Beaucens

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Beaucens
Beaucens
Le village de Beaucens.
Blason de Beaucens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
François-Olivier Manson
2020-2026
Code postal 65400
Code commune 65077
Démographie
Gentilé Beaucinois
Population
municipale
421 hab. (2021 en augmentation de 3,95 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 58′ 39″ nord, 0° 03′ 35″ ouest
Altitude Min. 434 m
Max. 2 637 m
Superficie 36,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Argelès-Gazost
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Beaucens
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Beaucens
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Beaucens

Beaucens (prononcé [bosɛ̃s]) est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau, l'Adour de Lesponne, le Nès, le ruisseau d'Isaby, le ruisseau des Bariquères, le ruisseau d'Estibos et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) » et le « lac Bleu Léviste »), un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Beaucens est une commune rurale qui compte 421 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost. Ses habitants sont appelés les Beaucinois ou Beaucinoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Beaucens se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 30 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 4 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Artalens-Souin (1,2 km), Adast (1,4 km), Préchac (2,0 km), Pierrefitte-Nestalas (2,0 km), Uz (2,4 km), Vier-Bordes (2,4 km), Saint-Savin (2,4 km), Villelongue (2,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Beaucens fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Dabant-Aygues qui regroupe huit communes[4].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

La commune de Beaucens est très étendue latéralement, du sud-est (pic Crémat) au nord-ouest (rive gauche du gave de Gavarnie). Parmi les douze communes qui lui sont limitrophes, neuf se concentrent à l'ouest et au nord. Elle est limitrophe avec Ayros-Arbouix au nord-ouest par un simple quadripoint, près du-lieu-dit Vielle, et par un autre quadripoint avec Saint-Savin à l'ouest, près du lieu-dit les Quintaynes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Points remarquables sur le territoire de la commune de Beaucens[6]:

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le moulin en 2021.

Elle est drainée par le gave de Pau, l'Adour de Lesponne, le Nès, le ruisseau d'Isaby, le ruisseau des Bariquères, le ruisseau d'Estibos, un bras du Gave de Pau, un bras du Gave de Pau, le Lhécou, le ruisseau de Cantaloup, le ruisseau de Lisey, le ruisseau du Gabarret et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 41 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes[8].

L'Adour de Lesponne, d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Beaucens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Beaudéan, après avoir traversé 4 communes[9].

Le Nès, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Beaucens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Lugagnan, après avoir traversé 7 communes[10].

Le ruisseau d'Isaby, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Beaucens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Villelongue[11].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

  • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 249 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[17] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 23 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[23].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[26],[27],[28]. Un autre espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[29] ;

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[31] :

  • les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar[32] ;
  • le « lac Bleu Léviste », d'une superficie de 6 942 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur schistes et calcaires[33] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[34] :

  • le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » (437 ha), couvrant 31 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 29 dans les Hautes-Pyrénées[35] ;
  • le « massif du pic du Midi de Bigorre - lac Bleu » (4 075 ha), couvrant 5 communes du département[36] ;
  • les « massifs du Montaigu et de Hautacam » (5 411 ha), couvrant 7 communes du département[37] ;
  • la « vallée de Lesponne » (4 544 ha), couvrant 4 communes du département[38] ;
  • la « vallée d'Isaby » (2 648 ha), couvrant 4 communes du département[39] ;
  • le « versant sud du Soum d´Arrouy, du Gave au pic de Barbe » (4 507 ha), couvrant 9 communes du département[40] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[34] :

  • le « bassin du Haut Adour » (27 303 ha), couvrant 18 communes du département[41] ;
  • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[42].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaucens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[43],[I 2],[44].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (25,5 %), forêts (9,1 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales[Note 11] (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[45].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Logement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par la route départementale D 913 et par la route départementale D 13.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Beaucens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[46]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[47].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le gave de Pau, l'Adour de Lesponne, le ruisseau d'Isaby et le Nès. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[48]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012 et 2013[49],[46].

Beaucens est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[50]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beaucens.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[51].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 203 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 22 sont en aléa moyen ou fort, soit 11 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[52],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[53].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[46].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[54],[55].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[56].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Beaucens est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[57].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Beaucens à l'est d'Argelès-Gazost.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[58] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Nom occitan : Biussens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Beaucens constituait, avec les lieux de Nouillan, Gézat et Biéla ou Buala, la seigneurie de Beaucens. Celle-ci dépendait de la vicomté de Lavedan (Labédâ en gascon) mentionnée à la fin du Xe siècle, elle-même dépendante du comté de Bigorre.
Les vicomtes résidaient à Castelloubon (Castet-Lou-Bou en gascon). Au début du XIe siècle, ils firent construire pour eux le château de Beaucens.
Il y eut au XVIIe siècle des conflits entre les habitants et leur seigneur. Dans le Cahier de doléances de 1789, les habitants se plaignent des lourdes redevances perçues par « le baron de Beaucens, les religieux et l'abbé de Saint Savin, le prieur de Saint-Orens, et le château de Couhite », auxquelles s'ajoutent les impositions royales, et les décimes perçues par le prieur de Saint-Vincent, l'évêque, l'abbé de Saint-Savin et le chapitre de Tarbes[59]. Le cahier de doléances fait aussi état des désastres dus aux débordements du Gave de Pau en 1787 et 1788.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2021.
Le foyer rural en 2021.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
  mars 1995 André Ducasa    
mars 1995 mars 2001 Claude Vielle    
mars 2001 mars 2008 Monique Arrode    
mars 2008 juin 2008 Claude Bat    
juin 2008 mars 2020 Stéphanie Lacoste    
mars 2020 décembre 2023 François-Olivier Manson    
janvier 2024        

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Beaucens fait partie de la communauté de communes de la Vallée d'Argelès-Gazost, créée en décembre 1996, qui réunit seize communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].

En 2021, la commune comptait 421 habitants[Note 12], en augmentation de 3,95 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
379402435460491491488502470
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
463457468441445417380365346
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
335342311283265361271237244
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
260247244249309350416426422
2015 2020 2021 - - - - - -
405423421------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école maternelle en 2021.

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2018[65].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Les anciens thermes.

Sports[modifier | modifier le code]

La station de sports d'hiver du Hautacam est située sur le territoire de la commune de Beaucens.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 188 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 457 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 610 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 3,8 % 5,3 % 5 %
Département[I 8] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 272 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (74,8 % ayant un emploi et 5 % de chômeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 14],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 131 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 204, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 11].

Sur ces 204 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 50 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le château en 2021.
Les tours du château de Beaucens.
L'église Saint-Vincent en 2017.
Le chœur.
Le lavoir en 2021.
L'oratoire Notre-Dame de Lourdes.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti : au 1er d'argent à trois corneilles de sable, celle de la pointe posée sur une branche de sinople, au 2e d’or à quatre pals de gueules[68].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  11. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Beaucens » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Géoportail
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