Lagor
Lagor | |||||
Le village de Lagor. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Lacq-Orthez | ||||
Maire Mandat |
Franck Rolland 2020-2026 |
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Code postal | 64150 | ||||
Code commune | 64301 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lagoriens | ||||
Population municipale |
1 131 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 23′ 36″ nord, 0° 39′ 04″ ouest | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 252 m |
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Superficie | 20,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Mourenx (banlieue) |
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Aire d'attraction | Mourenx (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Cœur de Béarn | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.lagor.fr/ | ||||
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Lagor (en béarnais Lagòr ou Lago) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Lagor se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 30 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 3,6 km de Mourenx[3], bureau centralisateur du canton du Cœur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mourenx[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Abidos (2,4 km), Os-Marsillon (3,0 km), Lacq (3,5 km), Mourenx (3,9 km), Sauvelade (4,5 km), Vielleségure (4,7 km), Mont (4,7 km), Lahourcade (5,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Lagor fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Abidos, Lahourcade, Lucq-de-Béarn, Maslacq, Mont, Mourenx, Os-Marsillon, Sauvelade et Vielleségure.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par le gave de Pau, le Laà, le Geü, le Luzoué, le ruisseau de Soularau, Les Salières, le ruisseau de Ségalas, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes[8].
Le Laà, d'une longueur totale de 29,5 km, prend sa source dans la commune d'Ogenne-Camptort et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Orthez, après avoir traversé 9 communes[9].
Le Geü, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune de Lucq-de-Béarn et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Mont, après avoir traversé 5 communes[10].
Le Luzoué, d'une longueur totale de 19,7 km, prend sa source dans la commune de Monein et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Mont, après avoir traversé 9 communes[11].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1962 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[17]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,9 | 3,3 | 5,5 | 7,3 | 10,9 | 14 | 16 | 16 | 13,2 | 10,2 | 6 | 3,7 | 9,1 |
Température moyenne (°C) | 7 | 7,8 | 10,5 | 12,3 | 15,9 | 19 | 21 | 21,1 | 18,6 | 15,1 | 10,2 | 7,6 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 11 | 12,4 | 15,6 | 17,3 | 21 | 24 | 26,1 | 26,3 | 24 | 20 | 14,5 | 11,6 | 18,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,2 15.01.1985 |
−8,9 12.02.12 |
−8,5 01.03.05 |
−1,8 07.04.21 |
1 05.05.19 |
4,8 06.06.1969 |
8,5 08.07.1978 |
6,9 30.08.1986 |
3,6 27.09.1972 |
−1,7 25.10.03 |
−6,8 23.11.1988 |
−9,7 27.12.1962 |
−13,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,1 25.01.16 |
26,8 24.02.1990 |
30,5 26.03.1989 |
31,9 30.04.05 |
35 28.05.01 |
39,6 26.06.11 |
38,7 20.07.1989 |
41,5 04.08.03 |
37,2 07.09.1970 |
33,3 04.10.04 |
27,9 01.11.1999 |
26 19.12.15 |
41,5 2003 |
Précipitations (mm) | 102,8 | 92,3 | 86,5 | 113,3 | 99,4 | 70,4 | 55,4 | 67,2 | 81,7 | 105,9 | 129,1 | 107,5 | 1 111,5 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[19], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 6] encore vivace[20],[Carte 2].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensée sur la commune[21],[Carte 3] : le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[22].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lagor est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mourenx[Note 8], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 9],[24],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mourenx, dont elle est une commune de la couronne[Note 10],[1]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (29,6 %), prairies (16,7 %), terres arables (16,2 %), zones urbanisées (2,1 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
[modifier | modifier le code]- Anglade ;
- Lasbordès ;
- Pommé ;
- Seignor.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les routes départementales 9, 111 et 281.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Lagor est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave de Pau, le Luzoué, le Geü et le Laâ. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009[30],[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[31]. 96,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[32].
Risque technologique
[modifier | modifier le code]La commune est exposée au risque industriel, car elle est dans le périmètre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la plateforme industrielle de Lacq-Mont approuvé le 6 mai 2014, hébergeant des entreprises soumises à la directive européenne SEVESO classées seuil haut[33],[28],[34].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lagor est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[35].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme Lagor est mentionné au XIe siècle[36] (for d'Oloron[37]) et apparaît sous les formes Lago (1376[36], montre militaire de Béarn[38]) et Laguor (1607[36], titres de Lagor[39]).
Son nom béarnais est Lagòr[40] ou Lago[41].
Anglade, ancien fief de Lagor et vassal de la vicomté de Béarn, est mentionné en 1385[36] (censier de Béarn[37]).
Le toponyme Muret apparaît sous les formes Murel, Mureg et Castellum Morelli (respectivement XIe siècle[36], 1101[36] et 1115[36], cartulaire de Lescar[42]), Sancta-Maria de Mured (1196[36], cartulaire de Sauvelade[43]), Mureigt (1538[36], réformation de Béarn[44]) et Lo vic de Mureig (1659[36], règlement de Lagor[39]).
Pommé apparaît sous la forme Pome (1385[36], censier de Béarn[37]).
Le toponyme Ségalas apparaît sous la forme Segualaas (1343[36], notaires de Pardies[45]).
Le toponyme Serredingue apparaît sous les formes Serra de Mureg (1572[36], réformation de Béarn[44]) et Serradingou (1659[36], règlement de Lagor[39]).
Histoire
[modifier | modifier le code]Paul Raymond[36] note qu'en 1385, le bailliage de Lagor et Pardies comprenait Abos, Bésingrand, Lagor, Mourenx, Noguères, Os-Marsillon, Pardies, Tarsacq et Vielleségure, et que la paroisse comptait 146 feux. Lagor était alors divisée en sept vics (quartiers) : les Bordes, la Carrère, Castet, Muret, Ségalas, Serredingue et la Toey. Elle était le siège d'une notairie restreinte à la commune.
En 1790, Lagor était le chef-lieu d'un canton composé des communes du canton actuel, augmenté de trois hameaux de Mont, Arance, Gouze et Lendresse, et d'Argagnon et diminué de Biron, Laà-Mondrans, Loubieng et Ozenx-Montestrucq.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'azur au cœur d'argent transpercé de deux flèches d'or passées en
sautoir, accompagné de treize étoiles du même posées en orle.
Commentaires : La devise associée est "Pour Lagor penche mon cœur".
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Lagor fait partie de six structures intercommunales[46] :
- la communauté de communes de Lacq-Orthez ;
- le SIVOM de Lagor ;
- le SIVU pour l’aménagement et la gestion des cours d’eau du bassin des baises ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d’eau et d'assainissement Gave et Baïse ;
- le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau.
La commune accueille le siège du SIVOM de Lagor.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].
En 2021, la commune comptait 1 131 habitants[Note 12], en évolution de −4,8 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn et de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]La langue parlée historiquement est l'occitan-gascon appelé localement béarnais. Depuis 1999 un cursus bilingue français-béarnais est proposé dans l'école publique de la commune.
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Michel[51], de fondation gothique, présente des vestiges du Moyen Âge, et fut remaniée et agrandie aux XVIIe, XIXe et XXe siècles.
Équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'une école primaire.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
- La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mourenx comprend deux villes-centres (Monein et Mourenx) et sept communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Lagor » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Lagor », sur geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Lagor », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Lagor ».
- Stephan Georg, « Distance entre Lagor et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lagor et Mourenx », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Lagor », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Fiche communale de Lagor », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le gave de Pau ».
- Sandre, « le Laà ».
- Sandre, « le Geü ».
- Sandre, « le Luzoué ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 64301002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lagor », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Lagor », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mourenx », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mourenx », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Lagor », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Plans de prévention des risques technologiques autour de sites d'installations classées situées dans les Pyrénées-Atlantiques », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Règlement de Lagor - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le ).
- Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
- Cartulaire de l'évêché de Lescar, publié dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Sauvelade, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- Notaires de Pardies - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Michel
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Site de l'école avec l'historique du village