Gayon
Gayon | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Nord Est Béarn | ||||
Maire Mandat |
Pierre Peilhet 2020-2026 |
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Code postal | 64350 | ||||
Code commune | 64236 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
55 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 29′ 00″ nord, 0° 10′ 07″ ouest | ||||
Altitude | Min. 148 m Max. 298 m |
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Superficie | 3,95 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Gayon (en béarnais Gaion ou Gayoû) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Gayon est une commune du Vic-Bilh, située au nord-est du département et de Pau.
Accès[modifier | modifier le code]
Elle est desservie par les routes départementales 143 et 228.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Gayon est traversée[2] par un affluent de l'Adour, le Léez, et par ses tributaires, les ruisseaux de Larrigan et de Tachoires.
Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]
- Boupélhère
- Chaperot
- Lauga
- Le Moulin
- Soubiraa.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le toponyme Gayon apparaît sous les formes Caioo (1383[4], contrats de Luntz[5]), Gayoo (1385[4], censier de Béarn[6]) et Saint-Jean-Baptiste de Gayon (1772[4], terrier de Gayon[7]).
Son nom béarnais est Gaion[8] ou Gayoû[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
Paul Raymond[4] note qu'en 1385, Gayon comptait vingt-deux feux et dépendait du bailliage de Lembeye.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Gayon fait partie de quatre structures intercommunales[10] :
- la communauté de communes du canton de Lembeye en Vic-Bilh ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat d'irrigation de la vallée des Lées ;
- le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 55 habitants[Note 1], en diminution de 3,51 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
La commune fait partie des zones d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du madiran, du pacherenc-du-vic-bilh et du béarn.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
Un ensemble fortifié[15], dit de la Motte, et datant du XIe siècle témoigne du passé ancien du village, c'est le premier siège de la seigneurie, transféré ensuite au château[16]. Ce dernier date partiellement des XIIIe et XIVe siècle[17].
La base du moulin, au lieu-dit du même nom, date du XIIIe siècle.
La commune présente un ensemble de maisons et de fermes[18] des XVIIe et XVIIIe siècles.
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
L'église a été établie dans la basse-cour castrale au pied de l'ensemble fortifié[17]. L'église Saint-Jean-Baptiste[19] fut complètement transformée au début du XXe siècle. Elle recèle des objets[20] et des verrières[21] inscrits à l'inventaire générale du patrimoine culturel.
Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]
Équipements[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Lors de l'inauguration du monument aux morts, vers juillet 1950, le conseiller général du canton de Lembeye, Maurice Delom Sorbé a déclaré rendre hommage aux enfants de la commune en disant : « Et les fils sont tombés dont les pères étaient morts »[réf. nécessaire].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Gentilé sur habitants.fr
- Notice du Sandre sur Gayon
- Carte IGN sous Géoportail
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Contrats retenus par Luntz, notaire de Béarn - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385.
- Manuscrit du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le 26 janvier 2019).
- Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le 26 janvier 2019).
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 7 juin 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'ensemble fortifié
- Ministère de la Culture, - base Mérimée - Notice sur le château de Gayon
- Ouvrage Collectif, Vic-Bilh, Morlaas, Montaneres, Pyrénées Atlantique, Inventaire Topographique, Paris, Imprimerie Nationale, , 720 p. (ISBN 2-11-080952-3), p. 380-383
- [1][2][3][4] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notices sur les bâtisses anciennes de Gayon
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Jean-Baptiste
- [5][6][7] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets référencés de l'église Saint-Jean-Baptiste
- [8][9] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les verrières de l'église Saint-Jean-Baptiste
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :