43e régiment d'infanterie territoriale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

43e régiment d'infanterie territoriale
Image illustrative de l’article 43e régiment d'infanterie territoriale
Soldats du 43e RIT vers la fin 1915.

Création 1914
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie territoriale
Rôle Infanterie de soutien
Effectif 14 000 hommes
Surnom Le beau 43e
Devise N'a jamais cédé
Inscriptions
sur l’emblème
ALSACE 1914
Guerres Première Guerre mondiale

Le 43e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Création et dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : le 43e régiment d'infanterie territoriale reçoit son numéro en prévision de la mobilisation[1].
  •  : formation du 43e régiment d'infanterie territoriale (sept bataillons).
  •  : dissolution du 4e bataillon, le 7e bataillon prend le numéro 4.
  •  : dissolution des trois premiers bataillons.
  •  : dissolution du 43e régiment d'infanterie territoriale.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1er août 1914 -  : lieutenant-colonel Bourgoignon.
  • -  : lieutenant-colonel Félix (nommé colonel le ).
  • -  : lieutenant-colonel Donzel.
  • -  : chef de bataillon Champeu (nommé lieutenant-colonel le ).

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Section du 43e RIT à la gare de La Houssière, en protection GVC de la ligne Saint-Dié – Épinal.

En 1914, le régiment compte 14 000 hommes, dont 5 000 garde des voies de communications (GVC).

Affectations[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

La grotte des Poilus, site naturel proche du Col de la Chapelotte (Meurthe-et-Moselle), transformé en poste de secours par le 43e RIT pendant la Première Guerre mondiale

.

1916[modifier | modifier le code]

  • janvier - mars : combats dans le secteur Bichstein-Sulzern, col du Bonhomme et secteur du Moriez.
  • avril - mai : combats dans le secteur des Colins et cote 497.
  • juin - juillet : combats à Sondernach, secteur de Sulzern, secteur du Bonhomme et dans le secteur de la Trouche.
  • août - septembre : combats dans le secteur des Colins, secteur de Saint-Jean-d'Ormont et secteur du Violu.
  • octobre - novembre : combats à Launois et secteur du Bonhomme.
  • décembre : combats dans le secteur de Ravines.

1917[modifier | modifier le code]

  • janvier - février : combats dans la vallée de la Béchine.
  • mars - avril : combats à la Tête-des-Faux, secteur du Bonhomme, secteur du Sulzern, Celles-sur-Plaine et Ravines.
  • mai - juin : combats dans le secteur du Creux-d'Argent, secteur du Bonhomme et Tête-des-Faux.
  • juillet - août : combats dans le secteur du Bonhomme, Tête-des-Faux et dans le secteur du Couronnée.
  • septembre - octobre : combats dans le secteur des Bagenelles, vallée de la Plaine et dans le secteur de la Fecht.

1918[modifier | modifier le code]

  •  : « Vers h 45, tir nourri des canons de 105 mm et 77 mm sur les postes du ravin de la Plaine. C'est un coup de main allemand qui se déclenche à 7 heures, mais échoue devant le barrage de nos F. M., des V. B., et l'efficacité de l'artillerie. Les Français ont deux blessés, 21e compagnie. Au rapport de la division, le 12, à Saint-Dié, le général Rondeau cite publiquement le 43e en exemple pour sa discipline, son sang-froid, l'attitude correcte devant les chefs, la solidité des tranchées. ».
  •  : Le général Degoutte, commandant le 21e corps d'armée, vient inopinément visiter les bataillons en première ligne. Interrogeant hommes et chefs dans les groupes de combat, le général constate que la plupart des chefs étaient soldats. L'autorisation de remplacer les cadres partis suit de près la visite.
  • 1er juin : Une reconnaissance durant la nuit ramène deux Allemands au poste du Reluquart.
  • septembre : L'état-major et la C. H. R. arrivent le 3 à Verdun (faubourg Pavé), laissant les sapeurs, pionniers, ambulanciers à Osches avec le lieutenant Mourey (travaux du camp d'aviation du G. A. E.). Rendus au régiment, ils sont employés à toiletter les tombes, à faire revivre des quartiers démolis, à établir des abris, les cantonnements étant souvent bombardés par canons et avions. Un avion allemand y est descendu le .

Traditions[modifier | modifier le code]

Drapeau[modifier | modifier le code]

Il porte l'inscription « ALSACE 1914 »[2].

Décorations[modifier | modifier le code]

Treize compagnies obtiennent des citations :

  • huit compagnies citées à l'ordre de l'armée ou de la division ;
  • cinq citations à l'ordre de la Brigade. Plus de 500 citations individuelles d'ordres supérieurs.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Le régiment reçoit le surnom « Le beau 43e RIT » du général de Maud'huy en juillet 1915, surnom associé à la devise « n'a jamais cédé »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), p. 624-626.
  2. Service Historique de la Défense, Décision No 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007.
  3. Bourgoignon 1922, p. 14.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gilbert Arthur Bourgoignon, Aux combats dits de La Fontenelle. Beau rôle du 43e régiment d'infanterie territorial, , lire en ligne sur Gallica.
  • Historique succinct du 43e régiment territorial d'infanterie de campagne, Epinal, Kahn, , 37 p., lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]