Courbevoie
Courbevoie | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Nanterre | ||||
Canton | Courbevoie-1 (bureau centralisateur) Courbevoie-2 (bureau centralisateur) |
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Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Paris Ouest La Défense |
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Maire Mandat |
Jacques Kossowski 2014-2020 |
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Code postal | 92400 | ||||
Code commune | 92026 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Courbevoisiens | ||||
Population municipale |
83 136 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 19 937 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 53′ 52″ nord, 2° 15′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 56 m |
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Superficie | 4,17 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||
Site web | ville-courbevoie.fr | ||||
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Courbevoie (prononcé [kuʁ.bə.ˈvwa]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, à l'ouest de Paris, sur la rive gauche de la Seine.
Le quartier de la Défense, principal quartier d'affaires de l'agglomération parisienne, s'étend en partie sur Courbevoie (le reste étant partagé entre les communes de Puteaux, Nanterre et La Garenne-Colombes).
Courbevoie, siège de la Société nautique de la basse Seine, a accueilli les épreuves d'aviron, de natation et de water-polo des Jeux olympiques d'été de 1900. Le crawl y fut nagé pour la première fois aux Jeux olympiques.
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Urbanisme
- 3 Toponymie
- 4 Histoire
- 5 Politique et administration
- 6 Population et société
- 7 Économie
- 8 Culture locale et patrimoine
- 9 Pour approfondir
- 10 Notes et références
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Courbevoie est une ville située en proche banlieue ouest de Paris, à deux kilomètres des limites de la capitale. Elle s'étend sur la rive gauche de la Seine, du quartier de la Défense au sud, qui occupe une partie de son territoire, à Asnières-sur-Seine, au nord.
Elle est également limitrophe des communes de La Garenne-Colombes et Bois-Colombes au nord, Asnières-sur-Seine au nord-est, Levallois-Perret au sud-est, Neuilly-sur-Seine au sud, Puteaux au sud-ouest et Nanterre à l'ouest.
- Situation de Courbevoie
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 417 hectares ; l'altitude varie de 25 à 56 mètres[2].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La ville de Courbevoie est bordée au sud-est par la Seine.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
Courbevoie est traversée par l'autoroute A-14.
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Plusieurs moyens de transports en commun permettent de circuler au sein de la ville, mais aussi de rejoindre Paris ou encore le quartier d'affaires de la Défense.
Plusieurs gares SNCF sont accessibles de Courbevoie :
: gare de Courbevoie
: gare de Bécon-les-Bruyères
: gare d'Asnières-sur-Seine (100 mètres de Courbevoie)
: gare de La Défense (350 mètres de Courbevoie)
: La Défense
Et autrefois, la Halte de Courbevoie-Sport permettait de desservir le cynodrome.
Enfin, les stations les plus proches de Courbevoie sont :
: Esplanade de la Défense et La Défense
: Pont de Levallois - Bécon (500 mètres de Courbevoie)
: La Défense (350 mètres de Courbevoie), Faubourg de l'Arche, Les Fauvelles (5 mètres de Courbevoie)
RATP 73 144 157 163 164 167 174 175 176 178 275 278
Le service de transport à la demande interne à la commune :
Pistes cyclables[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
L’Insee découpe la commune en sept « grands quartiers » soit La République, Bécon-les-Bruyères Ouest, Bécon-les-Bruyères Est, Les Fauvelles, La Défense, Stade, Centre ville, eux-mêmes découpés en 31 îlots regroupés pour l'information statistique[3].
La ville de Courbevoie est divisée en quatre quartiers :
- Faubourg de l'Arche (anc. ZAC Danton)
- Bécon (et non Bécon les Bruyères, qui est le nom de la gare mais dont le quartier hérite souvent)
- Cœur de Ville (qui regroupe depuis le début de l'année 2015 l'ancien quartier Marceau république)
- Gambetta
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]
Berges de la Seine[4][modifier | modifier le code]
Les berges de la Seine, entre la rue Ficatier et le pont de Courbevoie, ont été réaménagées en 2013[5] pour devenir accessibles au public. L'ancien port de Courbevoie a été transformé en un ensemble composé de promenades, d'une esplanade, d'une vaste pelouse paysagée et d'un belvédère, ainsi que du contournement de la base nautique par un encorbellement pour piétons. La fonction portuaire a quasiment disparu.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de Courbevoie est mentionné sous la forme latinisée Curva Via vers 850 (« courbe voie ») et n'est probablement pas antérieur à l'époque mérovingienne. Il se réfère à un coude de l'ancienne voie romaine la chaussée Jules César qui reliait Lutèce à Rotomagus (Rouen), d'après Albert Dauzat et Charles Rostaing.
Cette mention se retrouve d'ailleurs dans la devise inscrite sur les armoiries de la ville : Curva via mens recta (« voie courbe, esprit droit ») dont l'empereur romain Antonin le Pieux serait l'auteur.
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité[modifier | modifier le code]
Au départ, Courbevoie était un petit hameau de pêcheurs et de vignerons[6].
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Au VIIIe siècle, le village dépendait de l'abbaye de Saint-Wandrille (dans la Seine-Maritime, près de Caudebec-en-Caux) ; puis passa sous l'autorité de l'abbé de Saint-Denis au XIIe siècle.
Au milieu du XIIe siècle, les Courbevoisiens achètent leur liberté pour vendre librement leurs produits, sans corvée[7]. Cependant, le village dépendra de la paroisse de Colombes jusqu'en 1787.
Époque moderne[modifier | modifier le code]
En 1606, alors que le roi Henri IV et la reine Marie de Médicis revenaient de Saint-Germain-en-Laye, ils empruntèrent le bac permettant de traverser la Seine pour regagner Paris. Le carrosse royal tomba à l'eau. À la suite de ce « naufrage », Henri IV chargea Sully de construire un pont à l'emplacement de l'actuel pont de Neuilly. Le pont initialement en bois fut reconstruit en pierre au XVIIIe siècle par Jean-Rodolphe Perronet, ingénieur du roi. En 1938, il fut remplacé par un pont métallique achevé en 1946.
Avant la Révolution, il existait à Courbevoie un couvent dit des Pénitents, fondé en 1658 par Jean-Baptiste Forne.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Naissance d'une ville[modifier | modifier le code]

Il y avait un château et une caserne (caserne Charras) construite sous Louis XV pour loger les Gardes suisses[8]. En 1814, le gouvernement provisoire fit établir dans la caserne de Courbevoie un hôpital militaire destiné aux blessés des puissances alliées.
C'est par ce pont que passa le le cortège ramenant les cendres de Napoléon Ier depuis l'île Sainte-Hélène jusqu'aux Invalides. Par ailleurs, jusqu'en 1914, un tramway à vapeur passait sur le pont.
Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, Courbevoie était un village de quelques centaines d'habitants. À la fin des années 1730, Courbevoie devient une ville de garnison. Le village voit alors sa population doubler. Des ouvriers, des artisans et de nombreuses petites entreprises s'y installent. Parallèlement, jusqu'à la fin du XIXe siècle, la culture des vignes restera une activité importante de Courbevoie.
Ville industrielle[modifier | modifier le code]
La ville acquiert son autonomie en 1790 et devient un chef-lieu de canton en 1829. Alors que Courbevoie comptait moins de 1 500 habitants à la fin du XVIIIe siècle, la population va augmenter très rapidement au cours du siècle suivant, atteignant 25 000 habitants à la fin du XIXe siècle en raison du développement de l'artisanat, de l'industrie et des moyens de transports (notamment du chemin de fer).
Au cours du XXe siècle, la première et la Seconde Guerre mondiale vont profondément marquer la ville qui va connaître d'importants dégâts et de nombreuses victimes du fait des bombardements.
Après la guerre, avec l'aménagement du quartier de la Défense, l'activité économique de Courbevoie connaît un accroissement notable. Dans le même temps, une vaste opération d'urbanisme est engagée pour transformer la ville en quartiers modernes avec de nombreux logements, des commerces, des équipements publics, des infrastructures sportives et culturelles.
-
Dans l'entre-deux-guerres, au temps des tramways électriques de la STCRP.
-
Avant de devenir une commune tertiaire, l'activité économique de la ville était tournée vers la Seine
-
Ligne créée par le PSG, place de l'Étoile à Paris à destination de Courbevoie et Saint-Germain-en-Laye.
Modernisation[modifier | modifier le code]
Peu de temps après son industrialisation, Courbevoie passe à un statut de ville à vocation tertiaire. En 1958, l'EPAD est créé avec pour mission d'aménager le site de La Défense. L'établissement fusionne avec l'EPASA en 2010, pour devenir l'EPADESA premier quartier d'affaires européen devant Londres et Francfort[9], ce territoire stratégique pour l’économie nationale se situe sur les territoires de Courbevoie, Nanterre et Puteaux.
Fin 2010, la Ville met au point un projet de réaménagement des rives de Seine à hauteur du quartier de la Défense, entrainant la couverture de la route Départementale 7 sur les quais de Seine[10].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
De 1908 à 1967, la commune constituait le canton de Courbevoie, qui a été divisé, lors de la création du département des Hauts-de-Seine pour former les cantons de Courbevoie-Nord (qui comptait 32 642 habitants en 2010) et de Courbevoie-Sud (qui comptait 54 827 habitants en 2010).
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est divisée entre les cantons de Canton de Courbevoie-1 (qui accueille également Asnières-sur-Seine) et Courbevoie-2 (qui comprend également Puteaux).
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Puteaux et Courbevoie ont créé, au , la communauté d'agglomération Seine-Défense.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[11].
La Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération Seine-Défense[12].
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Pour les échéances électorales de 2007, Courbevoie fait partie des 82 communes[13],[14] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter électroniques.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Depuis la Libération de la France, quatre maires se sont succédé à Courbevoie :
Politique de développement durable[modifier | modifier le code]
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[19].
Ville internet[modifier | modifier le code]
En 2008, Courbevoie a reçu le label « Ville Internet @@@ »[20] confirmé en 2010 par @@@@[21]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Au 22 juin 2015, Courbevoie est jumelée avec[22] :
Forest (Belgique) depuis 1957 ;
Freudenstadt (Allemagne) depuis 1961 ;
Enfield (Royaume-Uni) depuis 1993.
Beit Mery (Liban) depuis 2015.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 83 136 habitants[Note 2], en diminution de 4,95 % par rapport à 2010 (Hauts-de-Seine : +1,85 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 21,3 %, 30 à 44 ans = 28,5 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 12,8 %) ;
- 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 17,4 %, 15 à 29 ans = 21,4 %, 30 à 44 ans = 25,7 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 17,4 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Courbevoie est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires[modifier | modifier le code]
Courbevoie dispose de 25 écoles maternelles et 17 écoles élémentaires[28].
Le département gère sept collèges[29] et la région quatre lycées[30].
Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]
Dans le quartier de la Défense se trouvent deux écoles de commerce: IESEG School of Management et SKEMA Business School.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Le festival des mots libres est une manifestation sur les livres, l'écriture...
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Courbevoie propose de multiples sports[31].
- Sports de raquettes : badminton, tennis et tennis de table
- Sports collectifs : basket-ball, football, handball, rugby à XV et volley-ball
- Duels et combats : aïkido, boxe anglaise, boxe française, capoeira, escrime, judo, karaté, kendo, kung fu, tai-chi-chuan et tai jitsu self défense
- Activités aquatiques et de glaces : aviron, hockey sur glace, natation, patinage artistique et plongée
- Sports d'adresse : billard, bowling, boules lyonnaises, pétanque et tir
- Endurance et vitesse : athlétisme, cyclisme, triathlon et VTT
- Gymnastique et forme : gymnastique artistique, gymnastique (baby gym, danse et gym rythmique), activités sportives seniors, musculation et trampoline
- Danse, relaxation et bien-être : danse et yoga
Télécommunications[modifier | modifier le code]
En 1928, le nom représentatif Défense fut choisi comme indicatif téléphonique desservant la commune (DÉFense, devenu 333)[32]. Aujourd'hui, beaucoup de commerces courbevoisiens conservent un numéro d'appel commençant par 01 43 33.
Médias[modifier | modifier le code]
Il existe un journal municipal, Courbevoie Mag, édité par la ville, qui indique les actualités institutionnelles et associatives.
Cultes[modifier | modifier le code]
Les Courbevoisiens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.
Culte catholique[modifier | modifier le code]
Depuis janvier 2010, la commune de Courbevoie fait partie du doyenné des Deux-Rives avec Neuilly-sur-Seine et Levallois-Perret, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[33].
Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte relèvent des trois paroisses[34] :
- Paroisse Saint-Adrien[35] : église Saint-Adrien
- Paroisse Saint-Maurice de Bécon[36] : Église Saint-Maurice de Bécon-les-Bruyères
- Paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul[37] : église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Culte israélite[modifier | modifier le code]
La synagogue la plus proche est située dans la commune voisine de La Garenne-Colombes[38].
Culte musulman[modifier | modifier le code]
L'association culturelle musulmane de Courbevoie administre une mosquée[39].
Culte protestant[modifier | modifier le code]
Les communautés protestantes disposent de deux lieux de culte : une paroisse de l’Église protestante unie de France (communion des communautés de l'Église évangélique luthérienne de France et de l’Église réformée de France)[40] et une paroisse de l'Église évangélique baptiste[41].
Économie[modifier | modifier le code]
La vie économique et sociale de Coubevoie est essentiellement centrée sur le quartier d'affaire de La Défense, s'étalant sur plusieurs commune du secteur.
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 278 €, ce qui plaçait Courbevoie au 2 873e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[42].
Emploi[modifier | modifier le code]
170 000 salariés travaillent quotidiennement à La Défense, pour 3 600 entreprises, dont un tiers sont des sièges sociaux. Une grande partie de ce quartier d'affaire se situe sur la commune de Courbevoie[43]. L'emploi ne se limite pas à ce quartier. Sur l'ensemble des 45 235 personnes habitant Courbevoie, en 2009, seuls un tiers travaillent dans la commune, qui compte pourtant 70 788 emplois : une forte majorité de ses emplois sont dans le domaine salarial, employés, cadres, en priorité ; 4 % d'ouvriers ; 17 agriculteurs[44]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Il existe le marché Villebois-Mareuil, situé dans le quartier de Bécon. Plusieurs sociétés et groupes d'entreprises ont leurs sièges sociaux et administratifs dans le quartier de La Défense, notamment sur la partie de Courbevoie, comme le groupe Saint-Gobain, Total, GDF Suez ou encore Areva.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[45].
- Caserne Charras
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie
- Hôtel de Guines
- Hôtel de ville de Courbevoie
- Pavillon des Indes
- Pavillon de la Suède et de la Norvège
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Musée Roybet Fould
- Musée du régiment cosaque de la garde de Sa Majesté l'Empereur de Russie, 12 bis rue Saint-Guillaume
- Mémorial du retour des cendres de Napoléon Ier où furent débarquées le les cendres de l’Empereur.
Courbevoie et le cinéma[modifier | modifier le code]
Courbevoie a servi de décors à de nombreux films.
- 1951 - Deux sous de violettes (Jean Anouilh) dans l'impasse menant à l'ancienne crèche.
- 1951 : Pas de vacances pour Monsieur le Maire de Maurice Labro
- 1969 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard
- 1970 : Le Chat de Pierre Granier-Deferre (rue Louis-Blanc, place Victor-Hugo, impasse Dupuis)
- 1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil (Tour Les Poissons, place Charras)
- 1975 - Les vécés étaient fermés de l'intérieur (Patrice Leconte) rue de Strasbourg et rue d'Essling
- 1975 - Les Œufs brouillés (Joël Santoni) salle des mariages de la mairie
- 1977 - Cet obscur objet du désir (Luis Buñuel) rue Louis-Blanc
- 1979 : I... comme Icare d'Henri Verneuil (viaduc Gambetta, tunnel sous le pont de Neuilly, Tour Fiat et place de la Coupole)
- 1988 : Il y a maldonne de John Berry (tour UAP, quartier de La Défense)
- 1989 : Gisèle Kérozène de Jan Kounen
- 2003 : Tais-toi ! de Francis Veber (boulevard de la Paix)
- 2007 : Les Vacances de Mr. Bean de Steve Bendelack (parvis de La Défense)
- 2007 : Nos amis les Terriens de Bernard Werber (quartier de la Défense : tours Cœur Défense, Areva et Total)
- 2007 : 99 francs de Jan Kounen (quartier de la Défense : Cœur Défense, Tour Égée)
- 2008 : La Personne aux deux personnes avec Alain Chabat (quartier esplanade de la Défense, La Défense)
- 2008 : 15 ans et demi (lycée Paul-Lapie)
- 2012 : Superstar
Vie militaire[modifier | modifier le code]
Unités ayant tenu garnison à Courbevoie :
- 5e Régiment d'Infanterie, 1929 - 1940.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Acteurs, metteurs en scène...
- Louis de Funès (1914-1983), né à Courbevoie.
- Arletty (Léonie Bathiat) (1898-1992), actrice, née à Courbevoie.
- Bartabas (Clément Marty) (1957), metteur en scène, né à Courbevoie.
- Didier Bénureau (1956), acteur, né à Courbevoie.
- Michel Blanc (1952), acteur, né à Courbevoie.
- Jean-Pierre Darroussin (1953), acteur, né à Courbevoie.
- Germaine Delbat (1904-1988), actrice, née à Courbevoie.
- Maurice Labro (1910-1987), réalisateur, né à Courbevoie.
- Chanteurs, danseurs, musiciens...
- Asylum Party, groupe de rock post-punk, actif de 1985 à 1990.
- Henri Betti (1917-2005), compositeur et pianiste mort le 7 juillet 2005 à Courbevoie.
- Bruno Lopes (1966), nom de scène Kool Shen, habite à Courbevoie
- Michel Delpech (1946-2016), chanteur, né à Courbevoie.Un café Chez Laurette était situé rue de l'Alma[réf. nécessaire].
- Louis-Alexandre Mérante (1828-1887), danseur et chorégraphe, mort à Courbevoie.
- Jean-Claude Vannier (1943), auteur-compositeur-interprète, né à Courbevoie.
- Kekra, rappeur.
- Écrivains, dessinateurs, historiens, photographe...
- Céline (Louis-Ferdinand Destouches) (1894-1961), écrivain, né à Courbevoie.
- Jean-Blaise Djian (1953), scénariste de bandes-dessinées, né à Courbevoie.
- André Glory (1906-1966), abbé et archéologue, né à Courbevoie.
- Jacques Henri Lartigue (1894-1986), photographe, né à Courbevoie.
- Georges Limbour (1900-1970), écrivain et poète, né à Courbevoie.
- Françoise Xenakis (1930-2018), romancière et journaliste, morte à Courbevoie.
- Patrick Pécherot (1953), journaliste et écrivain, né à Courbevoie.
- Voutch (1958), dessinateur, né à Courbevoie.
- André Ruellan (1922-2016), écrivain, né à Courbevoie.
- Politiques
- Guillaume Pierre François Petit (1804-1875), homme politique, né à Courbevoie.
- Marc Blondel (1938-2014), syndicaliste, né à Courbevoie.
- Arash Derambarsh, conseiller municipal de Courbevoie, militant contre le gaspillage alimentaire.
- Olivier Jardé (1953), homme politique, né à Courbevoie.
- Pierre Lagaillarde (1931-2014), militant de l'Algérie française, né à Courbevoie.
- Michel Rocard (1930-2016), homme politique, né à Courbevoie.
- Sportifs
- Nassim Akrour (1974), footballeur, né à Courbevoie.
- Philippe Candeloro (1972), patineur artistique, né à Courbevoie.
- Stanick Jeannette (1977), patineur artistique, né à Courbevoie.
- Guillaume Lacour (1980), footballeur, né à Courbevoie.
- William Rémy (1991), né à Courbevoie.
- Alaeddine Yahia (1981) footballeur, né à Courbevoie.
- Robert Sénéchal (1892-1965), industriel, pilote de course automobile et aviateur français propriétaire d'une usine rue Louis-Blanc.
- Militaires...
- Pierre Jacques Thorin de La Thanne (1715-1803), maréchal de camp des armées de la Royauté et de la République ,y est né.
- Pierre Boucher (1772-1831), colonel du Premier Empire, né à Courbevoie.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : D'azur au pont courbe de trois arches d'or, maçonné de sable et posé sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé d'une tente d'argent accostée de deux grappes de raisin d'or tigées et feuillées de sinople. |
Un délibération du conseil municipal du en donne cette description[46] : À l'écu antique de France portant d'azur qui est bleu de France fabriqué autrefois à Courbevoie en 1837. Au pont courbe à trois arches d'or maçonné de sable sur une rivière d'argent ombrée d'azur qui est du pont de Courbevoie. Au chef de gueules, à la tente d'argent qui est ville de garnison accompagné de deux ceps grappés d'or, souvenir du pays autrefois vignoble. L'écu posé sur un cartouche est accompagné à dextre et à sénestre de branches de chênes fruité au naturel (emblème de la force et arme du peuple) et d'olivier fruité au naturel (emblème de la paix et du travail). Les deux branches nouées aux couleurs tricolores de la France. La couronne murale à quatre tours représente le symbole d'une ville de deuxième classe.
La devise de Courbevoie est : « Curva via mens recta » (« voie courbe, esprit droit » en latin)[7].
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- A. Colas (maire de Courbevoie), Commune de Courbevoie. Note du maire sur l'administration municipale pendant les années 1874, 1875, 1876, 1877, impr. de Vves Renou, Maulde et Cock, 1877, 65 pages
- Henri Vuagneux, Courbevoie et ses environs : de leur origine à nos jours, 1903, réédité en 2010, 192 pages, (ISBN 978-1-16052-495-7)
- A. Piquemal, Études sur la ville et paroisse de Courbevoie : Pierre Hébert, premier curé de Courbevoie, guillotiné à Paris, sous la Terreur, et ses successeurs, éditions H. Champion, 1908, 385 pages
- Claude Bourgeois, Courbevoie, mémoire en images, Éditions Alan Sutton, 1997, (ISBN 2-84253-096-9)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Courbevoie sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.
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- salariés à La Défense
- fiche INSEE de Courbevoie
- « Courbevoie », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jacques Kossowski (dir.), Guide Pratique, Ville de Courbevoie, , 204 p., p. 44.