Ivry-sur-Seine

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Ivry-sur-Seine
Ivry-sur-Seine
La mairie et aperçu du centre-ville, en 2018.
Blason de Ivry-sur-Seine
Blason
Ivry-sur-Seine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Philippe Bouyssou (PCF)
2020-2026
Code postal 94200
Code commune 94041
Démographie
Gentilé Ivryens
Population
municipale
64 001 hab. (2021 en augmentation de 7,43 % par rapport à 2015)
Densité 10 492 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 28″ nord, 2° 22′ 29″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 68 m
Superficie 6,10 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Ivry-sur-Seine
(bureau centralisateur)
Législatives 10e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Ivry-sur-Seine
Liens
Site web https://www.ivry94.fr/

Ivry-sur-Seine (prononcé [i.vʁi.syʁ.sɛn]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Limitrophe de Paris, la ville fait partie de la Métropole du Grand Paris.

Située sur la rive gauche de la Seine, à environ 5 km du centre de Paris, la commune est amputée, à deux reprises, de parties de son territoire, au XIXe siècle, qui furent englobées dans le 13e arrondissement de Paris.
Encore moyennement urbanisée au début du XXe siècle, la commune connaît une importante croissance démographique pour atteindre plus de 62 000 habitants en 1975.
Elle subit ensuite un déclin industriel qui réduit sa population à 50 000 à la fin des années 1990. En 2017, sa population est revenue à un niveau analogue à 1975, ce qui en fait alors la 89e commune la plus peuplée de France, et la 42e commune la plus dense[1]. Ses habitants sont appelés les Ivryens.

L'architecture du centre-ville est dominée par l'emblématique rénovation brutaliste menée par les architectes Jean Renaudie et Renée Gailhoustet dans les années 1970[2].

Sur le plan politique, la ville est considérée comme un bastion historique du Parti communiste français[3], dont tous ses maires sont issus depuis 1925.
Elle ne connaît que quatre maires, tous issus du parti, depuis 1945 : Georges Marrane, Jacques Laloë, Pierre Gosnat et Philippe Bouyssou, tandis que Maurice Thorez, secrétaire général du parti de 1930 à sa mort en 1964, en a été le député.

Géographie[modifier | modifier le code]

Au cours de l'histoire moderne, le territoire communal d'Ivry a été réduit par deux fois. Une première fois lors du déplacement de l'enceinte des Fermiers généraux, en 1818, qui absorbe le « quartier de la Gare[4] » (dit aussi « village d'Austerlitz ») ; la seconde fois lors de l'annexion du nord de la commune, en 1860, pour constituer une partie du 13e arrondissement, après que celle-ci a été amputée d'une partie de son territoire au moment de la construction, entre 1841 et 1844, de l'enceinte de Thiers (ou fortifications).

Détail de la carte de Cassini (1750).

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation d'Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne.

Aujourd'hui, la commune d'Ivry-sur-Seine est bordée au nord par Paris, à l’est par Charenton-le-Pont et Alfortville, au sud par Vitry-sur-Seine, à l’ouest par Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif.

Ses limites géographiques sont la Seine à l'est et au nord, au niveau de la confluence avec la Marne ; au sud, en partie, le glacis du fort d'Ivry ; l'ancienne route nationale 7 à l’ouest ; le boulevard périphérique, au nord.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune se situe au cœur du Bassin parisien, unité géologique constituée de roches relativement jeunes, partout recouverte d’alluvions plus ou moins récentes. La Seine en creusant son lit a formé le plateau de Longboyau, Ivry-sur-Seine étant située au nord de ce plateau[5]. La commune s'étend du plateau jusqu'à la vallée de la Seine.

Le sous-sol d'Ivry est constitué de remblais, d’alluvions, d’argile plastique, de fausses glaises, de calcaires et marnes, de sables[6]. Tout le soubassement est constitué de craie campanienne. Les carrières d’Ivry se situent dans le calcaire grossier qui fut exploité jusqu'au début du XXe siècle pour fournir des matériaux de construction dans toute la région. On retrouve du calcaire grossier au nord du territoire communal au niveau du fort d'Ivry, et du sable du lit de la Seine sur la plaine alluviale.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Seine près de la confluence avec la Marne.

La ville est bordée à l'est par la Seine, dont le régime est relativement régulier. Elle est néanmoins sujette à des crues importantes, dont la dernière remonte à 1956. Depuis la construction en amont de quatre barrages-réservoirs entre 1949 et 1990 le long de la Seine, le nombre de crues petites et moyennes a diminué.

À la suite des fortes intempéries du mois de janvier, la crue de la Seine de 1910, considérée comme une crue centennale, a marqué la ville, obligeant à évacuer 1 172 immeubles[7]. Après avoir été inondée, l'usine de vinaigre Pagès Camus, rue Victor-Hugo, explose du fait de l'explosion des bonbonnes d'acide. Il s'ensuit un incendie qui la détruira totalement. Ivry, qui sera particulièrement sinistrée, fera l'objet de visites de nombreuses personnalités comme Armand Fallières, Aristide Briand, Alexandre Millerand, Louis Lépine[8]. Cependant, les inondations par crue et débordement de la Seine sont des phénomènes lents, et en janvier 1910 la montée des eaux n’a pas dépassé un mètre en 24 heures.

En amont d'Ivry avait été construit, dès 1864, le barrage éclusé de Port-à-l'Anglais, situé sur la rive gauche, côté Vitry-sur-Seine[9]. L'écluse mesure 180 m de long sur 12 m de large. Face à l'augmentation du trafic, une seconde écluse était construite sur la rive d'Alfortville en 1902. Devenues vétustes, les différentes installations du barrage sont reconstruites entre 1971 et 1973, 60 m plus en amont[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 629 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Statistiques 1991-2020 et records LUXEMBOURG (75) - alt : 46m, lat : 48°50'40"N, lon : 2°20'01"E
Records établis sur la période du 01-01-1978 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 5,6 7,8 11 14,1 16 15,8 12,7 9,9 6,4 4 9,2
Température moyenne (°C) 5,8 6,6 9,6 12,7 16 19,1 21,3 21,2 17,7 13,7 9,1 6,2 13,3
Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,7 13,7 17,5 21 24,1 26,5 26,5 22,7 17,5 11,8 8,5 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−13,8
17.01.1985
−11,6
07.02.1991
−6,2
13.03.13
−2
12.04.1986
2,3
07.05.1997
6,1
30.06.1981
8,7
19.07.1986
8,6
27.08.1985
5
30.09.18
−1
28.10.03
−6,3
23.11.1998
−8
29.12.1996
−13,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
27.01.03
22,9
27.02.19
27,3
31.03.21
31,5
20.04.18
36
27.05.05
37,6
27.06.11
41,9
25.07.19
40,2
07.08.03
36,5
08.09.23
30,7
01.10.11
22,5
07.11.15
17,5
16.12.1989
41,9
2019
Précipitations (mm) 50,9 44,9 46,1 49,2 75,1 54,8 57,1 59,3 49 56,7 57,6 66,7 667,4
Source : « Fiche 75106001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Ivry est traversée par l'ex-RN 19, où circulaient les tramways de la CGPT puis de la STCRP, ancêtres de la RATP, dont les voies étaient, vers 1907, établies hors de la chaussée.
Une rame de tramway de la ligne 9 sur l'avenue de Verdun près du cimetière parisien.

La commune est desservie par plusieurs moyens de transport depuis Paris et les communes voisines.

La commune est également équipée de plusieurs stations Vélib'.

La commune est traversée par les lignes de chemin de fer arrivant à la gare d'Austerlitz, et notamment la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean.

Elle possède également un grand nombre de voies.

Projets[modifier | modifier le code]

En 2021, la desserte en transports collectifs en site propre est réalisée par la ligne 7 du métro, la ligne C du RER et la ligne 9 de tramway inaugurée en avril, et dont les tracés sont relativement parallèles sur la commune. Cette desserte est amenée à s'étoffer, à l'aune de plusieurs projets :

Ces deux lignes de transports supplémentaires, parallèles aux deux lignes existantes, compléteront la desserte de la commune en transport en commun.

Ponts[modifier | modifier le code]

Pour traverser la Seine et rejoindre des communes voisines, quatre ponts sont situés sur le territoire et sont d'amont en aval :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ivry-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[20] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

L'histoire du territoire d'Ivry est intimement liée à la présence du fleuve[25].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Carte des quartiers.

L’Insee découpe la commune en vingt-trois îlots regroupés pour l'information statistique[26].

Ivry-sur-Seine est organisée en six quartiers[27] :

  • Centre-ville
  • Ivry-Port
  • Louis-Bertrand-Mirabeau-Sémard
  • Marat-Parmentier
  • Monmousseau-Vérollot
  • Petit-Ivry

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 31 595, contre 27 900 en 2014 et 26 705 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 91,3 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 6,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 87,9 % des appartements[I 2].

La ville respecte l'obligation qui lui est faite par l'article 55 de la loi SRU de 2000 de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux par rapport à son parc de résidences principales. Selon le recensement, elle disposait de 8 235 logements HLM (33,1 %) en 2008, nombre porté à 8 813 (30,6 % en 2019[I 3]), soit plus que les 25 % requis.

L'habitat comporte par ailleurs beaucoup de logements insalubres : plus d'une vingtaine d'arrêtés sont ainsi pris chaque année par les services municipaux[28].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ivry-sur-Seine en 2019 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3 %) supérieure à celle du département (1,8 %) et inférieur à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 30,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (27,7 % en 2014), contre 45,1 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Ivry-sur-Seine en 2019.
Typologie Ivry-sur-Seine[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,3 92,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 5,7 5,7 8,2

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Ivry Confluences[modifier | modifier le code]

Ce grand projet, initié en 2008[29] et étalé sur 15 à 20 ans, concerne le quartier Ivry-port, autour de la place Gambetta, entre les voies ferrées de la SNCF et les bords de Seine, au niveau de la confluence avec la Marne (d'où son nom).

Sur environ 145 hectares[29], soit un cinquième du territoire communal, il est prévu[30] 1 300 000 m2 de surface à construire dont 50 % d’activités diversifiées 650 000 m2, 40 % de logements (dont 5 % de logements spécifiques), 5 600 logements familiaux (la moitié en logement social) et 10 % d’équipements publics 130 000 m2.

Par son ampleur, le projet — la plus grande opération de rénovation urbaine du département[31] — et le nombre d'expropriations prévues ou en cours (environ 400) suscitent de nombreux débats[29]. La crainte de voir un processus de gentrification se développer à l'échelle du quartier inquiète les habitants par l'augmentation du prix foncier ainsi que des phénomènes d’appropriation spatiale par les classes les plus aisées que cela pourrait entraîner[32],[33].

Accueil social[modifier | modifier le code]

Ivry dispose d'un centre d'hébergement d'urgence pour migrants (CHUM), sur le site d'une ancienne usine d'Eau de Paris, exclave parisienne en territoire ivryen. Ce centre, d'une capacité de 350 personnes, permet une bonne intégration des personnes accueillies dans le quartier, d'après la géographe Clélia Gasquet-Blanchard[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée depuis Paris.

Dans le nom d'Ivry-sur-Seine, « Ivry » provient du gaulois « Eburiacum », signifiant « lieu des ifs » ; « sur-Seine » notifie le fait que la Seine borde le flanc est de la ville.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premiers vestiges attestant l'occupation humaine sur le territoire d'Ivry-sur-Seine datent de 4 200 ans avant l'ère chrétienne[35]. Des vestiges de maisons traditionnelles en pains de terre crue et en bois ont été découverts, de 2017 à 2023, dans deux sites du quartier Confluences, un village entouré d'une enceinte et significatif de la culture de Cerny, faisant de cette zone l'une des plus intéressantes de l'archéologie néolithique en région parisienne[36].

Antiquité[modifier | modifier le code]

En 52 av. J.-C., Ivry est le théâtre de combats opposant les troupes de Camulogène, chef de l'armée des Parisii et celles de Labiénus, lieutenant de Jules César qui remporte la victoire.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre-Saint-Paul d'Ivry-sur-Seine.

Au VIe siècle, d'après une légende hagiographique, saint Frambourg, un ermite, se réfugie dans une grotte naturelle d'Ivry : une fontaine aurait miraculeusement caché le saint, et l’endroit serait bientôt devenu un lieu de culte. À sa mort, une chapelle lui est consacrée. Détruite pendant les guerres, elle est rebâtie en 1665 et abrite jusqu'au règne de Louis-Philippe les reliques du saint, objets d'un pèlerinage très suivi. Autour du lieu, Saint-Frambourg devient un hameau de la paroisse d'Ivry-sur-Seine.

Au IXe siècle, la terre d'Ivry est propriété de la seigneurie du chapitre de Notre-Dame-de-Paris[37].

En 936, une charte de Louis IV de France mentionne pour la première fois le nom d'Ivriacum, archétype d'origine celtique Ebur-i-acum signifiant « le lieu des ifs » ou « la propriété d'Éburius ».

La nouvelle église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul est commencée au XIIe siècle (clocher carré et travée du XIIIe siècle) ; un des piliers porte la date de 1575. Au Petit-Ivry se trouve une église des XIIIe et XVIe siècles.

Sur un plan des années 1550, l'église est présente et la commune porte alors le nom Iveri[38].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Progressivement, du XIIIe au XVIIe siècle, l'unité du domaine se morcèle par les acquisitions successives de plusieurs seigneurs. Les nombreuses seigneuries ecclésiastiques dont les abbayes de Saint-Magloire, de Saint-Victor, le prieuré Saint-Martin-des-Champs et quelques fiefs laïcs sont progressivement rachetés, de telle sorte qu'en 1659 la terre d'Ivry appartient en totalité à un unique seigneur laïc, Philippe de Loynes.

Cette terre est achetée au XVIIe siècle par Claude Bosc du Bois, conseiller au Parlement de Paris, qui la transmet à son fils, qui y bâtit un superbe château. À la mort de celui-ci, elle passe à Antoine Chaumont marquis de la Galaizière.
Le , Ivry est adjugé pour 1 290 000 livres au maréchal d'Uxelles, puis à Henri-Camille, marquis de Béringhen. La Révolution détruit une grande partie du château (quelques éléments demeurent aujourd'hui encore à proximité de la place Parmentier).

C'est également de la seconde moitié du XVIIe siècle que date le moulin de la Tour[39].

XVIIIe et XIXe siècles[modifier | modifier le code]

Au début du XVIIIe siècle, le territoire à nouveau unifié est détenu par le seigneur du moulin de la Tour. Il devient un lieu de villégiature prisé de l'aristocratie et de la bourgeoisie parisiennes. On note ainsi la présence, dans l'une des plus belles résidences d'Ivry, de l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), petit-fils de Jules Hardouin-Mansart. La maison devient au XIXe siècle, l'école professionnelle de Pierre-Philibert Pompée tandis qu'une autre partie est allouée en 1871 par la commune d'Ivry, créée en 1789, qui l'acquiert en 1879. Elle est la mairie de la ville jusqu'à l'inauguration de la mairie actuelle en 1896 (l'ancienne mairie est détruite en 1945).

Soleil couchant à Ivry,1873
Armand Guillaumin
Musée d'Orsay, Paris

Succédant à celle de la rue Buffon à Paris, la maison de santé Esquirol est fondée en 1827 ou 1828 par l'aliéniste Esquirol au 7, rue de Seine, aujourd'hui rue Lénine. En 1847, Gaetano Donizetti (1797-1848) y séjourne, « mélancolique », treize mois avant son retour à Bergame. Auparavant, le physicien Sadi Carnot (1796-1832) y est vraisemblablement mort[40]. Le poète Maurice Rollinat, le peintre Maurice Utrillo, la fille de l'écrivain James Joyce, Lucia, l'écrivain et poète Antonin Artaud y ont été également soignés[41].

Un hospice des Incurables[42] est édifié à Ivry sous le second Empire. Le bâtiment est construit sous la direction de l'architecte Théodore Labrouste au cours des années 1864 à 1869, sur des terrains, acquis en 1851 par la direction de l'Assistance publique, qui formaient auparavant le parc du château de Claude Bosc. L'hospice est destiné aux 2 500 pensionnaires venant du couvent des Récollets ou de l'hospice de la rue de Sèvres. Il est inauguré en 1873 par Mac-Mahon. Devenu l'hospice d'Ivry, il sera, en 1976, rebaptisé hôpital Charles-Foix en mémoire du neurologue qui en fut chef de service[43].

Au cours du XIXe siècle, la commune est amputée en deux temps : d'abord du village d'Austerlitz réuni à Paris par ordonnance royale du à la suite du déplacement du mur des Fermiers généraux, puis d'une frange nord-ouest, en 1860, à la suite de la création du 13e arrondissement de Paris et de la construction de l'enceinte de Thiers (les « fortifs »). Lorsque celles-ci sont abandonnées va s'installer à la place ce que l'on nommera « la Zone ».

Le département de la Seine et ses communes avant les annexions de 1860 au profit de Paris (ligne rouge).

Le fort d'Ivry est construit de 1841 à 1846 (sous le règne de Louis-Philippe)[44]. D’une superficie intérieure de 0,10 km2, il est bâti à l’extrémité du plateau d'Ivry et forme un éperon entre les vallées de la Bièvre et de la Seine. Il a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Le fort appartient aujourd’hui au ministère de la Défense et abrite l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).

XXe siècle[modifier | modifier le code]

La place Nationale (actuelle place Gambetta), au début du XXe siècle.

La commune prend son nom actuel d'Ivry-sur-Seine en 1897.

La ville est particulièrement touchée par les inondations de 1910.

Le Parti communiste français devient la principale force politique de la ville dès 1920. Georges Marrane en est sur une longue période le député-maire à la suite de Maurice Thorez. Ivry fait partie de la ceinture rouge entourant Paris.

En 1944, les francs-tireurs et partisans (FTP) envahissent les entrepôts d'Ivry de la société Sainrapt et Brice, désignée comme un modèle de collaboration économique[45]. En effet, sous l'occupation, l'entreprise a activement participé à la construction du mur de l'Atlantique.

Faits divers[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2023.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [49], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil, après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, Ivry-sur-Seine fait partie de la dixième circonscription du Val-de-Marne[50], une des onze circonscriptions législatives françaises que compte le département.

Elle faisait partie de 1793 à 1893 du canton de Villejuif, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Ivry-sur-Seine du département dela Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, Ivry-sur-Seine est divisée en deux cantons, le canton d'Ivry-sur-Seine-Est et le canton d'Ivry-sur-Seine-Ouest[51]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ces deux cantons sont supprimés et la ville devient le bureau centralisateur du canton d'Ivry-sur-Seine.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville faisait partie de l'association Seine-Amont développement depuis sa création en 2001 jusqu'à sa dissolution en 2014, aux côtés des communes d'Alfortville, Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi et Orly[52].

La ville intègre en 2013 la communauté d'agglomération Seine Amont (CASA) aux côtés des communes de Vitry-sur-Seine et de Choisy-le-Roi, cette intercommunalité regroupant ainsi plus de 170 000 habitants[53].

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[54].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, qui succède notamment à la communauté d'agglomération Seine Amont[55].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Politiquement, Ivry-sur-Seine est un fief historique du parti communiste français. Maurice Thorez[56] est député de la circonscription durant 32 ans, de 1932 à sa mort, et le Parti détient la mairie depuis les années 1920. En 1929, le parti fait élire sur la liste menée par Georges Marrane une femme, Marie Lefèvre, pour protester contre l'interdiction faite aux femmes de participer à la vie politique. L’élection de celle-ci sera finalement cassée par la préfecture[57].

La ville est d'ailleurs marquée par une stabilité politique certaine : seuls cinq maires, dont un très brièvement, se sont succédé depuis 1925, respectivement Georges Marrane de 1925 à 1940 puis de 1945 à 1965, Venise Gosnat en 1944-1945, Jacques Laloë de 1965 à 1998, Pierre Gosnat à partir de 1998, réélu en 2008 et 2014, et, depuis 2015 (à la suite de la mort de Pierre Gosnat), Philippe Bouyssou.

Lors des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste menée par le maire sortant, Philippe Bouyssou (PCF) arrive en tête du premier tour avec 48,65 % des suffrages exprimés, devant celle menée par Sabrina Sebaihi (Europe Écologie-Les Verts) avec 22,1% des suffrages exprimés, Sébastien Bouillaud (Divers droite), 13,7%, celle de Rachida Kaaout (LREM) 12,22%, celle de Brenda Labat (Extrême gauche), 1,93% des suffrages exprimés et celle de Gisèle Pernin (Lutte Ouvrière) 1,37% des suffrages exprimés, lors d'un scrutin marqué par 58.92 % d'abstention[58].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Entre le Congrès de Tours de 1924 et nos jours, la ville n'a connu que cinq maires, tous communistes, si ce n'est la période de la Seconde Guerre mondiale, où une délégation spéciale a été mise en place par le gouvernement de l'époque[59],[60].

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France.
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Venise Gosnat[61] PCF Forgeron aux établissements militaires de Bourges
puis concierge d’HBM à Ivry
mai 1945 mars 1965 Georges Marrane[62] PCF Mécanicien-horloger
Conseiller général d'Ivry-sur-Seine-Ouest (1925 → 1940 et 1945 → 1965)
Sénateur de la Seine (1946 → 1956)
Ministre (1946)
Député de la Seine (1956 → 1958)
mars 1965 décembre 1998 Jacques Laloë[63],[64] PCF Ouvrier tourneur
Conseiller général d'Ivry-sur-Seine-Ouest (1967 → 1973)
12 décembre 1998[59] 25 janvier 2015[65],[66] Pierre Gosnat[67] PCF Fonctionnaire
Député du Val-de-Marne[68] (2007 → 2012)
Président de la CA Seine Amont (2014 → 2015)
Décédé en fonction
7 février 2015[69],[70] En cours
(au 11 février 2021)
Philippe Bouyssou PCF Agent hospitalier
Réélu pour le mandat 2020-2026[71],[72],[73]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Villes jumelées avec Ivry-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelées avec Ivry-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Bishop AucklandRoyaume-Unidepuis
Brandebourg-sur-la-HavelAllemagnedepuis
DianguirdéMalidepuis
JalazonePalestinedepuis
JifnaPalestinedepuis
La LisaCubadepuis
TindoufAlgérie

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[74],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 64 001 habitants[Note 4], en augmentation de 7,43 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 0081 2001 3592 8753 9595 1726 8807 671
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
13 2397 05610 19913 16515 24718 44221 07622 35724 919
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
28 58533 19838 30743 96346 59848 92944 85942 44547 765
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
54 73160 45562 85655 69953 61950 97255 60858 18560 771
2021 - - - - - - - -
64 001--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire (maternelles et primaire)[modifier | modifier le code]

  • École Henri-Barbusse
  • École Danielle-Casanova
  • École Albert-Einstein
  • École Eugénie-Cotton
  • École Joliot-Curie
  • École Orme-au-Chat
  • École Anton-Makarenko
  • École Guy-Môquet
  • École Gabriel-Péri
  • École Jacques-Prévert
  • École Robespierre
  • École Jean-Jacques-Rousseau
  • École Dulcie-September
  • École Jacques-Solomon
  • École Maurice-Thorez
  • École Paul-Langevin
  • École Rosa-Parks

Ainsi que deux écoles privées.

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

  • Collège Molière
  • Collège Politzer
  • Collège Henri-Wallon
  • Collège et Lycée Romain-Rolland
  • Lycée technique Fernand-Léger
  • Collège Gisèle Halimi

Enseignement supérieur et recherche[modifier | modifier le code]

Bâtiment principal du campus d'Ivry-sur-Seine de l'école d'ingénieurs IPSA Paris.
Campus d'Ivry-sur-Seine de l'école d'ingénieurs ESME Sudria, rue Molière et boulevard de Brandebourg.

Près de 15 établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont installés sur le territoire communal. Ils dispensent des formations principalement scientifiques (aéronautique, informatique) avec plusieurs écoles d'ingénieurs, artistiques (photographie, arts graphiques) ou médicales (chiropratique)[76].

Syndicats d'enseignants[modifier | modifier le code]

L'UNSA Éducation (nom pris par la FEN en décembre 2000) a son siège à Ivry.

Manifestations politiques et sociales[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Tous les ans depuis , les ateliers d'artistes d'Ivry ouvrent leurs portes pour trois jours de manifestations : expositions, concerts, démonstrations, visites guidées… En 2014, ils participent à la Nuit blanche, en association avec Paris.

Santé[modifier | modifier le code]

Ivry dispose de l'hôpital Charles-Foix, qui appartient au secteur public hospitalier (AP-HP), et qui est spécialisé en gériatrie.

Un centre de santé municipal[85], créé au conseil municipal de 1899[86], est aujourd'hui un lieu important de soins ambulatoires. Des travaux d'extension sont en cours en 2018.

Médias[modifier | modifier le code]

La commune d'Ivry-sur-Seine édite un journal mensuel (11 numéros par an), Ivry ma ville[87].

Depuis 2006 la commune a été récompensée chaque année par le label « Ville Internet @@@@@ »[88].

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade Clerville où évolue l'US Ivry football à domicile.

Le sport vedette à Ivry est le handball. L'US Ivry handball, fondé en 1947, évolue en championnat de France de 1re division. Les « rouges et noirs » furent[réf. nécessaire] huit fois champions de France chez les hommes et neuf fois chez les femmes. C'est la section la plus célèbre des trente-six qui composent l'US Ivry omnisports.

L'équipe de football de l'US Ivry évolue, quant à elle, en National 3.

Cultes[modifier | modifier le code]

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame-de-l'Espérance, près de la porte d'Ivry.

Ivry dispose de plusieurs lieux de cultes catholiques, adventiste, évangélique, israélite et musulman[89].

Le doyenné d'Ivry-sur-Seine[90], rattaché au diocèse de Créteil, regroupe quatre paroisses (Saint-Pierre-Saint-Paul, Sainte-Croix d'Ivry-Port, Saint-Jean-Baptiste-du-Plateau et Notre-Dame-de-l'Espérance). À ces quatre églises s'ajoute la chapelle Notre-Dame de l'Annonciation de l'hôpital Charles-Foix.

Une église adventiste du septième jour[91] regroupant la communauté adventiste serbo-croate est située rue Christophe-Colomb.

Une synagogue est située avenue Danielle-Casanova, ainsi qu’un Centre d’accueil universel de l’Église évangélique.

Une salle de prière pour le culte musulman est implantée rue Jean-Jacques-Rousseau.

Cimetières[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune d'Ivry se trouvent deux cimetières communaux : le cimetière ancien, rue Bernard-Palissy (derrière l’église Saint-Pierre-Saint-Paul) et le cimetière nouveau, rue Gaston-Monmousseau — ainsi que le cimetière parisien d'Ivry (géré par la ville de Paris), avenue de Verdun.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 227 , ce qui plaçait Ivry-sur-Seine au 22 731e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[92].

En 2009, 52,3 % des foyers fiscaux étaient imposables[Insee 1].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 39 629 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,8 % d'actifs dont 62,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs[Insee 2].

On comptait 34 270 emplois dans la zone d'emploi, contre 25 895 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 25 099, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 136,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre 1,4 emploi par habitant actif[Insee 3].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Ivry-sur-Seine comptait 4 632 établissements : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 227 dans l'industrie, 493 dans la construction, 3 496 dans le commerce-transports-services divers et 414 relatifs au secteur administratif[Insee 4].

En 2011, 613 entreprises ont été créées à Ivry-sur-Seine[Insee 5], dont 334 par des autoentrepreneurs[Insee 6].

Après avoir connu une désindustrialisation importante dans les années 1980-1990, la ville voit un retour de l'emploi grâce, notamment, à l'implantation sur son territoire des sièges sociaux d'entreprises de distribution (E.Leclerc, Fnac).

Commerce[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

De 1926 à 2012, dans le quartier Ivry-port, ont été implantés les entrepôts du BHV, situés boulevard National (actuel boulevard Paul-Vaillant-Couturier)[93].

Aujourd'hui[modifier | modifier le code]

En bord de Seine sont installés le centre commercial Quais d'Ivry, le siège de la centrale d'achat du groupe E.Leclerc, un magasin Truffaut et un magasin Leroy Merlin, ainsi qu'un multiplexe Pathé. Quai Marcel-Boyer se trouve le siège social de la Fnac.

Quais d'Ivry[modifier | modifier le code]

Ouvert en [94], le centre commercial fut totalement rénové au milieu des années 1990 mais souffrait toujours de la trop forte concurrence de Créteil Soleil et de Bercy 2. Aussi a-t-il subi une nouvelle rénovation qui s'est achevée en . Rebaptisé Quais d'Ivry[95], le centre s'articule autour de l'hypermarché Carrefour[96], qui occupe 15 222 m2, ainsi que d'environ 80 enseignes installées sur 60 000 m2.

Depuis la fin des années 2010, beaucoup d'enseignes ont fermé, soit pour s'installer dans le 13e arrondissement de Paris (Darty), soit faute de clientèle en nombre suffisant.

Industrie et services[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]
La manufacture Alexandre Père et Fils, rue du Parc, actuelle rue Gabriel-Péri.

L'industrialisation du territoire d'Ivry débute en 1835.

  • En 1854, Émile Muller, ingénieur, crée la Grande Tuilerie d’Ivry (également appelée établissements Muller). La fabrique produit des céramiques ornementales pour les façades d'immeubles. En 1889, elle participe à la décoration des Grands Palais de l’Exposition universelle. L’entreprise fait faillite en 1908[97].
  • En 1859, la manufacture Alexandre Père et Fils fait construire une usine de 20 000 m2 sur les terrains du parc de l’ancien château d’Ivry, rachetés par le facteur d'harmoniums. L’usine est rachetée en 1897-1898 par la chocolaterie Vinay. Elle est détruite en 1977 pour laisser place à des ensembles d’immeubles[98].
  • Les établissements Poulenc frères, à l'origine de la société Rhône-Poulenc, installe, au début du XXe siècle son service de recherches pharmaceutiques et son laboratoire à Ivry.
  • En 1904, la RBF, première usine française de roulements à billes, s'implante au 39, rue Franklin (actuelle rue Maurice-Gunsbourg[99]). Quelques années plus tard, elle est reprise par la société suédoise SKF (Svenska Kullager Fabriken). L'entreprise, qui compte 3 000 ouvriers en 1927, se mobilise lors du Front populaire et des grèves de mai-juin 1936. Au début des années 1960, l'usine emploie encore près de 2 000 ouvriers. En 1983, l'effectif n'est plus que de 600 salariés et le groupe annonce sa volonté de fermer le site. Après un long et dur conflit social (30 mois) marqué, notamment, par l'occupation de l'usine, l'établissement d'Ivry arrête définitivement son activité en 1985[100]. À partir de 1989 et jusqu'en 2015[101], le site est occupé par l'imprimerie du Monde (voir ci-dessous).
  • En 1916, Georges Evrard, confiseur parisien dépositaire de la marque « Au Pierrot Gourmand », acquiert à Ivry des terrains appartenant à la Compagnie des Omnibus à chevaux, au 72, rue de Paris (aujourd'hui avenue Maurice-Thorez). Il y installe son usine qui fabriquera les sucettes qu'il invente en 1924. Pierrot Gourmand emploiera jusqu’à 250 personnes en 1950. La société dépose le bilan en 1976 et la marque est rachetée par le groupe Andros[102].
  • Ateliers du constructeur automobile Brasier.
  • Brasseries Richard Frères, grands industriels parisiens ayant implanté leurs usines à Ivry. Une de leurs marques était Bière du Lion. Les usines n’existent plus aujourd’hui, rachetées en 1956 par la brasserie Dumesnil puis par Kronenbourg dans les années 1950–1960.
  • Usine de fabrication des apéritifs Saint-Raphaël, aujourd'hui transformée en bâtiment universitaire de l'UPMC.
  • Rohen, fabricant français d'agrandisseurs créé dans les années 1950 et établi à Ivry ; son activité cesse en janvier 2013.
  • À partir des années 1990, plusieurs usines, de la manufacture des œillets, rue Raspail à l'usine Yoplait, rue Molière, en passant par les usines Schneider, rue Molière également, et la graineterie de la rue Élisabeth parmi beaucoup d'autres ont été reconverties en ateliers d'artistes ; d'autres, telle l'ancienne imprimerie du Monde sont entièrement démantelée, hormis la structure principale, pour être transformées en logements ou en locaux d'activité[103].
Aujourd'hui[modifier | modifier le code]
Déchets et environnement[modifier | modifier le code]
L’usine d'incinération du Syctom à Ivry.
  • Usine de traitement des eaux, pour la SAGEP (aujourd'hui société Eau de Paris), dessinée par l'architecte Dominique Perrault en 1987-1993.
  • L'usine d'incinération exploitée avec le Syctom. En 2017, il s'agit de l'une des trois UVED de la région parisienne avec Isséane et Saint-Ouen. L'entreprise chauffe à la vapeur plus de 100 000 logements (1,5 million d'habitants) et revend 8 gigawatts-heures à EDF[104]. Il s’agit du plus grand incinérateur d’Europe avec une capacité de traitement de 730 000 tonnes d'ordures par an. Le projet de reconstruction sera limité à 350 000 tonnes, pour un coût de 2 milliards d'euros avec l'usine de valorisation énergétique (UVE) qui lui est associée[105].
Édition, impression[modifier | modifier le code]
  • L'imprimerie[106] du journal Le Monde, est, de 1989 à 2015[101], installée sur l'ancien site de l'usine SKF. L'ancien bâtiment porte-enseigne de l'usine de roulements à billes est réhabilité pour accueillir certains services administratifs du quotidien[100].
  • Siège administratif d'Interforum, filiale de distribution du groupe d'édition Editis (les entrepôts de stockage sont notamment situés à Malesherbes).
  • Livre Service Hachette (LSH), comptoir de vente aux professionnels du groupe Hachette Livre.
  • Comptoir Dilisco Île-de-France, filiale de diffusion et distribution du groupe Albin Michel.
  • Les éditions de l'Atelier (anciennement Éditions ouvrières), éditrices notamment du « Maitron ».
  • Les éditions Leconte, qui publient des plans routiers, des guides de villes et des cartes postales, ont leur siège à Ivry depuis 1980[107].
Autres entreprises[modifier | modifier le code]

Ministère des Finances[modifier | modifier le code]

Depuis , le ministère de l’Économie, des Finances, du Budget et du Redressement productif occupe plusieurs immeubles au 27, rue Barbès[109]. À terme, ce sont 1 200 agents qui occuperont le site ivryen du ministère. La moitié de cet effectif travaille sur les questions d’industrie et de compétitivité, l’autre sur des activités douanières[110].

Économie sociale et solidaire[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments, lieux touristiques et espaces verts[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Lecture publique[modifier | modifier le code]

  • La médiathèque du centre-ville.
  • La médiathèque du plateau Monmousseau.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Musiques[modifier | modifier le code]

  • Le Hangar, inauguré le , salle de concert consacrée aux musiques urbaines ; le Hangar englobe le Tremplin, salle ouverte en 1988, et dédiée aux nouvelles formes musicales.
  • La salle Saint-Just héberge les concerts de diverses associations, dont ceux, une fois par mois, de Jazz'Ivry[134].
  • Les Amis des orgues d'Ivry, association créée en 2011, vise à mettre en valeur les cinq orgues installés dans les églises de la ville[112].

Arts plastiques[modifier | modifier le code]

  • La galerie Fernand Léger, galerie municipale dont les missions sont, notamment, la programmation d'expositions et la formation artistique dans le cadre d'ateliers[135].
  • Le Crédac, centre d'art contemporain, installé à la Manufacture des œillets.
  • Le Hublot, « Une fenêtre d'art ouverte sur la ville… » (à l'origine, Le Hublot s'appelait La fenêtre-expo), un des plus petits lieux d'exposition de France qui, chaque semaine depuis quinze ans, permet à un artiste de présenter une œuvre[136].
  • Plusieurs dizaines d'œuvres d'art sont intégrées à l'espace urbain d'Ivry-sur-Seine.
  • Chaque année, le troisième week-end de septembre, différentes associations[137] ivryiennes d'artistes organisent des journées « portes ouvertes » des ateliers au public ainsi que des expositions dans les salles municipales (Espace Robespierre).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Ivry vu par les artistes[modifier | modifier le code]

Chanson liée à la commune[modifier | modifier le code]

Photographie[modifier | modifier le code]

Films tournés à Ivry[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes d'Ivry-sur-Seine se blasonnent ainsi :

De gueules à la rivière d'argent posée en fasce et accompagnée de trois ancres d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois roues d'engrenage aussi d'or[150].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  • Dossier relatif à la commune, [lire en ligne] sur le nouveau site de l’Insee
  1. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  2. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  3. EMP T5 - Emploi et activité.
  4. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  5. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  6. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Ivry-sur-Seine » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ivry-sur-Seine - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ivry-sur-Seine - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Val-de-Marne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Les villes les plus denses de France en 2015 », sur linternaute.com (consulté le ).
  2. « AA Rétro : retour à Ivry », sur L'Architecture d'aujourd'hui, (consulté le ).
  3. « A Ivry-sur-Seine, le PCF pourrait perdre sa vitrine historique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Aujourd'hui le 50e quartier administratif de Paris.
  5. IAU Île-de-France, Unités paysagères de la région d’Île-de-France, Paris, IAU Île-de-France, , 96 p. (ISBN 978-2-7371-1747-3, lire en ligne).
  6. a et b Rapport de présentation du PLU de 1979, sur le site d'Ivry-sur-Seine.
  7. Rubrique Histoire, Ivry ma ville, janvier 2010.
  8. « La Grande Crue de la Seine de janvier 1910. La banlieue parisienne : Ivry-sur-Seine (94) ».
  9. « Barrage éclusé de Port-à-l'Anglais », notice no IA94000065, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. « Le barrage éclusé de Port-à-l’Anglais », sur le site de la région Île-de-France (consulté le ).
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  13. « Orthodromie entre Ivry-sur-Seine et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  21. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. La Seine en amont de Paris. Région Île-de-France, service patrimoines et inventaire.
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  118. Logements de fonctions EDF
  119. Implantation des sites de l'Imprimerie nationale.
  120. Elle doit son nom à un notaire parisien qui, au début du XIXe siècle, en était le propriétaire. Celui-ci souhaitait établir des greniers d’abondance assez vastes pour nourrir Paris pendant un an et la fit aménager afin d’y stocker du blé. Plus tard, la cave carrière servit de stockage pour du vin de Bourgogne avant de devenir la champignonnière Deville.
  121. a et b Voir sur le site de la ville d'Ivry, page sur les Journées du patrimoine.
  122. Site du Fonds municipal d'art contemporain sur paris.fr.
  123. Rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France consacré au patrimoine muséographique de Paris.
  124. Un autre « arbre de la liberté » a été planté en 1989 lors des commémorations du bicentenaire de la Révolution française ; il s'agit d'un cèdre vert, situé place Jean-Ferrat, à la porte d'Ivry.
  125. Le parc des Cormailles sur le site du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.
  126. Son administration dépend de la ville de Paris.
  127. Voir Cimetières parisiens.
  128. La halle des eaux:usine élévatoire d'Ivry-sur-Seine, Réhabilitation
  129. Le Luxy sur le site de la ville d'Ivry.
  130. Historique du théâtre sur le site de la ville d'Ivry-sur-Seine.
  131. Site du TIAV.
  132. Site du TQI.
  133. Voir site du théâtre Aleph.
  134. Site d'information de l'association Jazz'Ivry.
  135. Site de la galerie Fernand Léger.
  136. Le Parisien, Ivry-sur-Seine, 8 avril 2011.
  137. Annuaire interactif des artistes d'Ivry sur le site de la ville.
  138. En 1952, leurs corps sont incinérés et l'urne contenant leurs cendres est placée dans la crypte de la chapelle de la Sorbonne au côté de douze universitaires-résistants.
  139. Christine Mateus, « Jean Ferrat garde une place dans le cœur d’Ivry : C’est sans doute la première place Jean-Ferrat de France. Elle est inaugurée aujourd’hui dans la ville où l’artiste a vécu quarante ans. », Le Parisien, édition 94,‎ (lire en ligne).
  140. Anatole Lewitsky, Léon-Maurice Nordmann, Georges Ithier, Jules Andrieu, René Sénéchal, Pierre Walter et Boris Vildé.
  141. Voir sur le site du conseil général du Val-de-Marne.
  142. Roger Aubenas et Robert Ricard, Histoire de l'Église, volume 15 : De L'Église et la Renaissance, Bloud & Gay, (lire en ligne).
  143. Annonce du décès de Lise London sur le site de la ville d'Ivry.
  144. En France lui ont été remis la croix du combattant volontaire de la Résistance et la médaille commémorative de la guerre 1939-1945 pour sa participation à la résistance française.
  145. Laure Parny, « Ivry ouvre son square “des Justes parmi les Nations” près du futur tramway T9 : Le jardin public a été inauguré ce dimanche matin au pied d’une nouvelle résidence de RATP Habitat. Il rend hommage à Yvette Trachtenberg, qui cacha chez elle des enfants juifs », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).

    « C'est à elle et à tous les Justes que rendaient hommage ce dimanche les participants à l'inauguration. “Nous pensons à tous ces héros ordinaires et grands résistants qui n'ont écouté que leur conscience et ont sauvé ces enfants en prenant pour eux d'immenses risques”, ont rappelé les représentants du Comité Français pour Yad Vashem et de l'association pour la mémoire des enfants juifs déportés d'Ivry. »

  146. Voir par exemple le catalogue de l'exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson publié aux éditions Xavier Barral en 2018.
  147. « De l'Iran au 93, l'humoriste Kheiron raconte l'exil de ses parents dans un film », sur Le Parisien, (consulté le ).
  148. Mathieu Macheret, « Premières solitudes : paroles d’ados à fleur de peau. La cinéaste Claire Simon capte les conversations de lycéens, marquées par la dislocation familiale et le futur incertain », Le Monde, 13 novembre 2018.
  149. Laura Tuillier, Cahiers du cinéma, octobre 2019.
  150. Banque du Blason

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Emmanuel Bellanger, Ivry banlieue rouge. Capitale du communisme français - XXe siècle, Créaphis, 2017.
  • Pascal Guillot, « Ivry-sur-Seine, "banlieue rouge" revisitée », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 141,‎ , p. 147–154 (ISSN 1271-6669, DOI 10.4000/chrhc.10072, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]