Asnières-sur-Seine

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Asnières-sur-Seine
Asnières-sur-Seine
L'hôtel de ville.
Blason de Asnières-sur-Seine
Blason
Asnières-sur-Seine
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Boucle Nord de Seine
Maire
Mandat
Manuel Aeschlimann
2020-2026
Code postal 92600
Code commune 92004
Démographie
Gentilé Asniérois
Population
municipale
89 662 hab. (2021 en augmentation de 3,64 % par rapport à 2015)
Densité 18 602 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 39″ nord, 2° 17′ 20″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 43 m
Superficie 4,82 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons d'Asnières-sur-Seine et de Courbevoie-1
Législatives 2e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
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Liens
Site web asnieres-sur-seine.fr

Asnières-sur-Seine (prononcé /a.njɛʁ.syʁ.sɛn/), anciennement Asnières jusqu'au , est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes et localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la rive gauche de la Seine dans la banlieue nord-ouest de Paris.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 482 hectares ; l'altitude varie de 22 à 43 mètres[1].

Son territoire est dépourvu de relief. Les anciens bras de la Seine ont été remblayés à la fin du XXe siècle lors du prolongement de la ligne 13 du métropolitain et la construction du nouveau pont de Clichy, entraînant la disparition des deux îles parallèles : île des Ravageurs (dénommée aussi île de la Recette), souvent citée dans les romans d'Eugène Sue, et l'île Robinson qui porte le nom du célèbre héros de Daniel Defoe.

Les bords de Seine sont construits sur des terrains sableux humides, et la plupart des immeubles près du bord de Seine n'ont que des demi-sous-sols uniquement dans la couche de remblais, jouant le rôle de vide sanitaire. Le terrain est meuble, et suit des mouvements périodiques liés au niveau d'assèchement des nappes humides de l'ancien fond marécageux désormais souterrain.

Les constructions récentes en bord de Seine ont des sous-sol profonds qui nécessitent des pompages incessants durant chaque chantier, ce qui accentue les mouvements de terrains environnants quand les nappes voisines se vident. Ces constructions nécessitent des fondations en béton armé précontraint, munies de poutres de soutien des murs de sous-sol pour retenir la poussée des terrains environnants, particulièrement en période de sécheresse. Ces constructions récentes en bord de Seine ont posé des problèmes aux constructions voisines plus anciennes, à cause des mouvements de terrain nettement plus importants que ceux pour lesquels ils avaient pourtant été prémunis.[réf. nécessaire]

Le territoire de la commune comprend trois anciennes îles : île des Ravageurs (dénommée aussi île de la Recette), île Robinson et île Vailard.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 632 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies fluviales[modifier | modifier le code]

En dehors du petit port fluvial sur la Seine au sud, à l'usage de la navigation de loisirs, et rattaché au port autonome de Paris, la ville possède une zone portuaire à caractère industriel au Nord de la ville sur la boucle suivante de la Seine. Cette zone permet les échanges de matériaux pesants, notamment de construction, dont les coûts de transport sont très élevés et que seule la navigation fluviale permet d'acheminer en grande quantité pour Paris et sa couronne immédiate.

Voies routières[modifier | modifier le code]

La circulation automobile à Asnières est difficile[réf. nécessaire]. L'essentiel du trafic se fait en bord de Seine autour de la ville. La traversée du pont d'Asnières est excessivement pénible aux heures de pointe. La Grand rue Charles-de-Gaulle puis l'avenue d'Argenteuil sont également difficilement praticables car desservant Bois-Colombes et les communes du nord. De plus la ville dispose de très peu de places de stationnement, et les garages et places de parkings privés sont très convoités, rares et chers.

À la suite d'un plan d'aménagement mis en place de 2010 à 2013[8], les rues de la ville étant à sens unique sont devenues praticables dans les deux sens pour les vélos.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'une desserte variée de transports publics.

  • La gare d'Asnières-sur-Seine est desservie par les lignes J et L du Transilien. Les deux lignes aboutissent à la gare Saint-Lazare en empruntant le pont ferroviaire d'Asnières. Concernant la ligne L il s'agit des trains en direction de Versailles Rive-Droite ou Nanterre-Université. Ceux à destination de Versailles Rive-Droite permettent par ailleurs un accès au quartier d'affaires de La Défense. Concernant la desserte par la ligne J, il s'agit des trains en provenance d'Ermont-Eaubonne, qui sont direct entre Asnières et Paris. Le quartier de la gare à Asnières est donc une zone convoitée pour cette facilité d'accès, et également très dynamique en termes d'activité commerciale.
  • La gare de Bécon-les-Bruyères, à l'ouest, est entre les gares d'Asnières et de Courbevoie et située à la limite de ces deux communes. Elle est desservie par la ligne L, par les trains en direction de Nanterre-Université ou Saint-Nom-la-Bretèche. Ces derniers permettent aussi un accès direct à La Défense.
  • La gare de Bois-Colombes, également à l'ouest, est située non loin de la limite communale avec Asnières. Elle est desservie par la ligne J, par les trains en direction d'Ermont-Eaubonne.
  • La gare des Grésillons, desservie par le RER C : située avenue des Grésillons, marquant la limite entre Gennevilliers et Asnières, tout à l'est de la commune. Elle permet de relier Pontoise à Massy-Palaiseau, en desservant de nombreux arrêts dans Paris, notamment Invalides, Saint-Michel Notre-Dame, gare d'Austerlitz.
  • Ligne 13 du métro : traversant Asnières, du nord au sud à la limite avec Gennevilliers, trois stations desservent Asnières : Les Courtilles, Les Agnettes et Gabriel Péri. Cette ligne permet également de rejoindre rapidement la gare Saint-Lazare, mais aussi Montparnasse.
  • Ligne 1 du tramway dont, le terminus est situé aux Quatre Routes avec un arrêt aux Courtilles, à destination de Noisy-le-Sec, en traversant Saint-Denis notamment.
  • Bus RATP 54, 138, 140, 165, 167, 175, 177, 178, 235, 238, 276, 304, 340, 366, 378, Bus du Port, RiverPlaza. Un service spécial de transport public pour personnes handicapées est également disponible à domicile pour les Asniérois.

La desserte par le train et le bus se situe en zone 3 des transports en commun d'Île-de-France.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Asnières-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Parc Voyer-d'Argenson.

L’Insee découpe la commune en sept « grands quartiers » soit Bécon-Flachat, Champs-Magenta, Alma-Philosophes, Mairie, Grésillons, Renoir-Métro et Nord, eux-mêmes découpés en 32 îlots regroupés pour l'information statistique[17].

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 86,60 % 424,31
Espace urbain non construit 8,36 % 40,94
Espace rural 5,05 % 24,73
Source : Iaurif[18]

Les environs du château d'Asnières (acquis par la ville au XXe siècle), non loin de l'actuel hôtel de ville, sont un secteur protégé au plan de l'urbanisme, car le château est inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Cependant, il a été laissé à l'abandon durant des décennies, au point que celui-ci n'était même plus accessible au public, et que son ancien parc a presque totalement disparu sous la pression immobilière des années 1960. Il a été rénové dans les années 2000 et est à présent ouvert au public.

Quelques parcs sont situés en centre-ville (parc Joffre, parc Voyer-d'Argenson, parc de l'Île Robinson sur les quais, square des Impressionnistes, square Leclerc près de la mairie). Un nouveau jardin public - le jardin du haras[19]- a été créé en 2023 dans les Hauts d'Asnières. Nommé en l'honneur de l'histoire équestre de la ville, il est aussi orné d'oeuvres du sculpteur animalier asniérois Arnaud Kasper.

Habitat[modifier | modifier le code]

La cité-jardin des Grésillons.

Au 100, avenue des Grésillons, 730 logements sociaux environ dans des immeubles en brique rouge, séparés par des espaces verts ont été construits en 1934 sur les anciens champs d'épandage par l'office d'HBM de la Seine qui avait engagé une politique de constructions de cités-jardins.

L'immeuble des Gentianes a été détruit en . Construits en 1967, les 317 logements HLM sont remplacés par des équipements sportifs, une maison des loisirs et de la culture, une maison des femmes et un nouveau local pour la police municipale.

Asnières-sur-Seine est fortement urbanisée, c'est une ville principalement résidentielle où alternent maisons de ville, pavillons et immeubles d'habitation. Toutefois l'urbanisation du Sud de la Ville (près de Courbevoie et Colombes, dans le quartier de Bécon-les-Bruyères) est nettement plus ancienne que les quais immédiats de la Seine (dont l'urbanisation date seulement du début du XXe siècle sur les terrains de l'ancien parc du château de la ville en bord de Seine).

Logements[20] Nombre en 2007 % en 2007 nombre en 2012 % en 2012 nombre en 2017 % en 2017
Total 41 088 100 % 41 853 100 % 42 925 100 %
Résidences principales 35 735 87,0 % 36 733 87,8 % 37 637 87,7 %
→ Dont HLM 6 760 18,9 % 7 034 19,1 % 7 111 18,9 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
1 058 2,6 % 1 194 2,9 % 1 072 2,5 %
Logements vacants[Note 3] 4 295 10,5 % 3 926 9,4 % 4 216 9,8 %
Dont :
→ maisons 3 880 9,4 % 3 655 8,7 % 3 643 8,5  %
→ appartements 36 388 88,6  % 37 608 89,9 % 38 764 90,3 %

La commune ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit qu'Asnières doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux. De ce fait, la commune est astreinte au paiement d'une pénalité financière, qui s'est élevée à 400 000  en 2018 et 780 000  en 2019 et a été déclaré en « état de carence » de 2018 à 2019, ce qui signifie que le préfet délivrait les permis de construire et exerçait, s'il y avait lieu, le droit de préemption urbain afin de développer l'offre de logement social[21]. La commune a en effet fait preuve d'un grand volontarisme en remplissant les objectifs triennaux 2017-2019 fixés par l'État pour parvenir à respecter les objectifs légaux[22].

Nouveaux aménagements[modifier | modifier le code]

La ZAC Asnières-Bords de Seine[modifier | modifier le code]

La ZAC Asnières-Bords de Seine (2009) est bordée au nord par l'avenue des Grésillons et sa gare RER C, à l'ouest par les rues Pierre-et-Marie-Curie et au sud par le quai Aulagnier. Dans le cadre du renouvellement urbain d’Asnières et en accord avec les fondamentaux du développement durable, la ZAC accueille un quartier mixte comprenant un parc de 7 000 m2, 800 logements, une résidence hôtelière, un groupe scolaire, 1 500 m2 de commerces de proximité et deux immeubles de bureaux : O2 (23 420 m2) et Front Office 92 (23 470 m2HQE Exploitation). À terme, une crèche, un gymnase, des terrains de sport de plein air, une résidence étudiante et une pépinière d’entreprises compléteront cet ensemble urbain.

La ZAC Parc d'Affaires[modifier | modifier le code]

D’une superficie de 15 hectares, la ZAC Parc d’affaires se situe en bordure de la ZAC Asnières-Bords de Seine. Ce secteur en mutation se caractérise par son orientation développement durable et la réalisation d’une mixité urbaine. Il prolonge et complète la modernisation du tissu économique de l’est de la commune. Elle accueillera un écoquartier proposant espaces verts, logements, bureaux et commerces et assurera la continuité urbaine entre le centre-ville et Bords de Seine.

Le projet comprend :

  • une offre de 160 000 à 180 000 m2 de bureaux et d’activités ;
  • un ensemble de 5 000 à 7 000 m2 de commerces et d’activités artisanales ;
  • un programme de 70 000 à 90 000 m2 de logements et d’hébergement hôtelier ;
  • un aménagement de 7 000 à 10 000 m2 d’équipements publics dont un parc de stationnement, une crèche, un groupe scolaire, un gymnase, un stade…

La ZAC PSA - Quartier de Seine Est[modifier | modifier le code]

Situé à l’entrée est d’Asnières et jouxtant la ZAC Bords de Seine, cet ancien site industriel de 7 ha (Ford puis Citroën) offre un potentiel de développement économique important. En mêlant la restructuration de bâtiments existants comme l’aménagement de nouveaux bureaux, le projet met en avant une gestion équilibrée de l’espace tout en gardant son patrimoine industriel hérité de l’histoire de la construction automobile. Toutes les fonctions urbaines s’y retrouvent : activités économiques, commerces, équipements, espaces verts, habitat.

Le projet comprend :

  • une offre de 85 000 m2 de bureaux (campus) ;
  • un ensemble de 5 000 m2 de commerces et d’activités artisanales ;
  • un programme d'environ 30 000 m2 de logements ;
  • un aménagement d’équipements publics intégrés au quartier.

Le renouvellement urbain des Hauts d'Asnières[modifier | modifier le code]

Depuis 2008, le quartier des Hauts d'Asnières bénéficie d’un vaste programme de rénovation urbaine : requalification des espaces collectifs et publics, redistribution des équipements publics et commerciaux, reconstitution d’un nouveau quartier et revitalisation des polarités commerciales existantes. De nouveaux logements, commerces et bureaux seront livrés entre 2011 et 2016 et seront desservis par le prolongement de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France jusqu'aux Courtilles qui, relié aux lignes 13 et 15 du métro (stations Asnières-Genneviliers Les Courtilles, Gabriel Péri et les Agnettes) et bénéficiant du redéploiement du réseau de bus, constitue à présent un pôle multimodal. Ce quartier voit ses nombreux équipements de sports collectifs être rénovés dans la perspective des Jeux Olympiques d'été de 2024.

Le quartier des Philosophes[modifier | modifier le code]

Situé au cœur historique de la ville d’Asnières, le long du boulevard Voltaire puis de l’avenue Gabriel-Péri, le quartier des Philosophes est en mutation notamment la place Voltaire (aménagement de la voirie et des espaces publics, démolition/reconstruction, nouveaux commerces). La rénovation du collège Voltaire, vétuste et générant une forte pollution sonore est prévue pour 2025.Ces rénovations contribuent à la future requalification de l’entrée de ville située entre le pont de Clichy et Gennevilliers.

L'aménagement des berges de Seine[modifier | modifier le code]

Dans la démarche d’ouverture de la ville sur la Seine souhaitée par le département dans le cadre du schéma d’aménagement et de gestion durables de la Seine et inscrite dans le plan local d'urbanisme (PLU), les berges de Seine seront réaménagées d’ici 2015 : promenade piétonne et cyclable continue sur l’ensemble du linéaire des berges de Seine et valorisation de la façade sur Seine.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune fut Anières puis Asnières-Saint-Marcel et Asnières avant de devenir Asnières-sur-Seine le [23], nom conservé depuis[24].

Son nom proviendrait des nombreux haras d'ânes (asinaria, asneria en latin) présents sur son territoire, et ayant été employés à la construction de l'abbaye de Saint-Denis, voire des ânes utilisés pour transporter les sacs de farine, en provenance des moulins de Sannois et d'Argenteuil, à travers la plaine de Gennevilliers.[réf. nécessaire] Aujourd'hui, les ânes sont encore à l'honneur lors de festivités publiques municipales.

Histoire[modifier | modifier le code]

Asnières a une histoire commune avec la commune de Gennevilliers.

Chronologie de faits[modifier | modifier le code]

  • 1158 - (26 juin) Une bulle du pape Adrien IV : Ecclesiam de Asneriis cum cimiterio (église d'Asnières, avec cimetière) précise et atteste l'existence d'Asnières à cette époque[25].
  • 1224 - La seigneurie d'Asnières, impliquant le droit de haute justice, appartient dès avant 1224 à l'abbaye de Saint-Denis. Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, Gennevilliers dépend de la paroisse d'Asnières, et s'en sépare en 1302.
  • 1248 - Guillaume de Marcouris, abbé de Saint-Denis, seigneur d'Asnières, affranchit l'ensemble des habitants et tous ceux des villages voisins.
  • 1460 - La commune dont la population a payé un lourd tribut à la guerre de Cent Ans est de cinq feux (environ 25 âmes).
  • 1518 - Présence d'une ferme (propriété de l'abbaye de Saint-Denis), dont le fermier devait servir le port, fournir embarcations et acquitter son droit de fermage (112 livres-tournoi à cette époque) que venait recevoir le prévôt ou bailli, chaque année aux Rogations, en même temps qu'il rendait justice et restait à déjeuner.
  • 1650 - La commune s'honore de la résidence d'illustres personnages tels que la duchesse de Brunswick, du prince Palatin Édouard de Bavière et de son épouse Anne de Gonzague de Clèves, princesse de Mantoue.
  • 1676 - (20 mars) Naissance de Pierre Boudou, chirurgien du roi et fondateur de la première école de filles du village d'Asnières. Chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu, il s'est rendu célèbre comme ophtalmologiste (opération d'une cataracte avec énucléation de l'œil). Il meurt à Paris le 25 novembre 1751.
  • 1680 - (vers) L'abbé Antoine Lemoyne (Le Moyne ou Lemoine), seigneur d'Asnières par usufruit du chapitre de Saint-Marcel, docteur en Sorbonne, tente d'embellir le nom de la commune par « Asnières-Belle-Ile ». Toutes ces tentatives resteront vaines.
  • 1700 - (13 septembre) Bornage entre Asnières et Colombes pour la fixation des dîmes.
  • 1704 - Asnières compte environ 80 feux (450 âmes ?).
  • 1711 - (6 septembre) Consécration de l'église Sainte-Geneviève (sainte protectrice d'Asnières).
  • 1715 - (vers) Marie-Madeleine de Vieuville, comtesse de Parabère, possède une maison à Asnières, à l'emplacement du château construit ultérieurement. Elle est la favorite de Philippe d'Orléans (1674-1723), régent du royaume de 1715 à 1723.
  • 1730 - (12 juillet) Décès de Mme de Brunswick, duchesse douairière de Hanovre.
  • 1750 - Construction du château de Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1722-1787), marquis de Paulmy puis d'Argenson (1757) par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (petit-fils du célèbre Jules-Hardouin Mansart).
  • 1752 - Mise au jour d'une importante nécropole, datant du IVe siècle apr. J.-C., découverte lors dès travaux de construction du château. Le comte de Caylus, consulté à cet effet, affirme avoir ouï dire qu'un roi Dagobert, de la « première race », avait une maison de campagne sur le terrain d'Asnières[26].
  • 1790 - Pierre Dieudonné Delguèdre, paysan, devient le premier maire d'Asnières, pour trois ans.
  • 1812 - Premier plan cadastral. Asnières y trouve à peu près son territoire actuel.
  • Le , les troupes françaises, cantonnées à Asnières, voulant empêcher les troupes ennemies de passer la Seine en cet endroit, firent couler par le fond le bac et tous les bateaux qui étaient sur la rivière.
  • 1815 - Occupation du château d'Asnières par les troupes anglaises.
  • 1826 - Construction du premier pont routier. Il est à péage et signe le décollage économique et démographique du bourg.
  • 1837 - Arrivée du chemin de fer (ligne Paris-Le Pecq en 45 minutes contre 4 ou 5 heures auparavant).
  • 1838 - Ligne de chemin de fer Asnières-Versailles Rive Droite.
  • 1839 - Gaspard de Prony, meurt à Asnières. Cet ingénieur et mathématicien (né en 1755), premier directeur du bureau du cadastre, membre du bureau des longitudes, prend en charge la fabrication du kilogramme étalon et établit un jeu de tables trigonométriques en système métrique (quatorze décimales). Fait baron et pair de France par Charles X. Un lycée professionnel d’Asnières-sur-Seine porte aujourd’hui son nom.
  • 1841- La commune est ainsi décrite dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle : « Le village d'Asnières et ses environs possèdent de fort jolies maisons de campagne, bien situées, d'un aspect agréable. On y voyait autrefois plusieurs beaux châteaux, entre autres, celui de la belle marquise de Parabère, maîtresse du régent Philippe d'Orléans. Il n'y a pas plus d'une lieue et demie de Paris à Asnières ; c'est une promenade assez fréquentée par la population parisienne dans les beaux jours d'été. On y compte 600 habitants environ. Sa situation offre des points de vue délicieux, un air pur et des commodités de toute espèce[27]. ».
  • 1845 - (9 décembre) Mise à l'eau du bateau le Chaptal. Cette période marque le début de nombreuses régates, et la mode des canotiers et guinguettes sur les berges.
Siège de Paris (1870) : pont de bateaux à Asnières en remplacement du pont détruit.
Un jour de régates au bord de la Seine à Asnières, dessin de P. Merwart.
Seurat : Une baignade à Asnières. 1884.
Le restaurant de la Sirène par van Gogh. 1887.
Ancienne mairie d'Asnières.
La « nouvelle » poste de 1904 et les tramways.
Crue de la Seine de 1910 rue Dusseau à Asnières.
Autre vue de la crue de 1910, rue de Normandie.
  • 1848 - Les évènements qui marquent la chute de la monarchie de Juillet entraînent la destruction du pont. Il sera reconstruit par Émile Clapeyron (1799-1864).
  • 1848 - Le château d'Asnières est transformé en restaurant, devenant un endroit particulièrement prisé de la bourgeoisie parisienne, avec des nombreux bals et soirées.
  • 1850 - (vers) Création d'un club de canotage qui deviendra l'un des symboles de la ville au XIXe siècle, attirant une telle foule que l'on compare Asnières à Palos de la Frontera, le port espagnol d'où partit Christophe Colomb.
  • 1852 - Ernest Goüin introduit en France la construction des ponts métalliques avec celui d'Asnières.
  • 1857 - Inauguration de la première école maternelle de la ville.
  • 1860 - Louis Vuitton installe ses ateliers à Asnières.
  • 1861-1862 - Transfert du cimetière de l'avenue d'Argenteuil à la rue du Ménil.
  • 1869 - L'éditeur d'art Adolphe Goupil installe ses ateliers photographiques.
  • 1870 - Création d'un service d'omnibus entre la place Voltaire à Asnières et l'avenue de Clichy à Paris.
  • 1870 - (septembre) Durant le siège de Paris (1870), le pont d'Asnières est totalement détruit, et une partie du pont de Clichy est endommagée. Les dégâts subis par les édifices publics sont considérables, la gare s'écroule sous les bombardements.
  • 1871 - (9 avril) Le général Ladislas Dombrowski, commandant de la Place de Paris, s'empare d'Asnières aux mains des Versaillais. Le , nouveau combat entre les insurgés et les Versaillais commandés par le général Montaudon. (cf. Chronologie de la Commune de Paris)
  • 1871 - L'ouvrier imprimeur-lithographe Jean-Baptiste Girard (1821-1900) fonde la Bibliothèque populaire avec 3 000 ouvrages.
  • 1873 - Naissance d'Henri Barbusse. Son livre le plus célèbre, Le feu, journal d'une escouade obtient le prix Goncourt en 1917.
  • 1873 - (vers) Le succès populaire des baignades et des guinguettes en bord de Seine attire de nombreux artistes. En 1873, Claude Monet (l'année d'Impression, soleil levant) et Auguste Renoir (1879) peignent chacun La Seine à Asnières, Georges Seurat en 1883 avec une baignade à Asnières, puis les néo-impressionnistes (Paul Signac…) posent leur palette sur les berges de la Seine : Van Gogh immortalise à son tour le pont d'Asnières (1887) et le restaurant de la Sirène.
  • 1873-1874 - Reconstruction des deux ponts (Asnières et Clichy) avec tabliers métalliques.
  • 1874 - () Ouverture du premier commissariat de police.
  • 1875 - La ligne de tramway de Paris et du Département de la Seine arrive place Voltaire.
  • 1879 - Sarah Bernhardt, la grande tragédienne, s'installe au 19, rue Magenta dans une propriété portant le nom de château des Brumes.
  • 1880 - (vers) Des opérations d'épuration du préfet de police Camescasse à Paris font fuir les prostituées qui se réfugient en nombre à Asnières, dès lors surnommée Pouffiasses Ville.
  • 1887 - (30 mai) Inauguration du monument dédié à Jean-Jacques Rousseau (œuvre de Carrier-Belleuse, fondu par Thiébaut).
  • 1891 - La ligne de tramway Madeleine/Bourguignons est ouverte au public avant d'être prolongée jusqu'à Colombes quelques années plus tard (la traction animale est dès lors remplacée par la traction mécanique).
  • 1892 - Le compositeur et organiste Joseph-Antonin Aulagnier lègue à la ville 370 000 francs pour la construction d'un hospice pour vieillards (17 places et seulement pour des hommes) qui sera inauguré sur les quais de Seine en 1898. Cette même année, Louis Vuitton meurt à Asnières. Il est enterré au cimetière de la rue du Ménil.
  • 1893 - Achille Laviarde (1841-1902) alias Achille Ier, roi d'Araucanie et de Patagonie, prince des Aucas, duc de Kialéon pose ses valises Villa des Cigales (il en repart en 1894).
  • 1897 - Le 18 juin, une partie du territoire, en particulier la rue Jean-Jaurès à Bois-Colombes, la gare des Carbonnets, la place Voltaire, l'avenue des Grésillons..., est touchée par une tornade qui entraîne le décès de plusieurs personnes et de très nombreux dégâts[28].
  • 1897 - (25 juillet) Début de la construction de l'hôtel de ville.
  • 1899 - Création du cimetière des Chiens, première nécropole zoologique au monde, située sur l'ancienne Ile des Ravageurs, à côté du parc Robinson. On y trouve des tombes de chats, de chiens, de chevaux, de singes, de colombes, perroquets, etc. mais aussi celle d'un mouton, du célèbre chien Rintintin et un monument en l'honneur du chien Barry.
  • 1899 - (15 octobre) Inauguration du tout nouvel hôtel de ville et sa splendide salle des mariages (architecte : Emmanuel Garnier).
  • 1899 - Installation rue de Normandie des ateliers de Chenard et Walcker, constructeur automobile.
  • 1900 - Les compétitions de natation des jeux de la seconde Olympiade (Jeux olympiques d'été de 1900) se déroulent à Asnières dans la Seine. Le 60 m sous l'eau vaut à la France sa première médaille d'or.
  • 1901 - Ernest Daltroff (1870-1941) achète la parfumerie Emilia qui prend ensuite le nom d'un acrobate en vogue : Caron. Il crée ses propres parfums dès 1904 (Royal Emilia, Royal Caron, Radiant) et s'installe en partie avenue de la Lauzière donnant sur la voie ferrée.
  • 1907
    • - Naissance de Maurice Bonnet († 1994), inventeur du « procédé Bonnet » de photographie en relief.
    • - Naissance du cinéaste Yves Allégret († 1987).
  • 1910 - En janvier, Asnières est victime des crues de la Seine.
  • 1912 - Naissance d'Hélène Perdrière († 1992) de la Comédie-Française, actrice (D'homme à hommes de Christian-jaque, Le Mystère de la chambre jaune d'Aisner, Topaze de Marcel Pagnol, Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel…).
  • 1927 - Albert Véchambre fonde la société Radialva en décembre.
  • 1928 - L'association Léopold Bellan (conseiller de Paris) ouvre une maison de retraite.
  • 1933 - Découverte d'un mégalithe ou menhir en position verticale lors d'une fouille de sépultures dans un tumulus (visible dans le square du Maréchal-Leclerc).
  • 1935 - Inauguration du Centre administratif et social (architectes : Chevallier et Launay).
  • 1939 - L'abbé Jean Glatz est vicaire à Saint-Joseph-des-Quatre-Routes pendant la guerre de 1939-1940.
  • 1944 - (15 mars) Le Conseil national de la Résistance (CNR) se réunit à Asnières et adopte un programme d'action qui jette les bases de la Sécurité sociale, des retraites généralisées, des grands services publics, des comités d'entreprises, des lois sociales agricoles, du droit à la culture pour tous…
  • 1945 - Georges Colomb, dit Christophe, dessinateur français né le 25 mai 1856 à Gleux-lès-Lure, meurt à Nyons (Drôme), est inhumé à Asnières. Il est l'auteur de : La Famille Fenouillard, Le Sapeur Camember, Le Savant Cosinus, Les Aventures de Plick et Plock.
  • 1952 - (27 mai) La Croix de Guerre est apposée au blason de la commune pour honorer les 772 victimes militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale.
  • 1959 - Michel Maurice-Bokanowski est élu maire. Ancien compagnon de la Libération, ancien ministre du général de Gaulle, il meurt le .
  • 1968 - Asnières s'appelle désormais « Asnières-sur-Seine » (afin d'éviter toute homonymie avec Asnières dans l'Eure par exemple).

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [31], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie entre 1801 et 1893 du canton de Courbevoie, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Asnières-sur-Seine au sein du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, le territoire de la commune est réparti entre le canton d'Asnières-sur-Seine-Nord et celui d'Asnières-Sud[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton devient une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, depuis 2014 une première partie de la commune constitue le canton d'Asnières-sur-Seine, la seconde fait partie de celui de Courbevoie-1.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[33].

La Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune est donc intégrée le à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[34].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le système mis en place par Manuel Aeschlimann, maire de 1999 à 2008, a été épinglé pendant plusieurs années par les médias. L'Express notamment parle de : « guérilla judiciaire », « esprit de famille », « occupation du terrain sans relâche » (par une communication outrancière), « discrédit des adversaires », communautarisme, mises en examen, condamnations pour diffamation, affaire de favoritisme[35]

Ce contexte, allié à la poussée nationale de la gauche, a conduit à un changement de majorité lors des élections municipales des 9 et au profit d'une inédite coalition PS, Les Verts, Modem, divers droite. Le socialiste Sébastien Pietrasanta a remporté l'élection avec 51,86 % des voix au second tour. Un an plus tôt, Nicolas Sarkozy (UMP) avait réalisé un score de 53,61 % au deuxième tour de l'élection présidentielle à Asnières.

En 2012, la ville a suivi la tendance nationale, en votant à 52,28 % pour François Hollande au deuxième tour[36].

Aux législatives de la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine, qui couvre aussi le canton de Colombes-Sud, Sébastien Pietrasanta a été élu en 2012 avec 54,28 % des suffrages exprimés sur la commune[37].

Lors des élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste menée par Manuel Aeschlimann est élue en 2014 avec 50,1 % des voix, avec 70 voix d'avance sur la liste menée par le maire sortant Sébastien Pietrasanta.

Toutefois, le Conseil d’État annule le 11 mai 2015 ces élections, en raison de « pressions » à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, ainsi que pour les villes de Clichy et de Puteaux, deux autres communes du département des Hauts-de-Seine[38],[39],[40].

De nouvelles élections ont lieu les 14 et 21 juin 2015 : la liste conduite par Manuel Aeschlimann obtient 47,42 % des suffrages exprimés à l'issue du premier tour[41] puis 56,7 % des suffrages exprimés au second tour[42],[43],[44], ce scrutin étant marqué par une très forte abstention.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine, la liste LR-SL-UDI menée par le maire sortant Manuel Aeschlimann obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 10 924 voix (56,62 %, 44 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant largement les listes menées par[45] :

  • Alexandre Brugère (LREM-MoDem, 3 202 voix, 16,59 %, 4 conseillers municipaux) ;
  • Marie-Christine Baillet (DVG-EÉLV-PS-PRG, 2 483 voix, 12,87 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
  • Romain Jehanin (G·s-LFI-PCF-PP-GRS, 1 761 voix, 9,12 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
  • Xavier Colson (DVG, 722 voix, 3,74 %, pas d'élu) ;
  • Clément Dautelle (DVG, 201 voix, 1,04 %).

L'abstention s'est élevée à 57,67 %. La contestation des résultats de l'élection a été rejetée par le tribunal administratif de Cergy[46].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 80 000 et 99 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 53[47].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 mai 1945 Jacques Rehault (dit Jacquin)   Ingénieur
Président du Comité local de Libération[48]
mai 1945 octobre 1947 Charles-Louis Froideval MRP[49] Industriel
octobre 1947 20 mars 1959 Jean-Auguste Huet[50] SFIO Docteur en médecine, résistant
Conseiller général de la Seine (1945 → 1967)
Président du conseil général de la Seine (1955 → 1956)
20 mars 1959 27 mars 1994 Michel Maurice-Bokanowski[51] UNR
puis UDR
puis RPR
Administrateur de sociétés
Ministre (Gouv. Debré, Pompidou I et II) (1959 → 1966)
Député de la Seine (1951 → 1959)
Sénateur des Hauts-de-Seine (1968 → 1994)
1er avril 1994[52] 19 janvier 1999 Jean-Frantz Taittinger[51] RPR Maître de conférences à l'IEP Paris
Député des Hauts-de-Seine (2e circ.) (1993 → 2002)
Élu à la suite d'une élection municipale partielle
Démissionnaire
19 janvier 1999 22 mars 2008[53],[54],[55] Manuel Aeschlimann UMP Conseiller général d'Asnières-sur-Seine-Sud (1994 → 2002)
Député des Hauts-de-Seine (2e circ.) (2002 → 2012)
22 mars 2008[53] 4 avril 2014 Sébastien Pietrasanta PS Professeur d'histoire
Député des Hauts-de-Seine (2e circ.) (2012 → 2017)
4 avril 2014 En cours
(au 10 décembre 2020[46])
Manuel Aeschlimann UMPLR Maître de conférences à l'IEP Paris
Vice-président de la Métropole du Grand Paris (2016 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026 [56]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[57].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Pour l'exercice 2019, le compte administratif du budget municipal d’Asnières-sur-Seine s'établit à 181,7 millions d’euros en dépenses et 196,6 millions d’euros en recettes[58].

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

En 2019, les charges réelles de fonctionnement s’élèvent à 102 648 000  soit 1 184  par habitant (1 377  en moyenne pour les villes de la même strate démographique). Les recettes réelles atteignent quant à elles 124 585 000  soit 1 437  par habitant (1 596  par habitant pour les villes de même strate)[58].

Le principal pôle de dépenses en section de fonctionnement est celui des charges de personnels pour une valeur de 57 356 000  (56 %) soit 662  par habitant (le ratio des villes de la même strate étant de 813  par habitant)[58]. Entre 2014 et 2021, la masse salariale a été réduite de 3,5 %[58]. Les achats et charges externes constituent également un important pôle de dépense qui s'établit à hauteur de 29 551 000 [58]. Ce second poste a été réduit de 26% entre 2014 et 2019, en baissant de plus de 10 millions[58].

La plus grande part des recettes de fonctionnement est constituée des taxes et impôts locaux qui concourent à hauteur de 65 727 000  au budget, représentant 758  par habitant (796  pour les villes de la même strate)[58]. La dotation globale de fonctionnement versée par l'État à la ville s'établit à 8 164 000  en 2019 et a donc baissé de plus de 67% depuis 2014, elle s'établissait alors à 25 154 000 [58].

Les taux de la taxe d'habitation et de la taxe foncière ont connu une hausse de 17,1% en 2009[59], avant de baisser de 0,9% en 2014 pour rester totalement stables jusqu'en 2019[58].

Ils sont fixés ainsi[58] :

  • Taxe foncière sur le bâti : 11,72% (21,25% en moyenne dans la strate)
  • Taxe foncière sur le non bâti : 16,28% (38,26% en moyenne dans la strate)
  • Taxe d'habitation : 20,9% (20,85% en moyenne dans la strate)

La ville applique un abattement familial dérogatoire ainsi que deux abattements facultatifs de 10% au profit des personnes de condition modeste et au profit des personnes en situation de handicap pour la taxe d'habitation.

Investissement[modifier | modifier le code]

En 2019, les dépenses d'investissement comprennent par ordre d'importance :

Les dépenses d'équipement pour une valeur de 48 110 000 , soit 555  par habitant (contre 406  en moyenne dans la strate). Entre 2014 et 2019, les dépenses d'équipement ont progressé de 153%[58].

Les remboursements d’emprunts représentent 7 070 000 , soit 82  par habitant (contre 135  en moyenne dans la strate).

Les ressources en investissement étaient constituées en 2019 :

  • des excédents des années précédentes,
  • des subventions reçues à hauteur de 3,7 millions d'euros,
  • du produit de la taxe d'aménagement à hauteur d'1,7 million d'euros,
  • du reversement par l'État d'une fraction de la TVA payée par la commune à hauteur d'1,9 million d'euros.

Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)

2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Asnières-sur-Seine 253 195 186 181 139 105 187 161 185 212 162 126 138 160 100 87 79 - 16 49 37
Moyenne de la strate 219 209 197 184 251 177 240 251 276 254 239 207 215 251 201 210 198 179 171 192

Dette locale[modifier | modifier le code]

La dette d'Asnières, importante, est au cœur des argumentations entre majorité et opposition. Elle se chiffre le à 175,472 millions d'euros[60].

Cette dette est le résultat d'emprunts toxiques contractés envers la banque Dexia au début des années 2000[61] : en 2008, 93% de la dette provient d'emprunts toxiques (81% en 2010 et 67% en 2013)[62],[63],[64]. Cette situation contraint en 2009 le maire Sébastien Pietrasanta à augmenter les impôts locaux de 17%, une hausse historique. Au 31 décembre 2018, la part de ces emprunts toxiques a été réduite à 5%[65]. La commune n'a pas souscrit de nouvel emprunt en 2017, 2018 et 2019[58]. La ville jouit en 2019 d'une capacité d'autofinancement de 21 937 000 [58] et une capacité de désendettement de 7,2 ans, inférieure au seuil de criticité établi à 15 ans[66].

Évolution de la dette en euros de 2000 à 2019[60] (le montant de la dette est pris au 31 décembre de l'année N)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Asnières-sur-Seine est jumelée avec :

Après 50 ans de jumelage en sommeil avec Berlin-Spandau, les maires des deux villes ont resigné le 9 mai 2009, jour de la fête de l'Europe, leur jumelage officiel.[réf. nécessaire]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[70],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 89 662 habitants[Note 5], en augmentation de 3,64 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3453343163865145567029251 186
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8223 2135 4556 2368 27811 35215 20319 57524 317
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
31 33636 48242 58349 60752 60963 65471 83172 27377 838
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
81 76880 11375 43171 07771 85075 83782 35183 37685 973
2021 - - - - - - - -
89 662--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 41 073 hommes pour 44 873 femmes, soit un taux de 52,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
4,0 
75-89 ans
5,8 
10,7 
60-74 ans
11,7 
17,6 
45-59 ans
17,9 
25,2 
30-44 ans
24,5 
20,6 
15-29 ans
19,6 
21,3 
0-14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2020 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,4 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,1 
15-29 ans
18,8 
20,1 
0-14 ans
17,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Asnières-sur-Seine est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Élèves de l'institution Sainte-Agnès, v. 1930.

La ville administre 21 écoles maternelles publiques et 3 privées [74] ainsi que 16 écoles élémentaires publiques plus 3 privées [75].

Le département gère quatre collèges publics (Malraux, Renoir, Truffaut et Voltaire), et trois privés (Sainte-Geneviève, Saint-Joseph et Chambertin)[76], dont le collège Malraux classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP).

La région Île-de-France gère trois lycées publics (le lycée professionnel de Prony, le lycée général et technologique Auguste-Renoir et le lycée d'enseignement adapté Martin-Luther-King) ainsi que le lycée général privé Sainte-Geneviève[77].

Classement des lycées d'enseignement général et technologique à l'échelon national [78],[79],[80]:

Lycée Sainte-Geneviève : 99 % de réussite au baccalauréat, 405e lycée sur 1872.

Lycée Auguste-Renoir : 86 % de réussite au baccalauréat, 907e lycée sur 1872.

Vie universitaire

La ville a comporté un centre universitaire de l'Université de Paris III jusqu'à sa fermeture en 2012. Un nouveau quartier baptisé « Asnières-Université » - et comportant un collège - est en aménagement jusqu'en 2025.

Manifestations cultuelles et festivités[modifier | modifier le code]

La ville organise tous les ans une journée du livre à l'occasion de laquelle sont invités plusieurs dizaines d'auteurs qui rencontrent ainsi leur public et procèdent à des dédicaces[81],[82].

Santé[modifier | modifier le code]

La ville accueille l'Institut départemental Gustave-Baguer, établissement médico-social d'accueil et d'éducation des malentendants de 0 à 20 ans[83].

Un centre municipal de santé a été inauguré dans le quartier des Mourinoux en 2018[84], afin de lutter contre le phénomène de désertification médicale en proposant des consultations en médecine générale et spécialisée (notamment en cardiologie, en endocrinologie, en gynécologie et en rhumatologie) ainsi que des soins dentaires, des prothèses, des soins infirmiers et de la kinésithérapie spécialisée en pédiatrie et urogynécologie[85].

Sports[modifier | modifier le code]

Depuis 2019, la commune est labélisée Terre de Jeux 2024, le label des territoires de Paris 2024[86].

Équipements[modifier | modifier le code]

Complexe sportif avec Piscine à Asnières-sur-Seine.

Outre la patinoire des Courtilles, la commune compte dix gymnases, six stades, un stand de tir, un skate park, un terrain de boules parisiennes et une piscine.

Clubs[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Les services municipaux de la ville publient un mensuel d'informations nommé Asnières Infos. Il est tiré à 45 000 exemplaires et est destiné aux habitants de la ville. Le magazine est également publié sur le site de la ville.

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Asniérois disposent de lieux de culte catholique, juif, musulman, bouddhiste et des Témoins de Jéhovah.

Culte catholique[modifier | modifier le code]

Vue de l'église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.

Depuis janvier 2010, la commune d'Asnières-sur-Seine fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[89].

Au sein de ce doyenné, les six lieux de culte relèvent des quatre paroisses[90] :

S'y ajoute la chapelle Saint-Charles d'Asnières-sur-Seine qui dépend de la paroisse de Saint-Maurice-de-Bécon à Courbevoie.

Culte musulman[modifier | modifier le code]

L'association culturelle islamique d'Asnières-sur-Seine administre la mosquée El Hidaya.

Témoins de Jéhovah[modifier | modifier le code]

L'association culturelle des Témoins de Jéhovah détient une Salle du Royaume.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 937 , ce qui plaçait Asnières-sur-Seine au 9 274e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[93].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2018, l'INSEE comptait 57 737 Asniérois âgés de 15 à 64 ans parmi lesquels se trouvaient 71 % d'actifs ayant un emploi, 2,9 % de retraités, 10,4 % d'élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés et 8,8 % de chômeurs[94].

La population active de la ville comptait en 2018, 15 agriculteurs exploitants, 2 259 artisans commerçants et chefs d'entreprise, 17 527 cadres et professions intellectuelles supérieures, 11 049 professions intermédiaires, 10 304 employés et 4 295 ouvriers[94].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

De nombreuses entreprises sont installées à Asnières-sur-Seine, notamment Lucas, Louis Vuitton, Lesieur, Medishop, Medistore (VPC professionnel santé), OCTÉ, Groupe PSA, Procter & Gamble

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Cinéma L'Alcazar.
La mairie d'Asnières.

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[95].

L'Alcazar, rue de la Station est l’une des premières salles de banlieue consacrée au cinéma d’art.

Le cimetière des Chiens est le premier du genre. Il est créé en 1899 sur l'ancienne île des Ravageurs, à côté du pont de Clichy. On y trouve les sépultures non seulement des chiens, des chats, des oiseaux mais aussi des chevaux, lions, singes, etc.

Le château d'Asnières est édifié de 1750 à 1752 pour le marquis d'Argenson. Il est construit à l'emplacement d'un ancien château ayant appartenu à la comtesse de Parabère, maîtresse du Régent. Ce monument fut dessiné par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du Roi. La décoration intérieure est due à Nicolas Pineau et Guillaume II Coustou. Acquis en 1991 par la mairie, sa restauration lancée depuis 1978 ar l'Association des Amis du Chateau et du Vieil Asnières[96] est loin d'être achevée : seule la moitié du rez-de-chaussée est accessible au public. La statue centrale qui orne son fronton a été remplacée à l'identique de l'original par une association asniéroise.

L'église Sainte-Geneviève d'Asnières-sur-Seine est consacrée en 1711 à une époque où la ville ne comptait que quelques centaines d'habitants. La façade, la tribune et les bas-côtés ont été reconstruits en 1929. Elle abrite notamment un orgue de 1893 des célèbres facteurs John et Eugène Abbey[97], qui a été rénové en 2019.

La gare des Carbonnets, aussi connue sous le nom de son architecte Juste Lisch, est édifiée en 1878. Cet ancien embarcadère du Champ-de-Mars de Paris est construit pour l'exposition universelle de 1878. Cette structure est démontée en 1897 et transportée à Asnières ; quoique classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, le bâtiment est très dégradé. Après un premier projet de rénovation destiné à en faire un espace de bureaux ouverts en co-working[98] abandonné en 2021, l'édifice est racheté par la ville en 2022.

Le monument aux morts de la place Aristide-Briand est l'un des onze subsistants dédiés à la mémoire des morts de la guerre de 1870. C'est une œuvre de l'architecte Cousteix et du sculpteur Auguste Maillard. En , le monument est déplacé pour être installé contre le flanc gauche de l'hôtel de ville, en raison des travaux de construction d'un parking souterrain.

Le nouvel hôtel de ville est construit en 1899. La décoration intérieure est de Paul Signac[99].

L'église Saint-Joseph-des-Quatre-Routes[100] est proche du carrefour du même nom.

La villa des Roses est bâtie en 1882.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Asnières et les arts plastiques[modifier | modifier le code]

Emile Bernard et Vincent van Gogh sur les berges de la Seine à Asnières (1886).

De nombreux artistes, principalement impressionnistes, ont peint Asnières et ses rives : Emile Bernard, Claude Monet, Auguste Renoir, Georges Seurat, Paul Signac, Vincent van Gogh, etc.

  • Vincent Van Gogh a peint de nombreux tableaux à Asnières, dont Le restaurant de la Sirène à Asnières, Le Pont d'Asnières, Le Pont sur la Seine à Asnières, Usine d'Asnières, Maison flottante sur la Seine à Asnières, Entrée du parc Voyer-d'Argenson à Asnières, Vue du parc Voyer d'Argenson à Asnières, Parade de Couples dans le parc Voyer d'Argenson à Asnières, Chemin au parc Voyer d'Argenson à Asnières, Coin du parc Voyer d'Argenson à Asnières, ainsi que Usines à Asnières, vues du quai de Clichy, peint depuis Clichy. Ces tableaux ont été peints en 1887 et sont connus en anglais sous le nom de en:Asnières (Van Gogh series).
  • Le sculpteur Arnaud Kasper est un résident de la ville.
  • Le château d'Asnières héberge des expositions, par exemple l'exposition rétrospective 1972/2009 de Dominique Mulhem.
  • L'artiste graphique Yann le Houelleur a réalisé de nombreux dessins des maisons et monuments d'Asnières[101].

Asnières et la musique[modifier | modifier le code]

C'est la chorale des Petits Chanteurs d'Asnières qui donna naissance au célèbre groupe d'enfants chanteurs des années 1970, les Poppys (5 000 000 de disques vendus). Elle est encore active aujourd’hui.

L'ensemble vocal Artefonia réunit environ 70 choristes autour d'un répertoire classique français et international. Il donne des concerts plusieurs fois par an, souvent conjointement avec d'autres chorales et solistes parisiens[102].

Asnières et les humoristes[modifier | modifier le code]

Asnières fut rendue célèbre par le sketch de Fernand Raynaud, le 22 à Asnières[103].

C'est aussi dans cette ville qu'est né et a vécu l'humoriste et acteur François-Xavier Demaison.

Asnières et la littérature[modifier | modifier le code]

Dans Viva Bertaga !, de San-Antonio, alors que le héros est réfugié dans une ambassade en Amérique du Sud, il prend le téléphone pour appeler les Services Secrets et tombe sur le 22 à Asnières[103].

Dans Fleur de nave vinaigrette, de San-Antonio, le héros Bérurier compare la ville de Tokyo à Asnières, « mais un Asnières en papier ».

Dans San-Antonio renvoie la balle, toujours du même auteur, l'écrivain fait un double jeu de mots : les assassins ont dû faire le 22, à part qu'on est à Colombes et pas à Asnières (faire le 22 signifie faire le guet en argot, et l'action se déroule au stade olympique de Colombes).

Dans vie et mort d'un honnête homme (ISBN 979-8632555944), de Roméo Saint-H, le héros principal du roman réside dans un « Appart'hôtel du centre d'Asnières »[réf. souhaitée]

Asnières et le cinéma[modifier | modifier le code]

Asnières et le théâtre[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Asnières-sur-Seine Blason
De gueules à la barque équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d'or chargé de trois fleurs de chardon au naturel tigées et feuillées de sinople, au franc-quartier d'azur brochant, chargé de deux léopards couronnés d'or.
Détails
Par le dessin d'une barque à l'antique, le blason de la ville évoque sa vie fluviale. Des fleurs de chardon tigées et feuillées rappellent les ânes de temps révolus. Des léopards couronnés d'or sont empruntés aux armes du marquis de Voyer d'Argenson, propriétaire du château d'Asnières. Le 27 mai 1952, la Croix de guerre est apposée au blason pour honorer les 772 victimes, militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Collectif AACA, « Asnières et son château », in La Gazette du château, no 2, 1980.
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  • Luc Corlouër, La Chapelle des Chiffonniers d'Asnières (Roman). Feuillage, 2020
  • Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs d'Asnières

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

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  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

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