Bougival

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Bougival
Bougival
La mairie,
au premier plan, La Chute de l'Aigle,
sculpture en bronze de Jean-Léon Gérôme.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité CA Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Luc Wattelle
2020-2026
Code postal 78380
Code commune 78092
Démographie
Gentilé Bougivalais
Population
municipale
9 031 hab. (2021 en augmentation de 2,65 % par rapport à 2015)
Densité 3 272 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 56″ nord, 2° 08′ 25″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 166 m
Superficie 2,76 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Chesnay-Rocquencourt
Législatives 3e circonscription des Yvelines
Localisation
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Bougival
Liens
Site web http://www.ville-bougival.fr/

Bougival est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Bougivalais.

Cette commune est située à l'est de Saint-Germain-en-Laye et au nord de Versailles, sur la rive gauche de la Seine, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Paris. D'à peine plus de 20 m d'altitude au niveau des écluses, cette rive s'élève jusqu'à plus de 110 m vers la gare de Bougival et comporte une partie de la forêt domaniale de Louveciennes.

La commune était autrefois divisée en deux parties distinctes et indépendantes, Bougival et La Chaussée-Charlevanne. Si l'histoire de Bougival remonte au XIIIe siècle, Charlevanne était un hameau connu dès le IXe siècle et le territoire paraît avoir été habité depuis l'époque préhistorique. La population de la commune a connu une forte augmentation dans les années 1960-1970 et elle est relativement jeune au début du XXIe siècle, comparée au taux national.

Bougival présente de nombreux lieux et monuments qui montrent en particulier l'intérêt porté à ses cours d'eau ponctués d'îles, d'abord comme point de captage pour la machine de Marly, puis au XIXe siècle comme lieu de villégiature et de promenade, notamment pour les impressionnistes qui ont peint les bords du fleuve. En témoignent encore la « Datcha » construite dans les années 1870 par l'écrivain Ivan Tourgueniev, des tableaux comme La Seine à Bougival peint en 1876 par Alfred Sisley ou encore l'œuvre de Berthe Morisot qui passe là l'été en famille, dans sa maison de campagne, à partir de 1880. Au XXIe siècle, Bougival est restée une commune attrayante pour des célébrités comme Neymar Jr qui s'y installe en 2017.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation de Bougival dans les Yvelines.

La commune de Bougival se trouve à environ sept kilomètres à l'est de Saint-Germain-en-Laye, sur la rive gauche de la Seine dans la concavité d'un méandre au débouché d'un vallon encaissé où coulait autrefois un ruisseau, - la Drionne - qui est désormais enfoui sous l'avenue de la Drionne. Le territoire communal englobe une grande partie de l'île de la Chaussée ainsi que la pointe amont de l'île de la Loge. Entre les deux se trouvent les écluses de Bougival.

L'altitude de Bougival est extrêmement variable. La hauteur est de 23,73 m aux Écluses, l'église est à 29,50 m et le point culminant se trouve aux environs de la gare.

Les communes limitrophes sont Rueil-Malmaison à l'est, La Celle-Saint-Cloud au sud, Louveciennes à l'ouest et Croissy-sur-Seine au nord sur la rive droite de la Seine.

Le sol est généralement calcaire.

Elle est desservie par la D 113 anciennement Route nationale 13 qui longe le fleuve et par la route départementale D 321 d'orientation nord-sud. Cette dernière croise la précédente au droit du pont de Bougival[1] qui assure la liaison avec Croissy-sur Seine.

Sur le plan ferroviaire, la commune dispose d'une gare sur la ligne qui relie Paris-Saint-Lazare à Saint-Nom-la-Bretèche ; elle est située sur la commune de La Celle-Saint-Cloud.

Le territoire est très fortement urbanisé mais compte encore des espaces naturels boisés notamment dans sa pointe sud-ouest, une partie de la forêt domaniale de Louveciennes et, à l'est, le domaine de la Jonchère (ou colline de la Jonchère[2]) sur les pentes tournées vers la Seine et jouxtant La Celle-Saint-Cloud, situé au sud de la Malmaison, ayant appartenu au général Bertrand, qui suivit Napoléon Ier à Sainte-Hélène.


Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Bougival est accessible par :

  • La A 86 (sortie Rueil Malmaison) puis la D 113 (ancienne N 13) qui longe la Seine en direction de Saint-Germain-en-Laye.
  • La A 13 (sortie Saint-Germain-en-Laye), puis la N 186 jusqu’à Port-Marly et la D 113 (ancienne N 13) jusqu’à Bougival.
  • La D 321, de Versailles à Croissy.

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

La desserte ferroviaire est assurée par la gare de Bougival, située sur le territoire communal de la Celle Saint-Cloud, sur la ligne L qui relie les gares de Paris-Saint-Lazare - Saint-Nom-la-Bretèche [1], via notamment La Défense.

Bus[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne 259 du réseau de bus RATP, par les lignes 27, 6280 (ancien 38), 54 et 55 du réseau de bus Grand Versailles et par la ligne D du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine.

Transport actif[modifier | modifier le code]

Bougival est traversé par le GR 2, au fil de Seine, dont le tracé est alors désagréable puisqu'il suit la très passante D113, quittant ainsi les berges de Seine qui ne sont pas aménagées par la commune de Bougival pour la circulation douce. Le GR2 se poursuit heureusement rapidement sur l'autre rive par la traversée de la Seine au niveau du pont de Bougival.

Bougival a aménagé son centre-ville pour le transport actif, avec de larges trottoirs et des voies partagées entre automobiles et cyclistes.

En revanche, le chemin de halage en bord de Seine a pratiquement disparu et la piste cyclable qui suivent la Seine de Colombes à Rueil s'arrêtent brutalement à l'arrivée sur le territoire de Bougival, pour ne reprendre que plusieurs kilomètres en amont sur la commune de Port-Marly. La D 113 est de plus démunie de toute aménagement cyclable, rendant ainsi très dangereuse la circulation à bicyclette, Bougival constituant ainsi une sorte de cul-de-sac cycliste pour l'ensemble de la région. Il est possible de rejoindre la Paris-Londres sur l'autre versant de la Seine, mais la montée sur le pont de Bougival est très périlleuse pour les cyclistes.

La D 321 qui traverse l'ensemble de la commune est également démunie du moindre aménagement cyclable.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 647 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bougival est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Bougival[modifier | modifier le code]

La forme la plus ancienne de Bougival est Baudechisilovallis[17] en 697, Beudechisilovalle[18],[19] ou Beudechisilo valle[20], Bogival vers 1205 et 1223[17], Bachivallis vers 1208[21], Bogevaux, Bogivaut, Bogeval en 1223, Buchivallis en 1240, Burgivallis, Burgi Vallis[Quand ?][22], Bougivallis au XIVe siècle, Bachivalle en 1458.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'anthroponyme francique Baudegisil[23] suivi de l'ancien français val « val, vallée », d'où le sens global de « val de Baudegisil ou Bodegiselus », ce qui revient au même[24].

Remarque : L'évolution phonétique Baudegisil- > Bougi- est régulière : amuïssement du [d] intervocalique, palatalisation de [g] et effacement de la syllabe -sil par haplologie. Les formes tardives Bachivallis ou Bacchivallis correspondent à des latinisations médiévales fantaisistes.

Micro-toponymie[modifier | modifier le code]

Charlevanne[modifier | modifier le code]

Charlevanne est un hameau connu dès le IXe siècle[25].

La première fois qu'il est fait état d'un lieu habité sur la commune, entre 811 et 829, c'est par un diplôme de Louis le Débonnaire qui déclare que Charles Martel, son bisaïeul, ayant fait construire une pêcherie dans la Seine sur le territoire de Ruel, dans le pays du Pincerais, il donne cette pêcherie à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés et à son abbé Irminon. La charte indique les noms de Piscatoria et Venna. Ce même lieu est cité par le moine Aimoin, dans ses écrits sur les ravages des Vikings autour de Paris et qui cite le Karoli-Venna ou Karoli-Piscatoria[25].

Charlevanne est le même lieu que celui appelé La Chaussée, sur une île, protégée naturellement et alors sur le territoire de Rueil-Malmaison, Bougival n'étant pas, à cette époque, encore érigée en paroisse[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame.

La commune de Bougival parait avoir été habitée depuis l'époque préhistorique car on y a retrouvé quelques haches et couteaux en silex taillés, en particulier sur les hauteurs.

De l'époque celtique, il ne reste que le souvenir du nom de Bog ou Boges. Il est possible de reconstituer l'histoire de Bougival à partir du VIIe siècle. Elle se nomme alors Beudechisilovalle, le nom Bougival apparaissant seulement au XIIIe siècle[25].

Le territoire actuel de la commune était autrefois divisé en deux parties distinctes et indépendantes : Bougival et La Chaussée-Charlevanne. Cette dernière était appelée plus simplement soit La Chaussée, soit Charlevanne.

La Chaussée, Charlevanne[modifier | modifier le code]

Si le territoire de Bougival est habité depuis fort longtemps, le lieu le plus ancien est sans nul doute le hameau de Charlevanne, habité bien avant Bougival. On y a trouvé des monuments et des documents qui font mention de Charlevanne avant le IXe siècle alors que Bougival apparait, seulement, à partir du XIIIe siècle[25].

Sur le bord de la Seine, le maire du palais, Charles Martel, fait construire un barrage et une vanne pour établir une pêcherie, dans un lieu nommé La Chaussée (un des premiers sens du mot est une « levée de terre pour retenir l'eau d'une rivière, ou d'un étang, pouvant servir de chemin de passage », en langue d’oïl, désigne un barrage sur un cours d'eau). Cette construction prit alors le nom de son fondateur, Caroli Venna, et le hameau où vivaient les pêcheurs s'appela Chaussée-Charlevanne ou plus simplement Charlevanne[22].
Ce hameau grandit et un port s'y établit où débarquèrent en mars 845 une centaine de bateaux vikings conduits par Ragnar Lodbrok remontant la Seine pour piller Paris. Selon le récit du moine Aimoin, à l'arrivée de l'armée de Charles le Chauve, ils contournèrent l'île de la Loge et débarquèrent rive droite à la pêcherie de Croissy-sur-Seine où ils massacrèrent la population[26]. Le lieu de débarquement fut par la suite nommé Malport ou Mauport[27] en souvenir de ce débarquement.

Charles Martel construisit également à Charlevanne, au-dessus de l'endroit où se trouvera la machine de Marly, un grand château que les Normands prirent. Ils s'y fortifièrent et s'en servirent de point de ralliement afin de piller et ravager la région. Ce château fut ensuite habité par Rollon et l'on pense que ce pourrait être en cet endroit que le chef des Normands aurait établi un traité définitif avec Charles le Simple dont il obtint Gisèle en mariage avec la totalité de la Neustrie en dot[22].

Au XIe siècle, Robert le Pieux donna la dîme des vignes de Charlevanne à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés et fit don de la pêcherie à l'abbaye de Saint-Denis.

Au XIIe siècle, alors en guerre contre le roi d'Angleterre, Louis VI le Gros décide de construire, à Charlevanne, une forteresse afin de bloquer les incursions ennemies sur ce territoire. Sur l'insistance du prieuré de Saint-Germain-en-Laye, Louis VI abandonna ce projet et fit don aux moines des églises et de toutes les dîmes qu'il y avait dans la région.

En 1273, Philippe le Hardi abandonne ses droits de justice et accorde à l'abbaye de Saint-Denis la haute et basse justice sur l'ensemble des voiries et des maisons de Charlevanne.

Léproserie Sainte-Madeleine

Au début du XIIIe siècle, la léproserie Sainte-Madeleine est fondée, à cheval, sur les territoires de Bougival et de Charlevanne. On suppose qu'elle était très riche, car elle est destinée non seulement aux pauvres lépreux de Bougival et de Charlevanne mais aussi à ceux de 15 communes voisines. Lors du pillage de Charlevanne par les Anglais en 1346, la léproserie est épargnée. Elle existait encore en 1778 et dépendait du duc d'Orléans.

Le 25 frimaire an II (15 décembre 1793), la maison dite La Maladrerie de La Chaussée est vendue avec 2 jardins et 2 arpents de pré à Michel Gilles, portier à Paris pour la somme de 11 550 francs[22].

XIVe siècle

Il éclata des différends entre les deux abbayes de Saint-Germain des Prés et de Saint-Denis qui possédaient presque l'ensemble des fiefs de Charlevanne, de Rueil, de La Celle et de Croissy. Ces difficultés furent réglées par une sentence arbitrale en 1336.

En 1346, les Anglais s'avancèrent jusque sous les murs de Paris, pillèrent et brûlèrent Charlevanne et la région. Ce hameau réduit en cendres fut longtemps ruiné et désert et ne fut reconstruit que plusieurs siècles après.

Au XVe siècle, Geoffroy Cœur échanson de Louis XI, est seigneur de La Chaussée. Après avoir appartenu à la famille Cœur, la seigneurie de La Chaussée, passe à la famille Briçonnet qui la possède jusqu'en 1719.

Au XVIe siècle, Gabrielle d'Estrée habita un pavillon à La Chaussée.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le château servit souvent aux tabellions des environs pour leurs adjudications et ventes. Au milieu du XVIIe siècle, Charlevanne faisait partie de la seigneurie de La Celle, possession de l'abbaye de Saint-Germain des Prés[28].

C'est à La Chaussée que vécut mademoiselle de Blois de 1711 à 1716, fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Elle fit construire dans sa propriété le pavillon de Blois[29] classé au titre des Monuments historiques en 1980 (aujourd'hui dans propriété privée).

En 1716-1719, la seigneurie de La Chaussée, alors possédée par la famille Briçonnet, est réunie à celle de Bougival par le seigneur de cette dernière Joseph de Mesmes, maréchal de camp des armées du roi[30], son histoire est désormais celle de Bougival.

Bougival[modifier | modifier le code]

Au début du règne de Childebert, roi de Neustrie, le , Adalrie, un grand personnage de l'époque, échange avec Valdromer ou Vualdromar 10e abbé de Saint-Germain-des-Prés, une terre de 9 bonniers à Marly contre un domaine situé dans le même lieu. Cet acte est daté de Bougival, alors appelé Beudechisilovalle et revêtu de nombreuses signatures dont celle de Childebert, Bougival faisant alors partie du domaine royal.

Le territoire de Bougival est érigé en plusieurs fiefs qui sont donnés par les rois à des officiers ou des familiers ainsi qu'a diverses abbayes. Les seigneurs de Marly, de la famille Montmorency et l'abbaye de Saint-Denis y possédaient plusieurs fiefs. Le premier seigneur de Bougival semble être Jean de Bougival qui aurait reçu en fief, vers 1240, de Bouchard II de Marly le moulin de Malport.

À la fin du XIIIe siècle, la seigneurie de Bougival appartient aux seigneurs de Poissy, avant de passer, au XIVe siècle, aux mains de la famille Le Lieure ou Le Lièvre seigneurs de Sèvres, Bescherel.... Au cours du XVIe siècle, elle est acquise par Gilles Bourdin procureur général au Parlement de Paris[22]. En 1683, Louis XIV achète la terre de Bougival à la famille du comte d'Assy. La famille de Mesmes, qui possédait déjà une partie de la seigneurie de Bougival reçoit, du roi, au début du XVIIIe siècle la totalité de cette seigneurie ainsi que celle de La Chaussée et une grande partie de celles des environs. La famille de Mesmes possède alors presque la totalité de la commune actuelle de Bougival.

Le château de la famille de Mesmes était situé à La Chaussée, à l'emplacement de la maison qu'habita Odilon Barrot.

En 1636 et 1637, la peste ravage la région.

En 1709, on recense 139 feux à Bougival, le Dictionnaire universel de 1726 indique qu'il y avait 563 habitants et le seigneur de Doisy en 1745 dénombre 125 feux[22]. Le 22 floréal an IX, Albert-Paul de Mesmes est reconnu seul héritier des biens de sa famille.

La machine de Marly qui acheminait l'eau de la Seine vers le parc du château de Versailles fut construite à Bougival. Elle a été inventé par Rennequin Sualem dont la sépulture se trouve dans l'église qui paraît dater du XIIe siècle.

Aqueduc de la Machine de Marly à Bougival
Camille Pissarro, 1871
Musée d'art Nelson-Atkins, Kansas City.

En 1870, lors du siège de Paris par les Prussiens, de nombreux bombardements et violents combats se sont déroulés entre Buzenval et Bougival. Le pont de Bougival[1] fut détruit par le génie militaire. La participation de plusieurs Bougivalais aux engagements a entraîné alors des représailles de la part des Prussiens, qui ont exécuté plusieurs civils[31].

Alphonse Daudet a immortalisé Bougival dans une nouvelle satirique, La Pendule de Bougival, d'abord publiée dans le journal Le Soir du 5 septembre 1871, reprise ensuite dans les Contes du lundi (1873). Elle évoque une pendule dérobée par des soldats bavarois à Bougival, emportée ensuite à Munich, d'où elle ensorcelle toute la Bavière.

Le Quai de Bougival, 1883,
Berthe Morisot
Nasjonalgalleriet, Oslo[32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Le , la commune est rattachée à l'arrondissement de Versailles[33].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de Bougival depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Marcel Provot    
1947 1950 Jacques Lamy    
1950 1963 André Féron DVD Démissionnaire
décembre 1963 1994 Patrice Vieljeux[34] DVD Président du CNFPT, maire honoraire
Conseiller régional d'Île-de-France (1976 → 1986)
Chevalier de la Légion d'honneur
1994 mars 2001 François Cafaro[34]   Retraité, maire honoraire
mars 2001[34] 28 juin 2013[34] Aline Pascal DVD Retraitée, maire honoraire
Première adjointe au maire (1994 → 2001)
Présidente de la CC des Coteaux de Seine (? → 2013)
Chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite
Démissionnaire
juin 2013[35] En cours
(au 26 mai 2020)
Luc Wattelle DVD Retraité IBM, adjoint au maire (2008 → 2013)
Vice-président de la CA Versailles Grand Parc
Réélu pour le mandat 2020-2026[36]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 9 031 habitants[Note 3], en augmentation de 2,65 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9378399409511 0571 0191 1061 2621 369
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8062 1042 3162 0862 3092 8962 9482 8232 730
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5842 8102 6712 8753 3463 5393 3353 3804 260
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7 2968 4448 5998 4738 5528 4328 4188 4168 498
2017 2021 - - - - - - -
8 6999 031-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 214 hommes pour 4 581 femmes, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,0 
5,6 
75-89 ans
8,1 
13,0 
60-74 ans
13,8 
21,3 
45-59 ans
20,3 
20,4 
30-44 ans
21,6 
16,0 
15-29 ans
15,4 
23,3 
0-14 ans
19,8 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Festival de Bougival et des Coteaux de Seine, directeur artistique Jorge Chaminé, président du Centre européen de musique.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 47 284 , ce qui plaçait Bougival au 522e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[43].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le lavoir de Bougival.
Les écluses de Bougival.
Bougival - La villa Viardot en 1975.
  • La machine de Marly considérée comme la huitième merveille du monde de l'époque ; elle a fonctionné 120 ans (1684-1817), remplacée par la machine à vapeur de Martin et Cécile puis celle hydraulique de Dufrayer.
  • L'église Notre-Dame[44] : église du XIIe siècle au clocher à flèche en pierre octogonale, en partie reconstruite au XIXe siècle, et avec des fonts baptismaux remarquables.
  • Le château de la Jonchère[45] qui a accueilli de nombreux hôtes célèbres (Gabriel-Julien Ouvrard, comte de Tolstoï, Adolphe Thiers, le prince de Metternich, …).
  • Les bâtiments du contrôleur des Eaux, d'époque de Louis XIV (quartier la Machine), quai Rennequin-Sualem.
  • Le bâtiment Charles X de style néo-classique commencé sous Napoléon III qui abritait la machine à vapeur de Martin et Cécile (1817).
  • Le lavoir dans le quartier Saint-Michel à proximité de Louveciennes.
  • Le quartier Saint-Michel et ses maisons de vignerons colorées.
  • La villa Viardot, dans la propriété des Frênes[46], ayant appartenu à la cantatrice Pauline Garcia-Viardot, qui l'avait achetée au docteur Jean Civiale.
  • La datcha, construite par Ivan Tourgueniev et où il est décédé, en 1883, aujourd'hui Musée Ivan-Tourgueniev[47].
  • Le cierge de Bougival est une œuvre artistique constituée de cire, située au chœur de l'église Notre-Dame, érigée par Martin Belorgey en l'honneur de ses concitoyens.
  • La maison de Georges Bizet où le célèbre compositeur, qui louait cette maison au bord de la Seine, a orchestré Carmen et où il est mort le 3 juin 1875 après avoir pris un bain dans le fleuve.
  • Les écluses de Bougival : la plus longue mesure 220 mètres.
  • C'est dans l'île de Bougival qu'ont été peints certains des tableaux impressionnistes les plus célèbres tels que le Pont de Bougival de Claude Monet, le Quai de Berthe Morisot, sur la Terrasse ou les deux Sœurs et Danse à Bougival de Pierre Auguste Renoir. Ces lieux étaient activement fréquentés entre 1850 et 1900 par une clientèle parisienne en quête de loisirs populaires qui se rendait à l'auberge du Bal des Canotiers ou dancing des Canotiers[48] tous les dimanches d'été.
  • Par ailleurs, cette île accueille un centre Emmaüs avec un important magasin de brocante.
  • L'île de la Loge a été représentée par Alfred Sisley sur nombre de tableaux.
  • La colonne commémorative des frères Montgolfier[49] qui date de 1817-1818 : il s'agit d'une stèle réalisée dans une propriété de 22,5 hectares par le comte Boissy d'Anglas, ancien conventionnel, membre du Sénat et pair de France, en souvenir de ses amis d'Annonay, les frères Montgolfier, inventeurs des aérostats. Jusqu'en 1968, une usine de transformation de la chaux, Le Blanc Minéral, se trouvait sur ce terrain.
  • L'Aigle blessé de Waterloo, dans le parc de la mairie, réplique de la sculpture de Jean-Léon Gérôme qui vécut à Bougival.
  • Le cimetière de Bougival, rue Georges-Bizet, abrite les tombes de plusieurs personnalités.

Peinture impressionniste[modifier | modifier le code]

Reproduction de Bords de Seine à Bougival par Albert Lebourg sur un parcours du Pays des Impressionnistes.

En 2002, pour entretenir l'héritage culturel laissé par les Impressionnistes dans les Yvelines, Bougival, avec huit autres communes riveraines de la Seine, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Louveciennes, Marly-le-Roi, Le Port-Marly, Le Pecq et Noisy-le-Roi, crèe le label et la structure « Pays des Impressionnistes »[50].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Personnes célèbres ayant résidé à Bougival[modifier | modifier le code]

La maison de Georges Bizet (1900).

Les peintres de Bougival[modifier | modifier le code]

Eugène Manet et sa fille dans le jardin de Bougival,
Berthe Morisot, 1881,
musée Marmottan[55].

Personnalités contemporaines[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Bougival

Les armes de Bougival se blasonnent ainsi :

de gueules à un prunier terrassé d'argent fruité d'or, au chef du même chargé d'un croissant de sable.

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

La commune de Bougival est le théâtre de l’assassinat de la veuve Lerouge dans le roman L'Affaire Lerouge (1865) d'Émile Gaboriau.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Madeleine et Émile Houth, Bougival et les rives de la Seine, des anciens vignerons aux impressionnistes, Diguet-Deny, coll. « Bourgades d'hier, villes d'aujourd'hui », , 188 p.
  • Adrien Maquet, Histoire de Bougival, Lorisse, coll. « Monographies des villes et villages de France », 2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1884, 176 p. (ISBN 978-2-87760-425-3)
  • Daniel Robat, Marie-José Rosset et Françoise Bessard du Parc, Bougival en images, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », (ISBN 978-2-84253-948-1)
  • Daniel Adam, Daniel Robat et Françoise Bessard du Parc, Bougival d'Hier à Aujourd'hui, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Regards croisés », , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0429-7)
  • C. Legrand, Bougival de 1830 à 1914, mémoire, université de Paris X, 1987.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Devenu Pont Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
  2. Stéphane Bessac, Petit Futé Yvelines
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Bougival et Toussus-le-Noble », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, page 920
  18. (Tardif, pièce 39)
  19. Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Académie de Versailles, des Yvelines et de l'Ile-de-France, L. Bernard (Versailles), H. Champion (Paris), 1899-1976.
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 102a.
  21. ibidem
  22. a b c d e et f Monographie communale de Bougival aux archives départementales des Yvelines
  23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  24. Stéphane Gendron, L’origine des noms de lieux en France. Essai de Toponymie. Éditions Errance, 2003, 2e édition, Paris, coll. Hespérides.[réf. incomplète].
  25. a b c d et e Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris volume 3.
  26. « HISTOIRE DE CROISSY-SUR-SEINE »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur archives.croissy.com (consulté le ).
  27. Malport ou Mauport signifiant Mauvais Port
  28. Registre terrier de la seigneurie de La Celle, Archives nationales, S 3176.
  29. « Pavillon dit Pavillon de Blois », notice no PA00087383.
  30. Famille de Mesmes
  31. Voir éléments sur le site de la mairie.
  32. Morisot, Galerie Nationale, Oslo
  33. « Bougival », Code officiel géographique, INSEE, (consulté le ).
  34. a b c et d Basile Regoli, « La maire Aline Pascal passe la main après 42 ans de vie politique », Les Nouvelles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Yann Roux, « Maire, Luc Wattelle y a pris goût : Maire depuis juin dernier et la démission d'Aline Pascal Luc Wattelle (SE) entend s'installer durablement au poste », Les Nouvelles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Emmanuel Fèvre, « Luc Wattelle élu à l’unanimité pour un second mandat à Bougival : L'installation du nouveau conseil municipal de Bougival (Yvelines) a eu lieu et c'est logiquement le maire sortant Luc Wattelle qui a été réélu, à l'unanimité », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La majorité dispose de 25 sièges à l’issue des résultats du scrutin et le groupe mené par Sébastien Verdys, de 4 sièges ».
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bougival (78092) », (consulté le ).
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  43. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
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  46. « Villa de Pauline Viardot », notice no IA00051763.
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  50. Clarisse Josselin, Le Pays des impressionnistes est né, Le Parisien, 27.02.2002.
  51. E. Rott, « Les missions diplomatiques de Pomponne de Bellièvre en Suisse et aux Grisons, 1570-1574 », Revue d'histoire diplomatique, Paris, Pedone,‎ , p. 23-70.
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  54. « Reportage de BFMTV à Bougival (sur Neymar et les précédents joueurs qui avaient habité la ville) », sur BFMTV, .
  55. Tableau de B. Morisot
  56. Rémi Dupré, « Surexposés sur les réseaux sociaux, installés dans les plus beaux quartiers... Les joueurs du PSG dans le viseur des cambrioleurs », Le Monde, 11 août 2021.