Aydius
Aydius | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Canton | Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Bernard Choy 2014-2020 |
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Code postal | 64490 | ||||
Code commune | 64085 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
112 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 3,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 00′ 10″ nord, 0° 32′ 27″ ouest | ||||
Altitude | Min. 551 m Max. 2 173 m |
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Superficie | 34,72 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Aydius est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la vallée d'Aspe.
Accès[modifier | modifier le code]
Elle est desservie par la route départementale 237[1].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune, située dans le bassin versant de l’Adour, est traversée par le gave d'Aydius (affluent du gave d'Aspe) et ses tributaires, le gave de Bouren (et son affluent, le ruisseau d'ilhiec), les ruisseaux d'Arces (et son affluent, le ruisseau d'Iteraille), l'Arigalos, des Arrecas (et son affluent, le ruisseau de Gensenouse), l'Aygue Bère, de Sahun et Sarité (et son affluent, le ruisseau de Traillère).
Paul Raymond cite également en 1863[2] le Béranguet, le Bouren et l’Illecq, des affluents du Gabarret.
Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]
- Anire[1],[2]
- l’Ardoisière[1]
- Arès (grange)[1]
- Arques (bois de)[1],[2]
- Las Arretortes (cap de)[1]
- les Arrouyes[1],[2]
- Baich (rangole de)[1]
- Barca[1],[2]
- Barrada[1]
- Bat (grange de)[1]
- Bat (pont de)[1]
- Bérangueil[1]
- Bérie (borde de)[1]
- Bérouste (serrot de)[1]
- Bésur (cabane de)[1]
- Bouren[1],[2]
- Cachiquet (cabane de)[1]
- Calhabets (pas de)[1]
- Capdarest[1]
- Capdevielle[1]
- Capouret[1]
- Carn de Haut (borde)[1]
- Casaubon[1]
- les Catiasses (bois)[1]
- Chechit[1]
- Core de Cam[1]
- Cot de Picars (mail)[1]
- la Courade (col de)[1]
- Courdé[1]
- Courrège Longue[1]
- Cret Arrouy (cap de)[1]
- Escarrebirats (pas d’)[1]
- Escourau (borde)[1]
- Escut (bois d’)[1]
- Guérègne[1]
- Haut (rangole de)[1]
- Hourquet Roes (cabane)[1]
- les Ichantes[1],[2],[3]
- Ichantes (bois d’)[1]
- Illes (borde)[1]
- le Labay[1]
- Lacazette[1]
- Lacazotte[1]
- Laresse[1]
- Lartigalot[1]
- Latoussé (pènes des)[1]
- Lespy[1]
- Luc (grange)[1]
- Manautton[1]
- Mariebère (bois de)[1],[2]
- Mirande[1]
- Mousquaté (bois de)[1],[2]
- Mousté (col de)[1],[2]
- Pée Nouqué (ruines)[1]
- Pouey[1]
- la Poueye (hosse de)[1]
- Salaneuve (ruines)[1]
- les Salars[1],[2]
- Sarrelangue[1]
- Sartiat (bois de)[1]
- Sézy (grange)[1]
- Soumaous (hosse de)[1]
- Tousset[1]
- l’Usclat (bois de)[1],[2]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le toponyme Aydius est attesté sous sa forme actuelle dès 1385 (recensement)[4], puis en 1590 (lo temple de Sent Martin d'Aydius)[2] et au XVIIIe siècle (carte de Cassini)[5].
Pour Michel Grosclaude[5], outre une racine commune avec Aydie, l’origine du toponyme et sa signification demeurent obscures.
Son nom béarnais est Aydius.
Anire est mentionné sous la forme Amire en 1385[2], censier de Béarn[6]).
Le col des Arques, entre les communes d’Aydius et de Gère-Bélesten est mentionné par le dictionnaire topographique de 1863[2] tout comme les monts les Arrouyes et Barca.
Les Ichantes est un hameau référencé par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque en 1863[2], tout comme le hameau les Jaupins.
Mariebère, noté Marie-Bère (de Maria beroy = Belle Marie[7]) en 1863[2] fait référence à un mont de la commune.
Le bois de Mousquaté est noté sous la graphie bois de Mousquété en 1863[2].
Mousté désigne une montagne entre Aydius et Sarrance[2].
Les cols de Pian entre Aydius et Bedous et de Picas sur Aydius sont mentionnés par le dictionnaire de 1863[2].
Les Salars est un hameau d’Aydius déjà mentionné en 1863[2], tout comme le bois de l’Usclat.
Histoire[modifier | modifier le code]
Un abri sous roche datant de la protohistoire, dénommé abri Gandon-Lassus, a été découvert sur la commune. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1997[8].
Paul Raymond[2] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385, on y comptait 30 feux. Aydius dépendait du bailliage d'Aspe.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de quatre structures intercommunales[9] :
- la communauté de communes de la Vallée d'Aspe ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
- le syndicat mixte du Haut-Béarn.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2016, la commune comptait 112 habitants[Note 1], en augmentation de 14,29 % par rapport à 2011 (Pyrénées-Atlantiques : +2,65 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
- Chanson d'Aydius
Refrain
Couplet 1
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Couplet 2
Couplet 3
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Couplet 4
Couplet 5
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Couplet 6
Couplet 7
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Couplet 5
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Couplet 6
Couplet 7
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Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
Des maisons anciennes, datant des XVIe, XVIIe et XIXe siècles sont visibles sur la commune (maisons Pualet, Casaubon, Hontas et Guiraudé). La maison Ichante fait l’objet d’une inscription des monuments historiques depuis 1996[3].
Le monument aux morts de la commune porte, depuis le 17 mai 2009, une plaque commémorative au nom de Jean-Louis Lasplacettes, soldat 2e classe du 18e régiment d'infanterie condamné à la peine capitale et passé par les armes le 12 juin 1917 à Maizy (Aisne) pour sa participation à une révolte de soldats survenue quelques jours plus tôt, à l’arrière du front, dans le village de Villers-sur-Fère[15].
- Les bains de Chichit, XIXe siècle
- Désaffectés depuis 1944, ces bains de petite capacité étaient alimentés par une source dont l'eau ferrugineuse, qui pouvait aussi être bue, soulageait les rhumatismes. Les ruines de cet établissement sont situées sur la rive droite du gave d'Aydius[16]. Désormais cet endroit est un lieu où les enfants du village se retrouvent pour s'y baigner.
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
L’église Saint-Martin date des XIVe et XVe siècles, et a été restaurée aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle est l’objet d’une inscription par les monuments historiques depuis 1994[17].
Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]
Le Sommet de Tachat se dresse à 1 408 mètres[1], le Sommet de Talabot à 1 591 mètres[1], le Sommet de Pétraube à 1 606 mètres[1], le Sommet de Houndarete à 1 695 mètres[1], le Soum de la Mousquère à 1 778 mètres[1], le Turon de la Goaita à 1 805 mètres[1], la Lousquette de Barca à 1 870 mètres[1], le pic de Lariou à 1 903 mètres[1] et le Mailh Bassibe à 1 973 mètres[1].
Équipements[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pierre Loustaunau général des Indes.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le 20 octobre 2012)
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (notice BnF no FRBNF31182570, lire en ligne).
- « La maison Ichante », notice no PA64000002, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, notice BnF no FRBNF35515059), p. 37.
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, notice BnF no FRBNF35515059).
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385.
- Robert Aymard (membre de la Société française onomastique), Toponymes pyrénéens, Lacour, 2009 (ISBN 9782750424305), page 251
- « L’abri sous-roche Gandon-Lassus », notice no PA64000012, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 27 mai 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Chanson d'Aydius
- Allocution du maire d’Aydius
- Site de l'éco-musée
- « L’église Saint-Martin », notice no PA00132935, base Mérimée, ministère français de la Culture
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Dans son livre "L'ours et les brebis", Etienne Lamazou, raconte sa vie de berger transhumant de 1913 à 1969. Originaire d'Aydius, qu'il n'a jamais quittée sinon pour mener ses bêtes hiverner en plaine, il raconte la vie de berger telle qu'elle se déroulait encore au début du siècle passé. Toute l'action se déroule dans et autour d'Aydius et regorge de mille petites anecdotes parfois lénifiantes, parfois émouvantes, souvent instructives.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes)