Arbéost

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arbéost
Arbéost
Vue du village.
Blason de Arbéost
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nay
Maire
Mandat
Cyrille Fraize
2020-2026
Code postal 65560
Code commune 65018
Démographie
Gentilé Arbéostois
Population
municipale
80 hab. (2021 en diminution de 5,88 % par rapport à 2015)
Densité 5,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 57″ nord, 0° 17′ 03″ ouest
Altitude Min. 555 m
Max. 2 480 m
Superficie 14,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Arbéost
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Arbéost
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées
Arbéost
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Arbéost

Arbéost [aʁbeɔst] est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Ouzoum et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Gabizos (et vallée d'Arrens, versant sud-est du Gabizos) ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Arbéost est une commune rurale qui compte 80 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 059 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Arbéostois ou Arbéostoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune d'Arbéost se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 39 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 15 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Ferrières (2,2 km), Arrens-Marsous (7,5 km), Aucun (8,1 km), Gaillagos (9,1 km), Eaux-Bonnes (9,1 km), Arcizans-Dessus (10,3 km), Louvie-Soubiron (10,4 km), Béost (10,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Arbéost fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays du val d'Azun, qui bute au nord sur le bassin de Lourdes, à l'est sur la vallée de l'Adour, au sud sur l'Aragon (Espagne) par le Balaïtous et, à l'ouest sur le Béarn (département des Pyrénées-Atlantiques, région Nouvelle-Aquitaine),[4].

La commune est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Éclaté en quartiers, le village démarre à Ferrières sur la rive gauche du ruisseau Lanet par le quartier du Hougarou (555 m) qui constitue son point le plus bas en altitude. De Hougarou en montant vers le col du Soulor, la route va en lacets dans une étroiture boisée longeant le ravin de l'Ouzoum pour déboucher sur un vaste cirque dominé par le petit Gabizos (2 639 m) et le pic des Taillades (2 692 m), le pic de la Latte de Bazen (2 472 m), le Mont Laid (1 691 m). À l'entrée du cirque est le cœur du village, le Bourg, où se trouvent la mairie-école, l'église et le cimetière (autrefois les cafés, l'auberge, la boulangerie). Du Bourg en abandonnant la route départementale 126 pour descendre vers l'Ouzoum, on arrive au quartier des Bourrinquets qui bute sur le domaine béarnais. En reprenant la 126 au Bourg vers le col du Soulor, sont disposés de part et d'autre les quartiers des Bézious, Harnassat, Lascoutes, Cuyaubère. Les granges d'estives sont éparpillées dans le cirque du Litor, sous le col du Soulor et sous la route du col d'Aubisque. L'altitude maximale du territoire communal est à 2 480 m.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Ouzoum, le ruisseau d'Aout, le ruisseau d'Artigoucoup, le ruisseau de Hougarou, le ruisseau du Lanet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[7],[Carte 1].

L'Ouzoum, d'une longueur totale de 33,2 km, prend sa source dans la commune de Béost et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Igon, après avoir traversé 8 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 9,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 405 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arrens-Marsous », sur la commune d'Arrens-Marsous, mise en service en 1936[14] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 146,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 29 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[20].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[23],[24],[25].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « gabizos (et vallée d'Arrens, versant sud-est du Gabizos) »[27], d'une superficie de 2 996 ha, présentent une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[29], le « massif montagneux entre Argelès-Gazost et l'Ouzom » (6 108 ha), couvrant 12 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[30] et le « versant est du Gabizos » (3 108 ha), couvrant 3 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et deux dans les Hautes-Pyrénées[31] et trois ZNIEFF de type 2[Note 8],[29],

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Arbéost est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[35],[I 2],[36]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Vue du hameau du Hougarou.
La fontaine-lavoir.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (55,3 %), forêts (24 %), prairies (17,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,6 %)[37].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 124[I 5].

Parmi ces logements, 32,4 % sont des résidences principales, 56,3 % des résidences secondaires et 11,3 % des logements vacants.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Desservie par la route départementale D 918 et par la route départementale D 126, elle s'étage le long de cette route de Ferrières (550 m) au col du Soulor (1 474 m).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Arbéost est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne)[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouzoum. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[40]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2014, 2021 et 2022[41],[38].

Arbéost est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[42]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arbéost.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[43].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 11,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 116 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 63 sont en aléa moyen ou fort, soit 54 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[45].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[38].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[46],[47].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[48] qui rapporte les dénominations historiques du village.

Dénominations historiques :

Nom occitan : Arbiost.

Sachant que l'on recense dans toutes les Pyrénées de nombreux toponymes basques, l'origine proto-basque du nom "Arbéost" n'est donc pas à exclure, pouvant provenir de la racine basque narb- « lieu des souches », présente dans les toponymes Narp, Narbaitz, Narbarte, Narbona, Arbonne, Arbon...

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village, ancien hameau d'été des communes d'Arrens et de Marsous érigé en paroisse en 1743, appartient au Val d'Azun, une des sept vallées du Lavedan qui constituent la partie sud-occidentale de la Bigorre. Sa position est frontalière avec le Béarn (département des Pyrénées-Atlantiques, région Nouvelle-Aquitaine), le gave Ouzoum marquant la frontière à l'ouest (territoire communal de Louvie-Soubiron en Béarn) ; par la route, l'entrée en Béarn se fait après le village de Ferrières (commune du Val d'Azun) par la commune d'Arthez-d'Asson, le gave Ouzoum prenant alors l'appellation d'Ouzom en devenant béarnais.

La population eut une activité essentiellement agricole et pastorale. Les chevriers d'Arbéost étaient réputés pour la qualité du lait de leurs bêtes. Au XIXe siècle, et jusqu'en 1930, certains partaient sur les routes, à la fin de l'été, accompagnés de leur troupeau pour vendre le lait dans les villes : Bordeaux et même Paris[49]. Dans les années 1930-1962, une grande partie des hommes du village travailla comme mineurs dans la mine de Baburet. Mineurs l'hiver, ils quittaient souvent ce travail à la fin du printemps pour redevenir paysans ou pasteurs, les jeunes s'engageant pour la saison d'été dans les hôtels de Lourdes[50].

Cadastre napoléonien d'Arbéost[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien d'Arbéost est consultable sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées[51].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2017.
Le foyer rural en 2017

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 mars 2008 Annie Beuillé    
mars 2008 avril 2009 Pierre Larribère    
avril 2009 juillet 2009 André Mallecot    
juillet 2009 mars 2014 Monique Mech    
mars 2014 mars 2020 André Mallecot SE Retraité
mars 2020 en cours Cyrille Fraize    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Vallée d'Azun, canton d'Azun (1790), d'Aucun (depuis 1801). Le territoire actuel de la commune d'Arbéost était à l'origine une dépendance des communautés d'Arrens et de Marsous, les habitants obtinrent de former une paroisse () et une communauté autonome ()[52].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Arbéost appartient à la communauté de communes du Val d'Azun créée en et qui réunit 10 communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55]. En 2021, la commune comptait 80 habitants[Note 10], en diminution de 5,88 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7828027769941 059896972968981
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9698709349619841 007900890900
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
803780724620553537474385352
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
26820016414512812111610689
2014 2019 2021 - - - - - -
858480------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[58].

Économie[modifier | modifier le code]

Son activité principale et traditionnelle est agropastorale : saloir et fromages pyrénéens vendus sur place et aussi par les producteurs sur les marchés locaux (Arrens, Argelès-Gazost, Lourdes, Tarbes, Pau, etc.) ; élevage de vaches, brebis et chèvres pour le fromage et la viande auxquels s'ajoutent quelques chevaux et porcs ; prés de fauche (la vente de fourrage ne semble plus être un secteur d'activité).

Sur le quartier des Bourrinquets, une usine hydroélectrique est exploitée par un particulier.

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 6] 0 % 3,4 % 4,1 %
Département[I 7] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 49 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (73,5 % ayant un emploi et 4,1 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 41, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 10].

Sur ces 41 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 76 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le tourisme se développe : gîte d'étape ; beaucoup de maisons sont des résidences secondaires, occupées pour certaines par des natifs ou issus d'anciens habitants acteurs de l'exode rural, pour d'autres par des amoureux de la montagne ayant élu ces lieux ; en 2005, deux d'entre elles appartiennent à des Britanniques.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Laurent en 2017.
L'oratoire.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts municipal.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti : au premier d'argent à la corneille de sable perchée sur une branche du même, au second de sinople aux deux vaches d'or passant l'une sur l'autre ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'une fleur de lys d'or accostée de deux flèches du même, celle de dextre posée en barre et celle de senestre posée en bande.
Commentaires : Officiel

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Arbéost » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune d'Arbéost » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Arbéost
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Arbéost » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Arbéost » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Arbéost et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Arbéost et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches d'Arbéost », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale d'Arbéost », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « l'Ouzom »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Arrens-Marsous - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Arbéost et Arrens-Marsous », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France Arrens-Marsous - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Arbéost et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  19. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  20. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  21. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  22. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « Parc national des Pyrénées - la faune », sur pyrenees-parcnational.fr (consulté le ).
  24. « Parc national des Pyrénées - le territoire », sur le site du parc national des Pyrénées (consulté le ).
  25. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  27. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Arbéost », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « site Natura 2000 FR7300921 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Arbéost », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF le « massifmontagneux entre Argelès-Gazost et l'Ouzom » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF le « versant est du Gabizos » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF les « massifs calcaires de l'Estibète, du Granquet et du Pibeste, forêt de Très Crouts, vallée du Bergons et crêtes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF le « val d´Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  38. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Arbéost », sur Géorisques (consulté le ).
  39. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  40. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  41. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  42. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  44. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  45. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Arbéost », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  46. « Préparer son kit d’urgence. », sur gouvernement.fr (consulté le ).
  47. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque avalanche.
  48. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
  49. H. Condou, Le village d'Arbéost (Hautes Pyrénées). Étude historique, Tarbes, 1945.
  50. J. Caput. « La situation actuelle de la mine de Baburet ». Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome XVII, 1956.
  51. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral d' Arbéost en 1834
  52. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
  53. « Liste des juridictions compétentes pour Arbéost », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).