, pendant l'hiver. Par un décret du , la Convention décida que les deux armées du Rhin et de la Moselle seraient réunies sous la dénomination d'armée de Rhin-et-Moselle, et commandées par le général Pichegru, mais le général Michaud conserva le commandement en chef jusqu'à la fin du mois de mai, le général Pichegru restant à Paris. La paix avec la Prusse fut signée le . L'armée de Rhin-et-Moselle n'avait donc plus à combattre que l'Autriche.

La 152e demi-brigade, formée le 4 fructidor an II (), n'eut pas l'occasion de prendre part à des combats. La division Courtot ne fut pas employée au siège de Mayence. Elle fut chargée de la surveillance du Rhin, de Germersheim à Lauterbourg. La 152e demeura presque constamment à Wörth et à Neubourg. Au mois de juin 1795, elle passa sous les ordres du général de brigade Beaurevoir et du général de division Taponier.

La conclusion de la paix de Bâle avait rendu l'armée de Sambre-et-Meuse disponible, et le général Jourdan reçut l'ordre de renforcer l'armée de Rhin-et-Moselle avec une partie de ses troupes. La 152e demi-brigade fut alors envoyée à l'armée d'Italie, et elle partit le .

Armée d'Italie[modifier | modifier le code]

La 152e demi-brigade fut placée à la brigade Pijon, de la 1re division d'avant-garde, commandée par le général Laharpe. La division Laharpe et la division Charlet composaient la droite de l'armée d'Italie, et se trouvaient sous les ordres de Masséna.

Bataille de Loano - ()

Il y eut trois attaques contre les Austro-Sardes : une simulée et deux véritables. Le général Sérurier commanda le corps de gauche, le général Augereau celui de droite, sous la direction du général en chef Schérer, et Massena fut chargé de la principale attaque contre le centre ennemi.

« Le corps du centre, commandé par le général divisionnaire Masséna, ayant sous ses ordres les généraux de brigade Saint-Hilaire, Pijon, Ménard, Bizanet et Cervoni, fut chargé d'attaquer l'ennemi par son centre, de le percer et de couper la communication du corps commandé par le général d'Argenteau d'avec celui du général De Vins, dans les lignes de Loano », dit le général Schérer dans son rapport.

« L'attaque du centre exigeait, non seulement une grande audace de la part des troupes, mais encore une savante combinaison de la part du général qui la commandait, car non seulement il fallait battre l'ennemi dans une position extrêmement difficile et garnie de canons, mais encore couper la communication avec le général De Vins, et, après l'avoir battu, le gagner de vitesse sur les positions importantes de Settepani (it) et Melogno (it), où il devait naturellement se retirer. C'est ce qu'exécuta le général divisionnaire Masséna, avec un courage et une habileté dignes d'éloges ».

La 152e demi-brigade contribua au succès de cette attaque du centre, sous les ordres du général Pijon, dont le rôle à la bataille de Loano est expliqué par le général Masséna dans son rapport :

« Conformément à mes instructions, je fus prendre position le 1er frimaire an IV () à Champ-de-Prêtre ».

« Le général de division Laharpe, commandant la 1re division sous mes ordres, forte de 5 000 hommes, ayant avec lui les généraux de brigade Saint-Hilaire et Pijon et l'adjudant-général Joubert, se rendit en avant de Zuccarello. Il y divisa son corps de troupes en deux colonnes ».

« Il prit le commandement de la 1re colonne, forte de 3 000 hommes,ayant avec lui le général de brigade Pijon et l'adjudant général Joubert, pour attaquer « Montelingo » par la gauche ».

« Il donna le commandement de la 2e colonne, forte de 2 000 hommes, au général de brigade Saint-Hilaire, pour attaquer Montelingo par le flanc droit ».

« Le général de division Charlet, commandant la 2e division, forte de 4 000 hommes, ayant sous ses ordres les généraux de brigade Cervoni et Ménard et l'adjudant-général Quenin, se rendit au point qui lui fut désigné pour attaquer la gauche de Rocabarbène(Rocca Barbena), le front de Malsabecco et la droite de Banco. Le général Cervoni fut chargé d'attaquer, avec 800 hommes, la droite de Banco; le général Ménard, avec 1 000 hommes, la gauche de Malsabecco et de Banco, et le général de division Charlet, avec le restant de ses troupes, se disposa à attaquer le front de Malsabecco ».

Le général de brigade Bizanet fut chargé de commander la réserve, forte de 3 697 hommes. « Toutes les troupes rendues sur leurs points respectifs y bivouaquèrent dans le plus grand ordre, et attendirent avec impatience le signal du combat. Le lendemain, à la pointe du jour, neuf chaloupes canonnières prirent position entre Borghetto et la Pietra, pour inquiéter le flanc gauche de l'ennemi. L'attaque générale commença au signal de deux fusées parties du mont Saint-Esprit ».

« Le 2 frimaire an IV (), jour à jamais mémorable pour l'armée d'Italie, continue le général Masséna, toutes les colonnes se mirent en marche à 4 heures du matin. Nos troupes s'avancèrent à la faveur de la nuit à très peu de distance des avant-postes de l'ennemi, sans tirer un seul coup de fusil. Elles essuyèrent les premières décharges sans pour cela ralentir leur marche. Elles repoussèrent les avant-postes la baïonnette aux reins, et arrivèrent de cette manière jusqu'au pied des retranchements. Alors, le combat le plus vif et le plus décisif s'engagea ».

« L'ennemi, rassuré par son artillerie et l'avantage de la position fortifiée qu'il défendait, faisait, de toute part, le feu le plus vif. Nos républicains, sans perdre un pouce de terrain, s'y reportaient avec leur intrépidité ordinaire. Ce moment me parut pressant et décisif. J'avais fait approcher la réserve. Je la divisai en plusieurs corps, et je la fis donner. Le feu devint terrible de part et d'autre. Mais l'ennemi entouré ne put soutenir l'impétuosité de nos troupes. Elles entrèrent dans les retranchements et y firent des prodiges incroyables de valeur. Le sabre à la main et la baïonnette en avant, en combattant corps à corps, elles enfoncèrent les rangs et portèrent partout la mort et la terreur. Enfin,elles culbutèrent l'ennemi et s'emparèrent de Montelingo, Malsabecco, Banco et Rocabarbène, c'est-à-dire de tous les points attaqués ».

« Le général Laharpe, dont les talents militaires sont connus, mérite les plus grands éloges. Après avoir enlevé Montelingo, il fit attaquer, avec la plus grande intrépidité, la droite de Rocabarbène et contribua beaucoup, par là, à forcer ce point, le plus important de la ligne ennemie ».

« Les plus grands éloges sont également dus à la conduite du général Pijon.... »

Le général en chef Schérer raconta ainsi la fin de la bataille : « Au moment de la déroute, le général Masséna dirigea un corps de 1 500 hommes, commandé par le genéral Cervoni, pour s'emparer des chemins très difficiles qui conduisent aux hauteurs de Settepani (it) et Melogno (it) et, avec le reste du corps à ses ordres, poursuivit l'ennemi, qui, effrayé par une attaque aussi impétueuse, n'osa risquer le sort d'un second combat sur ces mêmes hauteurs et s'enfuit du côté de Bagnasco. Le général Masséna, après avoir détaché à sa poursuite un corps de troupes, s'empara de ces hauteurs si importantes, et,après une marche forcée, descendit sur celles de Saint-Pantaléon et Gorra, pour prendre l'ennemi à dos, en supposant que l'on n'eût pu le forcer dans la ligne de Loano. Le corps du général Sérurier, quoique très inférieur en nombre, contint parfaitement les Piémontais dans leurs camps retranchés, et les empêcha de porter aucun secours au général d'Argenteau. »

« A trois heures de l'après-midi, le centre de l'ennemi était coupé et séparé du corps principal du général De Vins, et le général Masséna, maître dans la nuit des hauteurs de Settepani et Melogno, pouvait prendre à revers les troupes de ce général. Généraux et soldats, tous ont fait des prodiges de valeur. Les ennemis ont laissé le champ de bataille couvert de plus de 3 000 morts, 5 000 blessés, depuis Finale jusqu'à Acqui. L'ennemi a encore perdu près de 1 000 prisonniers, parmi lesquels des généraux, des colonels et près de 200 officiers. 48 pièces de canon, cinq drapeaux, plus de 100 caissons et une immense quantité de fusils sont les fruits de cette victoire. »

Le général Schérer annonçait que l'armée d'Italie n'avait que 400 à 500 tués et 650 blessés. Le général Masséna disait, pour ses deux divisions : « Nous n'avons pas eu, en tout, 40 hommes mis hors de combat. »

Les 48 pièces de canon, annoncées par le général Schérer, avaient été prises à l'ennemi dans la bataille, mais on trouva ensuite un peu partout des pièces, qui portèrent à 100 le nombre des bouches à feu conquises. On s'empara, à la Pietra, à Loano, Finale, Vado et Savone, de magasins considérables de blés et de fourrages. On s'empara même d'un brick anglais dans le port de Savone. Le lendemain, Augereau poursuivit l'ennemi, qui subit de nouvelles pertes.

La bataille de Loano termina la campagne de 1795.

La 152e demi-brigade resta à la brigade Pijon et à la division Laharpe et fut cantonnée à Cadibona di Quiliano (it). Elle ne se trouva pas à d'autres combats.

Un second amalgame de l'infanterie ayant été prescrit par un arrêté du 18 nivôse an IV (), la 152e demi-brigade entra dans la composition de la 75e demi-brigade deuxième formation, le 26 ventôse an IV ().

L'unité étant dissoute, le no 152 devient vacant.

152e régiment d'infanterie de ligne[modifier | modifier le code]

Guerres de l'Empire[modifier | modifier le code]

Le 152e régiment d'infanterie de ligne est formé à Hambourg le , avec les :

Les compagnies d'artillerie de ces cohortes furent versées dans les 1er, 7e et 8e régiments d'artillerie à pied.

À l'organisation, le régiment avait 84 officiers et 2 960 hommes de troupe. Le major Pierre Raynaud, du 27e régiment d'infanterie de ligne,fut nommé colonel du 152e régiment d'infanterie de ligne.

Le 5e bataillon, de dépôt, fut organisé à Strasbourg le , avec les compagnies de dépôt des quatre cohortes. Les quatre compagnies comptaient en tout six officiers et 384 sous-officiers et soldats.

Campagne d'Allemagne[modifier | modifier le code]

Le 152e de ligne fut affecté au corps d'observation de l'Elbe, qui devint plus tard 5e corps, commandé par le général Lauriston. Le régiment fut placé à la 2e brigade du général Fézensac, de la 16e division, sous les ordres du général Maison. Cette division devait avoir trois régiments, comme toutes les divisions du 5e corps : les 151e, 152e et 153e de ligne, mais elle n'en eut réellement que deux pendant toute la première partie de la campagne. Le 152e fut retenu par le général de division Vandamme à la suite des événements survenus dans la 32e division militaire.

Le colonel russe Tettenborn avait été détaché, avec un parti de Cosaques, sur l’Elbe inférieur. Il arriva le vers Neustadt. Le général Morand, qui était dans la Poméranie suédoise, se retira sur le territoire de la 32e division militaire avec le peu de troupes qu'il possédait. Le général de division Carra-Saint-Cyr, commandant de la 32e division à Hambourg, s'effraya des insurrections des départements de la Lippe, des Bouches-du-Weser et des Bouches-de-l'Elbe. Il crut devoir abandonner Hambourg et fit partir la garnison avec les autorités, le 12 mars. Après le départ des Français, les 52 compagnies de la garde nationale de Hambourg prirent les armes et firent le service de la ville. Le colonel Tettenborn, avec ses Cosaques et environ 500 Prussiens, qui devançaient la déclaration de guerre de leur gouvernement, poursuivit le général Morand, mais celui-ci put repasser l’Elbe et rejoindre le général Carra-Saint-Cyr. Le 18 mars, le colonel Tettenborn entra à Hambourg et rétablit l'ancienne forme de gouvernement. Le port fut ouvert aux Anglais.

Le 16 mars, les généraux Carra-Saint-Cyr et Morand, ayant rejoint leurs troupes à Artlenbourg et Zollenspieker (de), continuèrent leur retraite sur Brême, où ls arrivèrent les 21 et 22 mars.

Le général Carra-Saint-Cyr s'occupa de suite d'organiser des colonnes mobiles pour soumettre les communes insurgées, particulièrement sur les deux rives du Weser. Les Anglais avaient fait une descente à l'embouchure et, réunis aux paysans du duché d'Oldenbourg, s'étaient emparés des batteries de Bremerlehe et de Blexen.

Combats de Bremerlehe et de Blexen - ()

Un bataillon du 152e de ligne avec 200 douaniers, 100 marins et une pièce de 4, fut envoyé, le 25 mars, à Bremerlehe, en passant par la rive droite du fleuve. Une autre colonne, de même force fut dirigée sur Blexen par la rive gauche.

La colonne de droite, arriva à Bremerlehe. Le pont était coupé et la rive opposée était défendue par 2 000 insurgés, des Anglais et deux pièces de canon de 3. Le 152e triompha de tous les obstacles. 19 Anglais, dont deux officiers, furent tués et les insurgés dispersés, après avoir laissé plus de 150 hommes sur le terrain du combat. Profitant de l'enthousiasme des troupes et de la terreur de l'ennemi, la colonne s'est porté sur la « batterie de Carlsbourg » pour l'enlever de vive force; mais les insurgés n'ont pas cru devoir attendre cet assaut. Trois Anglais, avec un drapeau blanc, sont venus dire qu'ils se rendaient à discrétion.

Pendant ce temps, la colonne de gauche qui avait brillamment enlevé la batterie de Blexen, tira sur la « batterie de Carlsbourg », ce qui permit à la colonne de droite de s'en emparer sans difficulté. Les pertes totales des deux colonnes furent de quatre tués et six blessés.

Cette première expédition produisit un effet salutaire en répandant la terreur parmi les insurgés des départements des Bouches-de-l'Elbe et du Weser. L'Empereur, mécontent de l'abandon de Hambourg, avait désigné le général de division Vandamme pour prendre le commandement de toutes les troupes. Ce dernier arriva à Brême le 31 mars. Il chargea le général Carra-Saint-Cyr de diriger les troupes qui étaient à Brême et aux environs, et qui devaient former l'avant-garde des divisions réunies.

Combats de Lunebourg - (1er et )[modifier | modifier le code]

Le général Carra-Saint-Cyr avait envoyé en avant le général Morand qui, le 27 mars, étant arrivé à Tostedt, rendit compte que, d'après les renseignements recueillis, 2 000 Cosaques occupaient Lunebourg.

Le 29 mars, le général Carra-Saint-Cyr envoya les 1er et 4e bataillons du 152e ligne, avec deux pièces de 4.

Le 4e bataillon, transporté par des voitures de réquisition, se dirigea, par Verden et Walsrode, sur Soltau, où il arriva le 29 au soir. Il se trouva alors à quatre lieues du général Morand, resté à Tostedt. Il reçut ensuite des ordres pour marcher sur Lunebourg par Marxen, en s'appuyant sur la rive gauche de l'Elmenau, afin d'être à cheval sur la grande route de Hanovre, tandis que le général Morand se rendait à Lunebourg par Goelsdorf.

Le 1er bataillon, avec les deux pièces de 4 devait aller coucher le 29 à Rotenbourg, le 30 à Tostedt, où il resterait pour remplacer les troupes qui partaient pour Lunebourg. En résumé, le général Morand disposait à peine de 1 000 hommes d'infanterie, avec quatre canons et un piquet de cavalerie, et le 1er bataillon du 152e resta à Tostedt, sans lui être d'aucun secours. Le général se dirigea sur Lunebourg et s'empara de la ville, le 1er avril. Ce fut le 4e bataillon du 152e qui,après avoir enlevé plusieurs redoutes, emporta de vive force la principale porte et chassa les Cosaques envoyés par le général Tettenborn.

Le général Doernberg, déserteur du service de Westphalie, passé au service de l'Angleterre, commandait un corps de Russes et de Prussiens. Il avait été battu le 28 mars à Verden, par le général Montbrun, et obligé de se retirer sur Havelberg. Le 29,il avait été rejoint par le général Graf Czernichef, que les alliés avaient dirigé sur l'Elbe inférieur. Les trois généraux Tettenborn, Doernberg et Czernichef franchirent l'Elbe et déployèrent leurs troupes sur la Netze (en). Ayant appris l'occupation de Lunebourg par les Français, ils résolurent de profiter de leur grande supériorité numérique pour écraser le petit corps du général Morand. Ils se mirent aussitôt en marche, laissèrent quelques fractions pour garder les passages de la Netze,avec une réserve à Dallenburg, et arrivèrent le 2 avril, dans la matinée, devant Lunebourg, avec 4 000 hommes de toutes armes.

Le colonel russe de Pahlen reçut l'ordre de passer l'Elmenau, avec deux régiments de Cosaques, près de Bad Bevensen, et d'attaquer la ville par derrière. Lorsque le combat fut bien engagé de ce côté, les généraux alliés firent, de concert, une brusque attaque de front sur la ville.

La faible colonne du général Morand se défendit avec un acharnement héroïque. Le 4e bataillon du 152e opposa une longue résistance aux forces nombreuses qui l'assaillaient. Le combat dura jusqu'au soir. Le général Morand fut blessé mortellement et les derniers débris de sa colonne se virent contraints de capituler. Tout le 4e bataillon du 152e disparut ainsi.

Le maréchal Davout avait été envoyé, le 29 mars, du côté de Stendal, pour poursuivre les partis russes qui avaient passé l'Elbe et qui inondaient le pays. On lui avait donné, à cet effet, le 1er avril, la division Puthod du 5e corps. Il marcha sur Lunebourg, et poursuivit les troupes russes et prussiennes, qui repassèrent l'Elbe le 3 à Bleckede. Il eut bientôt nettoyé toute la rive gauche de l'Elbe, depuis Magdebourg jusqu'à Zollenspieker (de). Le 3 avril, à Dannenberg, il apprit que la 32e division militaire était mise sous ses ordres. Il se proposait d'achever la pacification complète des pays entre l'Elbe et le Weser, avec l'aide des troupes de Brême, mais il fut rappelé à ce moment par le prince Eugène, qui lui donna l'ordre de se rapprocher de lui, en se rendant à Salzwedel.

1814[modifier | modifier le code]

L'ordonnance royale du 12 mai 1814 le 152e régiment d'infanterie de ligne est licencié.

L'unité est donc dissoute et le no 152 devient vacant.

1871-1914[modifier | modifier le code]

152e régiment d'infanterie[modifier | modifier le code]

Le 152e RI, est formé le 1er octobre 1887 à 3 bataillons provenant des 27e régiment d'infanterie, 56e régiment d'infanterie et 134e régiment d'infanterie, à la caserne Schneider[8] à Épinal.

En 1905, le régiment rejoint sa garnison de Gérardmer où il occupe le quartier Kléber.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

Monument en mémoire du 152e RI réalisé par Victor-Charles Antoine au Hartmannswillerkopf.

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le drapeau du 152e RI au camp du Valdahon en 1926.

Le 152e régiment d'infanterie s'installe à Colmar dans le Haut-Rhin en 1919. Il occupe les quartiers Rapp, Macker et Lacarre.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

1939-1940

Le régiment participe à la Bataille de France avec la 14e DI.

Sous Vichy

Affiche de recrutement pour le 152e RI sous le régime de Vichy

.

Le régiment est conservé dans l'Armée d'armistice et stationnera à Moulins de septembre 1940 à sa dissolution en novembre 1942.

Un bataillon du 152e RI, sous le commandement du Commandant Tarragon prend garnison à Vichy en août 1940[9].

La Campagne d'Allemagne[10]

Depuis le 18 novembre, sans attendre la chute complète de Belfort, la 1re division blindée, soutenue par la 9e DIC fonce le long de la frontière suisse, par la D 463 vers Delle, Seppois puis le Rhin et l’atteint le 19 au soir. Le 21 novembre, Mulhouse est libérée.

Un seul axe, la D 463, parallèle à la frontière suisse et à moins de 5 km de celle-ci, assure les communications arrières de la 1re DB. Le 26 novembre 1944, une vigoureuse contre-offensive allemande doit couper cet axe logistique prioritaire dans le secteur tenu par le 152e RI. Débouchant du Bois de l’Oberwald, au Nord de la départementale, deux bataillons en attaque, appuyés par des chars et de l’artillerie, percent le dispositif du I/152 (fragilisé par la vétusté et l’inopérabilité de ses véhicules organiques civils dont il était encore doté). La D 463, "cordon ombilical" de la 1re DB, est coupé vers 10 heures. Les premières contre-attaques échouent, la situation devient dramatique : les convois logistiques de la 1re DB ne passent plus. Devant la gravité de la situation, un escadron de chars du 2e dragons est mis à disposition du 15-2, et un Bataillon du 9e Zouaves vient renforcer les II/2 et III/152 pour une furieuse contre-attaque dans l’après-midi. La route est reprise, l’ennemi reflue vers le Nord laissant 150 morts sur le terrain. Le 15-2 compte 47 tués, 12 disparus et 170 blessés.

À partir de décembre 1944, le régiment est en ligne à l’Ouest de Mulhouse face au bois de Nonnenbruch. Fin janvier, 60 soldats sont évacués, les pieds gelés.

Le 8 février 1945, six jours après la libération de Colmar, le régiment retrouve son ancienne garnison.

Le 10 février 1945, le général de Gaulle, à Colmar, sur la place Rapp, remet au colonel Colliou le glorieux drapeau de son régiment, consacrant ainsi officiellement sa renaissance.

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

De retour des opérations en Algérie, le 152e RI devient régiment commando de la Défense opérationnelle du territoire, formation d'active de la 62e division militaire territoriale. Le régiment est organisé sur la compagnie de commandement et des services et trois compagnies de combat (section de commandement, section d'appui avec deux mortiers de 81 et deux Jeep canon de 106 mm et trois sections de combat).

Insigne de béret de l'infanterie.

C'est en 1976 que le 152e RI est transformé en régiment mécanisé. Il reçoit les véhicules de transport de troupes (VTT) et chars AMX-13 du 1er régiment de chasseurs de Phalsbourg dissous. Le 152e RI remplace le 1er RCh au sein de la 6e brigade mécanisée dont l'état-major est à Strasbourg.

De 1977 à 1984, il est l'un des deux régiments d'infanterie mécanisée de la 6e division blindée avec deux compagnies mécanisées (VTT AMX-13) et deux escadrons de chars (chars AMX-13). En 1984, il rejoint la 5e division blindée jusqu'en 1992. Il est alors régiment d'infanterie motorisée de division blindée avec trois compagnies de combat sur VAB et une compagnie antichar sur VAB HOT. Il est ensuite temporairement rattaché à la 1re division blindée jusqu'à ce qu'il intègre le 3e corps en 1993, pour être régiment de corps d'armée. Après la dissolution du 3e corps, le régiment contribue au groupe d'intervention et de sûreté du corps d'armée avec le 2e régiment de hussards et le 6e régiment d'hélicoptères de combat.

À partir de 1996, le régiment entame sa professionnalisation avec quatre compagnies de combat du même pied.

Depuis 1998, il est subordonné à la 7e brigade blindée.

Le régiment aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Statue d'un diable rouge à proximité des quartiers du Quinze-Deux.

Le 152e régiment d'infanterie occupe les quartiers Walter et Bruat à Colmar ; le quartier Walter était occupé précédemment par le 7e GAAMA puis le 57e RA jusqu'en 1976.

Son soutien est assuré par le groupement de soutien de la base de défense de Strasbourg - Haguenau - Colmar. Subordonné à la 7e brigade blindée de la 1re division, il comprend :

  • quatre compagnies de combat ;
  • une compagnie de commandement et de logistique ;
  • une compagnie d'appui ;
  • une compagnie de réserve opérationnelle.

Le Quinze-Deux est doté du véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) depuis 2012.

Il dispose aussi des équipements suivants :

Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Antoine Prompt[modifier | modifier le code]

Antoine Prompt est né le , à Rodez

Enrôlé au régiment de Piémont le , il est promu caporal le , sergent le , sergent-major le , adjudant le , sous-lieutenant le , lieutenant le , adjudant-major le .

Il fit campagne, de 1792 à 1795, à l'armée du Rhin, et fut nommé chef de bataillon au 82e régiment d'infanterie le .

Il devint chef de la 152e demi-brigade le , et suivit son corps à l'armée d'Italie. Lorsque la 152e demi-brigade fut amalgamée, pour former la 75e demi-brigade de deuxième formation, le , il fut placé à la suite de la 75e demi-brigade, puis placé à la 39e demi-brigade par Bonaparte, le .

Il se distingua pendant la campagne d'Italie de 1796, et fut blessé à l'affaire de Pietra-Caliano (it) le 7 novembre. Bonaparte le remplaça dans le commandement de la 39e demi-brigade, le 23 décembre, et le nomma commandant de la place de Cherasco le . Il revint à la 39e demi-brigade au mois d'octobre 1798.

Il se signala de nouveau dans la campagne de 1799, notamment aux affaires de Tauffert et de Santa-Maria, dans les Grisons, les 25 mars et 4 avril.

Le général en chef Schérer le nomma adjudant-général le 25 mars, « en récompense de sa bravoure et de ses talents militaires » et il fut confirmé dans cet emploi le 19 octobre.

Pendant la campagne de 1800, il reçut un éclat d'obus au bas-ventre, en défendant le pont du Var, le . Il fut mis en non-activité le . Un peu guéri de ses blessures, il demanda à reprendre du service, et fut mis à la disposition du ministre de la Marine pour l'expédition de Tobago, le . Il ne put supporter ces nouvelles fatigues, et mourut à Tobago le .

Le général Berthier, chef d'état-major, disait de lui, en 1796 : « Ce militaire a établi l'ordre et la discipline dans la demi-brigade qu'il commande, et a parfaitement bien servi avec elle dans toutes les actions qu'a eues l'armée d'Italie ».

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Le commandant Jenoudet du 152e RI vers 1919.

Alice Arteil ( 1912-1995), résistante et lieutenant dans le 3e bataillon du 15.2 , 1944-1945

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Maquisards de France », sur maquisardsdefrance.jeun.fr (consulté le )
  2. Le 15.2 Histoire des diables rouge (sous la direction du colonel Rosenblatt)
  3. DNA, « Un nouveau patron pour les Diables rouges », sur dna.fr, (consulté le )
  4. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  5. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.
  6. Demi-brigades de première formation
  7. Alain Pigeard : La conscription sous le Premier Empire.
  8. Abbe Javelet, Epinal a la belle epoque (lire en ligne), et le 152e à Schneider (La Madeleine(.
  9. « Une revue du général Weygand », La Montagne,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès libre) lien notice Overnia.
  10. « ANORI - Association Nationale des Reservistes de l'Infanterie -- Histoire des Goumiers, Goums et Tabors », sur anorinfanterie.free.fr (consulté le ).
  11. EMA, « Afghanistan : décès d’un militaire français en opération avec l’armée afghane », sur defense.gouv.fr, (consulté le )
  12. « Quand une patrouille du 152e RI a fait face à Cherif Chekatt, l'auteur de l'attentat de Strasbourg », article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 11 juillet 2019.
  13. « Centenaire du 15-2 à Colmar : ça démarre par un raid », article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 27 juin 2019.
  14. Courbevoie Naissances 01/01/1908-12/12/1908, cote E_NUM_COU_N1908, page 138/202, acte N°453
  15. Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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