Taron-Sadirac-Viellenave
Taron-Sadirac-Viellenave | |||||
![]() Le centre du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Canton | Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du canton de Garlin | ||||
Maire Mandat |
Jean Guiraut 2014-2020 |
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Code postal | 64330 | ||||
Code commune | 64534 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
192 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 30′ 39″ nord, 0° 14′ 59″ ouest | ||||
Altitude | Min. 135 m Max. 251 m |
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Superficie | 13,86 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Taron-Sadirac-Viellenave (en béarnais Taron-Sadirac-Vièlanava ou Taroû-Sadirac-Bièlenabe) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Taron-Sadirac-Viellenave est située à l'extrême nord-est du département et au sud de Garlin.
Accès[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les routes départementales 211 et 628.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée[1] par un affluent de l'Adour, le Léez, et par des tributaires de celui-ci, les ruisseaux le Gabassot et le Laas.
Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]
- Sadirac : Bourdieu, Saint-Jouhan, Péhau ;
- Taron : Bartouillet, Bourdalé, Crabité, Laffiteau, Motpezat ;
- Viellenave : Comères, Lafargue, Toulet.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le toponyme Taron apparaît sous les formes Tarusates (commentaires de César)[3], Taroo (1385[3], censier de Béarn[4]) et Taro (1538[3], réformation de Béarn[5]).
Le toponyme Sadirac est mentionné au XIe siècle[3] Pierre de Marca[6]), et apparaît sous les formes Sedirag (XIe siècle[3] (Pierre de Marca[6]), Sedirac (XIIIe siècle[3], fors de Béarn[7]), Sadiracum et Sediracum (respectivement 1286[3] et 1305[3], titres de Béarn[8]) et Siderac (1546[3], réformation de Béarn[5]).
Le toponyme Viellenave apparaît sous les formes Vielenave de Sediragues (1402[3], censier de Béarn[4]) et Vilanaba (1542[3], réformation de Béarn[5]).
Le nom béarnais de la commune est Taron-Sadirac-Vièlanava[9] ou Taroû-Sadirac-Bièlenabe[10].
Histoire[modifier | modifier le code]
Paul Raymond[3] note qu'en 1385, Taron et Sadirac dépendaient du bailliage de Lembeye et comptaient respectivement quatorze et seize feux. Il indique également qu'autour de Taron, on peut retrouver la trace de quelques tumulus et qu'au centre du village et sous l'église se trouvent des mosaïques romaines.
La vicomté de Sadirac, vassale de celle de Béarn, comprenait les paroisses de Maumusson, Ribarrouy, Sadirac, Taron et Viellenave[3].
Entre 1790 et 1794, Taron absorbe Viellenave, qu'elle recède entre 1795 et 1800[11]. En 1822, la commune fusionne avec Sadirac et Viellenave pour former la nouvelle commune de Taron-Sadirac-Viellenave.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Taron-Sadirac-Viellenave fait partie de six structures intercommunales[12] :
- la communauté de communes du canton de Garlin ;
- le SIVU de la voirie de la région de Garlin ;
- le SIVU du Lées et affluents ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable Luy - Gabas - Lées ;
- le syndicat intercommunal des cinq rivières.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2016, la commune comptait 192 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2011 (Pyrénées-Atlantiques : +2,65 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Fête communale le 15 août.
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
À Taron, un fossé témoigne de la présence d'une fortification[17] au haut Moyen Âge. À Sadirac-Péhau, un autre ensemble fortifié[18] est signalé, datant, semble-t-il, des XIIe, XIIIe et XIVe siècles.
La commune présente un ensemble de maisons et de fermes[19] dont la construction s'étale du XVIe au XIXe siècles. Le presbytère[20] de Taron date, quant à lui, de 1735.
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
On trouve à Taron une église (église de l'Assomption-de la-Bienheureuse-Vierge-Marie[21]) édifiée sur les restes d'une construction gallo-romaine, qui présente des vestiges datant des Xe et XIe siècles. Une mosaïque, datée du Ve siècle représentant un panier, un poisson et un arbre fruitier, a été trouvée lors de fouilles d'une villa antique[22], transformée au Moyen Âge en cimetière. L'église recèle du mobilier[23], des tableaux[24], des verrières[25] , une stèle discoïdale[26], une dalle funéraire[27] datant de 1736 et des objets[28] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.
Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]
Équipements[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Notice du Sandre sur Taron-Sadirac-Viellenave, consultée le 19/11/08
- Carte IGN sous Géoportail
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385.
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn
- Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le 26 janvier 2019).
- Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le 26 janvier 2019).
- Fiche de Taron sur le site du projet Cassini de l'EHESS
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 20 juin 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'ensemble fortifié de Taron
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'ensemble fortifié de Sadirac-Péhau
- [1][2][3][4][5][6][7][8][9][10] [11][12][13][14][15][16] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notices sur les maisons et fermes anciennes
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le presbytère
- [17][18] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église de L'Assomption-de la-Bienheureuse-Vierge-Marie
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison antique
- [19][20][21][22][23][24][25][26][27][28] [29][30] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église de Taron
- [31][32][33][34] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les tableaux de l'église de Taron
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les verrières de l'église de Taron
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la stèle discoïdale de l'église de Taron
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la dalle funéraire de l'église de Taron
- [35][36][37][38][39][40][41][42][43][44] [45][46][47][48] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets référencés de l'église de Taron
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes)