48e régiment de marche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

48e régiment d'infanterie de marche
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de marche
Rôle Infanterie
Guerres Guerre franco-allemande de 1870
Campagne de 1871 à l'intérieur
Batailles Bataille du Mans (1871)

Le 48e régiment d'infanterie de marche (ou 48e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la guerre franco-allemande de 1870.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  •  : lieutenant-colonel Koch[1]
  •  : lieutenant-colonel Bourrel[2]
  • vers mai 1871 : lieutenant-colonel Ulric de Fonvielle[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Le régiment est formé le à Angers, à trois bataillons à six compagnies[4]. Il amalgame les 2e et 3e compagnies du 1er régiment de ligne[5], la 4e compagnie de dépôt du 7e[6], la 2e compagnie de dépôt du 25e[7], la 2e compagnie de dépôt du 39e[8], les 1re et 2e compagnies de dépôt du 41e[9], la 2e compagnie de dépôt du 42e[10], la 7e compagnie de dépôt du 55e[11], la 6e compagnie du 4e bataillon du 62e[12], les 2e, 3e et 4e compagnies de dépôt du 72e[13], la 1re compagnie de dépôt du 86e[14] et la 1re compagnie de dépôt du 94e[15].

Il appartient à la 2e division du 17e corps, formé Vendôme[16].

Croix en mémoire des combattants d'Ardenay le .

Le 17e corps fait partie de l'armée de la Loire. Lors de la bataille au sud de Cravant le , le 48e de marche évite la mise en déroute de la 2e division en se déployant en tirailleurs près d'Origny (Josnes)[17]. Le , le 48e de marche se distingue en se déployant autour du château d'Ardenay[18]. La division tient pendant 7 heures face aux Allemands[19]. Le , lors de la bataille du Mans, 25 hommes du 48e déciment une compagnie allemande attaquant la station de chemin de fer d'Auvours, à Yvré-l'Évêque[20]. Mais les troupes du 17e corps sont chassées du plateau d'Auvours et un bataillon du 48e échoue dans sa contre-attaque et ce sont les troupes bretonnes du général Gougeard qui reprennent le plateau[21].

Après l'arrêt des combats contre les prussiens, le 48e de marche rejoint l'armée de Versailles[22], rejoignant le la 4e division[23]. Les troupes versaillaises sont réorganisées le et le régiment est rattaché à la 1re division du 1er corps de la 2e armée[24]. Il participe à la semaine sanglante[3].

En mai, le 48e de marche fait partie de la 3e division du 2e corps de l'armée de Versailles[25]. Il fusionne le dans le 48e régiment d'infanterie de ligne[26].

Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, Paris, L. Baudouin (lire en ligne), « 229. Par décret du  », p. 140.
  2. Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, Paris, L. Baudouin (lire en ligne), « 1352. Par décret du  », p. 745.
  3. a b et c Claude Augé (dir.), Larousse mensuel illustré : revue encyclopédique universelle, t. 2e, Paris, Larousse, , 914 p. (lire en ligne), p. 203
  4. Belhomme 1902, p. 534.
  5. Martinien 1911, p. 28.
  6. Martinien 1911, p. 37-38.
  7. Martinien 1911, p. 68.
  8. Martinien 1911, p. 92.
  9. Martinien 1911, p. 95.
  10. Martinien 1911, p. 97.
  11. Martinien 1911, p. 119.
  12. Martinien 1911, p. 130.
  13. Martinien 1911, p. 145.
  14. Martinien 1911, p. 168.
  15. Martinien 1911, p. 181.
  16. Belhomme 1902, p. 536.
  17. Chanzy 1871, p. 141.
  18. Chanzy 1871, p. 282.
  19. Chanzy 1871, p. 284.
  20. Chanzy 1871, p. 314.
  21. Chanzy 1871, p. 315.
  22. Chanzy 1871, p. 635.
  23. Belhomme 1902, p. 557.
  24. Belhomme 1902, p. 558-559.
  25. Belhomme 1902, p. 73.
  26. Belhomme 1902, p. 568.
  27. Amédée Delorme, Journal d'un sous-officier, 1870, Paris, (1re éd. 1892), 189 p. (lire en ligne)
  28. « M. le professeur Durville », Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré, no 629,‎ , p. 105

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alfred Chanzy, Campagne de 1870-1871. La deuxième armée de la Loire (Deuxième édition), Paris, H. Plon, , 662 p. (lire en ligne).
  • Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
  • Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]