Izeste

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Izeste
Izeste
Château d'Izeste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
Daniel Carrey
2020-2026
Code postal 64260
Code commune 64280
Démographie
Population
municipale
438 hab. (2021 en augmentation de 1,86 % par rapport à 2015)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 34″ nord, 0° 25′ 29″ ouest
Altitude Min. 411 m
Max. 1 368 m
Superficie 6,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Arudy
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Izeste
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Izeste
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Izeste
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Izeste

Izeste ou Iseste est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Isestois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune d'Izeste se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 28 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 21 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Louvie-Juzon (0,8 km), Arudy (1,6 km), Sainte-Colome (2,2 km), Sévignacq-Meyracq (2,6 km), Castet (2,6 km), Bescat (3,7 km), Bilhères (4,1 km), Bielle (4,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Izeste fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

OpenStreetMap Limite communale
Communes limitrophes d’Izeste[7]
Arudy
Izeste Louvie-Juzon
Bilhères Bielle

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Izeste.

La commune est drainée par le gave d'Oloron, le Lamisou et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, après avoir traversé 64 communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 503 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Asson à 15 km à vol d'oiseau[13], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion[Note 3] du Parc National des Pyrénées. Créé en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[19],[20].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Ossau »[22], d'une superficie de 2 300 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[23],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24],[Carte 3] : le « bois du Bager » (2 758,51 ha), couvrant 5 communes du département[25] et le « réseau hydrographique du gave d'ossau à l'amont d'arudy et ses rives » (586,79 ha), couvrant 12 communes du département[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[24],[Carte 4] :

  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[27] ;
  • la « vallée d'Ossau » (43 624,41 ha), couvrant 13 communes du département[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Izeste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[30],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arudy, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[32] et 4 250 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33],[34].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[35],[36].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,1 %), prairies (15,7 %), zones urbanisées (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

  • Estis ;
  • Houn Barrade (col de)[7],[38] ;
  • la Lanne de Bas ;
  • la Lanne de Sus ;
  • Montagne ;
  • Village.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Izeste est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 2007, 2009, 2013, 2018, 2019 et 2021[41],[39].

Izeste est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[42]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43],[44].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[45]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[46].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Izeste.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 16,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[48].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[50].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Izeste signifie « qui est dans l'eau ».

Le toponyme Izeste apparaît sous les formes Yseste (1270[38], titres d'Ossau[51]), Issesta (1614[38], réformation de Béarn[52]) et Sent Estienne d'Izesta (1621[38], insinuations du diocèse d'Oloron[53]).

L’examen de l’ensemble des dossiers archivés en mairie d’Iseste, révèle que le S s’est muté en Z par suite d’une erreur calligraphique faite dans le mot Iseste (de is = eau et este = eau calme).
Le panneau situé à l'entrée de la commune sur la D 920 indique toujours Iseste.

Le col de Houn-Barrade, entre Arudy et Izeste, apparaît sous la forme col de la Houn-Barade dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (1863)[38].

Histoire[modifier | modifier le code]

Paul Raymond[38] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385, Izeste comptait 12 feux et dépendait du bailliage d'Ossau.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2014 Pierre Bertrou-Cantou    
2014 En cours Daniel Carrey    

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de cinq structures intercommunales[54] :

  • la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
  • le SIVU assainissement de la vallée d’Ossau ;
  • le syndicat d'eau de la vallée d'Osseux ;
  • le syndicat d'électrification du Bas-Ossau ;
  • le syndicat de la perception d’Arudy.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

En 2021, la commune comptait 438 habitants[Note 11], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
462460446528529527492490505
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
483495525492473513510463463
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
437444429354364429416448459
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
573602636536498458442427455
2014 2019 2021 - - - - - -
440432438------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. Il faut néanmoins noter l'existence d'une carrière de marbre noir. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Le siège administratif de l'Établissement public des Stations d'Altitude (EPSA) des Pyrénées-Atlantiques, regroupant la station de La Pierre Saint-Martin, celle de Gourette et celles d'Artouste (stations d'été et d'hiver), se trouve à Izeste. Le siège social de l'Établissement se trouve à Lourdes.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Un dicton béarnais parle d'Izeste : Qui passe per Izeste sens esta criticat, pot passa per l'ihèr sens esta brulat (qui passe par Izeste sans être critiqué, peut passer l'enfer sans être brûlé).

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Des ossements datant de l'époque préhistorique, ainsi que des silex ont été retrouvés dans la grotte préhistorique d'Espalungue (aussi appelée grotte d'Izeste, mais sur la commune d'Arudy).
  • Domenjadure ou maison gentilhommière (en l'occurrence une tour-château), inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1986 (façades et toitures)[59].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'intérieur de l'église contient plusieurs objets classés :

  • dans le chœur, un autel et un retable en bois peint et doré du XVIIe siècle[60] ainsi qu'un crucifix et un groupe sculpté avec deux saintes femmes (XVIIe siècle, XVIIIe siècle)[61],
Retable du XVIIe siècle
  • dans la chapelle sud, un ensemble composé d'un retable, d'un tableau encadré du XVIIe siècle[62].

Noté "Martyre de Saint-Étienne" dans la base Palissy du Ministère de la culture (en cohérence avec le nom de l'église), l’œuvre représenterait plutôt le martyre de Saint-Sébastien (Saint-Étienne est généralement représenté avec des symboles de lapidation alors que Saint-Sébastien est représenté percé de flèches). Il est ici accompagné d'un pape portant la tiare pontificale et la férule papale. Ce pape pourrait être Saint-Fabien fêté le même jour que Saint Sébastien, on peut voir une ressemblance entre ce tableau et le retable de Saint-Fabien et Saint-Sébastien (XVIe siècle) en la cathédrale de Cuenca en Espagne.

L'un des vitraux est signé A. Bergès, il est probable que tous les vitraux soient de ce maitre verrier. Amédée Bergès est un peintre verrier de Toulouse, actif de 1857 à 1892 et ayant travaillé dans de très nombreux départements français. Il est référencé sous la cote PV003903 dans le répertoire des peintres-verriers français.

Équipements[modifier | modifier le code]

La commune possédait une école primaire.[Quand ?]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

nées au XVIIIe siècle
nées au XIXe siècle
  • François Eugène Latapi (1824-1868), est né à Izeste le . Il émigre au Mexique en . Il est photographe et entrepreneur[63].
  • Charles de Bordeu (1857-1926), arrière-petit-fils de Théophile de Bordeu, écrivain.
nées au XXe siècle
  • Marc Ancel, né en 1902 à Izeste et décédé en 1990, est un magistrat et théoricien du droit.
Eugène Latapi est né à Izeste en 1824. Il avait de la famille à Arudy où est originaire son homologue, le photographe Georges Penabert. Il émigre au Mexique en 1854. Photographe, il a fondé ou dirigé des entreprises de photographie. Il monte ensuite une usine de fabrication de verre à Texcoco : Los Vidrios de Texcoco. Eugène Latapi est mort le 14 novembre 1868 à Mexico à l'âge de 44 ans.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[49].
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Izeste » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Izeste », sur geoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Izeste », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Izeste », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Métadonnées de la commune d'Izeste », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Izeste et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Izeste et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Izeste », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, , 637 p. (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  7. a et b Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  8. « Fiche communale d'Izeste », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  9. Sandre, « le gave d'Oloron ».
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Orthodromie entre Izeste et Asson », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  15. « Station Météo-France « Asson » (commune d'Asson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  17. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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