248e régiment d'infanterie

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248e Régiment d'Infanterie
Création août 1914
Dissolution novembre 1918
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
La Marne 1914
Verdun 1916
L'Oise 1918
Bataille de France
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
insigne de béret d'infanterie

Le 248e régiment d'infanterie (248e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 48e régiment d'infanterie.

Il combat également lors de la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : 248e régiment d'infanterie.
  • , adjonction d'un bataillon du 271e régiment d'infanterie.
  •  : dissolution.
  • 1939 : mobilisation
  • 1940 : dissolution

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Affectation[modifier | modifier le code]

À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200. Le 248e RI est formé à Guingamp et est rattaché à la 119e brigade, 60e division d'infanterie, 11e corps d'armée, dans la 10e région militaire. Il combat avec la 60e DI d' à .

Il compte deux bataillons, puis trois en par adjonction d'un bataillon du 271e régiment d'infanterie.

Le régiment tient un journal de tranchées dénommé Le Biniou à poil[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Le soldat Derrien du 248e RI décoré par le général Réveilhac début 1915.

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Drôle de guerre[modifier | modifier le code]

Le 248e régiment d'infanterie est l'un des trois régiments d'infanterie de la 61e division d'infanterie (XLIe corps d'armée de forteresse, 9e armée). Cette division doit, selon ce qui sera décidé lors d'une éventuelle attaque allemande en Belgique, défendre la Meuse entre Vireux-Molhain et Anchamps (hypothèse Dyle) ou défendre la position de résistance nationale RocroiSigny-l'Abbaye (hypothèse Escaut). Préparant l'un des deux cas, le 248e est chargé d'organiser la position nord sur la Meuse avec le 337e régiment d'infanterie au sud[2].

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Traditions[modifier | modifier le code]

Drapeau[modifier | modifier le code]

Le drapeau du 148e RI (2e en partant de la gauche) lors des commémorations du . Au centre, le président Millerand.

Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions[3]:

Décorations[modifier | modifier le code]

Décorations décernées au régiment : sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée.

Insigne[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

Il reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Personnalités ayant servi au 248e RI[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Gall, Erwan, « Barthas au 248e RI : une histoire bretonne », En Envor, consulté le 7 novembre 2013.
  2. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers, t. 1 : par-delà la Meuse, 10-15 mai 1940, Bayeux, Éditions Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3, OCLC 762661973), p. 30-31.
  3. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]