Aragnouet

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Aragnouet
Aragnouet
Le village d'Aragnouet.
Blason de Aragnouet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Jean Mouniq
2020-2026
Code postal 65170
Code commune 65017
Démographie
Gentilé Aragnouetois
Population
municipale
250 hab. (2021 en augmentation de 1,63 % par rapport à 2015)
Densité 2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 47′ 20″ nord, 0° 14′ 10″ est
Altitude Min. 956 m
Max. 3 194 m
Superficie 108,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
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Aragnouet
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Aragnouet
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Aragnouet

Aragnouet [aʁaɲwɛt] est une commune française située dans le sud du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau).

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par divers petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « pic Long Campbielh », le « Néouvielle » et « estaubé, Gavarnie, Troumouse et Barroude »), deux espaces protégés (les Pyrénées-Mont Perdu (partie française), la réserve naturelle nationale du Néouvielle) et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Aragnouet est une commune rurale qui compte 250 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 525 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Aragnouetois ou Aragnouetoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune d'Aragnouet se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon)[I 1].

Elle se situe à 51 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 32 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 35 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Tramezaïgues (4,5 km), Cadeilhan-Trachère (7,1 km), Vignec (7,7 km), Saint-Lary-Soulan (7,7 km), Aulon (8,4 km), Vielle-Aure (8,6 km), Sailhan (8,7 km), Ens (8,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Aragnouet fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

Aragnouet est limitrophe de l'Espagne (Aragon) et de sept autres communes françaises.

Communes limitrophes d’Aragnouet[6],[7]
Barèges,
Luz-Saint-Sauveur
Enclave de la commune
de Saint-Lary-Soulan
Enclave de la commune de Vignec,
Cadeilhan-Trachère
Gavarnie-Gèdre Aragnouet Tramezaïgues
Bielsa
(Drapeau de l'Espagne Espagne)

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Cours d'eau[modifier | modifier le code]

La Neste d'Aure au pont du Moudang.

Lacs[modifier | modifier le code]

Liste des lacs d’Aragnouet :

Nom du lac Vallée Massif Lieu-dit Coordonnées Superficie
(ha)
Altitude
(m)
Profondeur
(m)
Type Émissaire
Lac de Badet (Aure) Vallée d'Aure Massif de la Munia Montagne de Lalaquette 42° 45′ 56″ N, 0° 08′ 12″ E 0,3 2080 Naturel Neste de Badet
Lac de Barroude Vallée d'Aure Massif de la Munia Montagne de Passade de Barroude 42° 43′ 52″ N, 0° 08′ 43″ E 9,4 2355 10 Naturel Neste de la Géla
Lac de Barroude petit Vallée d'Aure Massif de la Munia Montagne de Passade de Barroude 42° 44′ 02″ N, 0° 08′ 47″ E 1,5 2377 3 Naturel Neste de la Géla
Barrage de Cap de Long Vallée d'Aure Massif du Néouvielle Montagne de Heches de Castet 42° 49′ 30″ N, 0° 07′ 47″ E 110 2161 130 Barrage Ruisseau de Cap de Long
Lac de Catchet Vallée d'Aure Massif de Suelza Montagne de Catchet 42° 45′ 21″ N, 0° 12′ 29″ E 1 2225 Naturel Ruisseau de Catchet
Gourg de Cap de Long Vallée d'Aure Massif du Néouvielle Pic de Campbieil 42° 47′ 38″ N, 0° 06′ 42″ E 1,6 2845 2 Naturel Ruisseau de Cap de Long
Lac d'Orédon Vallée d'Aure Massif du Néouvielle Lac d'Orédon 42° 49′ 32″ N, 0° 09′ 43″ E 46 1850 59 Barrage Neste de Couplan
Lac du Pays Baché Vallée d'Aure Massif du Néouvielle Montagne de Cap de Long 42° 48′ 02″ N, 0° 06′ 27″ E 1 2870 Origine Glaciaire

Climat[modifier | modifier le code]

Le pont sur le ruisseau d'Estaragne.
La table d'orientation du lac de Cap de Long.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

  • Moyenne annuelle de température : 8,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 7,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 109 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génos », sur la commune de Génos, mise en service en 1969[13] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 7,8 °C et la hauteur de précipitations de 1 483,6 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 49 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 12,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[19].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Pyrénées. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand Tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[22],[23],[24].

Trois autres espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30] :

  • « estaubé, Gavarnie, Troumouse et Barroude », d'une superficie de 9 479 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et schistes, avec des pineraies de pins à crochets sur calcaire exceptionnelles et des formations du Caricion bicoloris atrofuscae très rares pour les Pyrénées[31] ;
  • le « pic Long Campbielh », d'une superficie de 8 174 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne sur calcaire, schiste et granite, avec des stations rares, uniques ou exceptionnelles de diverses espèces, pour la France (Salix daphnoides, Lycopodium annotinum, Vicia argentea) ou pour la zone considérée (Tulipa australis)[32] ;
  • le « Néouvielle », d'une superficie de 6 176 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne siliceuse et des milieux humides et tourbeux d'altitude, avec des pineraies de pins à crochets à très haute altitude, des pineraies sylvestres et introgression des deux pins[33].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[34] :

  • les « cirques d’Estaubé, de Gavarnie et de Troumouse » (9 389 ha), couvrant 3 communes du département[35] ;
  • la « Haute vallée d'Aure en rive droite, de Barroude au Col d'Azet » (16 972 ha), couvrant 10 communes du département[36] ;
  • « la Neste, amont » (100 ha), couvrant 18 communes du département[37] ;
  • le « massif en rive gauche du Bastan » (8 315 ha), couvrant 10 communes du département[38] ;
  • la « montagne d'Eget » (1 734 ha), couvrant 5 communes du département[39] ;
  • les « montagnes de Campbieil et Barrada et vallée de Barrada » (5 523 ha), couvrant 5 communes du département[40] ;
  • la « réserve du Néouvielle et vallons de Port-Bielh et du Bastan » (6 427 ha), couvrant 8 communes du département[41] ;
  • le « vallon de Badet et soulane d'Aragnouet » (2 242 ha), couvrant 2 communes du département[42] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 7],[34],

  • la « Haute vallée d'Aure » (43 605 ha), couvrant 38 communes du département[43] ;
  • la « Haute vallée du Gave de Pau : vallées de Gèdre et Gavarnie » (24 593 ha), couvrant 8 communes du département[44] ;
  • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[45].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aragnouet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[46],[I 2],[47]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (48,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,8 %), forêts (20 %), prairies (2,5 %), eaux continentales[Note 9] (1,5 %)[48].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Historiquement, Aragnouet se compose de 3 grandes entités, anciennes paroisses :

  • Le Bourg ;
  • Eget-village, au-dessus de la RD 929 ;
  • Le Plan, en direction de Piau-Engaly.

La commune est très étendue (108 km2) et contient de nombreux petits hameaux. Parmi ceux-là, on peut citer :

  • Fabian, siège de la mairie, à l'intersection de la route des lacs et de la route d'Espagne (Tunnel) ;
  • Chaubère, après le centre d'Aragnouet ;
  • Le Moudang ;
  • Boucagnère, juste avant le Bourg ;
  • Méyabat.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par la route départementale D 929 depuis la vallée d'Aure. Depuis l'Espagne elle est accessible par le tunnel Aragnouet-Bielsa en provenance de Bielsa.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aragnouet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[49]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[50].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste et la Neste de Couplan. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[51]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2001, 2009 et 2013[52],[49].

Aragnouet est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[53]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aragnouet.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[54].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 5,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 199 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 43 sont en aléa moyen ou fort, soit 22 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[55],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[56].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1989, 1999 et 2013 et par des glissements de terrain en 1992[49].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[57],[58].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[60].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aragnouet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[61].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Aragnouet au sud-ouest de Saint-Lary.

Une hypothèse ferait venir le mot « Aragnouet » du gascon aragnou, prunelle en français[62],[63], accolé avec le suffixe occitan « -et » qui dérive du suffixe latin « -etum » désignant un endroit associé à la végétation. Ainsi « Aragnouet » signifierait l'endroit où se trouvent des prunelles.

« Aragnouet » pourrait également provenir d'Aragonet, « petit Aragon ». En effet, comme le raconte Pierre de La Boulinière[64], à la conquête de la Peninsule ibérique par les Maures qui débuta en , quantité de chrétiens s’enfuirent vers la France et beaucoup d'Aragonais vinrent se réfugier en vallée d'Aure où ils furent accueillis. Mais le territoire habité ne pouvant suffire à tous, on installa les nouveaux venus dans la haute vallée encore inculte qui prit à cette occasion le nom de Val d'Aragonet[65], « petit Aragon ».

Une autre hypothèse ferait venir notamment « Aragnouet » d'aran (la vallée en basque) accolé à des suffixes diminutifs.

Histoire[modifier | modifier le code]

Aragnouet, Eget et Le Plan sont citées comme communes distinctes en 1790, elles sont réunies entre 1791 et 1801.

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

La commanderie d'Aragnouet est une commanderie templière construite entre 1160 et 1170 avant de devenir hospitalière, elle est alors desservie par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle était complétée d'un hospice aujourd'hui détruit, les Hospitaliers pouvaient ainsi héberger, jusqu'au 17e siècle, les voyageurs franchissant les cols. Au début du 14e siècle, la commanderie perd son statut de maison-mère au profit de la commanderie de Poucharramet. Pendant la Révolution, la chapelle a perdu toute son orfèvrerie. La chapelle a été classée en 1939, le clocher-mur en 1952[66].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2014.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1929 1935 Jean Pierre Casteret    
1935 1953 Gabriel Fouga    
1953 1974 Jean Pichon    
1974 mars 2001 Roger Castagné    
mars 2001 en cours Jean Mouniq SE Médecin, ancien maire de Vielle-Aure (1977-1995)
Ancien conseiller général du canton de Vielle-Aure (1992-1995)

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau puis de Vielle-Aure (1790-2014)[67].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Aragnouet fait partie de la communauté de communes Aure Louron, créée au , qui réunit 47 communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

En 2021, la commune comptait 250 habitants[Note 11], en augmentation de 1,63 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
321396237213433450460510520
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
525423510420422441375365317
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
300287287285317310296256258
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
215201160260336260246241242
2018 2021 - - - - - - -
249250-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école primaire à Fabian en 2022.

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019[73].

Économie[modifier | modifier le code]

Le foyer rural en 2022.
  • Commune traditionnellement rurale et agricole, Aragnouet est tournée également vers le tourisme avec notamment la station de ski de Piau-Engaly[74].
  • La commune compte les usines électriques de Fabian (EDF, prenant les eaux des Nestes de la Géla, de Saux et de Badet) et d'Éget (SHEM, prenant les eaux du barrage de l'Oule, ainsi que de l'aval du barrage d'Orédon). Dans le bâtiment de l'usine SHEM d'Éget se situent également deux groupes de production gérés par EDF dans le cadre de la concession hydroélectrique de Fabian-les-Écharts. Les barrages de Cap de Long et d'Aubert sont également situés sur la commune d'Aragnouet, mais leurs eaux sont dérivées vers l'usine EDF de Pragnères.

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 107 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 242 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 1,1 % 4 % 3,5 %
Département[I 8] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 170 personnes, parmi lesquelles on compte 83,5 % d'actifs (80 % ayant un emploi et 3,5 % de chômeurs) et 16,5 % d'inactifs[Note 13],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 209 emplois en 2018, contre 196 en 2013 et 210 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 139, soit un indicateur de concentration d'emploi de 150,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 70,2 %[I 11].

Sur ces 139 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 94 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 68,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,2 % les transports en commun, 15,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti : au premier d'or à deux pals de gueules, au second de gueules à deux croisettes pattées de huit pointes l'une sur l'autre la première d'argent sur laquelle broche en cœur un besant du même, la seconde d'azur[80].
Commentaires : * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Éditions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
  • Les vieilles inscriptions de la vallée d'Aure - Abbé François Marsan - Éditions Lacour

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[59].
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d'habitation.
  13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune d'Aragnouet » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Aragnouet » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Aragnouet » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Aragnouet » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Aragnouet et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Aragnouet et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Aragnouet et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Aragnouet », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  13. « Station Météo-France Génos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Aragnouet et Génos », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France Génos - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Orthodromie entre Aragnouet et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  18. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  19. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  20. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  21. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Parc national des Pyrénées - la faune », sur pyrenees-parcnational.fr (consulté le ).
  23. « Parc national des Pyrénées - le territoire », sur le site du parc national des Pyrénées (consulté le ).
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  25. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  28. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  30. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Aragnouet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  32. « site Natura 2000 FR7300928 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  42. « ZNIEFF le « vallon de Badet et soulane d'Aragnouet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  44. « ZNIEFF la « Haute vallée du Gave de Pau : vallées de Gèdre et Gavarnie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  45. « ZNIEFF les « vallées de Barèges et de Luz » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  49. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Aragnouet », sur Géorisques (consulté le ).
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  56. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aragnouet », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  57. « Préparer son kit d’urgence. », sur gouvernement.fr (consulté le ).
  58. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque avalanche.
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  60. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
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  63. Dictionnaire gascon-français, dialecte du département du Gers par Justin Cénac-Moncaut, Justin Édouard Matthieu Cénac-Moncaut 1863 - ARAYGNOU, s. m., fruit du prunier sauvage ou de l'épine noire
  64. "Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées françoises, Tome III [1], page 99."
  65. Comme on peut le voir sur la carte gravée en page 15 du Tome I [2] de l’Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées françoises de Pierre de la Boulinière.
  66. a et b « Chapelle d'hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem Notre-Dame-de-l'Assomption dite chapelle des Templiers », notice no IA00126570, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 31 juillet 2010.
  67. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
  68. « Liste des juridictions compétentes pour Aragnouet », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  69. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  70. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  71. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  72. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  74. « Pyrénées : une manifestation contre la "montagne payante" », sur France Bleu, (consulté le ).
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  77. « Chapelle Saint-Pierre-aux-Liens », notice no IA00126575, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 1er août 2010.
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  79. « Église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens », notice no IA00126572, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 1er août 2010.
  80. Blason d'Aragnouet sur le site Passion Bigorre, consulté le 26 février 2013.