Cambodge

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Royaume du Cambodge

(km) ព្រះរាជាណាចក្រកម្ពុជា

(km) Preăh Réachéanachâkr Kâmpŭchea

Drapeau
Drapeau du Cambodge
Blason
Armoiries du Cambodge
Devise "Nation, Religion, Roi"
Hymne Nokoreach
Description de l'image Location Cambodia ASEAN.svg.
Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle élective
Roi
- Premier ministre
Norodom Sihamoni
Hun Sen
Langues officielles Khmer
Capitale Phnom Penh

11° 33′ N, 104° 55′ E

Géographie
Plus grande ville Phnom Penh
Superficie totale 181 035 km2
(classé 88e)
Superficie en eau 2,5 %
Fuseau horaire UTC + 7
Histoire
Entité précédente
Indépendance De la France
Date
Démographie
Gentilé Cambodgien, Cambodgienne
Population totale (2010) 14 701 717 hab.
(classé 65e)
Densité 72,5 hab./km2
Économie
Monnaie Riel (KHR)
Divers
Code ISO 3166-1 KHM
Domaine Internet .kh
Indicatif téléphonique +855

Le Cambodge, en forme longue le Royaume du Cambodge, en khmer Kâmpŭchea et ព្រះរាជាណាចក្រកម្ពុជា, Preăh Réachéanachâkr Kâmpŭchea, aussi appelé Srok Khmer, ស្រុកខ្មែរ, littéralement « Pays des Khmers », est un pays d'Asie du Sud-Est, peuplé d’environ 15 millions d'habitants.

La capitale du royaume est Phnom Penh. Le Cambodge est l’État successeur de l’Empire khmer hindouiste et bouddhiste qui régna sur pratiquement toute la péninsule d’Indochine entre le XIe et le XIVe siècles. Le Cambodge a des frontières communes avec la Thaïlande à l'ouest et au nord-ouest, avec le Laos au nord-est et avec le Viêt Nam à l'est et au sud-est.

Les citoyens du pays portent le nom de Cambodgiens ou Khmers en référence à l’ethnie khmère. La majorité des Cambodgiens sont de religion bouddhiste theravāda (96 % de la population, religion d'État), bien que le pays comporte une communauté musulmane cham (2 %) ainsi que quelques tribus des montagnes et une communauté chrétienne[note 1](1 %)[2].

L'agriculture reste le secteur économique dominant (57,6 % de la population active et 33,4 % du PIB)[2]. Les industries principales du Cambodge sont la confection et le tourisme (plus de 2 millions en 2007-08[3]). Du pétrole et du gaz ont été découverts dans les eaux territoriales du pays en 2005. Malgré l'extrême pauvreté d'une grande partie de la population (31 % en dessous du seuil de pauvreté[2]), le Cambodge connaît depuis la fin des années 1990 un fort développement économique et bénéfice de l'afflux d'investissements internationaux. Entre 2004 et 2007, le PIB du royaume connut une croissance moyenne de 10 % par an[2]. Malgré cette embellie, le PIB par habitant du Cambodge reste, avec seulement 773 dollars par an et par habitant[2], bien en dessous de la moyenne régionale et au même niveau que nombre de pays d'Afrique sub-saharienne.

Le Cambodge a un climat tropical.

La monnaie de compte du Cambodge est le riel. Mais les transactions se règlent couramment en dollars américains (USD), surtout pour les montants importants. Le pays n'émet pas de grosses coupures, ni de pièces de monnaie. Pour les sommes inférieures au dollar, il est donc nécessaire d'utiliser les billets en riel. [réf. souhaitée]

Histoire

Le Cambodge actuel se veut l’héritier de l’empire khmer qui dominait la majeure partie de la péninsule indochinoise au XIIe siècle. De nombreux temples furent érigés sur l’ensemble du territoire, dont le plus notable est Angkor Vat. S’en suivra un long déclin au profit du Siam à l’ouest puis de l’Annam à l’est ; paradoxalement, cet affaiblissement ne prendra fin qu’avec la mise sous tutelle du pays par la France, à la suite de la signature d’un traité de « protectorat » en 1863. Les milieux nationalistes instrumentaliseront pour leur part souvent ce déclin, en attribuant la responsabilité aux différents dirigeants qui s’étaient succédé et qui par intérêt auraient permis cette décadence. Il convenait donc d’après eux de les écarter pour pouvoir renouer avec les fastes d’antan. Ce retour à la gloire d’Angkor sera sous plusieurs formes le cheval de bataille de la plupart des dirigeants de la seconde moitié du XXe siècle[4].

Le protectorat français intégré à l'Indochine française se termine le par l'indépendance du pays, à la suite de la fin de la guerre d'Indochine. Devenu une monarchie constitutionnelle (depuis 1947) dirigée par le roi Norodom Sihanouk, le pays affiche une politique de neutralité en ce qui concerne la guerre du Viêt Nam, mais dès 1966 ne s'oppose pas au transit par son territoire des troupes et des fournitures du Nord Viêt Nam à destination des combattants anti-américains du Front national de libération du Sud Viêt Nam (Việt Cộng).

Confronté, à partir de 1967-68, à une insurrection fomentée par les Khmers rouges — des rebelles communistes d'inspiration maoïste —, avec une économie qui va de mal en pis, Norodom Sihanouk doit se résoudre à confier le la direction du gouvernement au général Lon Nol, son pilier militaire, connu pour son anticommunisme, en échange d'une aide américaine. [réf. souhaitée] Le , Lon Nol, poussé par le prince Sirik Matak, de la branche Sisowath concurrente, renverse Sihanouk en déplacement à l'étranger (Moscou et Pékin) et instaure la république khmère. Devenu allié des États-Unis, le Cambodge est alors intégré à la stratégie d'endiguement du communisme en Asie du Sud-Est.

Le , l'ambassadeur américain Gunther Dean vient de quitter le Cambodge et arrive sur la base d'U-Tapao en Thaïlande.

Avec l'appui de la Chine, les Khmers rouges déclenchent alors une véritable guerre contre les forces gouvernementales. En sus de cette guerre civile, le pays est entraîné dans la guerre du Viêt Nam. Dès 1970, les Khmers rouges sont en passe de gagner, mais les États-Unis interviennent intensivement (larguant plus de 2,7 millions de tonnes de bombes, faisant du Cambodge le pays le plus bombardé de l'histoire[5]) et maintiennent provisoirement le régime républicain (avril-juin 1970). Cependant, lorsqu'en 1973 les États-Unis se désengagent de la région, leurs frappes aériennes ne parviennent plus à arrêter la menace communiste. Les Khmers rouges de Pol Pot, soutenus par la République populaire de Chine, prennent Phnom Penh le et installent un régime autoritaire maoïste.

Carte du Cambodge, réalisée avec des ossements de victimes du régime khmer rouge, un temps exposée au musée de Tuol Sleng.

L'« Angkar » (organisation) des Khmers rouges applique alors une politique maximaliste, plus extrémiste encore que celle des Soviétiques et des maoïstes, visant notamment à purifier le pays de la civilisation urbaine et bourgeoise. Les villes, à l'image de Phnom Penh dans la nuit du 17 au 18 avril 1975, sont vidées de leurs habitants, envoyés en rééducation dans les campagnes.

La traque systématique des anciennes élites, « identifiées » parce que parlant des langues étrangères ou portant des lunettes (par exemple), ajoutée aux mines placées par les deux camps, à la malnutrition et aux maladies, aboutit à des massacres de masse et à une catastrophe humanitaire d'origine politique. Le chiffrage du nombre de victimes est un travail difficile et sur lequel les historiens ne sont pas encore parvenus à un consensus. Le chiffre d’1,7 million de victimes directes et indirectes est le plus communément admis.

Le , redoutant le chaos s'installant chez son voisin, le Viêt Nam envahit le Cambodge et provoque la destruction des rizières, entraînant l'effondrement du régime des Khmers rouges. Les autorités vietnamiennes installent un gouvernement proche de leurs intérêts et réorganisent le pays selon le modèle socialiste laotien et vietnamien. Une guérilla rassemblant des mouvements divers allant des Khmers Rouges aux mouvements royalistes appuyés par la Thaïlande fait alors rage dans le pays semant la destruction dans toutes les provinces. Des millions de mines sont alors disséminées à travers tout le territoire et nombre d'entre elles perdurent jusqu’aujourd'hui. Des centaines de milliers de réfugiés, repoussés par les combats, passent la frontière thaïlandaise et trouvent refuge dans des camps encadrés par l'armée royale thaïe (camps de Sa Keo, Nong Samet et Nong Chan). Durant toute la décennie des années 1980, le pays est ruiné et divisé au gré des combats. La malnutrition fait des ravages et les épidémies causent des milliers de morts alors que le pays ne dispose plus ni d'alimentation ni de médicaments.

Un char M41 « Walker bulldog », vestige de la vingtaine d'année de guerres, est reconverti en aire de jeux pour les enfants.

Après le départ des forces du Viêt Nam en 1989 et l'envoi de forces de l'ONU au début des années 1990, le régime retrouvera peu à peu un semblant d'autonomie tout en restant régulièrement dénoncé pour ses atteintes aux droits de l'Homme. Le premier ministre actuel Hun Sen, placé au pouvoir par le Viêt Nam, dirige le pays depuis cette période, et s'est maintenu au sommet grâce à trois élections douteuses successives dans un climat patent de violence politique. Le principal opposant, Sam Rainsy, s'est réfugié à Paris en 2005. Le roi Norodom Sihanouk, redevenu chef de l’État en 1993, a abdiqué une seconde fois en 2004 au profit de son fils cadet Norodom Sihamoni, ancien danseur classique et ambassadeur du Cambodge auprès de l'Unesco à Paris.

Le Cambodge est aujourd'hui confronté à une série de choix douloureux. Son économie, qui dépend encore très largement de l'aide internationale (en 2001, un tiers du budget de l'État provenait de donateurs internationaux), souffre d'une corruption très importante (pays classé 157e sur 176 de l'Indice de perceptions de la corruption Transparency International en 2012[6]). De nombreux trafics (pierres précieuses, bois, filières de prostitution, drogues) en direction des pays voisins et un système judiciaire de qualité médiocre pénalisent le développement économique. [réf. souhaitée] D'autres problèmes hérités du désastre khmer rouge obèrent aussi le développement du pays comme la question des terres (le cadastrage, supprimé par les Khmers Rouges, est encore loin d'être finalisé) ou l'éducation, le système éducatif ayant été complètement détruit par les Khmers rouges (enseignants assassinés, etc.).

Actuellement, le secteur touristique et le textile (présence de grandes chaînes internationales de prêt-à-porter) sont les principaux pourvoyeurs de devises du pays. La stabilité politique établie sous l'autorité de Hun Sen attire nombre d'investisseurs étrangers et permet au pays de bénéficier d'un des plus forts taux de croissance de la région (+10 % par an entre 2004 et 2007)[2].

En janvier 2011, des rivalités territoriales avec la Thaïlande autour du temple de Preah Vihear (patrimoine mondial de l'humanité UNESCO) entraînent des violences entre les deux voisins. Des bombardements visant le Cambodge font une dizaine de morts. Côté thaïlandais, deux soldats sont tués. Les tensions restent cependant limitées à la zone frontalière aux abords directs du temple et les échanges commerciaux entre les deux pays continuent à se développer.

Politique

Le Cambodge est membre de l'ASEAN (Association of Southeast Asian Nations) depuis 1999.

Hommes politiques historiques

Norodom Sihanouk.
  • Cheng Heng : Ancien directeur de prison devenu président de l'Assemblée nationale de Sihanouk, puis premier président de la République khmère.
  • Sosthène Fernandez : Secrétaire d'État à la sécurité nationale.
  • Ieng Sary : Frère no 3 et ministre des affaires étrangères du régime communiste khmer rouge.
  • In Tam : Dernier président de l'Assemblée nationale du Sangkum Reastr Niyum et dignitaire du régime de Sihanouk. C'est lui qui avait conduit en 1970 l'Assemblée nationale à voter la destitution de son chef le prince Sihanouk, chef d'État en titre.
  • Khieu Samphân : Président du Kampuchea démocratique du régime communiste des Khmers rouges.
  • Lon Nol : Maréchal et président de la République khmère (1970-1975).
  • Lon Non : Chef de la police de la République khmère et frère de Lon Nol (républicain).
  • Long Boret : Premier ministre de la République khmère.
  • Nuon Chea : Président de l'Assemblée nationale du Kampuchea démocratique, frère no 2 du régime communiste des Khmers rouges.
  • Norodom Sihanouk.
  • Penn Nouth : Un des premiers ministres du régime de Sihanouk (Sangkum Reastr Niyum ou Communauté socialiste populaire, régime paternaliste et autoritaire mis en place par Norodom Sihanouk).
  • Pol Pot (pseudonyme de Saloth Sar) : Premier responsable ou frère no 1 du régime communiste khmer rouge.
  • Sisowath Monireth : Général et ministre des années 1950 ; oncle de Norodom Sihanouk.
  • Son Ngoc Thanh : Khmer de Cochinchine dit Krom, il fut premier ministre après la prise de pouvoir en 1945 par les Japonais en Indochine française.
  • Son Sann : Khmer Krom. Conseiller économique et Premier ministre de Sihanouk, il fut le premier gouverneur de la Banque nationale du Cambodge. Devenu président du Parti démocrate bouddhiste en 1993, après avoir dirigé la lutte contre l'occupation vietnamienne et présidé le Front de libération national khmer du Cambodge [réf. souhaitée].
  • Son Sen : Khmer Krom, chef de l'armée khmère rouge. Il a été assassiné avec toute sa famille par les hommes de main de Pol Pot.
  • Ta Mok (dit le Boucher) : Officier supérieur du régime communiste khmer rouge, l'un des principaux responsables du génocide cambodgien entre 1975 et 1979, successeur de Pol Pot après la mise à l'écart du Frère no 1 en 1997, décédé en 2006.

Hommes politiques actuels

Hun Sen, premier ministre du Cambodge.
Sam Rainsy principal opposant au premier ministre Hun Sen.

Principaux partis politiques (représentés à l'Assemblée Nationale)

  • PPC (Parti du Peuple Cambodgien) ou Kanakpak Pracheachon Kâmpuchéa : Mis au pouvoir par les forces vietnamiennes à la suite de leur intervention victorieuse en 1978, il s'agit toujours du principal parti cambodgien. Le PPC, anciennement communiste, est dirigé par Chea Sim et Hun Sen. Il se veut aujourd'hui nationaliste de gauche et social-démocrate, se montrant particulièrement intransigeant sur les questions de disputes frontalières. Le PPC a obtenu 90 sièges (58 % des suffrages)[7] aux élections législatives de 2008 et ne cesse de progresser depuis les années 1990 s'appuyant notamment sur les classes populaires et les populations rurales.
  • PSR (Parti Sam Rainsy) : Principal parti d'opposition au PPC, il s'affiche centriste, démocrate et libéral. Dirigé par l'opposant en exil à Paris Sam Rainsy, il est particulièrement bien implanté dans les zones urbaines et parmi les classes moyennes. Le PSR a obtenu 26 sièges (22 % des voix)[7] aux élections législatives de 2008 et tend à gagner en influence depuis les années 2000.
  • Parti des Droits de l'Homme : Fondé en 2007 par Kem Sokha afin de promouvoir le pluralisme, la démocratie ainsi que la lutte contre la corruption. Allié au sein d'une coalition d'opposition avec le Parti Sam Rainsy, il a obtenu 3 sièges aux élections législatives de 2008 (6 % des suffrages).
  • FUNCINPEC (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif) : Ancien mouvement de guérilla royaliste, anti-communiste et anti-vietnamien dans les années 1980, le FUNCINPEC se transforme en parti politique lors des élections législatives de 1993 (les premières depuis la guerre) qu'il remporte. Le parti se démarque par son conservatisme, son nationalisme, son royalisme et son attachement aux traditions ancestrales khmères. Son dirigeant de l'époque, le prince Norodom Ranariddh, deviendra alors premier ministre. Démis de ses fonctions au sein du parti en 2006, il fondera un mouvement politique concurrent. Le FUNCINPEC n'a cessé de perdre de l'influence depuis le début des années 2000 mais son audience demeure importante dans les zones rurales. Le parti a obtenu 2 sièges aux élections législatives de 2008 ne rassemblant plus que 5 % des suffrages[7] contre 21 % cinq ans auparavant[8].
  • Parti Norodom Ranariddh : Né d'une scission au sein du FUNCINPEC et dirigé par son ancien président, le prince Norodom Ranariddh. Sur la même ligne politique que le FUNCINPEC (nationaliste, royaliste et conservateur), il bénéficie du soutien d'une partie des provinces rurales et de leur attachement à la famille royale. Le parti a obtenu 2 sièges aux élections législatives de 2008 rassemblant 6 % des voix.

Élections législatives

La campagne électorale de 2003.
Le roi Norodom Sihamoni lors d'une cérémonie officielle.
Nombre de sièges
Parti 1993[9] 1998[10] 2003[11] 2008[12] 2013

FUNCINPEC

58

43

26

2

Parti du Peuple Cambodgien (PPC)

51

64

73

90

67

Parti démocrate libéral bouddhiste (PDLB)

10

Mouvement pour la libération nationale du Kampuchéa (MOLINAKA)

1

Parti Sam Rainsy (PSR)

15

24

26

56[note 2]

Parti des Droits de l'Homme (PDH)

3

Parti Norodom Ranariddh (PNR)

2

TOTAL

120

122

123

123

123

Subdivisions

Carte des provinces du Cambodge.
Le Palais Royal de Phnom Penh.

Le Cambodge comprend 24 provinces[14], plus la capitale Phnom Penh :

Géographie

Situation en Asie du Sud-Est.

Pays d'Asie du Sud-Est, le Cambodge est entouré par la Thaïlande, le Laos et le Viêt Nam. Sa superficie est 181 035 km2 et sa bordure maritime, longue de 443 km, donne sur le golfe de Thaïlande. Il possède trois grandes chaînes de montagnes : celle de l'Éléphant au sud, celle des Cardamomes à l'ouest et la Cordillère annamitique à l'est.

La géographie du Cambodge est dominée par le fleuve Mékong (khmer : Tonlé Thom ou Grande Rivière) et le Tonlé Sap (Rivière d’Eau Fraîche), principale ressource halieutique. Sa faible altitude fait que le pays se trouve en grande partie au niveau ou sous le niveau des fleuves. À la saison des pluies, le courant du Mékong se renverse et s’écoule vers le Tonlé Sap dont le lac augmente considérablement sa superficie.

Hydrographie

La capitale, Phnom Penh, est située sur le principal fleuve du pays, le Mékong, à l'entrée de son delta. Ce fleuve prend sa source au Tibet et traverse la moitié est du Cambodge avant de rejoindre le Viêt Nam, où il se jette en mer de Chine. Le plus grand lac du pays est le Tonlé Sap, formé par l'inondation d'une vaste plaine durant la saison des pluies (environ 300 km2 lors de la saison sèche, et jusqu'à 10 000 km2 lors de la saison des hautes eaux).

Climat

Le Cambodge des campagnes.

Le pays est situé en basse altitude, soit au niveau du fleuve ou encore plus bas, ce qui fait que la saison des pluies fait augmenter le niveau des lacs et du fleuve principal : le Mékong. Près de 80 % des précipitations reçues en une année tombent durant la saison des pluies. Les températures s'échelonnent entre 10 °C et 38 °C. Le Cambodge est sous l’influence d’un climat tropical à « saisons alternées ». Les pluies s’échelonnent de mai à novembre. La sécheresse, quant à elle, est presque absolue entre décembre et avril.

Le climat du Cambodge.

Économie

En 1999, le revenu national brut (RNB) du Cambodge valait 10 milliards de dollars et le revenu par habitant valait 820 dollars ; onze ans plus tard, en 2010, le RNB a presque triplé, à 29 milliards, et le revenu par tête plus que doublé, à 2 040 dollars.

Au cours de la décennie des années 2000, l'économie cambodgienne fut de loin la plus dynamique de l'Asie du Sud-Est avec un taux de croissance annuel moyen du PIB de 8 % entre 2000 et 2007 (avec des pics à 13 % en 2005 et 11 % en 2006)[17]. La crise financière de 2008 plongea l'économie cambodgienne dans une période de morosité dont le royaume a encore du mal à sortir. Centrée sur l'exportation, l'économie du pays souffre du ralentissement constaté chez ses principaux clients (aux États-Unis, en Allemagne, en France, en Chine). En 2009, l'économie cambodgienne entre en récession avec une contraction du PIB de 2,75 %. La croissance repart alors que la crise mondiale s'estompe et le PIB s'accroît de nouveau de 6,70 % en 2010, essentiellement grâce au fort développement du secteur touristique ainsi qu’à l'explosion des exportations de produits textiles[18]. Néanmoins, malgré ces bons résultats économiques, le pays demeure dépendant de l'aide internationale laquelle représentait 10 % du PIB en 2009 (contre 33 % en 2001)[17].

Le temple d'Angkor Vat, classé au patrimoine mondial, est la principale attraction touristique du pays.

Au niveau du secteur primaire, le Cambodge se spécialise principalement dans l'agriculture, la pêche, l'exploitation forestière et l'exploitation minière. L'agriculture est un des plus importants secteurs d'activité, constituant 33,5 % du PIB en 2009 et employant 58 % des habitants[2]. L'agriculture cambodgienne est principalement basée sur la culture du riz, du maïs et du tabac ainsi que sur la production de viandes, y compris de poissons, de produits laitiers, de sucre et de farine. Du café est également produit dans les provinces de Mondolkiri et Ratanakiri.

Les ressources naturelles du Cambodge sont le bois, le caoutchouc, les pierres précieuses, le minerai de fer, le manganèse et le phosphate, le potentiel hydroélectrique du Mékong, des quantités inconnues de pétrole, le gaz, et de la bauxite.

La culture du riz demeure la principale activité économique du royaume.

Pour le secteur secondaire, le Cambodge se concentre surtout sur les activités visant une modification plus ou moins raffinée des matières premières, par exemple l'industrie manufacturière et la construction. Ces activités, en relation avec le PIB, représentent 21 % en 2009. L'industrie du textile est de loin la plus importante activité manufacturière du pays contribuant à elle seule à 16 % du PIB cambodgien et constituant 75 % des exportations du pays en valeur[17]. La fabrication de chaussures, de cigarettes, de ciment et de papier ainsi que la transformation et le conditionnement du bois pour l'export constituent les autres principales activités industrielles du royaume.

Quant au secteur tertiaire (45,5 % du PIB, 2009), il regroupe les services, ce qui comprend les assurances, les banques, la santé, l'éducation, les services publics et le tourisme (2,5 millions de visiteurs en 2010)[19]. Le tourisme est l'activité économique en plus forte croissance du Cambodge. Le nombre de visiteurs a ainsi été multiplié par deux entre 2000 et 2010. En 2010, les touristes sud-coréens, japonais, chinois et vietnamiens étaient les plus importants visiteurs du royaume en nombre[20]. L'industrie touristique est la première source de devises du Cambodge et les fortes perspectives de croissance du secteur entraînent le développement de gigantesques projets à Siem Reap et Sihanoukville, les deux principales destinations touristiques du pays. Il y a malheureusement, en raison de cette activité, un problème d'exploitation sexuelle des enfants qui cause la propagation du sida[réf. souhaitée]

Le royaume de Thaïlande et le Viêt Nam sont les premiers pays fournisseurs du Cambodge en 2010 (25 % des importations en valeur pour le premier, 20 % pour le second)[2]. Les États-Unis demeurent le premier pays acheteur de produits cambodgiens à l'export (45 % des exportations en valeur), devant Singapour (9 %) et l'Allemagne (7 %). Le chômage est quasi-inexistant dans le royaume et son taux est stable entre 3 et 3,5 % de la population active[2].

Démographie

Le Cambodge compte 14,71 millions d'habitants (en 2010)[2]. 0-14 ans : 32,2 % ; 15-64 ans : 64,1 % ; + 65 ans : 3,8 % (en 2010).

Les Khmers représenteraient l'ethnie majoritaire (85,4 %), loin devant les Viêt (7,4 %), les Chams (3,5 %), les Chinois (3,2 %), les Kui (0,2 %), Mnong ou Pnong (0,2 %), Tampuan (0,2 %), Laos (0,2 %), Jaraï (0,1 %), Kru’ng (0,1 %), Malais (0,1 %), Taï (0,1 %), Chong (0,1 %)…[21]

Le bouddhisme est religion d’État au Cambodge depuis 1989.

On estime qu'entre 1975 et 1979 la politique du régime des Khmers rouges aurait entraîné la disparition de près de 20 % de la population, soit 1,7 million de personnes[22].

Espérance de vie : 62,6 ans, en 2010[2].

Nombre d’enfants par femme : 2,84 en 2010[2].

En 2005, 26 % de la population était sous-alimentée.

En 2008, il y avait 0,227 médecin pour 1000 habitants[3].

En 2008, 61 % de la population avait accès à l'eau courante (81 % en zone urbaine, 55 % en zone rurale)[23].

6 % du PIB est investi dans la santé.

Mortalité des nourrissons (moins de 1 an) : 43 pour 1000 naissances[23].

Mortalité des enfants de moins de 5 ans : 51 sur 1000[23].

La mortalité infantile est due surtout aux maladies infectieuses et aux infections respiratoires.

Éducation

L’enseignement fait l’objet des articles 65 à 68 de la constitution de 1993, dans laquelle il est écrit que « l’État doit […] favoriser le droit du citoyen à une éducation […] et assurer gratuitement un enseignement public primaire et secondaire […] d’au moins 9 ans ». Il est géré par le ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports au niveau national et par les départements régionaux à l’éducation au niveau des provinces[24].

Depuis la fin de la guerre civile, les différentes études de l’UNESCO montrent des progrès sensibles dans les domaines de la scolarisation et de la parité filles/garçons en primaire. En revanche, les inscriptions en pré-primaire et au deuxième cycle du secondaire restent faibles alors que la part du budget alloué à l’entretien des bâtiments et à la rémunération des enseignants est toujours préoccupante[25],[26].

L’enseignement supérieur, pour sa part, était dispensé en 2008 dans 63 établissements, dont 45 privés et une trentaine hors de la capitale[27]. Depuis 2003, afin de pallier une prolifération d’universités privées, aux moyens et aux niveaux d'enseignement variés, un comité d’accréditation du Cambodge a été créé, mais, vues ses faibles ressources, il doit se cantonner dans un rôle de conseil au gouvernement[28].

Transports

Les voies de communication terrestres sont souvent de mauvaise qualité. Le code de la route n'est en général pas appliqué. Il n'y a pas d'autoroute. La route qui relie la capitale à Sihanoukville est une concession privée à péage. [réf. nécessaire] [pourquoi ?] Des compagnies de bus permettent de relier les principales villes. En attendant que le réseau ferré devenu trop vétuste soit rénové, il n'y a plus de transport ferroviaire pour passagers[29].

Il y a trois aéroports, dont deux permettent de relier les grandes villes du sud-est asiatique :

La gestion de ces trois aéroports est assurée par la société française Vinci [pourquoi ?][31].

Il existe deux petites compagnies aériennes cambodgiennes : Cambodia Angkor Air et TonleSap Airlines (depuis 2011). La compagnie nationale Royal Air Cambodge a été fermée en 2001 par mesure d’économie.

On compte également 8 terrains d'aviation[32].

Sihanoukville est le seul port en eau profonde du pays[33]. Y transitent chaque année 1 à 2 millions de tonnes de marchandises.

Culture

« Cambodge » en khmer.

Le khmer (appelé parfois « cambodgien ») est la langue officielle, nettement majoritaire ; elle aurait 11,2 millions de locuteurs, soit 83,6 % de la population, selon des chiffres de 2012, loin devant le vietnamien (1 million de locuteurs), le cham (475 000 locuteurs) et le chinois (438 000 locuteurs)[21].

Depuis la venue de l'APRONUC, au début des années 1990, l'anglais est devenu la langue commerciale. Il est parlé par plus de 650 000 Cambodgiens[réf. nécessaire], dont ceux des diasporas des États-Unis, du Canada, ou de l'Australie qui reviennent investir économiquement au pays, alors que certains d'entre eux ne parlent que l'anglais[réf. nécessaire]. De plus, l'anglais est largement utilisé dans l'administration, et les documents ou textes administratifs importants sont traduits en anglais. Il est aussi très présent dans les médias et la culture en général. L'anglais est aussi utilisé pour les relations avec l'APEC[Quoi ?], en plus de l'ASEAN. [réf. souhaitée]

Depuis l’ouverture du pays au monde extérieur [Quand ?] [réf. souhaitée], les Cambodgiens apprennent aussi de plus en plus à parler le thaï, ou thaïlandais : les échanges commerciaux, surtout dans l'agro-alimentaire, sont de plus en plus importants, et de 50 000 à 100 000 Cambodgiens utilisent ou savent parler le thaï, surtout près de la frontière et à Phnom-Penh[réf. nécessaire].

Le chinois est aussi présent, sous deux formes dialectales : le hakka, qui est dominant, et le mandarin. Il n'y a pas de statistiques fiables à propos des langues chinoises. Souvent, les membres de la communauté chinoise sont bilingues, et parlent le khmer, ou le vietnamien, en seconde langue.[réf. nécessaire]

Le français est encore parlé par environ 5 000 personnes, souvent âgées, qui ont connu l'époque coloniale, ou sont rescapées de l'époque khmère rouge[réf. nécessaire] (dont les locuteurs dits partiels, ou qui ne savent que quelques mots de français). Au Cambodge, le français souffre de son isolement, car les jeunes Cambodgiens qui partent à l'étranger misent plus sur les pays anglo-saxons comme les États-Unis, l'Australie, le Canada, ou la Nouvelle-Zélande[réf. souhaitée]. De plus, l'anglais est très répandu à Singapour, en Malaisie, et en Thaïlande, et surtout au Viêt Nam et aux Philippines. Le français continue cependant à être enseigné, même s'il n'est plus utilisé dans l'administration, au détriment de l'anglais, depuis 2002[réf. souhaitée]. On trouve des groupes importants de francophones à Phnom-Penh, et à Battambang. Aussi, la France a une plutôt bonne image dans le pays[réf. nécessaire], et le roi Sihamoni parle couramment la langue. Le pays est membre de la Francophonie[34]. La littérature française traitant du Cambodge est foisonnante[35]. Selon l'Organisation Internationale de la Francophonie, il y aurait 406 000 locuteurs francophones dans le pays en 2010[36].

De 1979 à 1989, au temps de la République populaire du Kampuchéa, le vietnamien aurait été la seconde langue administrative[réf. nécessaire]. À cette époque, les langues de certains pays du pacte de Varsovie étaient mises en valeur, notamment le russe, l'allemand (1 500 locuteurs en 1993[réf. nécessaire]), et même le roumain, mais il n'y a aucune statistique sur le nombre de leurs locuteurs aujourd'hui. Le roi actuel Norodom Sihamoni parle, outre le français, l'anglais et le tchèque, tout comme une partie de la famille royale réfugiée un temps à Prague[réf. souhaitée].

Le taux d’alphabétisation des plus de 15 ans est 73,6 % en 2010 (84 % chez les hommes, 65 % chez les femmes)[2]. Le niveau de scolarisation est bas et il manque d'infrastructures scolaires et d'enseignants. Seulement 1,6 % du PIB sert à financer le système d'éducation dans ce pays[citation nécessaire] [Quand ?].

Les principales fêtes sont Chaul Chhnam, Pchum ben, Kathen ou Kathina, Om Touk ou Chrat Preah Nongkal[réf. souhaitée].

Les sports les plus populaires sont le football, le volley-ball, la boxe khmère et le dacau[réf. nécessaire].

Le riz et la noix de coco sont des aliments fondamentaux considérés comme une cuisine équilibrée et saine préparée essentiellement avec des ingrédients frais. La sapèque d'or, l'amok, le prahok, le loc lac, le poulet au curry, les nouilles de riz ainsi que d'autres, sont des mets du Cambodge.

Les costumes traditionnels sont maintenant portés pour les fêtes et les cérémonies. On s'habille dans la couleur du jour ou toutes ses nuances : lundi → orange, mardi → violet, mercredi → vert, jeudi → gris-blanc, vendredi → bleu, samedi → noir, dimanche → rouge[réf. nécessaire].

Cinéma

Le Harcèlement du gibbon, Les larmes au cœur de la montagne... Ces phrases poétiques sont les titres de succès du cinéma cambodgien. De son âge d'or même, des années 1960 au milieu des années 1970. Hélas, presque tous ces films avaient été détruits par les Khmers rouges à leur arrivée au pouvoir en 1975. Sur 400 longs-métrages, seule une trentaine a pu être sauvée[37].

Le réalisateur français Pierre Schoendoerffer a tourné au Cambodge, en 1965, La 317e Section. La ville de Kratie est évoquée dans les séquences finales.

Jean-Jacques Annaud a tourné au Cambodge certaines scènes du film Deux frères.

Le réalisateur Rithy Panh est le plus connu des metteurs en scène cambodgiens.

Liste des films tournés au Cambodge

Religions

Religion d'État depuis 1989, le bouddhisme theravāda compte 14,2 millions d'adeptes, soit 96,4 % de la population[2]. Les autres religions sont l'islam (2,1 % de la population, dont la plupart des Chams), le christianisme (1 %, pratiqué par de nombreux Vietnamiens et certains Khmers) ainsi que d'autres cultes divers (0,5 %).

Les églises évangéliques sont très présentes et font un prosélytisme soutenu que même les catholiques sur place dénoncent[38]. Toutefois, si de nombreuses adhésions sont obtenues, généralement en échange d’une formation ou d’une aide humanitaire, la plupart de ces nouveaux fidèles retournent à leur croyance initiale sitôt que les bienfaits tirés de cette nouvelle conversion s’estompent[39].

Religions au Cambodge selon le recensement de 2008[40]
Religion Pourcentage Population
Bouddhisme 96,93 % 12 984 523
Islam 1,92 % 257 022
Autres religions 0,78 % 104 081
Christianisme 0,37 % 50 056
Total 100,00 % 13 395 682

Divers

Quelques chiffres sur le Cambodge en 2010[41]
Cambodge Inde Chine France métropolitaine
Densité (hab./km2) 81,2 361,8 140,6 117,86
Espérance de vie (années) 62,6 66,8 74,7 81,2
Population urbaine (%) 20 30 47 85
I.D.H.[42] 0,494 0,519 0,662 0,872
Taux d'alphabétisation (%) 73,6 61 91,6 99,1
P.I.B.-PPA / hab. ($US) 2 000 3 400 7 400 33 300
P.I.B. brut / hab. ($US) 773 1 203 4 255 39 308

Codes

Le Cambodge a pour codes :

Notes et références

Notes

  1. En 2002, François Ponchaud estimait la communauté à 10 000 personnes[1].
  2. En 2013, le Parti Sam Rainsy et le Parti des Droits de l'Homme ont présenté des listes uniques sous la bannière Parti du sauvetage national du Cambodge[13].

Références

  1. Père François Ponchaud - MEP, « L'Église catholique du Cambodge face au monde - Une Église en résurrection (1990-2002) », Églises d’Asie, Service of Documentation and Study on Global Mission (SEDOS), (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l m et n https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/cb.html
  3. a et b Factbook de la CIA
  4. Alain Forest (dir.) et al., Cambodge contemporain, Les Indes savantes, , 525 p. (ISBN 9782846541930), partie I, chap. 1 (« Pour comprendre l'histoire contemporaine du Cambodge »), p. 18-22
  5. http://www.yale.edu/cgp/Walrus_CambodiaBombing_OCT06.pdfBen Kiernan qui compare ce chiffre aux 2 millions de tonnes larguées durant toute la Seconde Guerre mondiale
  6. [1]
  7. a b et c http://www.ipu.org/parline-e/reports/2051_E.htm
  8. http://www.necelect.org.kh/English/ElectionResult/Result_2003/Result_2003.html
  9. « Cambodge élections parlementaires en Assemblée constituante, 1993 », Ressources - ParLine, Union interparlementaire (consulté le )
  10. « Cambodge élections parlementaires en Radhsphea Ney Preah Recheanachakr Kampuchea, 1998 », Ressources - ParLine, Union interparlementaire (consulté le )
  11. « Cambodge élections parlementaires en 2003 », Ressources - ParLine, Union interparlementaire (consulté le )
  12. « IPU PARLINE Database : Cambodge (Radhsphea Ney Preah Recheanachakr Kampuchea) élections en 2008 », Ressources - ParLine, Union interparlementaire (consulté le )
  13. (en) Vong Sokheng et Bridget Di Certo, « Parties to form Cambodia Democratic Movement of National Rescue », the Phnom Penh Post,‎ (lire en ligne)
  14. a et b (en) Kampong Cham’s great divide. Article du Phnom Penh Post du 10 janvier 2014.
  15. a b et c [PDF] (km) « Décret royal portant transformation de la municipalité de Pailin en province »
  16. (en) Government Creates New CPP-Majority Province. Article du Cambodia Daily du 10 janvier 2014.
  17. a b et c http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/cambodge_562/presentation-du-cambodge_945/index.html
  18. http://www.lepetitjournal.com/eco-cambodge/economie-en-bref-cambodge/75395-eco--une-croissance-de-65--en-2011.html
  19. http://www.lepetitjournal.com/cambodge/a-la-une-cambodge/70309-cambodge-actu.html
  20. http://www.tourismcambodia.com/news/localnews/2666/tourism-surge-south-korea-heads-list-of-visitors.htm
  21. a et b « Cambodge », sur www.tlfq.ulaval.ca, Université Laval, Canada, (consulté le )
  22. « Présentation du programme sur le génocide cambodgien », Université Yale (consulté le )
  23. a b et c http://www.unicef.org/french/infobycountry/cambodia_statistics.html
  24. Erick Garnier et Gérard Renou, « L’éducation de base au Cambodge : un système en reconstruction », Revue internationale d'éducation de Sèvres, Éclairages - Repères no 31,‎ , p. 129-138 (lire en ligne)
  25. Institut de statistique de l'Unesco, « Centre de données », UNESCO (consulté le )
  26. Anne Laure Poree, « Entretien – Im Sethy, “rendre les écoles meilleures“ », le Petit Journal,‎ (lire en ligne)
  27. Ambassade de France au Cambodge, « Organisation de l’enseignement supérieur », ministère français des affaires étrangères, (consulté le )
  28. Ung Chamrœun, « Vers une adaptation de l’enseignement supérieur au niveau international », Cambodge Soir,‎
  29. L'agence de voyages cambodgienne Local Adventures interrogée répond le 31 juillet 2014 qu'il n'y a toujours pas de trafic passager
  30. (km) « ពត៌មានចរាចរណ៍ហោះហើរ » (consulté le )
  31. www.vinci-concessions.fr
  32. www.civilaviation.gov.kh
  33. Portail web du port de Sihanoukville
  34. http://www.francophonie.org/-77-Etats-et-gouvernements-.html
  35. http://www.arconce-editions.com/boutique/le-bouddha-de-bronze-et-autres-recits/
  36. http://www.francophonie.org/Cambodge.html
  37. GEO no 404 d'octobre 2012 p. 28
  38. Benoît Fidelin, Prêtre au Cambodge : François Ponchaud, l'homme qui révéla au monde le génocide, Éditions Albin Michel, coll. « Spiritualité », , 263 p. (ISBN 9782226107749, présentation en ligne), chap. 11 (« Dire Dieu en Khmer »), p. 239-240
  39. Alain Forest (dir.) et al., Cambodge contemporain, Les Indes savantes, , 525 p. (ISBN 9782846541930), partie I, chap. 1 (« Pour comprendre l'histoire contemporaine du Cambodge »), p. 127
  40. http://data.un.org/Data.aspx?d=POP&f=tableCode%3a28
  41. D’après le World Factbook de la CIA https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/cb.html
  42. http://hdr.undp.org/en/reports/global/hdr2010/chapters/

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Delvert Jean, Le Cambodge, P.U.F., Que sais-je ?
  • Chandler, David, Une histoire du Cambodge, les Indes Savantes, Paris, 2011. Traduit par Christiane Lalonde avec la collaboration de Michel Antelme.
  • Dean, John Gunther, Au cœur de la guerre froide, François-Xavier de Guibert, Paris, 2011.

Politique cambodgienne :

  • Vandy Kaonn, 1993, Cambodge ou la politique sans les Cambodgiens, éd. l’Harmattan, Paris, 157 p.
  • Thion Serge, 1989, Quelques constances de la vie politique cambodgienne, dans Affaires Cambodgiennes, 1979-1989, Asie Débat, no 5, éd. l’Harmattan, p. 224-247.
  • Ponchaud François, 1994, Réalités économiques et sociales, visages du peuple khmer, dans Problèmes politiques et sociaux, n° 716, p. 39-42.
  • Sam Rainsy, Des racines dans la pierre, mon combat pour la renaissance du Cambodge, Paris, Calmann-Levy, 2008.
  • Jennar Raoul Marc, Cambodge : une presse sous pression, Paris, Reporters sans frontières, 1997, 101 p.

Organisation sociale traditionnelle cambodgienne :

  • Ovesen J., Trankell I.‑B., Öjendal J., When every household is an island : social organization and power structures in rural Cambodia, Uppsala Research Reports in Cultural Anthropology, no 15, Uppsala, 1996.
  • Luco F., 2002, Entre tigre et crocodile, approche anthropologique sur les pratiques traditionnelles et nouvelles de traitement des conflits au Cambodge, UNESCO, Phnom Penh, p. 15-21.
  • Martin M.‑A., 1992, La paysannerie khmère et le processus démocratique, dans Revue FPH, p. 129-142.
  • Népote Jacques, 1997, Parenté et organisation sociale dans le Cambodge moderne et contemporain, quelques aspects et quelques application du modèles les régissant, CNRS, France, Centre d’Anthropologie de la Chine du Sud et de la Péninsule Indochinoise, CDRCK, thèse, 224 p.
  • Ebihara M. M., 1968, Svay, a khmer village in Cambodia, thèse, Columbia University, Ann Arbor, Michigan, 705 p. Version papier disponible au GRET Cambodge.
  • Forest A., 1992, Le culte des génies protecteurs « neakta » au Cambodge, éd. l’Harmattan, Paris, p. 15.
  • Mikaelian Grégory, La Royauté d'Oudong — Réformes des institutions et crise du pouvoir dans le royaume khmer du XVIIe siècle, Paris, PUPS, 2009.


Liens externes