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Cette-Eygun

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Cette-Eygun
Cette-Eygun
Le village de Cette.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Ophélie Escot
2020-2026
Code postal 64490
Code commune 64185
Démographie
Gentilé Cettois
Population
municipale
59 hab. (2021 en diminution de 19,18 % par rapport à 2015)
Densité 3,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 15″ nord, 0° 35′ 17″ ouest
Altitude Min. 501 m
Max. 2 560 m
Superficie 18,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Cette-Eygun
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Cette-Eygun
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Cette-Eygun

Cette-Eygun (en béarnais Cèta-Eigun ou Cète-Eygun) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Localisation

Carte

La commune de Cette-Eygun se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 65 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 33 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Etsaut (3,1 km), Borce (3,3 km), Lescun (3,7 km), Accous (4,3 km), Lées-Athas (5,0 km), Osse-en-Aspe (7,0 km), Bedous (7,1 km), Urdos (7,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Cette-Eygun fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].

Communes limitrophes de Cette-Eygun[6]
Accous
Cette-Eygun Laruns
Borce Etsaut

La commune fait partie de la vallée d'Aspe.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cette-Eygun.

La commune est drainée par le gave d'Aspe, le ruisseau de Sadum, le ruisseau Escuarpe, le ruisseau de Boudoub, le ruisseau de Cap Det Mailh, le ruisseau de Lacure, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, après avoir traversé 17 communes[8].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 12,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 664 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lescun », sur la commune de Lescun, mise en service en 1990[14] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[15],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 704,2 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 53 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 13,4 °C pour 1981-2010[19], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[20].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion[Note 6] du Parc National des Pyrénées. Créé en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[23],[24].

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[26],[Carte 2] :

  • le « massif de Sesques et de l'Ossau », d'une superficie de 25 794 ha, présentant des habitas avec de nombreuses espèces rares, souvent endémiques des Pyrénées. Il constitue également une aire de présence régulière de l'ours des Pyrénées[27] ;
  • le « massif de l'Anie et d'Espelunguère », d'une superficie de 14 253 ha, un massif montagneux siliceux avec des secteurs calcaires, avec de nombreux habitats herbacés à boisés, siliceux à calcaires, secs à humides[28] ;
  • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[29] et une au titre de la « directive Oiseaux »[26],[Carte 3] :
  • les « hautes vallées d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de 49 106 ha , une vaste étendue de système montagnard et alpin étalée sur plusieurs vallées incluant la Zone centrale du Parc national des Pyrénées, dont l'intérêt est la présence d'habitats et d'espèces de haute altitude, souvent spécifiques aux Pyrénées[30].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensées sur la commune[31],[Carte 4] :

  • la « montagne de Liard » (7 047,09 ha), couvrant 5 communes du département[32] ;
  • le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[33] ;
  • la « rive droite de la Haute vallée d'Aspe » (6 491,46 ha), couvrant 3 communes du département[34] ;
  • la « Rive gauche de la Haute vallée d'Aspe » (9 444,85 ha), couvrant 5 communes du département[35] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 9],[31],[Carte 5] :

  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[36] ;
  • la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[37].

Urbanisme

Typologie

Cette-Eygun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[38],[39],[40]. La commune est en outre hors attraction des villes[41],[42].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), prairies (3,2 %)[43].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

Lieux-dits et hameaux

  • Boudoub ;
  • Cette ;
  • Départ ;
  • Eygun ;
  • Narbèse ;
  • Pouey ;
  • Rèse ;
  • Village.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Cette-Eygun est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2009[46],[44].

Cette-Eygun est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[47]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[48],[49].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[50]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[51].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cette-Eygun.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 18,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[53].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[54],[55].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Cette-Eygun est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[56].

Toponymie

Le toponyme Cette apparaît[57] sous les formes Sete (1250)[58], Ceta (1449)[59]), Sent-Pée-de-Cette (1620)[60] et Sette (1675)[61].

Eygun, pour sa part, est mentionnée[57] sous la forme Igun (1449)[59]. Eygun vient probablement d'un basque Ihigun qui signifie jonchaie, de ihi 'joncs' et gun, suffixe locatif[62].

La forme Cette-Eygun est restée stable depuis la réunion du village d'Eygun à la commune de Cette.

Son nom béarnais est Cèta-Eigun[63] ou Cète-Eygun[64].

Hydronymes

  • l'Escuarpe.
  • le Souhet (basque Zuhieta 'au pont').
  • le ruisseau de Boudoub.

Oronymes

  • pic dera Pou (1 672 m) ;
  • Antchet (1 980 m) ;
  • Coucouroû (1 482 m).

Histoire

En 1385, Cette comptait 45 feux et dépendait du bailliage d'Oloron[57].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2008 Bernard Sarailler    
mars 2008 mai 2020 Jean Gastou    
mai 2020 En cours Ophélie Escot[65]    

À l'issue de son élection, Ophélie Escot est la plus jeune femme maire de France[66].

Intercommunalité

La commune fait partie de cinq structures intercommunales[67] :

  • la Communauté de communes du Haut Béarn ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
  • le syndicat mixte des gaves d’Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents ;
  • le syndicat mixte du Haut-Béarn.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[69].

En 2021, la commune comptait 59 habitants[Note 12], en diminution de 19,18 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
461448442525487510470475476
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
461453434405383412378414415
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
426405430686480323285213201
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1661781431038995868179
2014 2019 2021 - - - - - -
746159------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins). La fabrication de fromages fermiers est également une des ressources de la commune, qui fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine civil

  • Fermes des XVe, XVIe et XIXe siècles (four à pain, étable, porcherie, fenil).
  • Maison de maître le Château, XIVe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
  • Gare sur la ligne Pau-Canfranc, fermée au trafic depuis 1970.

Patrimoine religieux

  • Église romane Saint-Pierre de Cette, XIIe siècle, rénovée XVIIe siècle, fresques estimés du XVe siècle, le retable datant du XVIIIe siècle.
  • Église paroissiale Saint-Barthélemy, XIXe siècle.

Le village est traversé par le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

Équipements

Personnalités liées à la commune

Galerie

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  6. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
  8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Cette-Eygun » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Cette-Eygun », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Cette-Eygun », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Cette-Eygun », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références

  1. « Métadonnées de la commune de Cette-Eygun », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Cette-Eygun et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Cette-Eygun et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Cette-Eygun », sur www.villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Fiche communale de Cette-Eygun », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  8. Sandre, « le gave d'Aspe ».
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Lescun - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Cette-Eygun et Lescun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France Lescun - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Cette-Eygun et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
  19. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
  20. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
  21. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
  22. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  25. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  26. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cette-Eygun », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « site Natura 2000 FR7200744 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « site Natura 2000 FR7200746 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « site Natura 2000 FR7200792 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « site Natura 2000 FR7210087 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Cette-Eygun », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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