68e régiment d'infanterie territoriale

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68e régiment d'infanterie territoriale
Image illustrative de l’article 68e régiment d'infanterie territoriale
Cuisinier du 68e RIT vers avril 1915.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie territoriale
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale

Le 68e régiment d'infanterie territoriale (68e RIT) est un régiment d'infanterie territoriale de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : le régiment reçoit son numéro en prévision de la mobilisation[1]
  • août 1914 : formation
  • 27 mai 1918 : disparition au combat
  • 22 juin 1918 : dissous

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1914 - 1917 : lieutenant-colonel de Castries[2]
  • 1917 : lieutenant-colonel Donin de Rozières[2],[3]
  • 1917 - 1918 : lieutenant-colonel d'Arode de Peyriague[2]
  • 1918 - mai 1918 : lieutenant-colonel Torollion (tué le )[2],[4]
  • mai - juin 1918 : commandant de Carles[5]

Drapeau[modifier | modifier le code]

Il ne porte aucune inscription[6].

Affectations[modifier | modifier le code]

Historique des opérations du 68e RIT[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

Formé à Poitiers (Vienne).

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

Le régiment est anéanti le lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames[9].

Le régiment est regroupé début juin. Les soldats qui n'étaient pas en ligne lors de l'assaut allemand (permissionnaires, convalescents, compagnie hors-rang, etc.) sont rejoints par les combattants qui sont parvenus à échapper à l'encerclement allemand[9],[10]. Le régiment est dissous le , devenant le 2e bataillon du 74e régiment d'infanterie territoriale[5].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), p. 624-626.
  2. a b c et d Rivaud 1921, p. 29.
  3. « Cote LH//788/73 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. « Jules Gustave TORROLLION », sur Mémoire des hommes.
  5. a et b Rivaud 1921, p. 40.
  6. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)
  7. Rivaud 1921, p. 5.
  8. a et b Service historique de l'état-major des armées, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 1, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, Paris, Imprimerie nationale, , 966 p. (lire en ligne), p. 858-859
  9. a et b Rivaud 1921, p. 38.
  10. Rivaud 1921, p. 39.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Albert Rivaud, Historique du 68e régiment territorial d'infanterie, Paris, L. Fournier, (lire en ligne).