Valognes

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Valognes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Jacques Coquelin
2020-2026
Code postal 50700
Code commune 50615
Démographie
Gentilé Valognais
Population
municipale
6 791 hab. (2021 en augmentation de 0,68 % par rapport à 2015)
Densité 434 hab./km2
Population
agglomération
7 905 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 09″ nord, 1° 30′ 33″ ouest
Altitude Min. 19 m
Max. 87 m
Superficie 15,63 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valognes
(ville-centre)
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valognes
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Valognes
Liens
Site web www.mairie-valognes.fr

Valognes, surnommée le Versailles normand, est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 6 791 habitants[Note 1].

La ville fut depuis le Moyen Âge et jusqu'au XVIIIe siècle la capitale administrative du Cotentin, ville royale et centre juridique regroupant beaucoup d'offices que se disputèrent les nobles de la région. À partir du règne de Louis XIV, la mode, avec Versailles et la vie de cour, incite les nobles à venir s'établir en ville et c'est à Valognes qu'elle se développera, avec la construction de nombreux hôtels particuliers[1].

Géographie

Valognes est située au cœur de la péninsule du Cotentin, à 20 km au sud-est de Cherbourg-en-Cotentin, dans la vallée du Merderet. La ville s'est construite sur un nœud routier important depuis l'antiquité.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

Hydrographie

À Valognes coule le Merderet ainsi que l'un de ses affluents, l'Écoute-s'il-pleut[3].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

  • Moyenne annuelle de température : 11 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 874 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 207,9 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 21 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].

Urbanisme

Typologie

Valognes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valognes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[20] et 7 948 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,2 %), zones urbanisées (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), terres arables (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), forêts (0,3 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

Transport

Inter-urbain

La commune est associée au transport en commun départemental par bus (Manéo) via les lignes :

  • 001 : Cherbourg-en-Cotentin - Valognes - Carentan - Saint-Lô
  • 101 : Valognes - Saint-Vaast-La-Hougue - Barfleur
  • 104 : Valognes - Bricquebec - Cherbourg-en-Cotentin
  • 105 : Portbail - Barneville-Carteret - Bricquebec - Valognes
  • 105a : Rauville-la-Bigot - Sottevast - Négreville - Valognes
  • 106 : Montebourg - Valognes - Périers - Coutances
  • 300 : Mortain - Saint-Hilaire-du-Harcouët - Avranches - Cherbourg-en-Cotentin
  • 302 : Granville - Coutances - Cherbourg-en-Cotentin

Routier

Valognes se trouve sur l'axe de la route nationale 13 (qui est aussi à cet endroit route européenne 3 et route européenne 46) avec un contournement de celle-ci sur l'ouest.

Ferroviaire

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Manuine (cacographie probable pour *Wanuine ou *Waluine) en 996 - 1008 (copie XVIIe siècle), Valongias en 1027 (copie XVIIe siècle), in Valoniis en 1056 - 1066 (copie XIIIe siècle), de Valoniis en 1063 - 1066 (copie XIIIe siècle), de Valonis en 1146, Valuignes/Valoignes et Valuinnes vers 1175, puis Waluine, Valongias et Valungia au XVIIe siècle[27],[28].

Selon la majorité des toponymistes, il s'agit d'un type toponymique celtique (gaulois) dont le caractère exact pose un certain nombre de problèmes.

François de Beaurepaire rapproche Valognes du nom de la Valouine, jadis Valognes à Osmoy-Saint-Valery (Seine-Maritime, Valoines, Valunnes XIIe siècle), de Valonne (Doubs, Valoines 1316) et de Valogne à Sommant (Saône-et-Loire)[27], dans lesquels il croit reconnaître Vallonia, la déesse des vallées que Saint-Augustin mentionne dans la Cité de Dieu (IV,8) et dont le culte semble prouvé par diverses inscriptions dans le monde celtique : Vallaunius CIL VII, 126 (Angleterre); Vallauno CIL III 10951 (Autriche) ; Ocello Vellauno Evans 277[27], etc.

Se référant à la table de Peutinger, Ernest Nègre propose l'origine du toponyme par la juxtaposition val-alaun-ia[pas clair][29]. René Lepelley justifie une forme Valonia qu'il décompose en Val- « val, vallée », suivi d'un suffixe -onia, par la construction d'une nouvelle cité dans la vallée du Merderet après la destruction d'Alauna de situation plus élevée, aujourd'hui Alleaume[30],[31].

Le gentilé est Valognais.

Histoire

Antiquité

L'ancienne cité gallo-romaine d'Alauna, à proximité de la ville moderne de Valognes, est fondée à l'époque augustéenne. D'une superficie estimée d'environ 45 ha, elle est peut-être chef-lieu de civitas sous le Haut-Empire romain. Elle est vraisemblablement abandonnée au IIIe siècle[32].

La ville antique comprend des quartiers d'habitations et de nombreux monuments. Parmi ceux-ci, seuls subsistent les vestiges de thermes, classés comme monument historique et aménagés en jardin archéologique, et ceux d'un édifice de spectacles, recouvert par des pâturages et des haies[33].

Moyen Âge

À l'aube de l'an mil, la ville se développe, devenant une résidence ducale. En 1046, le jeune duc de Normandie Guillaume, alors âgé de dix-neuf ans, alors qu'il réside dans ce qui n'est encore qu'un relais de chasse est averti d'une conspiration ourdie contre lui par une partie de barons normands qui refuse son autorité[Note 9].

En 1204, Valognes avec le reste de la Normandie passe dans le domaine royal[35]. La ville reçoit en la visite de saint Louis[36].

Au début de la guerre de Cent Ans, l'armée d'Édouard III d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le prend et ravage la ville avant d'entamer sa chevauchée qui se terminera par la bataille de Crécy et la reddition de Calais[37]. Une foire de la Sainte Croix se tenait le [38].

En 1355, est signé dans la ville un traité entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, qui fait suite et confirme celui de Mantes, et qui laisse au Navarrais le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes[39]. Après sa victoire en 1364 contre les Navarrais lors de la bataille de Cocherel, Bertrand du Guesclin est envoyé en Normandie par le roi de France et commence par le siège de Valognes. La garnison de la place appelle alors à son secours celle de Saint-Sauveur commandée par Jean Chandos. Elle finit toutefois par se rendre, mais dès l'année suivante, par le traité d'Avignon la place de Valognes sera remise entre les mains du roi de Navarre[40].

Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, en 1405, à la suite d'un débarquement anglais à la Hougue, la ville est abandonnée par la plupart de ses habitants[Note 10].

Au début de l'année 1450, Thomas Kyriell, à la tête d'une armée de secours, alors que la Normandie est en passe d'être reconquise par le royaume de France, débarque à Cherbourg et s'empare de Valognes avant de prendre la direction de Caen[42].

Époque moderne

À partir du XVe siècle elle abrite plusieurs congrégations religieuses : des Franciscains (Cordeliers) de 1468 à la Révolution, des Capucins de 1630[Note 11] à la Révolution, des Bénédictines de 1626 à 1792, puis à nouveau en 1810.

Au début des guerres de Religion, la ville est fermement tenue par le maréchal de Matignon fervent catholique[44]. Le , en représailles à la suite des massacres de protestants le , ses derniers, sous le commandement du seigneur Sainte-Marie d'Agneaux et d'Henri Robert aux Épaules, avec une troupe de 700 cavaliers rentrent dans Valognes, et brisent dans les jours qui suivent les ornements et les statues de l'église Saint-Malo. Le , c'est au tour du couvent des Cordeliers d'être saccagé, avec l'assassinat d'un des religieux, le frère Guillaume Le Cervoisier qui tentait de protéger les vases sacrés[45].

Lors de la cinquième guerre de Religion, Gabriel Ier de Montgommery s'empare de la ville[46].

En 1649 pendant la Fronde, le comte de Matignon, François Goyon de Matignon, fait le siège du château de Valognes pour le compte des Frondeurs. À la tête de six à huit mille hommes, il commence le siège le , soutenu par la milice des bourgeois de Cherbourg dirigée par Callières, le , et l'artillerie le . Le gouverneur de la place, le marquis de Bellefonds, avec une dizaine de seigneurs fidèles, dont Charles Castel, et une centaine d'hommes, s'enferme dans la place. Après quinze jours de siège, il se rend le [47],[48]. Le château sera démantelé sous le règne de Louis XIV.

La ville prospère durant le XVIIe et XVIIIe siècles et devient la ville principale du Cotentin. En 1631, est entreprise la construction d'une abbaye, suivie d'un séminaire. Les familles nobles y construisent de beaux hôtels particuliers. Elle est alors « fertile en beaux esprits ». Alain-René Lesage dans sa pièce Turcaret (1707) en parle comme d’un Versailles normand. Mme de Turcaret déclare : « Savez-vous bien qu’il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour ? » La croissance de Cherbourg lui fera perdre peu à peu son influence territoriale.

Époque contemporaine

Publicité pour le beurre d'Isigny fabriqué à Valognes, 1900.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926[49], date de la suppression de 106 arrondissements. Son économie se développe autour de l'industrie laitière, dont la société Bretel frères puis Valco, et profite de la spécialisation du Val de Saire dans le maraichage.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un lieu d'internement y fut établi, dans lequel des femmes tsiganes furent stérilisées de force[50].

Valognes a beaucoup souffert au cours de la bataille de Normandie, particulièrement lors des bombardements de . L’église Saint-Malo du XIVe siècle, qui a abrité le seul dôme (1612) d’architecture gothique de France, est en grande partie détruite pendant la bataille. De même, sur les quatre-vingt dix hôtels particuliers que comptait la ville en 1789 et qui faisaient sa renommée, seule une quarantaine ont survécu, après restauration. Valognes est libérée le [51]. La ville de Valognes est décorée de la croix de guerre 1939-1945.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1852 1869 Jacques Félix Meslin   Général
1869 1882 Louis Charles Joseph Le Vaillant de Folleville   Comte et fonctionnaire du Ministère de l'Intérieur, premier adjoint au maire
1892 1896 Lucien Oury   Notaire
1896 1919 Paul-Émile Mariette-Boisville    
1919 1941 Auguste Poutas-Larue Radical soc. Avocat, destitué par le gouvernement de Vichy
1941 1944 Henri Cornat   Ingénieur électricien, nommé maire par le gouvernement de Vichy en février 1941 et conseiller départemental en avril 1943, destitué en septembre 1944
1944 1953 Jules Letourneur   Marchand de cycle, détaillant-grossiste, résistant et maire durant la reconstruction de Valognes
mai 1953 juin 1968
(décès)
Henri Cornat CNIP puis RI Ingénieur électricien puis administrateur d’EDF, sénateur de la Manche (1952-1968), conseiller général (1945-1968), président du conseil général de la Manche (1946-1968)
juin 1968 mars 1977 Marcel Audouard   Boucher
mars 1977 mars 1983 Pierre Godefroy RPR Journaliste, député de la 4e circonscription de la Manche (1958-1988), conseiller général (1968-1979)
mars 1983 juin 1995 Anne Heinis UDF Inspectrice régionale d'action sociale, sénatrice de la Manche (1992-2001)
juin 1995[52] mars 2008 Fernand Leboyer app. PCF Retraité
mars 2008[53] En cours
(au 12 décembre 2017)
Jacques Coquelin[54] UMP-LR Cadre bancaire, conseiller départemental (depuis 2015), vice-président du conseil départemental de la Manche (depuis 2017)
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et six adjoints[55].

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

En 2021, la commune comptait 6 791 habitants[Note 12], en augmentation de 0,68 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Valognes a compté jusqu'à 7 537 habitants en 1999.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 9786 7707 0126 8586 9406 6556 4456 3796 072
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 7025 8125 4065 5845 8315 7825 7185 7916 006
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 9635 7465 6494 8945 0334 8934 9894 3574 766
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5 4815 9325 8716 7277 4127 5377 2747 1966 807
2018 2021 - - - - - - -
6 8276 791-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Publicité pour les beurres Bretel Frères à Valognes.
  • Zone d’activités d’Armanville.
  • Deux stations d’épuration.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine bâti

Valognes conserve sur son territoire quelques vestiges de l'antique cité d'Alauna, notamment les thermes et le théâtre, dont les pierres furent réutilisées par les habitants. Le site archéologique est étudié et mis en valeur par l'association Agglomération Antique d'Alauna.

  • Le château de Valognes, dont il ne reste aucune trace visible à ce jour. À l'origine, manoir ducal attesté en 1026, fortifié par Charles II de Navarre, allié des Anglais, lors de la guerre de Cent Ans. Il sera démantelé sur ordre de Louvois à partir de .
  • Le manoir de Savigny, hôtel 3 étoiles. Il date du XVIe siècle.
  • Ancienne abbaye bénédictine royale Notre-Dame-de-Protection protégée au titre des monuments historiques[59], transformée en hôpital, depuis la Révolution française, et intégré depuis 2006 au Centre hospitalier public du Cotentin.
  • Abbaye Notre-Dame-de-Protection, rue des Capucins (ancien couvent des capucins). Les sœurs chassées de leur abbaye se réinstallèrent en 1810, dans l'ancien couvent des Capucins, nommé depuis Abbaye Notre-Dame-de-Protection. Il conserve un retable monumental du XVIIe siècle avec une Nativité peinte par Laurent de La Hyre[60].
  • Les églises paroissiales, Saint-Malo de Valognes et Notre-Dame d'Alleaume, sont protégées au titre des monuments historiques[61],[62].
  • Le palais de justice : construit en 1834, à l'emplacement de l'ancien hôpital, il arbore en façade de beaux piliers corinthiens avec une fine ornementation ciselées[63].
  • Les hôtels particuliers : malgré les destructions liées à la bataille de Normandie, les rues de la ville recèlent de nombreux hôtels particuliers qui lui ont valu le surnom de « Versailles normand », dont l'hôtel de Beaumont (XVIIIe siècle), construit par la famille Jallot, seigneurs de Beaumont, classé au titre des monuments historiques, l'hôtel de Grandval-Caligny (XVIIe siècle), demeure de Jules Barbey d'Aurevilly entre 1872 et 1887, l'hôtel de Thieuville (XVIIe siècle), qui abrite le musée de l'eau de vie et des vieux métiers, l'hôtel de Blangy, l'hôtel Anneville du Vast, l'hôtel de Carmesnil, l'hôtel Dorléans et l'hôtel de Camprond. À ces hôtels particuliers protégés, s'ajoute l'hôtel du Louvre, ancien relais de poste, également inscrit, et l'hôtel Sivard-de-Beaulieu, érigé vers 1782 par Charles Sivard de Beaulieu, lieutenant général du bailliage du Cotentin avant d'accueillir les sœurs carmélites anglaises à partir de 1830, puis les sœurs du Refuge de Caen en 1871. Bombardé en juin 1944, il est devenu en 1995, la propriété de l'association l'Espérance, qui a mis en vente le complexe en 2016.
  • La Maison du Grand Quartier, qui abrite le musée régional du cidre.
  • Le manoir du Haut-Gallion, ayant appartenu à Claude Coysevox, fille du sculpteur Antoine Coysevox puis à la famille Mesnil de Valcanville.
  • La ferme du Taillis à Alleaume (fin XVIe siècle) : on peut voir au-dessus de la porte des armoiries, dont l'écu endommagé ou bûché surmonté d'un casque morné (visière abaissé) et tourné à dextre signe de nouvel anobli, avec des lambrequins traités en volutes de feuillages, sur lequel on devine les armes de la famille de Fortescu, « d'argent à trois bandes d'azur ». En 1661, Tanneguy de Fortescu, sieur du Taillis, épouse Marie du Ruel[64].
  • L'ancien hôtel Dieu, qui abrita l'hôpital de Valognes de 1499 à la fin du XVIIe siècle[65].
  • L'hôpital Sainte-Marthe : construit à partir de 1690[66], afin de remplacer l'hôtel Dieu, il servit jusqu'en 1803, remplacé à son tour par l'hôpital actuel installé dans l'ancien couvent des Bénédictines. Il en subsiste des vestiges, non visibles, sous la cour des services techniques de la ville à −7 mètres de profondeur. On peut y accéder par un puits de 8 mètres de profondeur donnant accès à un début d'escalier. Son enfouissement est dû à la réalisation de la route, en 1789, Valognes-Bricquebec, et le réemploi des pierres du château médiéval qui servirent de remblai dans le quartier qui entoure l'actuelle bibliothèque.
  • L'ancien séminaire, ancien manoir L'Évêque, aujourd'hui lycée Henri Cornat. Au fronton de cet ancien manoir, que l'abbé François de La Luthumière, en 1655, transforma en séminaire, on peut voir les blasons de ses parents, François Le Tellier de La Luthumière, « d'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux de sable » et Charlotte du Bec-Crespin, « fuselé d'argent et de gueules », surmonté d'une couronne de baron ou « tortil[67] ».
Monuments disparus
  • Couvent des cordeliers : c'est dans l'église du couvent que sera inhumé Jean II de Ravalet, abbé d'Hambye, après avoir été exhumé du Rozel, où il était décédé le [68]. Il sera vendu comme bien national, avant d'être détruit[69].

Labels

À la suite de la création du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en 2001, Valognes bénéficie avec Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte du label Villes et pays d'art et d'histoire accordé par le ministère de la Culture.

La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[70].

Musées et bibliothèque

La ville dispose de deux musées consacrés l’un au cidre et l’autre au calvados :

  • Musée de l’eau de vie et des vieux métiers, rue Pelouze.
  • Musée régional du cidre, rue du Petit-Versailles, dans la Maison du Grand Quartier.
  • Médiathèque municipale Jullien-de-Laillier : avec une section sur la Manche et la Normandie, 24 000 volumes pour le fonds ancien, 220 manuscrits, 205 incunables. Elle s’est enrichie, à la Révolution, avec la confiscation des bibliothèques des couvents et du séminaire de Valognes[71]. Elle abrite dans son sous sol, l'autel du Ham et un sarcophage daté du VIIe siècle provenant du cimetière de Lieusaint. La cuve, en calcaire de Sainteny, mesure 1,90 mètre de large. Une grosse pierre de remploi, probablement une demi-base de colonne romaine gravée avec le nom de la défunte SUNNOVIRA disposé en tête du cercueil[72].

Valognes dans les arts

Valognes a abrité plusieurs artistes qui ont placé la ville au cœur de leurs œuvres. Ainsi, en peinture, Félix Buhot a représenté plusieurs lieux valognais, tel que Nocturne à l’entrée de l’église de Valognes (vers 1872).

Jules Barbey d'Aurevilly a placé plusieurs de ses intrigues à Valognes[73]. Honoré de Balzac fait référence à la beauté des femmes de Valognes dans Les Chouans[74]. L’héroïne d'Au Bonheur des Dames d'Émile Zola, Denise Baudu, est originaire de Valognes. Éric-Emmanuel Schmitt, qui a été professeur agrégé de philosophie au lycée Alexis-de-Tocqueville de Cherbourg, a publié La Nuit de Valognes en 1991 et Didier Daeninckx situe à Valognes, rebaptisée Corneville, une aventure de l’enquêteur « Le Poulpe », La Route du Rom (Le Poulpe, 2003).

Sports

L'Association sportive de Valognes Football fait évoluer une équipe masculine et une féminine de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres masculines en divisions de district[75].

La Valognaise HandBall fait évoluer des équipes masculines et féminines au premier niveau départemental[76].

Le Rugby Club de Valognes fait évoluer une équipe en 1re / 2e série[réf. nécessaire].

La 2e étape du Tour de France 1919 a emprunté le territoire de la commune.

Jumelages

Personnalités liées à la commune

Nées à Valognes

Autres

  • Guillaume le Conquérant (vers 1027-1087), qui y trouva refuge.
  • Guillaume Le Cervoisier (1527-1562), martyr déclaré bienheureux, à la suite de son assassinat dans le couvent des Cordeliers de Valognes lors de la première guerre de Religion[35].
  • Raphaël de Lozon (1731-1771 à Valognes), architecte français. Il construisit l'hôtel de Beaumont à Valognes.
  • Jean-Baptiste Le Carpentier (1759-1829), révolutionnaire, y a passé une partie de sa vie.
  • Jean Charles Richard Dancel (1761-1836), curé de Valognes de 1805 à 1827.
  • Charles de Gerville (1769-1863 à Valognes), érudit, historien, naturaliste et archéologue.
  • Victor Levasseur (1772-1811 à Valognes), général des armées de la République et de l'Empire.
  • Jacques Félix Meslin (1785 - 1872 à Valognes), général français, maire de Valognes.
  • Alexis de Tocqueville (Verneuil-sur-Seine, 1805 - Cannes, 1859), penseur politique, historien, député de la Manche (Valognes) de 1839 à 1851.
  • Jules Barbey d'Aurevilly (Saint-Sauveur-le-Vicomte, 1808 - Paris, 1889), écrivain. Il a résidé dans la ville, à l’hôtel de Grandval-Caligny, et y a situé un certain nombre de ses récits.
  • Armand Royer (1842-1910), violoniste, professeur de musique et aquarelliste, ami de Jules Barbey d'Aurevilly, a exercé à Valognes.
  • André Dhôtel (Attigny (Ardennes), 1900 - Paris, 1991), écrivain, professeur au collège en 1938.
  • Henri Cornat (1903-1968), homme politique français, sénateur-maire de Valognes.
  • Anne Heinis (1933-2009), femme politique française, sénatrice-maire de Valognes.

Héraldique

Blason de Valognes

Les armes de la commune de Valognes se blasonnent ainsi :
D'azur au lynx courant d'argent, surmonté de deux épis de blé d'or passés en sautoir, accosté de deux autres épis de blé du même posés en pal[77].

Sous le Premier Empire, le blason de Valognes était identique, Napoléon ayant ajouté simplement un franc canton des villes de seconde classe[78].

Blason de Valognes sous le Premier Empire

Voir aussi

Bibliographie

  • Abbé J. L. Adam, Quelques notes sur Valognes. Cherbourg, impr. Emile Le Maout, 1905
  • Abbé J. L. Adam, Étude sur la ville de Valognes, considérée au point de vue géographique et historique, archéologique et monumental, économique et scientifique. Valognes ; Évreux, impr. de G. Poussin, 1912, VIII-503 p., fig., portraits et plan.[réimpression en 1988 de l’édition originale avec sept annexes (biographie de l’abbé Adam, errata, hôtels cités, nom des rues à diverses époques, mise à jour, index et bibliographie) par la section de Valognes de la Société d’archéologie de la Manche].
  • Abbé J. L. Adam, Chapelle de Notre-Dame de la Victoire, sise en la paroisse de N.-D. d’Alleaume (Valognes), Valognes : impr. de E. Marti.
  • Abbé J. L. Adam, Le Collège de Valognes, Évreux, imp. de l’Eure, 1899, 33 p., Extrait de la Revue catholique de Normandie
  • Valognes pendant la période révolutionnaire, 1789-1802 : Scènes et récits d’après les documents inédits de l’époque, Valognes, L. Luce, 1888.
  • Valognes dans les écrits intimes de Jules Barbey d’Aurevilly, Saint-Lô, Cahiers de l’ODAC [Office départemental d’action culturelle] de la Manche, 1990
  • Léopold Delisle, Notices historiques : Droit de pâturage et d’herbage reconnu dans la Haye de Valognes au profit des habitants de Valognes et d’Alleaume (mars 1415), La poterie à Valognes (juin 1465), La Ligue à Valognes(1589),Passage de Louis XVI à Valognes (juin 1786), Doléances des paroisses du bailliage à Valognes (1789), Bataillon de l’Égout, en garnison à Valognes (8 avril 1798), Valognes, Impr. du Journal de Valognes, 1913
  • Léopold Delisle, Les Deux Sièges de Valognes en 1562 et 1574. Saint-Lô : impr. de F. Le Tual, 1890. 11 p. Extrait de l’Annuaire de la Manche, 62e année, 1890
  • Christine Duteurtre, Charly Guilmard, Valognes au fil du temps, Éditeur Isoète, 2007 (ISBN 2913920470)
  • Jeanne-Marie Gaudillot, « Les textiles à Valognes de Colbert à la Révolution », Revue du Département de la Manche, 9(34), 1967, p. 118-135
  • Valognes sous la direction de Élie Guéné avec la collaboration de Pierre Leberruyer. Valognes : Manche-Tourisme, 1975, 119 p. in 4°.
  • Martin Gilbert, Atlas de la Shoah, Éditions de l’Aube/Samuelson, 1992
  • Vikland n° 15 : Valognes, Heimdal, 1998
  • Michel Hébert, Valognes, Joué-lès-Tours, A. Sutton, , 128 p. (OCLC 2842530462)
  • Christian Jouhaud et Judith Lyon-Caen, « La plaque. Mémoires de Valognes », revue penser/rêver[79], n° 20 (Le temps du trouble), automne 2011, pp. 17–47
  • Maurice Lecœur, La Diligence de Valognes, éd. La Dépêche, 1989
  • Maurice Lecœur, Week-end royal à Valognes, éd. Isoète, 2004
  • Hugues Plaideux, Une loge maçonnique pour la noblesse d’épée : l'« Union Militaire » de Valognes (1786-1789), dans Les Normands et l’armée, Actes du XXXe Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie (Coutances, 19-21 oct. 1995), Revue de la Manche, t. 38, numéro spécial, fasc. 150-151, [avril-juil] 1996, p. 222-232
  • M. Renault, Valognes : Notes historiques et archéologiques sur les communes de l’ancien arrondissement, Paris: Res universis, 1992. (ca 200 p.). coll. « Monographies des villes et villages de France »
  • Émile Sevestre, Valognes : De la préhistoire au moyen âge, par Charles-Louis Birette. Le Moyen âge, par Frédéric de Fontaine de Resbecq. Les Temps modernes, par Ém. Sevestre, L’Époque, contemporaine, par Ronchail. Caen : Impr. A. Mouville, Ozanne et Cie, Valognes, libr.-papeterie-éditeur Henri Brochard, 1926. (27 mars 1928)

Notes et références

Notes

  1. Population municipale 2021.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
  5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Il s'enfuira vers le Bessin en traversant nuitamment la baie des Veys, et gagnera Falaise[34]. Avec l'aide d'Henri Ier, il remportera, en 1047, la victoire sur les barons normands révoltés au Val-ès-Dunes.
  10. Tout comme à Barneville et Saint-Lô alors que les paroisses de Vaudreville, Fontenay, Saint-Floxel, Quinéville, Saint-Martin-d'Audouville sont mise à sac et leurs maisons rasées[41].
  11. Le couvent des Capucins fut fondé en 1620 par Charles-François Davy d'Amfreville[43].
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Secrets de châteaux et manoirs, 2008, p. 67.
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  3. « L'Écoute-s'il-pleut » sur Géoportail..
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
  6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  10. « Station Météo-France Bricquebec - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Valognes et Bricquebec-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France Bricquebec - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Valognes et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  15. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  16. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Valognes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  27. a b et c François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 228 - 229.
  28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 232.
  29. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 53.
  30. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 76.
  31. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996, p. 263a (ISBN 2-905461-80-2).
  32. François Fichet de Clairefontaine, « Valognes/Alauna », Revue archéologique du Centre de la France, no 25 (supplément) « Capitales éphémères. Des Capitales de cités perdent leur statut dans l’Antiquité tardive, Actes du colloque Tours 6-8 mars 2003 »,‎ , p. 487-490 (lire en ligne).
  33. Corinne Gallier, « Un triomphe pour le site antique », La Presse de la Manche,‎ .
  34. Marc Morris, The Norman Conquest, Windmill books, 2013, pp. 56-58. (ISBN 978-0-09-953744-1).
  35. a et b Christine Duteurtre, Charly Guilmard, Valognes au fil du temps, Éditions Isoète, collection Beaux livres, Mayenne, 2007, 173 p. , (ISBN 978-2 -9139-2069-9), p. 9.
  36. Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète, , 141 p. (ISBN 978-2-9139-2072-9), p. 14.
  37. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 74.
  38. Comité Gille de Gouberville, Julien Deshayes (dir.), Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville, Éditions Heimdal, (ISBN 978-2-84048-581-0), p. 77.
  39. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 169.
  40. Lecœur 2007, p. 25.
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  42. Beck 1986, p. 76.
  43. René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 47.
  44. Michel Hébert et André Gervaise, Châteaux et manoirs de la Manche, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 176 p. (ISBN 978-2-84706-143-7), p. 76.
  45. Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville, 2021, p. 92.
  46. Beck 1986, p. 91.
  47. Voisin La-Hougue, Histoire de la ville de Cherbourg, p. 105-106.
  48. Jeanine Bavay, « Les seigneurs de Saint-Pierre-Église », Vikland, la revue du Cotentin, no 6,‎ juillet-août-septembre 2013, p. 66 (ISSN 0224-7992).
  49. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Martin Gilbert, Atlas de la Shoah, L’Aube, 1982 – préface de Bernard Kouchner, postface de Jean Kahn – carte 182, p. 141.
  51. « Secrets de châteaux et manoirs - Cotentin - Saint-Lô - Coutances », La Presse de la Manche, no Hors-série,‎ , p. 56 (ISBN 979-1-0937-0115-8).
  52. « Valognes : le maire Fernand Leboyer ne sera pas candidat en 2008 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
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  54. Réélection 2014 : « Jacques Coquelin garde son fauteuil de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  55. « Valognes (50700) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
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  57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. « Hospice et sa chapelle », notice no PA00110628, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 214.
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  70. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur www.cnvvf.fr (consulté le ).
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  72. Girard et Lecœur 2005, p. 39.
  73. http://bib-valognes.dnsalias.net/page/4e-salon-du-livre-de-valognes?teaser
  74. « C’était une fille d’environ vingt-six ans, blonde, d’une jolie taille, et dont le teint avait cette fraîcheur de peau, cet éclat nourri qui distingue les femmes de Valognes. » Les Chouans, éditions Furne, vol.13, p.60
  75. « A. S. Valognes F. », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).
  76. « 50 - Comité de la Manche », sur ff-handball.org, Fédération française de handball (consulté le ).
  77. « GASO, la banque du blason - Valognes Manche » (consulté le ).
  78. http://perso.numericable.fr/briantimms3/chf/05bassenormandie.htm
  79. Présentation de la revue sur le site des Éditions de l'Olivier.

Liens externes

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