411e régiment d'infanterie

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411e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 411e régiment d'infanterie
Un poilu du 411e RI en permission, photographié en novembre 1915.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Fait partie de 123e division d'infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Champagne 1915
Verdun 1916-1917
Lorraine 1918
Saint-Quentin 1918
Guise 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
quatre palmes

Le 411e régiment d'infanterie (411e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1915, pendant la Première Guerre mondiale et dissout après la fin de cette dernière.

Il formé avec des blessés guéris et des jeunes soldats de la classe 1915 provenant principalement de la 11e région militaire (Nantes).

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Historique des opérations du 411e RI[modifier | modifier le code]

Affectations[modifier | modifier le code]

Mobilisé au camp de Coëtquidan, il est affecté à la 305e brigade d'infanterie de la 123e division d'infanterie en . Il appartient à cette brigade puis à l'infanterie divisionnaire (ID) de la 123e DI jusqu'à .

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

  • Janvier – juin : Lorraine : ferme de Rozebois, ferme des Ervantes, forêt de Bezange. Le 411e s'illustre en particulier, le , en tant que principale force engagée (avec quelques renforts du 6e RI) dans le « coup de main des Ervantes »[1],[2],[3], à Moncel-sur-Seille. En évoquant la genèse de cette opération couronnée de succès, le général Gérard, commandant la VIIIe armée, rend hommage à la valeur du 411e : « Cette manœuvre nécessitait : 1°) Une infanterie instruite, manœuvrière et sûre d'elle-même. C'était le cas de l'infanterie de la 123e D.I., fière de ses victoires antérieures et notamment du 411e dont le haut moral permettait de tout oser »[4].

Le dernier combattant français tué pendant la Première Guerre mondiale a peut-être été un soldat du 411e, le 1re classe Auguste Renault, tombé à 10 h 58 le [6], à Robechies.

1919[modifier | modifier le code]

Drapeau[modifier | modifier le code]

Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire
Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée.

Il obtient la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire le .

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • -  : Lieutenant-colonel Lafitte
  • -  : Lieutenant-colonel Ducrot
  • - ? : Lieutenant-colonel Charier
  • -  : Lieutenant-colonel Elie, mort pour la France à Vadelaincourt.
  • ? -  : Lieutenant-colonel Chaillot

Personnages notables ayant servi au 411e RI[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Général de Saint-Just, « Annexe no 400 : rapport du général de Saint-Just, commandant la 123e D.I., sur l'attaque du plateau des Ervantes (nord-est de Moncel-sur-Seille)  », Les Armées françaises dans la Grande Guerre, vol. 1, t. VI,‎ , p. 887-896 (lire en ligne).
  2. « Le coup de main des Ervantes (Lorraine) », Bulletin de renseignements de l'artillerie, Paris, inspection générale de l'artillerie,‎ , p. 27-39 (lire en ligne).
  3. « Le coup de main des Ervantes (Lorraine) 20 février 1918 », La Revue d'infanterie, Charles-Lavauzelle & Cie, vol. 64, no 376,‎ , p. 3-32 (lire en ligne).
  4. Général Gérard, « Annexe no 392 : rapport du général commandant la VIIIe armée, sur les opérations exécutées le  », Les Armées françaises dans la Grande Guerre, vol. 1, t. VI,‎ , p. 867-876 (lire en ligne).
  5. P. Janet, « Attaque du 411e Régiment d'infanterie le 4 novembre 1918 : deuxième bataille de Guise », La Revue d'infanterie, Charles-Lavauzelle & Cie, vol. 67, no 397,‎ , p. 516-554 (lire en ligne)
  6. Michel Derrien, « Le dernier tué de la Grande Guerre était breton », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  7. « Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées », Bulletin officiel des armées, no 27,‎ (lire en ligne)
  8. « Cote 19800035/1304/50570 », base Léonore, ministère français de la Culture
  9. « Cote LH//823/4 », base Léonore, ministère français de la Culture
  10. « Le Monde & la Ville : deuil », Le Figaro, no 188,‎ , p. 3 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]