Aller au contenu

« Mâcon » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Chabe01 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Chabe01 (discuter | contributions)
Annulation de la modification de Chabe01 (d)
Ligne 8 : Ligne 8 :
| drapeau = Logo Macon.svg
| drapeau = Logo Macon.svg
| taille drapeau = 130
| taille drapeau = 130
| région = [[Bourgogne]]
| région = [[Bourgogne-Franche-Comté]]
| département = [[Saône-et-Loire]] ([[Préfecture]])
| département = [[Saône-et-Loire]] ([[préfecture]])
| arrondissement = [[Arrondissement de Mâcon|Mâcon]] ([[chef-lieu]])
| arrondissement = [[Arrondissement de Mâcon|Mâcon]] ([[chef-lieu]])
| canton = [[Chef-lieu]] des cantons de [[canton de Mâcon-Centre|Mâcon-Centre]], [[canton de Mâcon-Nord|Mâcon-Nord]] et [[canton de Mâcon-Sud|Mâcon-Sud]]
| canton = [[Canton de Mâcon-1|Mâcon-1]]<br/>[[Canton de Mâcon-2|Mâcon-2]]
| insee = 71270
| insee = 71270
| cp = 71000
| cp = 71000
| maire = [[Jean-Patrick Courtois]]
| maire = [[Jean-Patrick Courtois]]
| mandat maire = [[Élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire|2014]]-2020
| mandat maire = [[Élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire|2014]]-2020
| intercomm = [[Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône]]
| intercomm = [[Mâconnais Beaujolais Agglomération]]
| longitude = 4.83133717
| latitude = 46.3062
| latitude = 46.30627150
| longitude = 4.8313
| alt mini = 167
| alt mini = 167
| alt maxi = 347
| alt maxi = 347
| superficie = 27
| superficie = 27
| population = 34040
| population = {{Dernière population commune de France}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Dernière population commune de France|date}}{{Variation population commune de France}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = [[2010]]
| population agglomération = 100172
| population agglomération = 100768
| année_pop agglomération = [[2010]]<ref>[http://insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=au2010-088]</ref>
| année_pop agglomération = [[2013]]<ref>[http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=au2010-088 Chiffres clés : Aire urbaine de Mâcon]</ref>
| gentilé = Mâconnais, Mâconnaise
| gentilé = Mâconnais, Mâconnaise
| siteweb = [http://www.macon.fr macon.fr]
| siteweb = [http://www.macon.fr macon.fr]
| géoloc-département = <!-- facultatif -->
| géoloc-département = Saône-et-Loire
}}
}}


'''Mâcon''' est une [[commune (France)|commune française]], capitale du [[Mâconnais]], préfecture du [[département français|département]] de [[Saône-et-Loire]], dans la région [[Bourgogne]].
'''Mâcon''' est une [[commune (France)|commune française]], capitale du [[Mâconnais]], préfecture du [[département français|département]] de [[Saône-et-Loire]], dans la région [[Bourgogne-Franche-Comté]].


Au dernier recensement de {{Dernière population commune de France|date}}, la commune comptait {{nombre|{{Dernière population commune de France|nombre}}|habitants}} tandis que son aire urbaine, qui s'étend sur 3 départements rassemble 100 172 habitants.
Au dernier recensement de {{Dernière population commune de France|date}}, la commune comptait {{nombre|{{Dernière population commune de France|nombre}}|habitants}} tandis que son aire urbaine, qui s'étend sur trois départements, rassemble {{unité|100172|habitants}}.


Il s'agit de la {{5e}} plus grande ville de [[Bourgogne]] derrière la capitale et [[chef-lieu]] régional [[Dijon]], [[Chalon-sur-Saône]], [[Nevers]], [[Auxerre]] et devant la ville de [[Sens (Yonne)|Sens]].
Il s'agit de la {{7e|plus}} grande ville de [[Bourgogne-Franche-Comté]] derrière la capitale et [[chef-lieu]] régional [[Dijon]], [[Besançon]], [[Belfort]], [[Chalon-sur-Saône]], [[Nevers]], [[Auxerre]] et devant la ville de [[Sens (Yonne)|Sens]]. La population de son aire urbaine est celle qui croît le plus vite de la nouvelle région (+ 8,8 % entre 1999 et 2012).


Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les ''Mâconnais''.
Les habitants de la ''cité Lamartine'' [[gentilé|sont appelés]] les ''Mâconnais'' et les ''Mâconnaises''.


== Géographie ==
== Géographie ==

=== Situation géographique ===
[[File:Mâcon depuis Solutré.JPG|thumb|left|Mâcon et la vallée de la Saône depuis le chemin d'accès à la [[roche de Solutré]].]]
[[File:Mâcon depuis Solutré.JPG|thumb|left|Mâcon et la vallée de la Saône depuis le chemin d'accès à la [[roche de Solutré]].]]
La ville s'étend sur la rive occidentale de la [[Saône]], entre la [[Bresse]] à l'est et les monts du [[Beaujolais]] au sud. Mâcon est la ville la plus méridionale de la région [[Bourgogne]], ce qui lui donne avec ses toits de tuiles romanes et ses façades colorées un petit air de ville du sud.
La ville s'étend sur la rive occidentale de la [[Saône]], entre la [[Bresse]] à l'est et les monts du [[Beaujolais]] au sud. Mâcon est la ville la plus méridionale de la région [[Bourgogne-Franche-Comté]], ce qui lui donne avec ses toits de tuiles romanes et ses façades colorées un petit air de ville du sud.


Entourée par les vendanges du [[Mâconnais]], la plaine dans laquelle se trouve Mâcon est coincée entre les massifs du [[Massif du Jura|Jura]] et du [[Massif central]], ce dernier étant proche de la commune ([[Pierreclos]], [[Serrières (Saône-et-Loire)|Serrières]] et [[Cenves]] forment la frontière nord-est du massif).
Elle est située à 40 kilomètres à l'ouest de [[Bourg-en-Bresse]] (préfecture du département de l'[[Ain (département)|Ain]] dont la commune est limitrophe), à 65 kilomètres au nord de [[Lyon]], à 400 kilomètres de [[Paris]], à 150 kilomètres de [[Genève]].


Elle est située à {{unité|35|kilomètres}} à l'ouest de [[Bourg-en-Bresse]] (préfecture du département de l'[[Ain (département)|Ain]] dont la commune est limitrophe), à {{unité|60|kilomètres}} au sud de [[Chalon-sur-Saône]] (sous-préfecture de la [[Saône-et-Loire]]), à {{unité|65|kilomètres}} au nord de [[Lyon]], à {{unité|400|kilomètres}} au sud de [[Paris]], à {{unité|150|kilomètres}} à l'ouest de [[Genève]].
La superficie de Mâcon est {{formatnum:2699}} hectares dont 576 hectares d’espaces verts<ref>http://www.macon.fr/view/macon_chiffres08.pdf {{PDF}}</ref>.

Le territoire de Mâcon est formé de deux parties depuis [[1972]], la partie nord constitue les communes associées de [[Saint-Jean-le-Priche]] et de [[Sennecé-lès-Mâcon]] et la partie sud est formée par la partie historique de la ville et par la commune associée de [[Loché]]. La superficie de la commune est {{unité|2699|hectares}} dont {{unité|580|hectares}} d’espaces verts<ref name=":0">[http://www.macon.fr/ Embellir, le fleurissement à Mâcon], sur ''macon.fr''.</ref>.


=== Communes limitrophes ===
=== Communes limitrophes ===

{{images
|image1=Mâcon Limite communale.png
|légende1=<center>{{GéoPolygone|OSM=912201|type=relation}} Limite communale.</center>
|image2=Arrondissement Mâcon 2017 OSM.png
|légende2=<center>{{GéoPolygone|OSM=3363314|type=relation}} [[Arrondissement de Mâcon]].</center>
|position=centre
|hauteur=250
}}

<center>'''Partie nord de la commune (communes-associées de Sennecé-lès-Mâcon et Saint-Jean-le-Priche)'''</center>
<center>'''Partie nord de la commune (communes-associées de Sennecé-lès-Mâcon et Saint-Jean-le-Priche)'''</center>


Ligne 77 : Ligne 91 :


=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===
==== Cours et plans d'eau ====
La [[Saône]] borde la ville et marque la frontière avec le département de l'[[Ain (département)|Ain]].

La [[Saône]] borde la ville et marque la frontière avec le département de l'[[Ain (département)|Ain]]. La ville s'est développée sur la rive droite de la rivière, qui reste encore aujourd'hui un élément structurant la cité.

D'autres cours d'eau sillonnent la commune comme l'Abyme qui traverse l'ancienne commune de [[Flacé-lès-Mâcon|Flacé]] ou bien la [[Petite Grosne]] qui sépare [[Loché]] du reste de Mâcon. Dans la commune associée de [[Sennecé-lès-Mâcon]], on trouve le ruisseau Bonnetin. Les trois cours d'eau se jettent à Mâcon dans la [[Saône]].

Concernant les plans d'eau, il en existe quelques uns dont deux qui forment les deux ports de la ville. De plus, trois étangs dédiés aux loisirs ont été construits en [[2014]] au sud de la ville autour de la [[Route Centre-Europe Atlantique|RCEA]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Trois étangs dédiés aux loisirs|périodique=[[Le Journal de Saône-et-Loire]]|date=2014-03-17|lire en ligne=http://www.lejsl.com/edition-de-macon/2013/10/05/trois-etangs-dedies-aux-loisirs|pages=}}</ref>. Ces trois plans sont les étangs du Cèdre, de Beaulieu et des Noyerats.

==== Crues de la Saône ====

[[Fichier:Info Saône Mâcon 2.jpg|vignette|150px|Hauteur des eaux durant les crues les plus importantes de la [[Saône]].]]

Les inondations de la [[Saône]] sont fréquentes. En conséquence, les [[prairies inondables du val de Saône]], siutées sur l'autre rive, se trouvent régulièrement sous les eaux. Quelquefois, lorsque les crues sont plus importantes, les rues de Mâcon se trouvent elles aussi sous les eaux. Ce fut notamment le cas en [[1840]], année à laquelle les eaux ont atteint le plus haut niveau connu, en [[1955]] ou en [[2001]]. Entre [[580]] et [[2001]], on dénombre {{nobr|34 crues}} importantes<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Les Colères de la Saône|périodique=Mâcon notre ville|numéro=9|date=juillet-août 2016|issn=|lire en ligne=http://www.macon.fr/Actualites/Magazine-municipal-en-ligne/Macon-notre-ville-juillet-aout-2016|format=pdf|pages=30-31}}</ref>.
Pour limiter les dégâts générés par les crues, les bords de Saône ont fait l'objet de lourds aménagements depuis les années 1950.


=== Climat ===
=== Climat ===


Climat océanique tempéré à tendance continentale et à influence méditerranéenne : les précipitations sont régulières tout au long de l'année avec une hausse de celle-ci durant le printemps et l'automne, durant l’été les précipitations sont peu fréquentes mais sous formes d’orage parfois violent engendrant d’important cumul de pluie. Le climat Mâconnais est caractérisé par : des hivers froid et humide principalement aux bancs de brouillards et au froid continental, et des étés chaud et sec liée à l’influence méridionale (vent du midi).
Le climat est océanique tempéré à tendance continentale : les précipitations sont régulières tout au long de l'année avec une hausse de celles-ci durant le printemps et l'automne, durant l’été les précipitations sont peu fréquentes mais sous formes d’orage parfois violents engendrant d’importants cumuls de pluie. Le climat mâconnais est caractérisé par des hivers froids et humides principalement dus aux bancs de brouillards et au froid continental, et des étés chauds et secs liés à l’influence méridionale (vent du midi).
Le Mâconnais se situe juste en dessous de la zone dite de « rupture climatique » entre le nord, l’ouest et le sud. Les monts du sud Mâconnais sont marqué par cette croisée des climats (océanique, continental et méditerranéen) et bénéficie d’une faune et flore remarquable (plantes méditerranéennes et insectes résistant à une latitude élevée).
Le [[Mâconnais]] se situe juste en dessous de la zone dite de « rupture climatique » entre le nord, l’ouest et le sud. Les monts du Sud Mâconnais sont marqués par cette croisée des climats (océanique, continental et méditerranéen) et bénéficient d’une faune et flore remarquable (plantes méditerranéennes et insectes résistant à une latitude élevée).


Pour la ville de Mâcon (), les valeurs climatiques de 1981 à 2010 :
Pour la ville de Mâcon, les valeurs climatiques de 1981 à 2010 sont les suivantes :


{{Relevé météo
{{Relevé météo
Ligne 151 : Ligne 178 :
}}
}}


=== Voies de communication et transports ===
== Voies de communication et transports ==
Mâcon est reliée aux grandes agglomérations voisines par différentes voies de communication. La plaine de Saône étant un lieu d'échanges national et même européen privilégié, la ville de Mâcon dispose d'un maillage exceptionnel, elle est desservie par la plupart des axes Nord-Sud (Paris-Lyon-Marseille) et au centre des échanges Est-Ouest (Bordeaux-Nantes-Genève).


[[Fichier:Plan Mâcon.svg|vignette|250px|upright=1|Voies de communication de Mâcon : {{Début de colonnes|nombre=2}}
==== Routes ====
{{Légende/Début}}
* [[Autoroute A6 (France)|Autoroute A6]] (Axe [[Paris]]-[[Lyon]])
{{Ligne de légende|blue solid 5px|Autoroutes}}
* [[Autoroute A40 (France)|Autoroute A40]] (Axe Mâcon-[[Genève]])
{{Ligne de légende|#85C17E solid 5px|RCEA (N79)}}
* [[Autoroute A406 (France)|Autoroute A406]] (contournement sud de Mâcon)
{{Ligne de légende|red solid 3px|Routes principales ({{nobr|D 906}}, {{nobr|D 1079}})}}
* [[Route nationale 6 (France métropolitaine)|Nationale 6]]
{{Ligne de légende|orange solid 2px|Routes secondaires}}
* [[Route Centre-Europe Atlantique]] (RCEA) qui permet une circulation directe d'[[Annemasse]] à [[Nantes]] ou [[Bordeaux]]
{{Ligne de légende|#E8D630 solid 2px|Routes tertiaires}}
* le [[pont François-Mitterrand de Mâcon|pont François-Mitterrand]] qui est le deuxième ouvrage d'art reliant Mâcon à la rive gauche de la [[Saône]]
{{Ligne de légende|grey dotted 3px|Voies ferroviaires}}
{{Ligne de légende|#26C4EC solid 3px|Voies fluviales}}
{{Légende/Fin}}
{{Fin de colonnes}}]]


Mâcon est reliée aux grandes agglomérations voisines par différentes voies de communication. La plaine de Saône étant un lieu d'échanges national et même européen privilégié, la ville de Mâcon dispose d'un maillage exceptionnel, elle est desservie par la plupart des axes nord-sud (Paris-Lyon-Marseille) et est au centre des échanges est-ouest (Bordeaux-Nantes-Genève).
==== Chemin de fer ====
* '''TGV''': [[Gare de Mâcon-Loché-TGV]] (Axes [[Paris]]-[[Marseille]] et [[Paris]]-[[Genève]])
* [[Gare de Mâcon-Ville|Gare SNCF Mâcon-Ville]] (Axes [[Dijon]]-[[Lyon]] et [[Dijon]]-[[Marseille]])


==== Transport fluvial ====
=== Routes ===
Trois autoroutes encerclent Mâcon dont la plus importante est l'[[Autoroute A6 (France)|autoroute A6]]. Reliant les villes de [[Paris]] et [[Lyon]], l'axe de communication permet aussi de se diriger vers [[Chalon-sur-Saône]], [[Beaune]] et [[Dijon]] par le nord mais aussi [[Belleville (Rhône)|Belleville]] et [[Villefranche-sur-Saône]] par le sud. Même si la voie s'arrête officiellement Lyon, elle est prolongée jusqu'à [[Marseille]] en prenant le nom d'[[autoroute A7 (France)|autoroute A7]].
* Le port de plaisance de Mâcon (420 anneaux)
* La [[Saône]] qui permet via le [[Rhône]] un accès à la [[mer Méditerranée]]


À hauteur de [[Sennecé-lès-Mâcon|Sennecé]], la route est rejointe par l'[[Autoroute A40 (France)|autoroute A40]] qui vient de [[Genève]]. Gratuite dans entre les gares de péage de Mâcon-Nord et de Feillens, la voie est principalement empruntée lors de la saison hivernale du fait qu'elle permet de se diriger vers les stations de ski.
==== Transports urbains ====

Dans le but de relier les deux voies précédemment citées, l'[[Autoroute A406 (France)|autoroute A406]] définit le contournement sud de Mâcon. Inaugurée en [[2011]], elle termine dans la commune, continue vers l'ouest par l'intermédiaire de la [[Route nationale 79 (France)|route nationale 79]] (RCEA) et permet de gagner environ 15 minutes pour ceux qui désirent relier le sud du [[Mâconnais]] à la [[Bresse]].

La [[Route nationale 6 (France métropolitaine)|route nationale 6]] aujourd'hui déclassée en route départementale porte le nom de ''{{nobr|D 906}}''. Elle traverse Mâcon du nord au sud en emprunte les quais de Saône, c'est le long de cet axe que les principales zones économiques et commerciales se sont installées au fil des années.

À proximité des quais, un pont faisant la renommée de la ville, le [[Pont Saint-Laurent (Saône)|pont Saint-Laurent]], permet aux véhicules de traverser la Saône pour se diriger dans l'[[Ain (département)|Ain]] et sa capitale [[Bourg-en-Bresse]]. Pour cela, il suffit de circuler sur la route [[Route nationale 79 (France)|{{nobr|D 1079}}]]. Cet axe de communication faisait partie de la [[Route nationale 79 (France)|route nationale 79]] avant son déclassement en route départementale en [[2006]]. Le [[pont François-Mitterrand de Mâcon|pont François-Mitterrand]] est le deuxième ouvrage d'art reliant Mâcon à la rive gauche de la [[Saône]]. Il permet de contourner le centre de [[Saint-Laurent-sur-Saône]] et de réduire la circulation sur le [[pont Saint-Laurent (Saône)|pont Saint-Laurent]].

Enfin, la [[Route Centre-Europe Atlantique]], plus connue sous le sigle RCEA, permet une circulation directe d'[[Annemasse]] à [[Nantes]] ou [[Bordeaux]], elle emprunte à Mâcon par l'intermédiaire de la [[Route nationale 79 (France)|route nationale 79]].

=== Voies cyclables ===
Les cyclistes bénéficient d'un réseau étoffé dans la ville puisqu'il existe {{nobr|30 kilomètres}} d'itinéraires cyclables en plus des {{unité|3.6|kilomètres}} de voies dans les zones de rencontre<ref>{{Lien web|nom1=Inovagora|titre=Se déplacer à vélo - Transports & urbanisme - Votre ville au quotidien - Bienvenue sur le site officiel de la Ville de Mâcon|url=http://www.macon.fr/Votre-ville-au-quotidien/Transports-urbanisme/Se-deplacer-a-velo|site=www.macon.fr|consulté le=2016-07-30}}</ref>. Parmi ces voies cyclables, Mâcon est au carrefour de la voie bleue qui la relie à la ville de [[Tournus]] et de la voie verte de Bourgogne du sud qui la relie à Chalon-sur-Saône. Afin de relier ces deux voies, une liaison a été réalisée et passe par les quais de [[Saône]].

=== Chemin de fer ===
==== Voies ferroviaires ====
[[Fichier:Voie ferrée Mâcon 3.jpg|gauche|vignette|Ligne PLM en direction de [[Dijon]].]]
Trois différentes lignes se rencontrent à Mâcon à différents endroits. La plus ancienne et la [[Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles|ligne PLM]] reliant la capitale à [[Lyon]] et [[Marseille]], elle sépare la ville en deux, séparant notamment le centre-ville des quartiers des Neuf-Clés et de Bioux. Suite à la construction d'une autre ligne durant les [[années 1980]] reliant ces grandes lignes, cette voie est principalement utilisée par les [[Transport express régional|TER]] [[TER Bourgogne|Bourgogne]] et [[TER Rhône-Alpes|Rhône-Alpes]] qui assurent respectivement les liaisons vers [[Dijon]] et [[Lyon]].

La ligne édifiée durant les [[années 1980]] est la [[LGV Sud-Est]] qui traverse seulement [[Loché]] et sa [[gare de Mâcon-Loché-TGV|gare ferroviaire]], elle rejoint les mêmes villes que la ligne PLM mais traverse le bocage [[Bresse|bressan]] avant de rejoindre [[Lyon]]. Elle permet une liaison directe vers [[Paris]] en environ 1 h 35, contre 3 h 30 auparavant avec l'ancienne ligne.

La [[ligne de Mâcon à Ambérieu]] est une autre voie qui traverse la [[Saône]], elle a été mise en service en [[1856]], peu après la fin de mise en service de la ligne PLM. Elle assure des communes bressanes de l'[[Ain (département)|Ain]] dont [[Bourg-en-Bresse]] et [[Ambérieu-en-Bugey]] grâce au réseau [[TER Rhône-Alpes]].

==== Gares ferroviaires ====
[[Fichier:Gare Mâcon Ville 7.jpg|vignette|Gare de Mâcon-Ville.]]Deux gares se répartissent les voyageurs à Mâcon. Celle de [[Gare de Mâcon-Ville|Mâcon-Ville]], l'infrastructure historique, a été inaugurée en [[1854]] et fait partie des axes [[Dijon]]-[[Lyon]] et [[Dijon]]-[[Marseille]]). Située au centre-ville, elle est desservie par la ligne PLM et celle de Mâcon à Ambérieu. Durant la [[Seconde Guerre Mondiale]], le bâtiment principal est détruit puis un autre a été reconstruit par la suite, ce qui explique l'architecture moderne de la gare en comparaison des gares de centre-ville qu'on peut trouver notamment à [[Gare de Bourg-en-Bresse|Bourg-en-Bresse]] ou [[Gare de Chalon-sur-Saône|Chalon-sur-Saône]].

Dans la commune associée de [[Loché]], la [[gare de Mâcon-Loché-TGV]] permet aux Mâconnais de rejoindre la [[LGV Sud-Est]]. À l'origine, cette infrastructure ne devait pas exister du fait que la [[SNCF]] voulait assurer une liaison directe entre [[Lyon]] et [[Paris]] mais les collectivités locales se sont mobilisées pour l'installation de la gare afin de développer l'économie locale. C'est alors que le {{date|27|septembre|1981}} que la gare ainsi que celle du [[Gare du Creusot TGV|Creusot-TGV]] furent inaugurées.

=== Transport fluvial ===

[[Fichier:Quais Mâcon 18.jpg|vignette|Bateau faisant escale au quai des Marans.]]
La [[Saône]] qui permet via le [[Rhône]] un accès à la [[mer Méditerranée]] est un axe fluvial important pour Mâcon puisqu'elle possède au nord un port de plaisance avec {{nobr|420 anneaux}}. De plus, le quai des Marans, {{1er|port}} de Mâcon<ref>{{Article|langue=fr|titre=Quai des Marans, le {{1er}} port de Mâcon|périodique=[[Le Journal de Saône-et-Loire]]|date=2015-10-13|lire en ligne=http://www.lejsl.com/edition-macon/2015/10/13/quai-des-marans-le-premier-port-de-macon}}</ref>, accueille aujourd'hui près de {{nombre|70000|touristes}} qui font escale le long des quais de [[Saône]] par l'intermédiaire de bateaux-hôtels<ref>[http://www.macon.fr/Embellir/Toutes-les-actualites/Renovation-du-quai-des-Marans-les-travaux-debutent-pour-s-achever-en-2017 Rénovation du quai des Marans, les travaux débutent pour s'achever en 2017], sur ''macon.fr''.</ref>.

Ce quai servait de port jusqu'au début du {{XXe siècle}}, époque à laquelle une gare d'eau est construite à l'extrémité sud du quai, le long de l'actuelle rue du Port. Cependant, durant les années 1960-1970, la zone portuaire grande de {{nobr|28 hectares}}<ref>[http://www.aproport.com/plateforme_multimodale/index.php/Nous-connaitre/Port-de-Macon Port de Mâcon : Nous connaître], sur ''aproport.com''.</ref>, concentre principalement son activité autour de l’agroalimentaire, des produits manufacturés, des conteneurs et du vrac.

=== Transports urbains ===
{{Article détaillé|Transport en Mâconnais}}
{{Article détaillé|Transport en Mâconnais}}


Mâcon est desservie par le réseau de transports urbains [[Transport en Mâconnais|Tréma]], dont l'autorité organisatrice est le SITUM (Syndicat intercommunale des transports urbains du Mâconnais - Val de Saône). Le SITUM est constitué actuellement de 3 membres : la [[Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône|CAMVAL]] (26 communes) et les communes de [[Chaintré]] et [[Crêches-sur-Saône]]. Le PTU du SITUM s'étend donc sur 28 communes au total.
Mâcon est desservie par le réseau de transports urbains [[Transport en Mâconnais|Tréma]], dont l'autorité organisatrice est le SITUM (Syndicat intercommunal des transports urbains du Mâconnais - Val de Saône). Le SITUM est constitué actuellement de trois membres : la [[Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône|CAMVAL]] ({{nobr|26 communes}}) et les communes de [[Chaintré]] et [[Crêches-sur-Saône]]. Le PTU du SITUM s'étend donc sur {{nobr|28 communes}} au total.


Le 30 juin 2009 au soir, Mâcon Bus a cessé d'exploiter le réseau. En effet, le contrat de délégation de service public entre le SITUM et la société Mâcon Bus (filiale de [[Transdev]]), exploitant le réseau depuis 1987, n'a pas été renouvelé lors du dernier appel d'offres et depuis le {{1er}} juillet 2009, c'est la société CarPostal Mâcon (filiale de CarPostal France) qui assure les transports urbains sur le réseau, renommé Tréma.
Le {{date|30 juin 2009}} au soir, Mâcon Bus a cessé d'exploiter le réseau. En effet, le contrat de délégation de service public entre le SITUM et la société Mâcon Bus (filiale de [[Transdev]]), exploitant le réseau depuis 1987, n'a pas été renouvelé lors du dernier appel d'offres et depuis le {{date|1 juillet 2009}}, c'est la société CarPostal Mâcon (filiale de [[CarPostal France]]) qui assure les transports urbains sur le réseau, renommé Tréma.

[[Fichier:Bus Trema Mairie Mâcon 2.jpg|vignette|Bus du réseau Tréma.]]


Le réseau Tréma, restructuré le 31 août 2009, propose l'offre suivante :
Le réseau Tréma, restructuré le 31 août 2009, propose l'offre suivante :
Ligne 182 : Ligne 246 :
* Des lignes scolaires baptisées TrémA'Scol.
* Des lignes scolaires baptisées TrémA'Scol.


==== Transports interurbains départementaux ====
=== Transports interurbains départementaux ===
Mâcon est desservie par le réseau Buscéphale du conseil général de [[Saône-et-Loire]]. Deux lignes débutent dans la cité et vont en direction de [[Chalon-sur-Saône]]. La {{nobr|ligne 7}} passe par [[Cluny (Saône-et-Loire)|Cluny]] et dessert les deux gare de la commune<ref>[http://www.saoneetloire71.fr/uploads/media/LR7_FicheHoraire_14dec2014_internet_11.pdf Bucéphale {{nobr|ligne 7}} : Chalon-sur-Saône - Cluny - Mâcon avec correspondances TGV], sur ''saoneetloire71.fr''</ref> alors que la {{nobr|ligne 14}} passe par [[Tournus]] après avoir desservi les arrêts ''Gare SNCF'', ''Place de la Barre'' et ''Théâtre''<ref>[http://www.saoneetloire71.fr/uploads/media/LR14_FicheHoraire_15juillet2016_internet_08.pdf Bucéphale {{nobr|ligne 14}} : Mâcon - Tournus -Chalon-sur-Saône], sur ''saoneetloire71.fr''</ref>.
Mâcon est desservie par le réseau Buscéphale du Conseil Général de [[Saône-et-Loire]].

En outre, la gare du centre ville est reliée au réseau TER de la région [[Rhône-Alpes]] par l'intermédiaire de la {{nobr|ligne 30}} la reliant à [[Bourg-en-Bresse]] en passant dans le bocage [[Bresse|bressan]].


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
Mâcon compte plusieurs quartiers et communes associées.
Mâcon compte plusieurs quartiers et communes associées.
<gallery mode="packed">
<gallery mode="packed" heights=190px caption='Quartiers de Mâcon (excepté les communes associées).'>
Quartiers de Macon. nord.JPG|<center>Quartiers du nord : La Desserte, Marbé, Les Perrières, Breuil, pôle commercial, Prairie Saint-Pierre.</center>
Mâcon Nord.svg|<center>Quartiers du nord.</center>
Quartiers de Macon. centre.JPG|<center>Quartiers du centre : Bel-Air, Les 9 Clés, Chailly Guéret, Les pierres Blanches, vieux centre ville.</center>
Mâcon Centre.svg|<center>Quartiers du centre.</center>
Mâcon Sud.svg|<center>Quartiers du sud.</center>
Quartiers de Macon. Saint-Clément - Les Blanchettes.JPG|<center>Quartiers du sud : Saint-Clément, Les Blanchettes, quartier de la Gare, [[zone industrielle|Z.I.]] Sud et [[zone industrielle|Z.I.]] du Stand.</center>
</gallery>
</gallery>


=== Centre-ville ===
Un programme de réhabilitation du quartier de Marbé est en cours de réalisation depuis 2007 après les premières démolitions. Ensuite, le dimanche 28 juin 2009, trois immeubles du quartier Marbé ont été détruits par implosion<ref>[http://www.macon.fr/?page=news&type_news=actualite&id=95 rénovation urbaine de Marbé sur macon.fr]</ref>. Puis, le 27 juin 2010, de nouveaux bâtiments ont été détruits. Enfin, le 30 juin 2013, la dernière démolition du quartier a eu lieu avec celle de la barre des Perrières.
[[Fichier:Mâcon - Rue Carnot -8.jpg|vignette|Rue Carnot.]]
[[Image:Hôtel Dieu Mâcon 9.jpg|thumb|<center>L'Hôtel-Dieu construit au {{s-|XVIII|e}} par Melchior Munet, élève de [[Jacques-Germain Soufflot|Soufflot]].</center>]]


Le [[centre-ville]] de Mâcon s'étend de la ''place Gardon'' au nord, jusqu'au ''rond-point de l'Europe'' au sud ; et de la ''place de la Barre'' à l'ouest, jusqu'aux quais bordant la Saône à l'est de la ville. C'est le centre commerçant de la ville, la plupart des commerces se trouvant près de la mairie (rue Carnot, rue Dufour, rue Sigorgne, rue Philibert-Laguiche, rue Dombet, rue Franche, quai Lamartine, esplanade Lamartine et rue de la Barre).
=== Centre-Ville ===
[[Image:Vieux Saint-Vincent (Mâcon-France).JPEG|thumb|<center>Le [[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|Vieux Saint-Vincent]] en hiver.</center>]]
[[Image:Eglise Saint Pierre .JPG|thumb|<center>Église Saint Pierre (1859-1865) avant la rénovation de la place.</center>]]
[[Image:Hotel Dieu (Macon).JPG|thumb|<center>L'Hôtel-Dieu construit au {{s-|XVIII|e}} par [[Melchior Munet]], élève de [[Jacques-Germain Soufflot|Soufflot]].</center>]]
{{section à recycler}}

Le [[centre-ville]] de Mâcon s'étend de la ''place Gardon'' au nord, jusqu'au ''rond-point de l'Europe'' au sud ; et de la ''Place de la Barre'' à l'ouest, jusqu'aux quais bordant la Saône à l'est de la ville. C'est le centre commerçant de la ville, la plupart des commerces se trouvant près de la Mairie (rue Carnot, rue Dufour, rue Sigorgne, rue Philibert-Laguiche, rue Dombet, rue Franche, quai Lamartine, esplanade Lamartine et rue de la Barre).
C'est aussi le centre historique, abritant la plupart des monuments historiques ([[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|cathédrale Saint-Vincent]], église Saint-Pierre…) ainsi que les deux musées de la ville.
C'est aussi le centre historique, abritant la plupart des monuments historiques ([[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|cathédrale Saint-Vincent]], église Saint-Pierre…) ainsi que les deux musées de la ville.


Le centre-Ville est composé de plusieurs quartiers assez différents les uns des autres : le quartier ''Saint-Antoine'', est, avec la ''Place aux Herbes'', le cœur historique de Mâcon, malgré son relatif éloignement de la Mairie. Ce quartier couvre la partie nord du centre-Ville ; il est traversé par la rue de Strasbourg et constitué de petites ruelles. On y trouve la préfecture de Saône-et-Loire ainsi que l'ancienne cathédrale Saint-Vincent communément appelée le [[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|Vieux Saint-Vincent]].
Différents quartiers composent le centre-ville. Le quartier ''Saint-Antoine'', est, avec la ''place aux Herbes'', le cœur historique de Mâcon, malgré son relatif éloignement de la mairie. Ce quartier couvre la partie nord du centre-ville ; il est traversé par la rue de Strasbourg et constitué de petites ruelles. On y trouve la préfecture de Saône-et-Loire ainsi que l'ancienne cathédrale Saint-Vincent communément appelée le [[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|Vieux Saint-Vincent]].


Plus à l'ouest se trouve le ''Square de la Paix'', bordé par l'Hôtel-Dieu, le palais de Justice, l’église Saint-Vincent ainsi que le Vallon des Rigollettes et le quartier de ''l'Héritan''.
Plus à l'ouest se trouve le ''square de la Paix'', bordé par l'Hôtel-Dieu, le palais de Justice, l’église Saint-Vincent ainsi que le Vallon des Rigolettes et le quartier de ''l'Héritan''.


[[Quartier de Bioux|Bioux]], le quartier ouvrier historique de Mâcon, forme le sud-ouest du centre de Mâcon et est isolé des autres quartiers à cause de la voie ferroviaire qui la sépare de l'hypercentre. Construit après la [[Seconde Guerre Mondiale]] dans pour répondre aux besoins de logements, le quartier forme un petit village avec des commerces et l'école au centre, des immeubles et des habitations en périphérie.
Sur les bords de Saône, entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, l'esplanade Lamartine a subi de profonds travaux de réaménagement et d'embellissement. Au parking tortueux et aux pavés abîmés ont succédé un parc de stationnement souterrain de trois niveaux, une esplanade agrandie et plus claire, des bars, une scène sur l'eau pouvant accueillir toutes sortes de manifestations, concerts et spectacles et installée sur la [[Saône]]. La statue de [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]], qui trône sur l'esplanade, a été entièrement rénovée. Des petits jardins agrémentent maintenant l'immense espace que représente l'esplanade Lamartine de Mâcon. De part en part on y trouve également en lettres d'argent gravées dans le sol un extrait du fameux poème de Lamartine ''[[Le Lac (poème)|Le Lac]]'' : « ''Ô temps suspend ton vol…'' »

Sur les bords de Saône, entre la fin des [[années 1990]] et le début des [[années 2000]], l'esplanade Lamartine a subi de profonds travaux de réaménagement et d'embellissement. Au parking tortueux et aux pavés abîmés ont succédé un parc de stationnement souterrain de trois niveaux, une esplanade agrandie et plus claire, des bars, une scène sur l'eau pouvant accueillir toutes sortes de manifestations, concerts et spectacles et installée sur la [[Saône]]. La statue de [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]], qui trône sur l'esplanade, a été entièrement rénovée. Des petits jardins agrémentent maintenant l'immense espace que représente l'esplanade Lamartine de Mâcon. De part en part on y trouve également en lettres d'argent gravées dans le sol un extrait du fameux poème de Lamartine ''[[Le Lac (poème)|Le Lac]]'' : « ''Ô temps suspend ton vol…'' »

Durant les [[années 2010]], les places de la ville ont été réaménagées en ajoutant de la verdure et en trouvant une meilleure cohérence entre l'usage automobile et piétonnier. Les commerces, qui avaient tendance à se déplacer auparavant en périphérie, retrouvent le centre-ville. Les ''halles de Saint-Pierre'', aménagées dans une partie de ce qui fut un couvent jusqu'à la [[Révolution française|Révolution]]<ref group="Note">Ce couvent fut occupé par des frères [[ordre des Minimes |Minimes]] jusqu'à sa vente en tant que bien national en [[1791]]. Il fut propriété privée pendant 160 ans puis appartint à un syndicat agricole qui devint la Coopérative agricole du Mâconnais-Beaujolais. Le bâtiment est, depuis, 2010, propriété de la Ville de Mâcon. Voir : « Le devenir d'un patrimoine immobilier à Mâcon », article de Georges Bellicot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 181 de mars 2015, pages 18 et 19.</ref>, en sont le meilleur exemple.


=== Nord de Mâcon ===
=== Nord de Mâcon ===
{{article détaillé|Flacé-lès-Mâcon}}
Le nord de Mâcon est coupé en deux, délimité par le ''rond-point de Neusdadt''.
[[Fichier:Musée souvenir français Mâcon 3.jpg|vignette|Musée du souvenir français.]]
''Flacé-lès-Mâcon'', village intégré à la ville, constitue le nord-ouest de Mâcon. En plus d'une mairie annexe, d'une église et d'un petit centre-ville, ''Flacé'' est entièrement composé de zones résidentielles de type pavillonnaire.

Le nord de Mâcon correspond quasiment à l'ancienne commune de [[Flacé-lès-Mâcon]]. Ancienne commune indépendante, [[Flacé-lès-Mâcon|Flacé]] a été rattachée à Mâcon en 1965 après la signature de l'acte de fusion par Louis Escande et Jules Révillon, dernier maire de Flacé. Il s'agit aujourd'hui d'un quartier résidentiel de la ville dont le cœur villageois est encore bien visible.
Le territoire du nord de Mâcon correspond environ à celui de Flacé qui occupait {{unité|508|hectares}} avant la fusion.
On a des traces de l'ancienne commune de l'époque gallo-romaine, et est dénommée ''Villa Flaciaco''.
La fusion entre la préfecture et ce village fut tentée à maintes reprises notamment en 1941 lorsque le conseil municipal de Mâcon se donnait pour objectifs d'améliorer les conditions de vie des Flacéens, de permettre à Mâcon de se développer économiquement et démographiquement, faute de terrains.

Deux secteurs forment le nord de Mâcon, l'un est composé de résidences et l'autre est dominé par les [[Habitation à loyer modéré|HLM]].

Le secteur nord-ouest correspond au cœur de Flacé avec son bourg qui comporte une mairie annexe, une église et un petit centre-ville. Il est principalement composé de zones résidentielles de type pavillonnaire. On y trouve aussi les lycées mâconnais ([[René Cassin|René-Cassin]], [[Alphonse de Lamartine|Alphonse-de-Lamartine]], [[Alexandre Dumaine|Alexandre-Dumaine]]) ainsi que la plupart des collèges, quelques zones résidentielles se confondant avec celles de [[Charnay-lès-Mâcon]], le centre hospitalier de Mâcon.

Le nord-est de Mâcon est, quant à lui, composé de diverses zones résidentielles ainsi que du centre sportif de la ville (parcours P.A.P.A, piscine municipale, C.R.E.P.S, clubs d'aviron, de voile, de kayak et de ski nautique, plusieurs terrains et clubs de football, le Palais des Sports).

Les zones résidentielles sont quant à elles dominées par des [[Habitation à loyer modéré|HLM]] avec des quartiers tels que la [[Zone à urbaniser en priorité|ZUP]] de Mâcon ou le boulevard des États-Unis (appartenant administrativement au quartier des ''Saugeraies''). Depuis le {{date|1 janvier 2015}}, les quartiers des Saugeraies et de Martbé ont été classés « Quartiers prioritaires »<ref name="VJSV1430720D">{{Article |langue=fr |prénom1=Manuel |nom1=VALLS |prénom2=Patrick |nom2=KANNER |prénom3=Myriam |nom3=EL KHOMRI |titre= Décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 fixant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans les départements métropolitains |périodique=Journal officiel de la République française |jour=30 |mois=décembre |année=2014 |pages=19 |url texte=http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf//jopdf/2014/1231/joe_20141231_0183.pdf |format=pdf |consulté le=5 août 2015}}</ref>.


Un programme de réhabilitation du quartier de Marbé a commencé en 2007 après les premières démolitions. Ensuite, le dimanche 28 juin 2009, trois immeubles du quartier Marbé ont été détruits par implosion<ref>[http://www.macon.fr/?page=news&type_news=actualite&id=95 Rénovation urbaine de Marbé], sur ''macon.fr''.</ref>. Puis, le 27 juin 2010, de nouveaux bâtiments ont été détruits. Enfin, le 30 juin 2013, la dernière démolition du quartier a eu lieu avec celle de la barre des Perrières. Le programme a été achevé en 2016<ref>{{Lien web|titre=Mâcon – La réhabilitation du quartier de Marbé est achevée|url=http://www.voixdelain.fr/blog/2016/07/19/la-rehabilitation-du-quartier-de-marbe-est-achevee/|site=lavoixdelain.fr|consulté le=2016-07-24}}</ref>.
Le nord-est de Mâcon est, quant à lui, composé de diverses zones résidentielles ainsi que du centre sportif de la ville (parcours P.A.P.A, piscine municipale, C.R.E.P.S, clubs d'aviron, de voile, de kayak et de ski nautique, plusieurs terrains et clubs de football, le Palais des Sports). Les zones résidentielles sont quant à elles dominées par des [[Habitation à loyer modéré|HLM]] avec des quartiers tels que la [[Zone à urbaniser en priorité|ZUP]] de Mâcon ou le boulevard des États-Unis (appartenant administrativement au quartier des ''Saugeraies'').


=== Sud de Mâcon ===
=== Sud de Mâcon ===
{{article détaillé|Saint-Clément (Saône-et-Loire){{!}}Saint-Clément-lès-Mâcon}}
Le sud de Mâcon est composé de trois zones majeures.
[[Fichier:Église St-Clément Mâcon 5.jpg|vignette|[[Église Saint-Clément de Mâcon|Église Saint-Clément]].]]
# La première zone, située au sud-est et aussi appelée Percée Sud, est l'ensemble ''Saint-Clément / Les Blanchettes''. Ce secteur est bordé à l’est par la Saône, et au nord par la rue Gambetta qui rejoint la gare au droit de l'esplanade<ref name="SaoneEtLoireGouv">[http://www.saone-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/RP_Saone_macon.pdf ''Plan de prévention des risques naturels prévisibles - Risque inondation de la Saône '']. 2009.</ref>. ''Saint-Clément'', autrefois ''Saint- Clément-lès-Mâcon'', a été rattaché à Mâcon en 1856<ref name="cths"/>. Saint-Clément ne représente qu'une petite partie mais constitue la zone commerciale du sud de Mâcon avec le rond-point de l'Europe. C'est à Saint-Clément que se trouve l'[[Église Saint-Clément de Mâcon|église romane du même nom]]. ''Les Blanchettes'' est un quartier de HLM datant des années 1950-1960<ref name="SaoneEtLoireGouv"/>, traversé par l'avenue Édouard-Herriot. C'est un quartier très boisé, avec notamment le ''Parc des Allumettes'' et ses nombreux jeux pour enfants.
# La seconde zone est la plus étendue de cette partie de la ville, il s'agit de la zone industrielle sud de Mâcon (la plus importante de l'agglomération) qui est composée du Port Fluvial de Mâcon ({{6e}} de France).
# La troisième et dernière zone du sud de Mâcon est ''La Chanaye / Fontenailles'' et se situe au sud-ouest de la ville. ''Fontenailles'' est une zone résidentielle constituée de maisons individuelles. ''La Chanaye'' (prononcer « Chanai ») est une zone de HLM bordée par les Serres Mâconnaises. Ce quartier fait partie, avec le boulevard des États-Unis et la [[Zone à urbaniser en priorité|ZUP]] de Mâcon, des [[Zone urbaine sensible|ZUS]] françaises (zones urbaines sensibles).


Le sud de Mâcon est composé de trois zones majeures dont une zone industrielle et commerciale.
=== Ouest de Mâcon ===
'''L'ouest de Mâcon''' est la partie la moins peuplée de la ville.


La première zone, située au sud-est et aussi appelée Percée Sud, est l'ensemble ''Saint-Clément / Les Blanchettes''. Ce secteur est bordé à l’est par la Saône, et au nord par la rue Gambetta qui rejoint la gare au droit de l'esplanade<ref name="SaoneEtLoireGouv">[http://www.saone-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/RP_Saone_macon.pdf ''Plan de prévention des risques naturels prévisibles - Risque inondation de la Saône '']. 2009.</ref>. ''[[Saint-Clément (Saône-et-Loire)|Saint-Clément]]'', autrefois ''Saint-Clément-lès-Mâcon'', a été rattaché à Mâcon en 1856<ref name="cths" />. Saint-Clément ne représente qu'une petite partie mais constitue la zone commerciale du sud de Mâcon avec le rond-point de l'Europe. C'est à Saint-Clément que se trouve l'[[Église Saint-Clément de Mâcon|église romane du même nom]]. ''Les Blanchettes'' est un quartier de HLM datant des années 1950-1960<ref name="SaoneEtLoireGouv" />, traversé par l'avenue Édouard-Herriot. C'est un quartier très boisé, avec notamment le ''parc des Allumettes'' et ses nombreux jeux pour enfants. ''Les Blanchettes'' est classé Quartier prioritaire<ref name="VJSV1430720D" />.
On y trouve les lycées mâconnais ([[René Cassin]], [[Alphonse de Lamartine]], [[Alexandre Dumaine]] et [[Ozanam]]) ainsi que la plupart des collèges, quelques zones résidentielles se confondant avec celles de [[Charnay-lès-Mâcon]], le Centre Hospitalier de Mâcon ainsi que le quartier ouvrier historique de Mâcon : ''Bioux''.


La seconde zone est la plus étendue de cette partie de la ville, il s'agit de la zone industrielle sud de Mâcon (la plus importante de l'agglomération) qui est composée du Port Fluvial de Mâcon ({{6e}} de France).
=== Flacé ===
Ancienne commune indépendante, '''Flacé-lès-Mâcon''' a été rattachée à Mâcon en 1965. Il s'agit aujourd'hui d'un quartier résidentiel de la ville dont le cœur villageois est encore bien visible.


La troisième et dernière zone du sud de Mâcon est ''La Chanaye / Fontenailles'' et se situe au sud-ouest de la ville. ''Fontenailles'' est une zone résidentielle constituée de maisons individuelles. ''La Chanaye'' (prononcer « Chanai ») est une zone de HLM bordée par les Serres Mâconnaises. Ce quartier fait partie, avec le boulevard des États-Unis et la [[Zone à urbaniser en priorité|ZUP]] de Mâcon des Quartiers prioritaires<ref name="VJSV1430720D" />.
L'équipe féminine de football du RC Flacé a joué en Division 1 dans les années 1990 et en Division 2 jusqu'en 2013 avant d'être relégué au niveau régional.


=== Les communes associées ===
=== Les communes associées ===
==== Loché ====
==== Loché ====
{{Article détaillé| Loché}}
Loché est une [[commune associée]] de Mâcon. La fusion-association date de 1972. C'est sur le territoire de ce bourg viticole qu'est implantée la Gare de Mâcon-Loché-TGV.
Loché est une [[commune associée]] de Mâcon dont la fusion-association date de 1972. Elle est située au sud-ouest du centre de Mâcon, les deux territoires sont séparés par la [[Petite Grosne]]. C'est sur le territoire de ce bourg viticole qu'est implantée la gare de Mâcon-Loché-TGV.

Le village est mentionné dès l'époque gallo-romaine, un certain Lopchius installa sa villa sur le territoire actuel de la commune qui prit le nom de ''Lochiacus''.


==== Saint-Jean-le-Priche ====
==== Saint-Jean-le-Priche ====
{{Article détaillé|Saint-Jean-le-Priche}}
{{Article détaillé|Saint-Jean-le-Priche}}
Saint-Jean-le-Priche est une [[commune associée]] de Mâcon. La fusion-association date de 1972.
Saint-Jean-le-Priche est une [[commune associée]] de Mâcon, la fusion-association date de 1972. Son territoire est séparé du reste de Mâcon, la commune de [[Sancé]] sépare les deux territoires.

Le village était lié à la commune [[Bresse|bressane]] de [[Vésines]] jusqu'à la [[Révolution française]] puisque ce dernier était rattaché à l'église de Saint-Jean.

On a des traces de la commune dès le {{s-|X|e}}, où elle était nommée ''Sanctus Joannès Priscius'' et appartenait aux domaines de l’église de Saint-Vincent de Mâcon.


==== Sennecé-lès-Mâcon ====
==== Sennecé-lès-Mâcon ====
{{Article détaillé|Sennecé-lès-Mâcon}}
Sennecé-lès-Mâcon est une [[commune associée]] de Mâcon. La fusion-association date de 1972.
Sennecé-lès-Mâcon est une [[commune associée]] de Mâcon dont la fusion-association date de 1972. Tout comme Saint-Jean-le-Priche, la commune associée est séparée du reste de Mâcon du fait de la présence de [[Sancé]] entre les deux. Sennecé et Saint-Jean forment l'enclave nord de Mâcon.

Les premiers écrits mentionnent le village dès le {{s-|IX|e}} sous le nom ''Villa Senisciacus''. C'est dans ce village qu'a été implanté le parc d'activité Mâcon Nord localisé à proximité de la gare de péage de Mâcon Nord.

== Toponymie ==
=== Origine du nom ===

[[Jules César]] mentionne la ville de Mâcon sous la forme ''Matisco'' qui est formé du préfixe « Mat » qui désigne une colline boisée et du suffixe hydronymique « -isco ». Il décrit ainsi l'oppidum éduen installé près de la [[Saône]] comme étant une hauteur près de la rivière.

=== Anciens noms ===
[[Fichier:Panneau entrée Mâcon 1.jpg|vignette|Panneau d'entrée dans Mâcon depuis le [[Pont Saint-Laurent (Saône)|pont Saint-Laurent]].]]

Le nom de la cité est attesté pour la première fois par [[Jules César]], au milieu du {{-s|I|er}}, dans la ''[[Guerre des Gaules]]'', sous la forme ''Matisco'' ou ''Matiscone''<ref>[http://cths.fr/dico-topo/dictionnaires/fichiers/71-Dictionnaire.pdf Dictionnaire de Saône-et-Loire], {{p.|411}}</ref>.

Au {{s|VI|e}}, [[Grégoire de Tours]] mentionne la ville sous le nom de ''Matescense'', ''Matacense'', ''Matiscone'' ou ''Matiscensim''.

En [[842]], le chroniqueur [[Nithard]] fait référence à Mâcon sous la forme ''Madasconis'' alors qu'en [[887]], c'est ''Masconis'' qui est référencé.

Au début du {{s|X|e}}, ''Matisconum'' est utilisé pour parler de la commune et au milieu du {{s|XI|e}}, on utilise ''Matisconis'' ou ''Masconus''.

Ce n'est qu'à partir de [[1478]] qu'on trouve le nom de la commune sous sa forme actuelle : ''Mascon'' qui deviendra ''Mâcon'' au milieu du {{s|XVIII|e}}.


== Histoire ==
== Histoire ==
[[image:Blason Mâcon.svg|100 px|left]]
Le blason de Mâcon a pour définition héraldique : « De gueules à trois annelets d'argent ». Ce blason serait utilisé depuis la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]].
{{clr}}


=== Protohistoire ===
L'[[agglomération]] mâconnaise tire son origine de l'établissement d'un [[oppidum]] et d’un port fluvial par le [[Celtes|peuple celte]] des [[Éduens]]. Elle est citée par [[Jules César]]<ref name="cths">[http://cths.fr/topo/pagint/nomenclature.php?cid=10777&clettre=M ''Dictionnaire topographique de la France''], avec la [http://www.onomastique.asso.fr/spip.php?article104 liste des abréviations utilisées dans le dictionnaire topographique].</ref> au {{-s|I|er}}<ref>César, ''De Bello gall.'', VII, XC, 7.</ref>. Connue alors sous le nom de ''Matiscone'', la ville se développe rapidement au cours des deux premiers siècles de notre ère.
L'[[agglomération]] mâconnaise tire son origine de l'établissement d'un [[oppidum]] et d’un port fluvial par le [[Celtes|peuple celte]] des [[Éduens]]. Elle est citée par [[Jules César]]<ref name="cths">[http://cths.fr/topo/pagint/nomenclature.php?cid=10777&clettre=M ''Dictionnaire topographique de la France''], avec la [http://www.onomastique.asso.fr/spip.php?article104 liste des abréviations utilisées dans le dictionnaire topographique].</ref> au {{-s|I|er}}<ref>{{Ouvrage|langue=la-la|auteur1=[[Jules César]]|titre=Commentarii de Bello Gallico|traduction titre=Commentaires sur la Guerre des Gaules|volume=VII|passage=XC, 7|lieu=Bibliothèque de Genève|éditeur=|année=-52|pages totales=516|isbn=|lire en ligne=http://www.e-rara.ch/gep_g/doi/10.3931/e-rara-35883}}</ref>.

Les découvertes archéologiques n’ont pas permis de dresser un plan de la ville antique de Matisco. Cependant, nous pouvons en esquisser l’organisation. Un axe routier principal, appelé voie d’Agrippa arrivait de Lyon et remontait vers la Germanie et l’océan. Des voies secondaires se dirigeaient vers l’ouest et l’est. Au sud et au sud-ouest, s’étendait la nécropole.

Au nord se trouvaient les quartiers d’habitations avec sans doute de nombreux artisans. À proximité du plateau de la Baille, étaient probablement érigés des monuments publics et des temples.

En 2005, une fouille d’archéologie préventive menée rue Tilladet a permis de découvrir les restes d’une domus (demeure résidentielle urbaine).

=== Antiquité ===

[[Fichier:Amphores Dinet Mâcon 3.jpg|vignette|Reconstitution d'amphores trouvés à Mâcon datant d'environ [[-120]]. Le mur contre lequel elles sont adossées est un vestige des anciens remparts romains<ref>[http://www.macon.fr/Animer/Tous-les-dossiers/Decouvrir-Macon-autrement Découvrir Mâcon autrement], sur ''macon.fr''.</ref>.]]
Connue alors sous le nom de ''Matiscone'', la ville se développe rapidement au cours des deux premiers siècles de notre ère.


Au cours du {{IVe siècle}}, la ville se fortifie.
Au cours du {{IVe siècle}}, la ville se fortifie.

=== Moyen Âge ===
[[Image:Vieux Saint-Vincent (Mâcon-France).JPEG|vignette|<center>Le [[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|Vieux Saint-Vincent]] en hiver, construite au Moyen Âge.</center>]]

En 1239, Mâcon entre dans le domaine royal par voie d'achat<ref>Jean-Claude Morlon et Dominique Spay, ''Construire, vivre et habiter le château de Pierreclos'', CeCaB, Chagny, 2016, {{ISBN|979-10-95034-02-5}}, {{p.|96}}.</ref>.


Au [[Moyen Âge]], Mâcon est le chef-lieu d'un [[comté de Mâcon|comté]] rattaché au [[duché de Bourgogne]], sis à l'extrémité du pont sur la Saône menant aux domaines de [[Bresse]] du [[duché de Savoie]]. La ville commandait l'accès à l'actuel Val Lamartinien, où l'extrémité sud de la Côte de Bourgogne rejoint les premiers contreforts des monts du [[Beaujolais]], ouvrant la voie aux riches plaines de la [[Loire]].
Au [[Moyen Âge]], Mâcon est le chef-lieu d'un [[comté de Mâcon|comté]] rattaché au [[duché de Bourgogne]], sis à l'extrémité du pont sur la Saône menant aux domaines de [[Bresse]] du [[duché de Savoie]]. La ville commandait l'accès à l'actuel Val Lamartinien, où l'extrémité sud de la Côte de Bourgogne rejoint les premiers contreforts des monts du [[Beaujolais]], ouvrant la voie aux riches plaines de la [[Loire]].


En [[1477]], à la suite de la mort de [[Charles le Téméraire]], [[Louis XI de France|Louis XI]] confirme par lettres patentes les privilèges de la ville et du comte de Mâcon<ref>http://books.google.fr/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA254 Lettres patentes de Louis XI, Arras, mars 1477 (1476 avant Pâques)</ref>.
En 1471, [[Louis XI de France|Louis XI]] est en guerre contre le [[duc de Bourgogne]] [[Charles le Téméraire]], le [[roi de France]] tente de s'emparer de la ville, mais cette dernière résiste et les troupes françaises lèvent le siège<ref>{{Harvsp|Martin|1990|p=147}}</ref>. Toutefois, en [[1477]], à la suite de la mort de Charles le Téméraire, Louis XI confirme par lettres patentes les privilèges de la ville et du comte de Mâcon<ref>[http://books.google.fr/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA254 Lettres patentes de Louis XI], Arras, mars 1477 (1476 avant Pâques), ''Ordonnances des roys de France de la troisième race''.</ref>.


=== Époque moderne ===
En [[1500]], Mâcon est une petite ville de {{formatnum:4000}} habitants environ, ville commerçante en raison de sa situation sur les bords de la [[Saône]], ville riche de nombreuses églises et de monastères, ville fortifiée faisant frontière entre la France et la Savoie. Les ordonnances de l'[[évêque de Lyon]] François de Rohan en [[1529]], de l'[[évêque de Mâcon]] Louis de Chantereau en [[1530]], du roi [[Henri II de France|Henri II]] lui-même en [[1551]] dans une lettre adressée à l'[[évêque de Mâcon]] sur l'inconduite des religieux dans cette ville, sont des signes révélateurs de l'état moral et spirituel d'un certain nombre d'ecclésiastiques à cette époque.
C'est en [[1533]] que les doctrines de [[Jean Calvin|Calvin]] sont répandues à Mâcon par un ecclésiastique, [[Alexandre Camus|Alexandre Canu]], qui avait fait un séjour à Neuchâtel et à Genève où il avait pris contact avec [[Farel]] ami et disciple de Calvin. Ces doctrines furent favorablement accueillies à Mâcon, surtout au début, dans les milieux bourgeois et commerçants, ainsi que par certains membres du clergé. L'un des plus anciens historiens de Bourgogne, le R. P. Fodéré a écrit ceci : « ''L'hérésie de [[Jean Calvin|Calvin]] ayant déjà pullulé sourdement par dedans presque toutes les villes du Royaume, depuis [[1554]], elle se glissa dans l'entendement des plus relevés de Mâcon, lesquels néanmoins à ce commencement se tenaient secrets ; or, pour se bien instruire aux dogmes de cette nouvelle hérésie, ils envoyaient souvent des plus capables d'entre eux à Genève.'' » Nous connaissons effectivement le nom d'un de ces mâconnais, Antoine Bouvet, qui alla à l'Académie de Genève et revint quelques années plus tard à Mâcon pour exercer les fonctions de pasteur de la nouvelle Église. Les événements à Mâcon sont complexes pendant toute cette période, le culte réformé sera plusieurs fois supprimé puis restitué<ref>http://huguenots-france.org/france/bourgogne/macon_hist.htm</ref>.
En [[1500]], Mâcon est une petite ville de {{nombre|4000|habitants}} environ, ville commerçante en raison de sa situation sur les bords de la [[Saône]], ville riche de nombreuses églises et de monastères, ville fortifiée faisant frontière entre la France et la Savoie. Les ordonnances de l'[[évêque de Lyon]] François de Rohan en [[1529]], de l'[[évêque de Mâcon]] Louis de Chantereau en [[1530]], du roi [[Henri II de France|Henri II]] lui-même en [[1551]] dans une lettre adressée à l'[[évêque de Mâcon]] sur l'inconduite des religieux dans cette ville, sont des signes révélateurs de l'état moral et spirituel d'un certain nombre d'ecclésiastiques à cette époque.
C'est en [[1533]] que les doctrines de [[Jean Calvin|Calvin]] sont répandues à Mâcon par un ecclésiastique, [[Alexandre Camus|Alexandre Canu]], qui avait fait un séjour à Neuchâtel et à Genève où il avait pris contact avec [[Farel]] ami et disciple de Calvin. Ces doctrines furent favorablement accueillies à Mâcon, surtout au début, dans les milieux bourgeois et commerçants, ainsi que par certains membres du clergé. L'un des plus anciens historiens de Bourgogne, le R. P. Fodéré a écrit ceci : « ''L'hérésie de [[Jean Calvin|Calvin]] ayant déjà pullulé sourdement par dedans presque toutes les villes du Royaume, depuis [[1554]], elle se glissa dans l'entendement des plus relevés de Mâcon, lesquels néanmoins à ce commencement se tenaient secrets ; or, pour se bien instruire aux dogmes de cette nouvelle hérésie, ils envoyaient souvent des plus capables d'entre eux à Genève.'' » Nous connaissons effectivement le nom d'un de ces Mâconnais, Antoine Bouvet, qui alla à l'Académie de Genève et revint quelques années plus tard à Mâcon pour exercer les fonctions de pasteur de la nouvelle Église. Les événements à Mâcon sont complexes pendant toute cette période, le culte réformé sera plusieurs fois supprimé puis restitué<ref>[http://huguenots-france.org/france/bourgogne/macon_hist.htm Histoire des Protestants de Mâcon du {{XVIe}} au {{XIXe}} siècle], sur ''huguenots-france.org''.</ref>.


[[Charles IX de France|Charles IX]], venant de [[Chalon-sur-Saône|Chalon]], s’arrête le 3 juin [[1564]] dans la ville lors de son [[Grand tour de France de Charles IX|tour de France royal]] ([[1564]]-[[1566]]), accompagné de la [[Cour de France|Cour]] et des Grands du royaume : son frère le [[Henri III de France|duc d’Anjou]], [[Henri IV de France|Henri de Navarre]], les [[Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)|cardinaux de Bourbon]] et de [[Charles de Lorraine (1524-1574)|Lorraine]]<ref>{{Guerres de religion-Miquel}}, {{p.|253}}.</ref>. La ville est stratégique : c’est une porte d’entrée du royaume potentielle pour les Suisses ou les mercenaires allemands dans le contexte des [[guerres de religion (France)|guerres de religion]]. Il y est accueilli par la reine [[Jeanne d'Albret|Jeanne]] de Navarre, dite la « reine des Protestants », et mille cinq cents huguenots.
[[Charles IX de France|Charles IX]], venant de [[Chalon-sur-Saône|Chalon]], s’arrête le 3 juin [[1564]] dans la ville lors de son [[Grand tour de France de Charles IX|tour de France royal]] ([[1564]]-[[1566]]), accompagné de la [[Cour de France|Cour]] et des Grands du royaume : son frère le [[Henri III de France|duc d’Anjou]], [[Henri IV de France|Henri de Navarre]], les [[Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)|cardinaux de Bourbon]] et de [[Charles de Lorraine (1524-1574)|Lorraine]]<ref>{{Guerres de religion-Miquel}}, {{p.|253}}.</ref>. La ville est stratégique : c’est une porte d’entrée du royaume potentielle pour les Suisses ou les mercenaires allemands dans le contexte des [[guerres de religion (France)|guerres de religion]]. Il y est accueilli par la reine [[Jeanne d'Albret|Jeanne]] de Navarre, dite la « reine des Protestants », et mille-cinq-cents huguenots.


De cette époque date la plus ancienne représentation intégrale de la ville : Le ''Pourtraict de la ville de Mascon'' de [[Raymond Rancurel]], publié en 1575 dans la sixième édition de la ''Cosmographie universelle de tout le Monde'' de Belleforest<ref>« Le "pourtraict de la ville de Mascon" », article de Franck Métrot et de Pierre Prost paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 178 de juin 2014, page 9.</ref>. 179 ans plus tard, Mâcon se dotera de son premier plan topographique : le plan dit « de Du Bois », dressé par le sieur Du Bois, sous-ingénieur des [[Ponts et chaussées]], à la demande de l'intendant de Bourgogne [[Jean-François Joly de Fleury]]<ref>« Portrait de la ville de Mâcon : le plan Du Bois (1754) », article de Franck Métrot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 170 de juin 2012, pages 14 et 15.</ref>.
Du [[14 septembre|14]] au {{date|21|septembre|1602}}, il y eut des pluies continuelles dans la région : {{Citation|''La [[Saône]] déborda en septembre 1602 avec une si grande inondation, que de mémoire d'homme on n'en avait jamais vu de pareille''<ref>Sur la place Saint-Pierre du côté de la mairie on peut lire sur une pierre scellée dans un mur à environ 1,75m du sol : ''En l'année 1602 l'eau a esté de cestes auteur le 25 septembre 1602''. Il est toutefois à supposer que cette pierre fut relevée au fur et à mesure de l'exhaussement du terrain</ref>. ''Le faubourg Saint-Jean de Maiseau en fut plus inondé que les autres et on y allait partout en bateau, même au-delà des Tours des Carmes quoiqu'elles soient assez avancées dans la ville. L'eau dégorgea en cet endroit-là par le vieux fossé, avec tant de furie qu'elle faisait plus de bruit qu'une écluse de moulin''<ref>Histoire de [[Chalon-sur-Saône]] par Claude Perry.</ref>.}}<ref>Les inondations en France depuis le {{VIe siècle}} jusqu'à nos jours T4 - 1862 - par [[Maurice Champion (historien)|Maurice Champion]]</ref>.


Du {{date|14 septembre- 1602-}} au {{date|21 septembre 1602}}, il y eut des pluies continuelles dans la région : {{Citation|''La [[Saône]] déborda en septembre 1602 avec une si grande inondation, que de mémoire d'homme on n'en avait jamais vu de pareille''<ref>Sur la place Saint-Pierre du côté de la mairie on peut lire sur une pierre scellée dans un mur à environ 1,75m du sol : ''En l'année 1602 l'eau a esté de cestes auteur le 25 septembre 1602''. Il est toutefois à supposer que cette pierre fut relevée au fur et à mesure de l'exhaussement du terrain</ref>. ''Le faubourg Saint-Jean de Maiseau en fut plus inondé que les autres et on y allait partout en bateau, même au-delà des Tours des Carmes quoiqu'elles soient assez avancées dans la ville. L'eau dégorgea en cet endroit-là par le vieux fossé, avec tant de furie qu'elle faisait plus de bruit qu'une écluse de moulin''<ref>Histoire de [[Chalon-sur-Saône]] par Claude Perry.</ref>.}}<ref>Les inondations en France depuis le {{VIe siècle}} jusqu'à nos jours T4 - 1862 - par [[Maurice Champion (historien)|Maurice Champion]]</ref>.
=== Révolution française et Empire ===

En [[1790]], la ville devint chef-lieu du département de [[Saône-et-Loire]] nouvellement créé.
=== Époque contemporaine ===
==== Révolution française et Empire ====


En [[1814]], la ville fut envahie par les armées autrichiennes puis libérée deux fois par les troupes françaises avant d'être définitivement occupée jusqu'à la chute de l'Empire. Après le retour de [[Napoléon Ier|Napoléon]] et les [[Cent-Jours]], Mâcon et le [[Mâconnais]] furent à nouveau pris par les Autrichiens.
[[File:Combier - MACON - Place de la barre et la Poste.jpg|vignette|La place de la Barre, dans l'[[entre-deux-guerres]].]]
[[File:Combier - MACON - Place de la barre et la Poste.jpg|vignette|La place de la Barre, dans l'[[entre-deux-guerres]].]]


En [[1790]], la ville devint chef-lieu du département de [[Saône-et-Loire]] nouvellement créé.
=== Seconde Guerre mondiale et {{s-|XX|e}} ===
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], Mâcon était la première ville en [[zone libre]] entre [[Paris]] et [[Lyon]]. Elle est libérée le 4 septembre par les troupes [[débarquement de Provence|débarquées en Provence]]<ref>{{Atlas-Libération-France}}, {{p.|35}}</ref>. En 1974, le Conseil de l'Europe lui remet le Prix de l'Europe<ref>http://assembly.coe.int/Committee/ENA/EuropaPrize/50thAnniversary/EuropePrizeMap.asp</ref>.


En [[1814]], la ville fut envahie par les armées autrichiennes puis libérée deux fois par les troupes françaises avant d'être définitivement occupée jusqu'à la chute de l'Empire. Après le retour de [[Napoléon Ier|Napoléon]] et les [[Cent-Jours]], Mâcon et le [[Mâconnais]] furent à nouveau pris par les Autrichiens.
<gallery mode="packed">Quai Mâcon 04-2003.jpg|Photo de la ville de Mâcon prise depuis la commune de [[Saint-Laurent-sur-Saône]] ([[Ain (département)|Ain]]).</gallery>


==== Seconde Guerre mondiale ====
== Politique et administration ==
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], Mâcon était la première ville en [[zone libre]] entre [[Paris]] et [[Lyon]]. Elle est libérée le 4 septembre par les troupes [[débarquement de Provence|débarquées en Provence]]<ref>{{Atlas-Libération-France}}, {{p.|35}}</ref>.
<gallery mode="packed">
Mairie de Mâcon.JPG|<center>Mairie de Mâcon située dans l'Hôtel de Montrevel ({{s-|XVIII|e}})<br /> Vue depuis l'esplanade Lamartine.</center>
</gallery>


==== Fin du {{s-|XX|e}} ====
En [[2010]], la commune de Mâcon a été récompensée par le [[Label de qualité|label]] « [[Ville Internet]] @@ »<ref>[http://www.villes-internet.net/UPLOAD/mediaRubrique/file/206_Doc_Palmares.pdf Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association.] Consulté le 19/12/2009.</ref>.
En 1974, le Conseil de l'Europe lui remet le Prix de l'Europe<ref>[http://www.coe.int/fr/web/europe-prize-exhibition/macon Les villes lauréates, Mâcon (1974)], sur ''coe.int''.</ref>.


<gallery mode="packed" heights=180px>Quais Mâcon 20.jpg|Photo de la ville de Mâcon prise depuis la commune de [[Saint-Laurent-sur-Saône]] ([[Ain (département)|Ain]]).</gallery>

== Politique et administration ==
=== Tendances politiques et résultats ===
=== Tendances politiques et résultats ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire}}
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire}}
{{…}}
{{…}}


=== Liste des maires ===
=== Administration municipale ===
Une liste des maires de Mâcon est dressée par Léonce Lex<ref>Léonce Lex, ''Notice sur les musées et catalogue de la galerie locale'', Mâcon, Vve H. Durand, s.d. [1894], {{p.|19}} {{lire en ligne|lien=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62406107/f43.image.r=Desvignes.langFR}}.</ref>.
* [[Pierre Desvignes de Davayé|Pierre Desvignes]], maire perpétuel de Mâcon de 1695 à 1727 ;
* Emiland Vallier de Baleine, maire perpétuel de 1727 à 1733 ;
* Emmanuel Chesnard des Nuguets, de 1733 à 1736 ;
* Jacques-Marie Barjot de La Combe, de 1736 à 1748 ;
...
* Marie-André Merle, de 1788 à 1791 ;
* Louis-Marie Lagrange, de 1791 à 1793 ;
* Jean-Adrien Bigonnet, de 1793 à 1795 ;
* François-Constance Aubel de la Genette, de janv. à septembre 1795 ;
* Jean-Baptiste Canot, de sept. à novembre 1795 ;
* Jean-Adrien Bigonnet, de fin 1795 à 1798 ;
* [[Abel-Jean-Baptiste Desvignes de Davayé]] (1765-1833), maire de Mâcon de 1815 à 1830 ;


Le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]] de Mâcon comporte 39 sièges. Le conseil municipal de [[2014]] est composé de 33 élus de droite, 5 élus de gauche (4 élus socialistes et 1 élu du Front de Gauche) et 1 élu d’extrême droite.
{| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom: 2px solid #999; background: #f3fff3"

|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Liste des maires successifs
<center>'''Partage des sièges au sein du conseil municipal de Mâcon, mandature 2014-2020'''<ref name="JSL3">Cahier spécial [[Le Journal de Saône-et-Loire]] du 24 mars 2014, Municipales 2014</ref>
|-style="background: #ddffdd"
</center>
! Période !! Identité !! Parti !! Qualité
<center>
|-
{|class="toccolours"
| align=right| mars 1953-mars 1977 || [[Louis Escande]] ||align="center"|[[DVG]] || .
! !! width="15" | !! width="15" | !! width="250" | Groupe !! width="150" |Président !! width="200" |Effectif !! width="150" | Statut
|-
|----- ALIGN="center"
| align=right| mars 1977- mars 2001 || [[Michel-Antoine Rognard]] ||align="center"| [[Parti socialiste (France)|PS]] ||
| || {{Infobox Parti politique français/couleurs|bleu}}| || {{Infobox Parti politique français/couleurs|bleu ciel}} | || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]/[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] || [[Jean-Patrick Courtois]] || 33 || majorité
|-
|----- ALIGN="center"
| align=right| mars 2001-mandat en cours || [[Jean-Patrick Courtois]] || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || sénateur, vice-président du Sénat
| || {{Infobox Parti politique français/couleurs|rose}}| || || [[Parti socialiste (France)|PS]] || Jacques Boucaud || 4 || opposition
|----- ALIGN="center"
| || {{Infobox Parti politique français/couleurs|rouge}}| || || [[Front de gauche (France)|FG]]|| Eve Comtet Sorabella || 1 || opposition
|----- ALIGN="center"
| || {{Infobox Parti politique français/couleurs|gris}}| || || [[Front national (parti français)|FN]] || Corinne Mossire || 1 || opposition
|}
|}
</center>

=== Liste des maires ===

{{Article détaillé|Liste des maires de Mâcon}}
[[Fichier:Hôtel ville Mâcon 22.jpg|vignette|280px|[[Hôtel de ville de Mâcon|Mairie]] située dans l'Hôtel de Montrevel ({{s-|XVIII|e}}), vue depuis l'esplanade Lamartine.]]

{{ÉluDébut|Titre= Liste des maires successifs depuis 1944}}
{{Élu|Début=1944|Fin=1950|Identité= Pierre Denave |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1950|Fin=1953|Identité= Charles Gardenet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1953|Fin=1977|Identité= [[Louis Escande]] |Parti=[[DVG]] |Qualité= }}
{{Élu|Début=1977|Fin=2001|Identité=Michel-Antoine Rognard|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= }}
{{Élu|Début=2001|Fin=En cours|Identité= [[Jean-Patrick Courtois]] |Parti=[[Rassemblement pour la République|RPR]], [[Union pour un mouvement populaire|UMP]], puis [[Les Républicains (parti français)|LR]] |Qualité=Sénateur (1995-2015)}}

{{ÉluFin}}


=== Intercommunalité ===
=== Intercommunalité ===
La ville de Mâcon est membre de la [[Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône|CAMVAL]] (communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône). D'ailleurs le siège est située dans cette commune.
Jusqu'au {{date|1|1|2017}}, la ville de Mâcon était membre de la [[Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône|CAMVAL]] (communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône), dont le siège était situé dans la commune. Depuis cette date, elle fait partie de [[Mâconnais Beaujolais Agglomération]] née de la fusion de la [[Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône|CAMVAL]] et de la communauté de communes du [[Communauté de communes du Mâconnais Beaujolais|Mâconnais Beaujolais]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Mâcon - La future communauté d'agglomération s'appellera "Mâconnais Beaujolais Agglomération"|url=http://www.lejsl.com/edition-macon/2016/09/29/la-future-communaute-d-agglomeration-s-appellera-maconnais-beaujolais-agglomeration|site=lejsl.com|date=2016-12-25|consulté le=2016-09-29}}</ref>.

=== Numérique ===
En [[2015]], la commune de Mâcon a été récompensée par le [[Label de qualité|label]] « [[Ville Internet]] @@@ »<ref>[http://www.villes-internet.net/UPLOAD/mediaRubrique/file/206_Doc_Palmares.pdf Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association.] Consulté le 19/12/2009.</ref>.

Les particuliers et les entreprises seront reliés à la [[fibre optique]] à partir de mi-2016. Les travaux commenceront au nord et au sud de la ville. La couverture devrait être totale en 2020. Les services de la ville, quant à eux, son déjà fibrés depuis 2005<ref>{{Article |langue=fr |titre=Internet : Mâcon a la fibre |périodique=Ma ville Mâcon |numéro=57 |mois=avril |année=2015 |pages=8-13 |lire en ligne=http://www.macon.fr/content/download/34896/442232/file/Ma%20ville%20M%C3%A2con%20avril%202015.pdf |consulté le=3 août 2015 }}</ref>. La ville a également obtenu une aide du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance pour relier les caméras de [[vidéosurveillance]] à la fibre en 2015<ref name="CR_CM_13_avr_2015">{{Article |langue=fr |titre=Annexe 1, Objet : extension de la vidéoprotection et raccordement en fibre optique |périodique=Ville de Mâcon, Conseil municipal |jour=13 |mois=avril |année=2015 |pages=63-64 |lire en ligne=http://www.macon.fr/content/download/35311/447083/file/CR%20CM%2013.04.15.pdf |consulté le=3 août 2015 }}</ref>.


=== Économie municipale ===
=== Économie municipale ===
La gestion économique de la ville par la municipalité a été récompensé en 2013 par l'obtention d'un triple A (20/20), qui place Mâcon a la première place au niveau de la Bourgogne pour sa gestion exemplaire<ref>conseil municipal de Mâcon de mai 2013</ref> et ce, malgré la politique de très importants investissements lancée par la Ville, afin de dynamiser Mâcon et le Mâconnais.
La gestion économique de la ville par la municipalité a été récompensée en 2013 par l'obtention d'un triple A (20/20), qui place Mâcon à la première place au niveau de la Bourgogne pour sa gestion exemplaire<ref>{{Article|langue=fr|titre=Intervention de M. le Maire|périodique=Séance du conseil municipal|date=13 mai 2013|lire en ligne=http://www.macon.fr/Votre-mairie/Conseil-Municipal/Seance-du-13-mai-2013|format=pdf|pages=2}}</ref> et ce, malgré la politique de très importants investissements lancée par la Ville, afin de dynamiser Mâcon et le Mâconnais.


=== Jumelages ===
=== Jumelages ===

{{Début d'illustration|right}}
{{Début de carte}}[[Fichier:{{Géolocalisation/Europe|image}}|350px|Localisation des villes jumelées avec Mâcon]]
{{G|Europe|49.35|8.15|Neustadt an der Weinstraße{{!}}Neustadt|Ville|14|ne}}
{{G|Europe|53.099|-2.44|Crewe|Ville|14|ne}}
{{G|Europe|53.067|-2.522|Nantwich|Ville|14|so}}
{{G|Europe|50.767|4.533|Overijse|Ville|14|n}}
{{G|Europe|45.85000|9.40000|Lecco|Ville|14|s}}
{{G|Europe|47.89902|20.3747|Eger (Hongrie){{!}}Eger|Ville|14|ne}}
{{G|Europe|39.389722|-3.21|Alcázar de San Juan|Ville|14|e}}
{{G|Europe|41.35|-8.4666667|Santo Tirso|Ville|14|e}}
{{G|Europe|61.486|21.791|Pori|Ville|14|ne}}
{{G|Europe|33.8333|35.7333|Hammana|Ville|14|o}}
{{G|Europe|46.3062|4.8313|Mâcon|Ville|14|o}}
{{Fin de carte}}
{{Fin d'illustration|{{Géolocalisation/Europe|image}}|Localisation des communes jumelées en Europe.}}
La ville de Mâcon est jumelée ou entretient d'autres relations avec plusieurs villes :
* {{jumelage|Neustadt an der Weinstraße|Allemagne|année=1956|jour=26|mois=juin}}
* {{jumelage|Neustadt an der Weinstraße|Allemagne|année=1956|jour=26|mois=juin}}
* {{jumelage|Crewe|Grande-Bretagne|année=1957}}
* {{jumelage|Crewe|Grande-Bretagne|année=1957}}
Ligne 328 : Ligne 477 :
* {{jumelage|Eger (Hongrie)|Hongrie|année=1985|ville=Eger|jour=11|mois=mai}}
* {{jumelage|Eger (Hongrie)|Hongrie|année=1985|ville=Eger|jour=11|mois=mai}}
* {{jumelage|Santo Tirso|Portugal|année=1992|jour=20|mois=juin}}
* {{jumelage|Santo Tirso|Portugal|année=1992|jour=20|mois=juin}}
* {{jumelage|Pori|Finlande|année=1990|jour=11|mois=mai}}, ville jumelée à Mâcon par l'association [[Mâcon Pori]]
* {{jumelage|Pori|Finlande|année=1990|jour=11|mois=mai}}, ville jumelée à Mâcon par l'association Mâcon Pori
* {{jumelage|Hammana|Liban|année=2011|jour=21|mois=mai}}, est une ville partenaire


== Population ==
=== Sécurité ===
[[Fichier:Panneau commune vigilante St Jean Priche 4.jpg|thumb|Panneau ''Commune vigilante'' à [[Saint-Jean-le-Priche]].]]
Les communes associées telles que Loché, Sennecé-les-Mâcon et Saint-Jean-le-Priche ont pris part au dispositif « participation citoyenne », dérivé des « [[voisins vigilants]] ». Ce dispositif encourage les dénonciations des riverains auprès des forces de l'ordre<ref>{{Article |langue=fr |titre=Citoyens, participez ! |périodique=Ma ville Mâcon |numéro=60 |mois=juillet-août |année=2015 |pages=14 |lire en ligne=http://www.macon.fr/content/download/35891/452900/file/Ma%20ville%20M%C3%A2con%20juillet%20ao%C3%BBt%202015.pdf |consulté le=5 août 2015 }}</ref>.

Au niveau des équipements, la [[gendarmerie]] dispose de véhicules [[Lecture automatique de plaques minéralogiques|LAPI]] qui relèvent et enregistrent les plaques d'immatriculation croisées sur leur trajet<ref>{{Article |langue=fr |auteur=C. D. |titre= Des véhicules volés géolocalisés |périodique=[[Le Journal de Saône-et-Loire]] |jour=21 |mois=août |année=2015 |pages= |issn=1620-8943 |lire en ligne=http://www.lejsl.com/actualite/2015/08/21/des-vehicules-voles-geolocalises |consulté le=23 août 2015 }}</ref>. En 2015, la [[Police municipale (France)|police municipale]] s'équipe de sept [[gilets pare-balles]]<ref name="CR_CM_13_avr_2015"/>. Les policiers, quant à eux, réclament des [[Pistolet à impulsion électrique|Tasers]]<ref name="jsl120815p2POLICE">{{Article |langue=fr |auteur=Adrien WAGNON |titre= Le coup de gueule des policiers |périodique=[[Le Journal de Saône-et-Loire]] |jour=12 |mois=août |année=2015 |pages=2 |issn=1620-8943 |lire en ligne=http://www.lejsl.com/edition-macon/2015/08/12/le-coup-de-gueule-des-policiers |consulté le=23 août 2015 |id= }}</ref>.

==== Vidéosurveillance ====
En décembre 2014, la ville disposait de 70 caméras de vidéosurveillance<ref>{{Article |langue=fr |titre=Sécurité, 23 caméras de vidéo protection |périodique=Ma ville Mâcon |numéro=53 |mois=décembre |année=2014 |pages=9 |lire en ligne=http://www.macon.fr/content/download/33641/429905/file/Ma_ville_macon_decembre_2014.pdf |consulté le=14 août 2015 }}</ref>. En 2015, elle s'équipe de 16 caméras supplémentaires pour un montant de {{unité|218924|euros}}<ref name="CR_CM_13_avr_2015"/>.

Le syndicat de police FO demande une augmentation des effectifs de police<ref name="jsl120815p2POLICE"/>. La mairie estime que le budget de la ville est trop faible pour augmenter les effectifs de la police municipale<ref name="jsl140815COURTOIS">{{Article |langue=fr |auteur=Adrien WAGNON |titre= J.-P. Courtois : « Il manque des policiers à Mâcon » |périodique=[[Le Journal de Saône-et-Loire]] |jour=14 |mois=août |année=2015 |pages= |issn=1620-8943 |lire en ligne=http://www.lejsl.com/edition-macon/2015/08/14/j-p-courtois-il-manque-des-policiers-a-macon }}</ref>, et qu'il est préférable d'investir dans la vidéosurveillance, suivant l'exemple de la [[Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency]] qui a fait le choix de s'équiper d'un outil de vidéosurveillance plutôt que de multiplier les effectifs de la police municipale par deux<ref>{{Article |auteur1= Jean-Patrick COURTOIS |auteur2= Charles GAUTIER |périodique= Rapports d'information du Sénat |titre=Rapport d'information fait au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale par le groupe de travail sur la vidéosurveillance |numéro=131 |jour=10 |mois=décembre |année=2008 |pages=27 |lire en ligne=http://www.senat.fr/rap/r08-131/r08-1311.pdf }}</ref>.

<gallery>
Panneau vidéo protection Place St Pierre Mâcon 1.jpg|Panneau annonçant la vidéo protection.
Caméra de vidéosurveillance, parking du Pôle emploi, Mâcon, France.JPG|Caméra sur le parking du [[Pôle emploi]].
Caméras, Maison de quartier, Gautriats, Mâcon, France.jpg|Caméras au [[bureau de vote]] des Gautriats.
</gallery>

== Population et société ==
=== Démographie ===
=== Démographie ===
==== Évolution démographique ====
==== Évolution démographique ====
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
Veuillez insérer votre texte après {{Section démographie d'article de commune de France}} -->

{{Section démographie d'article de commune de France}}
{{Section démographie d'article de commune de France}}
L'influence de Mâcon semble s'intensifier. C'est un des grands bassins d'emploi du département qui est de loin le plus dynamique (+13,5 % de hausse entre 1999 et 2006) par rapport aux villes telles que [[Chalon-sur-Saône]] ou [[Montceau-les-Mines]] qui perdent des emplois. Ce dynamisme est favorisé en particulier par les voies de communications nombreuses et la proximité de [[Lyon]].
L'influence de Mâcon semble s'intensifier. C'est un des grands bassins d'emploi du département qui est de loin le plus dynamique (+13,5 % de hausse entre 1999 et 2006) par rapport aux villes telles que [[Chalon-sur-Saône]] ou [[Montceau-les-Mines]] qui perdent des emplois. Ce dynamisme est favorisé en particulier par les voies de communications nombreuses et la proximité de [[Lyon]].
==== Pyramides des âges ====
En 2013, la population de {{nombre|33350|habitants}}, comprenait {{nombre|15494|hommes}} et {{nombre|17856|femmes}} :
{{Pyramide des âges 2
|float=center
|width=50%
|maxvalue=40
|bg=rgb(100%,100%,100%)
|border=1px solid black|margin-top=1ex
|caption=Pyramide des âges de Mâcon en pourcentage (2013)<ref>
{{Lien web
| url = http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-71270
| titre =Commune de Mâcon (71270) - Dossier complet
| site = Insee
|consulté le=20 novembre 2016
}}.</ref>.
|charte=commune
|90&nbsp;&nbsp;ans&nbsp;ou&nbsp;+|0.8|2.0
|75&nbsp;à&nbsp;89&nbsp;ans|7.6|11.8
|60&nbsp;à&nbsp;74&nbsp;ans|15.0|16.8
|45&nbsp;à&nbsp;59&nbsp;ans|17.1|18.3
|30&nbsp;à&nbsp;44&nbsp;ans|19.5|16.3
|15&nbsp;à&nbsp;29&nbsp;ans|20.2|18.9
|0&nbsp;à&nbsp;14&nbsp;ans|19.8|15.9}}


Il est à signaler que la baisse de la population de la ville se fait au profit d'un phénomène de périurbanisation sur les communes du [[Mâconnais]] mais aussi de l'Ain limitrophe. C'est pour cela que l'aire d'influence de Mâcon, le « Grand [[Mâconnais]] », se concentre sur trois départements : la Saône-et-Loire, l'Ain et le Rhône. Ainsi, parmi les quarante-sept communes de moins de dix mille habitants de l'aire urbaine, quarante et une sont en voie de croissance et six sont stables ou en très légère baisse.
Il est à signaler que la baisse de la population de la ville se fait au profit d'un phénomène de périurbanisation sur les communes du [[Mâconnais]] mais aussi de l'Ain limitrophe. C'est pour cela que l'aire d'influence de Mâcon, le « Grand [[Mâconnais]] », se concentre sur trois départements : la Saône-et-Loire, l'Ain et le Rhône. Ainsi, parmi les quarante-sept communes de moins de dix mille habitants de l'aire urbaine, quarante-et-une sont en voie de croissance et six sont stables ou en très légère baisse.


== Société ==
=== Enseignement ===
=== Enseignement ===

La ville de Mâcon compte cinq collèges, quatre lycées et un Centre de formation d'apprentis dédié aux métiers de l'automobile (géré par la Chambre de commerce et d'industrie). Ces établissements sont réunis dans le même quartier à l’ouest de la ville à l’exception des collèges Schuman (au nord) et Saint-Exupéry (au sud).
[[Fichier:Facade de la cour d'honneur.JPG|vignette|gauche|Ancien lycée Lamartine, aujourd'hui annexe de la mairie.]]

En 789, l’[[Admonitio generalis]] de [[Charlemagne]] qui prône la restauration des écoles permet l'instauration de l'enseignement dans les [[Monastère|monastères]] et les [[Évêché|évêchés]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les premiers pas de l'école à Mâcon|périodique=Mâcon notre ville|numéro=13|date=décembre 2016|lire en ligne=http://www.macon.fr/Actualites/Magazine-municipal-en-ligne/Macon-notre-ville-decembre-2016|format=pdf|pages=26-27}}</ref>. L'évêque de Mâcon Léduard aurait ainsi mis en pratique cette directive mais aucun document ne l'atteste. Au début du {{XIIe siècle}}, on trouve l'existence d'un [[Scolastique|scholastique]] où les enfants y étaient admis à l'âge de 10 ans.

On retrouve les premières traces de l'enseignement public en [[1435]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=La vieille histoire de l’éducation|périodique=[[Le Journal de Saône-et-Loire]]|date=2014-09-03|lire en ligne=http://www.lejsl.com/edition-macon/2014/09/03/la-vieille-histoire-de-l-education}}</ref>, année à laquelle est attestée la présence d'un maître d'école rémunéré par la municipalité.

Au {{XVIIe siècle}}, les [[Jésuites]] installent le premier collège en [[1627]] à l'hôpital Saint-Jacques mais devient vite trop petit. C'est alors qu'avec l'autorisation des échevins, ils font construire un nouveau collège en [[1670]] sur la place de la Porcherie qui continuera à accueillir des élèves jusqu'en [[1959]], année à laquelle le lycée Lamartine déménage près de la caserne Duhesme.

À la même époque, on trouvait aussi l'école d'oratoire installée en [[1613]] située près du palais épiscopal où est installée aujourd'hui la préfecture. Le bâtiment, démoli au {{XIXe siècle}}, était une [[école normale primaire|école normale]].

{{Début d'illustration|right}}
{{Début de carte}}[[Image:{{Géolocalisation/Mâcon|image}}|center|300px]]
{{G|Mâcon|46.316226|4.827067|1|Bâtiment sans lien|n}}
{{G|Mâcon|46.314735|4.819258|2|Bâtiment sans lien|n}}
{{G|Mâcon|46.313895|4.816424|3|Bâtiment sans lien|n}}
{{G|Mâcon|46.311264|4.824461|4|Bâtiment sans lien|n}}
{{G|Mâcon|46.312039|4.827367|A|Ville sans lien|14|e}}
{{G|Mâcon|46.309330|4.822196|B|Ville sans lien|14|s}}
{{G|Mâcon|46.320168|4.835779|C|Ville sans lien|14|e}}
{{G|Mâcon|46.298620|4.806200|D|Ville sans lien|14|e}}
{{G|Mâcon|46.311264|4.824461|E|Ville sans lien|14|s}}
{{G|Mâcon|46.310319|4.832840|I|Ville sans lien|4|e}}
{{G|Mâcon|46.308595|4.832744|II|Ville sans lien|4|s}}
{{Fin de carte}}
{{Fin d'illustration|{{Géolocalisation/Mâcon|image}}|Localisation des établissements scolaires.}}

Aujourd'hui, la ville de Mâcon compte cinq collèges, quatre lycées et un centre de formation d'apprentis dédié aux métiers de l'automobile (géré par la Chambre de commerce et d'industrie). Ces établissements sont réunis dans le même quartier à l’ouest de la ville à l’exception des collèges Schuman (au nord) et Saint-Exupéry (au sud).

;Collèges
;Collèges
* Collège Louis-Pasteur
* A : Collège Louis-Pasteur
* Collège Bréart
* B : Collège Bréart
* Collège Schuman
* C : Collège Schuman
* Collège Saint-Exupéry
* D : Collège Saint-Exupéry
* Collège Notre-Dame (privé)
* E : Collège Notre-Dame (privé)
;Lycées
;Lycées
* Lycée Lamartine
* 1 : Lycée Lamartine
* Lycée René-Cassin
* 2 : Lycée René-Cassin
* Lycée hôtelier Dumaine
* 3 : Lycée hôtelier Dumaine
* Lycée Ozanam (privé)
* 4 : Lycée Ozanam (privé)
;Enseignement supérieur
;Enseignement supérieur
* Institut universitaire de formation des maîtres
* I : Institut universitaire de formation des maîtres
* SUPINFO École Supérieure d'Informatique (privé)
* II : SUPINFO École Supérieure d'Informatique (privé)

=== Santé ===
[[Fichier:Hôpital Chanaux Mâcon 3.jpg|vignette|Hôpital des Chanaux.]]
Le domaine de la santé est depuis longtemps présente dans la ville, l'[[Hôtel-Dieu de Mâcon|Hôtel-Dieu]] ou l'[[Hospice de la Charité (Mâcon)|hospice de la Charité]] peuvent en témoigner. En [[1908]] naît la première clinique privée mâconnaise fondée par Jean-Baptiste Denis<ref>{{Lien web|titre=Un peu d'histoire|url=http://www.polyclinique-macon.com/polyclinique/histoire.htm|site=polyclinique-macon.com}}</ref>. Soixante années plus tard, les docteurs André Lapras et Claude Gabrielle créèrent à leur tour la clinique du Val Fleuri. Même si elle étaient concurrentes, les deux sociétés commencent à travailler ensemble en [[1988]] pour la construction en commun d'un centre de médecine nucléaire. En [[1997]], elle fusionnent et édifient en [[2007]] la polyclinique du Val de Saône.

Dans le domaine public, Mâcon et son agglomération sont pourvus en établissements de santé. Une de ces structures est le centre hospitalier de Mâcon qui possède plusieurs unités d'hospitalisation dont la plus importants de l'agglomération qu'est l'hôpital des Chanaux, inauguré en [[1975]] par [[Simone Veil]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=L'hôpital des Chanaux a 40 ans|périodique=Ma ville Mâcon|numéro=58|date=mai 2015|issn=|lire en ligne=http://www.macon.fr/Actualites/Magazine-municipal-en-ligne/Ma-ville-Macon-mai-2015|format=pdf|pages=30-31}}</ref>. On peut aussi mentionner les sites de Bel-Air et de l'Hôtel-Dieu en plus de structures extra-hospitalières de psychiatrie, d'[[Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes|EHPAD]] et d'établissements d'enseignements<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Centre Hospitalier de Mâcon - Présentation de l'établissement|url=http://www.ch-macon.fr/decouvrir-le-centre-hospitalier/presentation-de-letablissement/|site=ch-macon.fr}}</ref>.


== Culture ==
== Culture ==
Ligne 363 : Ligne 583 :
=== Cinémas ===
=== Cinémas ===
==== Cinéma actuel ====
==== Cinéma actuel ====
[[Fichier:Cinémarivaux.png|300px|vignette|Le ''Cinémarivaux'', tout premier cinéma multiplexe de [[Saône-et-Loire]].]]
Depuis le 6 mars 2013, la ville dispose d'un cinéma multiplexe de 11 salles et {{formatnum:2124}} sièges (dont 60 emplacements handicapés)<ref>[http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-71270-42218.html PSS (site web collaboratif francophone sur l'architecture contemporaine, l'urbanisme et l'aménagement du territoire en France et dans le monde) / Page "Multiplexe Ciné Marivaux"]</ref> appelé ''Cinémarivaux'' marquant le passage à la projection tout numérique. Faisant partie du groupe CinéAlpes, il remplace les anciens cinémas ''Le Marivaux'' (3 salles - 710 fauteuils) situé place Gérard Genevès et ''Les Cordeliers'' (3 salles - 342 fauteuils) situé à la jonction entre la place des Cordeliers et la rue Loché.
Depuis le 6 mars 2013, la ville dispose d'un cinéma multiplexe de 11 salles et {{nombre|2124|sièges}} (dont 60 emplacements handicapés)<ref>{{Lien web|langue=|titre=PSS / Multiplexe Ciné Marivaux (Mâcon, France)|url=http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-71270-42218.html|site=pss-archi.eu}}</ref> appelé ''Cinémarivaux'' marquant le passage à la projection tout numérique. Faisant partie du groupe CinéAlpes, il remplace les anciens cinémas ''Le Marivaux'' (3 salles - 710 fauteuils) situé place Gérard Genevès et ''Les Cordeliers'' (3 salles - 342 fauteuils) situé à la jonction entre la place des Cordeliers et la rue Loché.


==== Histoire des cinémas de Mâcon<ref>Livre ''Mâcon en 100 dates'' par Franck Metrot et Pierre Prost - Éditions Sutton - {{3e}} trimestre 2013 (p. 85).</ref> ====
==== Histoire des cinémas de Mâcon<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=|prénom1=Franck|nom1=Metrot|prénom2=Pierre|nom2=Prost|titre=Mâcon en 100 dates|passage=85|lieu=|éditeur=Alan Sutton|collection=100 dates pour l'Histoire|année=2013|pages totales=132|isbn=9782813806895|lire en ligne=}}</ref> ====
En 1907 s'ouvre la première salle de cinéma mâconnaise sous le nom de ''Cinéma Pathé'' lorsque Cinéma-Exploitation reprend la salle de l{{'}}''Eden-Concert'', une brasserie-théâtre située sur le quai Lamartine (quai Sud) et voisine de l'Hôtel de Ville. La première séance a lieu le 26 décembre 1907. Cette salle unique fonctionne jusqu'à ce qu'elle devienne un bal public en 1930. Après être devenu un temps un restaurant chinois (''Le Lotus bleu''), le lieu est fin 2014 à nouveau transformé en brasserie<ref>[http://www.lejsl.com/edition-macon/2014/06/10/la-restauration-rapide-embauche Le Journal de Saône-et-Loire > Mâcon > À la une > Emploi - Article "La restauration rapide embauche" du 10/06/2014 par Fanny Dutel-Pillon]</ref>.


[[Fichier:Comptoir Halles Mâcon 1.jpg|vignette|gauche|Le ''Cinéma Pathé'', tout premier cinéma de Mâcon, redevenu aujourd'hui une brasserie.]]
En 1913 s'ouvre une deuxième salle de cinéma, le cinéma ''Le Royal'', rue Victor Hugo. La première séance a lieu le 1er novembre 1913. Tenue par différents exploitants successifs (le dernier étant CinéAlpes), elle fonctionne jusqu'en 1990.


En 1907 s'ouvre la première salle de cinéma mâconnaise sous le nom de ''Cinéma Pathé'' lorsque Cinéma-Exploitation reprend la salle de l{{'}}''Eden-Concert'', une brasserie-théâtre située sur le quai Lamartine (quai Sud) et voisine de l'hôtel de ville. La première séance a lieu le {{date|26 décembre 1907}}. Cette salle unique fonctionne jusqu'à ce qu'elle devienne un bal public en 1930. Après être devenu un temps un restaurant chinois (''Le Lotus bleu''), le lieu fait fin 2014 l'objet de travaux pour rouvrir le {{date|16 février 2015}} en tant que restaurant-brasserie (''Au Comptoir des Halles''<ref group="Note">Sous-titré : "Le rendez-vous des amateurs de viandes - bar, glacier, salon de thé".</ref>)<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=Au Comptoir des Halles|titre=J-1 avant l'ouverture .... Voici quelques photos des premières assiettes réalisées par notre chef et son équipe ! Bravo à eux.|url=https://www.facebook.com/aucomptoirdeshalles/posts/297485243755096|site=facebook.com|date=15 février 2015}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Au Comptoir des Halles|titre=Menu du jour du lundi 16 février 2015. Bon appétit !|url=https://www.facebook.com/aucomptoirdeshalles/photos/a.223726974464257.1073741828.160354164134872/298293403674280|site=facebook.com|date=16 février 2015}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=La restauration rapide embauche|périodique=[[Le Journal de Saône-et-Loire]]|date=2014-06-10|lire en ligne=http://www.lejsl.com/edition-macon/2014/06/10/la-restauration-rapide-embauche}}</ref>.
En 1920 s'ouvre une troisième salle de cinéma, rue de Lyon, qui propose également un programme de music-hall et de théatre. D'abord connue sous le nom de ''Salon de Flore'', elle devient ''Salle Marivaux''. La première séance cinématographique a lieu le 11 décembre 1920. En 1981, ''Le Marivaux'' est transformé en cinéma trois salles par le groupe CinéAlpes à la suite de l'agrandissement de la Chambre de Commerce, l'entrée se faisant dorénavant du côté de la place Genevès.


En 1941 s'ouvre une quatrième salle de cinéma sous le nom de ''Rex'' (rue Loché) qui changera de nom plusieurs fois : ''Lux'' en 1958, ''Duo'' en 1968 et enfin ''Les Cordeliers'' en 1980, une fois reprise et transformée en cinéma trois salles par le groupe CinéAlpes.
En 1913 s'ouvre une deuxième salle de cinéma, le cinéma ''Le Royal'', rue Victor-Hugo. La première séance a lieu le {{1er}} novembre 1913. Tenue par différents exploitants successifs (le dernier étant CinéAlpes), elle fonctionne jusqu'en 1990.


En 1920 s'ouvre une troisième salle de cinéma, rue de Lyon, qui propose également un programme de music-hall et de théâtre. D'abord connue sous le nom de ''Salon de Flore'', elle devient ''Salle Marivaux''. La première séance cinématographique a lieu le {{date|11 décembre 1920}}. En 1981, ''Le Marivaux'' est transformé en cinéma trois salles par le groupe CinéAlpes à la suite de l'agrandissement de la Chambre de commerce, l'entrée se faisant dorénavant du côté de la place Genevès.
Ces deux derniers cinémas ''Le Marivaux'' et ''Les Cordeliers'' fermeront tous deux en 2013 à la suite de leur remplacement (par le même exploitant CinéAlpes) par le ''Cinémarivaux'', tout premier cinéma multiplexe à ouvrir à Mâcon et en [[Saône-et-Loire]].

En 1941 s'ouvre une quatrième salle de cinéma sous le nom de ''Rex'' (rue Loché), salle qui changera de nom plusieurs fois : ''Lux'' en 1958, ''Duo'' en 1968 et enfin ''Les Cordeliers'' en 1980, une fois reprise et transformée en cinéma trois salles par le groupe CinéAlpes.

Ces deux derniers cinémas, ''Le Marivaux'' et ''Les Cordeliers'', fermeront tous deux en 2013 à la suite de leur remplacement (par le même exploitant CinéAlpes) par le ''Cinémarivaux'', tout premier cinéma multiplexe à ouvrir à Mâcon et en [[Saône-et-Loire]].


Du fait de l'ouverture et de la fermeture successives de ces quatre cinémas au fil des années, il n'y a jamais eu dans l'histoire de Mâcon (en un peu plus d'un siècle, de 1907 à 2013) plus de trois cinémas (situés dans des lieux différents) qui aient fonctionné simultanément.
Du fait de l'ouverture et de la fermeture successives de ces quatre cinémas au fil des années, il n'y a jamais eu dans l'histoire de Mâcon (en un peu plus d'un siècle, de 1907 à 2013) plus de trois cinémas (situés dans des lieux différents) qui aient fonctionné simultanément.
Ligne 380 : Ligne 604 :
=== Lieux de spectacles ===
=== Lieux de spectacles ===
==== Couverts ====
==== Couverts ====

* '''[[Le Spot (Mâcon)|Le Spot]]''' est une salle événementielle de {{unité|5000|m|2}}, d'une capacité d'accueil maximale de près de {{formatnum:5000}} spectateurs en intérieur et {{formatnum:10000}} spectateurs en extérieur, proposant de nombreux spectacles et des dizaines d'activités en quatre configurations : « concerts et spectacles », « rencontres sportives », « séminaires et congrès », « foires et salons ». Ouverte le {{1er}} avril 2012, cette nouvelle structure présente en configuration « concerts et spectacles » une jauge variable de {{formatnum:1000}} à {{formatnum:3000}} places assises et {{formatnum:4800}} places en version assis/debout. La configuration avec scène attenante façade nord permet d'organiser des concerts en extérieur de grande ampleur ({{formatnum:10000}} spectateurs). Le nom de la salle a été choisi par les mâconnais eux-mêmes via une consultation publique. Le Spot a coûté {{unité|15548000|€}} TTC<ref name="JSL">Samedi & cie, supplément du [[Le Journal de Saône-et-Loire|Journal de Saône-et-Loire]] {{n°|6670}} du vendredi 20 avril 2012, Le Spot ouvre ses portes, {{p.}}17.</ref>{{,}}<ref>[http://www.sortiramacon.com/actualites/concert-clubbing/2011/10/27/la-salle-evenementielle-de-macon-le-spot/ Site web Sortir à Mâcon / Article "La salle événementielle de Mâcon, LE SPOT" publié le 27 octobre 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://www.tout-macon.fr/salle-evenementielle-le-spot Site web Tout-Macon.fr / Post "Concert, spectacle, et salon au SPOT" du 6 janvier 2012]</ref>.
[[Fichier:Spot Mâcon 3.jpg|vignette|Le Spot.]]
* '''Le Théâtre''', Centre Culturel Louis Escande héberge la Scène nationale de Mâcon (cofinancée par l’État et la [[Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône|CAMVAL]]) qui offre tout au long de l'année des spectacles et animations variés, axés sur la création contemporaine, à l'initiative de la Ville. Construit à partir de 1973 à l'initiative du maire [[Louis Escande]] et inauguré en 1975, anciennement nommé Saônora, ce lieu (situé 1511 avenue Charles de Gaulle) héberge le théâtre (grande salle, petite salle, espace cabaret) mais aussi des studios de danse du Conservatoire à rayonnement départemental. La plus grande des 2 salles permet de recevoir jusqu'à 897 spectateurs tandis que la seconde, aux dimensions plus modestes, présente une capacité d'accueil de 270 places pour des spectacles plus intimistes<ref>[http://www.theatre-macon.com/2013-2014/ Site web du Théâtre, Centre Culturel Louis Escande (Mâcon)]</ref>{{,}}<ref>[http://www.macon.fr/Culture-sports-et-loisirs/Le-Theatre-Scene-Nationale Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "Le Théâtre Scène Nationale"]</ref>.
[[Fichier:Théâtre Escande Mâcon 5.jpg|vignette|Le Théâtre Louis Escande.]]
* '''La Cave à Musique''' est une salle de [[musiques actuelles]] d'une capacité de 400 places gérée depuis 1992 par l'Association Luciol<ref>[http://www.cavazik.org/ Site web de La Cave à Musique (Mâcon)]</ref>. Elle est située 119 rue Boullay, du côté du quartier Saint-Clément. Première salle bourguignonne à avoir obtenu le label SMAc (scène de musiques actuelles), elle propose une programmation variée de musiques actuelles en 3 trimestres : septembre-décembre, janvier-mars et avril-juin.

* Le '''Crescent Jazz Club''' est une scène jazz et de musiques improvisées créée en 1995 à Mâcon (pour et) par les musiciens du Collectif Mu pour promouvoir le [[jazz]]. Installée depuis ses débuts (et pour les dix-neuf années suivantes) au 83 rue Rambuteau, l'[[association loi de 1901|association]] du même nom qui la dirige comprend alors une salle de concerts (équipée d'un bar) d'une capacité de 50 places. Le 3 février 2014<ref name="Gazette municipale mensuelle Ma Ville Mâcon - Février 2014">Gazette municipale mensuelle "Ma Ville Mâcon" {{n°|45}} - Février 2014 - {{p.|20-21}}.</ref> ont débuté les premiers travaux d'un vaste chantier de rénovation des caves (et de la petite chapelle) de l'ancienne coopérative agricole de Mâcon (située au cœur de la ville, derrière la place Saint-Pierre) en vue d'accueillir l'association dans un nouveau lieu pensé dans les moindres détails par l'association et la ville de Mâcon dont l'investissement sur ce projet constitue une initiative rare et exceptionnelle<ref>[http://crescent.gandi.ws/ Site web du Crescent Jazz Club]</ref>{{,}}<ref>[http://www.macon.fr/Culture-sports-et-loisirs/Musique/Le-Crescent-Jazz-Club Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "Le Crescent Jazz Club"]</ref>. Le 31 octobre 2014, après des travaux d'aménagement d'un coût de {{unité|1470000|€}}, le Crescent Jazz Club a rouvert place Saint-Pierre dans de nouveaux locaux comprenant notamment une salle de concert (avec bar ouvert) de {{unité|300|m|2}} d'une jauge de 290 places en version mixte (debout/assis) et 160 places en version cabaret (places assises seulement)<ref name="Gazette municipale mensuelle Ma Ville Mâcon - Février 2014"/>{{,}}<ref>[http://crescent.gandi.ws/le-lieu Site web du Crescent Jazz Club de Mâcon > Le lieu - La nouvelle salle]</ref>.
* '''[[Le Spot (Mâcon)|Le Spot]]''' est une salle événementielle de {{unité|5000|m|2}}, d'une capacité d'accueil maximale de près de {{nombre|5000|spectateurs}} en intérieur et {{nombre|10000|spectateurs}} en extérieur, proposant de nombreux spectacles et des dizaines d'activités en quatre configurations : « concerts et spectacles », « rencontres sportives », « séminaires et congrès », « foires et salons ». Ouverte le {{1er}} avril 2012, cette nouvelle structure présente en configuration « concerts et spectacles » une jauge variable de {{formatnum:1000}} à {{nombre|3000|places}} assises et {{nombre|4800|places}} en version assis/debout. La configuration avec scène attenante façade nord permet d'organiser des concerts en extérieur de grande ampleur ({{nombre|10000|spectateurs}}). Le nom de la salle a été choisi par les Mâconnais eux-mêmes via une consultation publique. Le Spot a coûté {{unité|15548000|€}} TTC<ref name="JSL">Samedi & cie, supplément du [[Le Journal de Saône-et-Loire|Journal de Saône-et-Loire]] {{n°|6670}} du vendredi 20 avril 2012, Le Spot ouvre ses portes, {{p.}}17.</ref>{{,}}<ref>[http://www.sortiramacon.com/actualites/concert-clubbing/2011/10/27/la-salle-evenementielle-de-macon-le-spot/ Site web Sortir à Mâcon / Article "La salle événementielle de Mâcon, LE SPOT" publié le 27 octobre 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://www.tout-macon.fr/salle-evenementielle-le-spot Site web Tout-Macon.fr / Post "Concert, spectacle, et salon au SPOT" du 6 janvier 2012]</ref>.
* '''L'Orphée Théâtre''' est un petit théâtre « à l'italienne » indépendant d'une capacité de 50 places situé 2 rue de Senecé, en plein centre-ville. Crée par Olivier Sandler (négociant en vin à la ville et artiste passionné de théâtre et de chant à la scène), il propose depuis la rentrée 2003 des pièces classiques et contemporaines (comédies, drames, vaudevilles) mais aussi des créations, des spectacles musicaux (récitals de chansons, pièces musicales, biographies en chansons), des lectures et de la poésie. Une quinzaine de comédiens amateurs bénévoles forme la troupe de l'Orphée Théâtre<ref>[http://www.orphee-theatre.fr/ Site web de l'Orphée Théâtre]</ref>{{,}}<ref>[http://www.lejsl.com/edition-de-macon/2013/01/18/une-saison-a-l-orphee-theatre Site web du journal de Saône-et-Loire / Article "Une saison à l'Orphée théâtre" du 18/01/2013 à 05:00]</ref>.
* '''Le Théâtre''', [[théâtre Louis Escande|centre culturel Louis-Escande]] héberge la Scène nationale de Mâcon (cofinancée par l’État et la [[Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône|CAMVAL]]) qui offre tout au long de l'année des spectacles et animations variés, axés sur la création contemporaine, à l'initiative de la Ville. Construit à partir de 1973 à l'initiative du maire [[Louis Escande]] et inauguré en 1975, anciennement nommé Saônora, ce lieu (situé 1511 avenue Charles-de-Gaulle) héberge le théâtre (grande salle, petite salle, espace cabaret) mais aussi des studios de danse du Conservatoire à rayonnement départemental. La plus grande des deux salles permet de recevoir jusqu'à 897 spectateurs tandis que la seconde, aux dimensions plus modestes, présente une capacité d'accueil de 270 places pour des spectacles plus intimistes<ref>[http://www.theatre-macon.com/2013-2014/ Site web du Théâtre, Centre Culturel Louis Escande (Mâcon)]</ref>{{,}}<ref>[http://www.macon.fr/Culture-sports-et-loisirs/Le-Theatre-Scene-Nationale Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "Le Théâtre Scène Nationale"]</ref>.
* L''''Auditorium de Mâcon''' est la salle de concerts de l'école de musique de Mâcon. Elle est située 3 rue de la préfecture.
* '''La Cave à Musique''' est une salle de [[musiques actuelles]] d'une capacité de 400 places gérée depuis 1992 par l'Association Luciol<ref>[http://www.cavazik.org/ Site web de La Cave à Musique (Mâcon)]</ref>. Elle est située 119 rue Boullay, du côté du quartier [[Saint-Clément (Saône-et-Loire)|Saint-Clément]]. Première salle bourguignonne à avoir obtenu le label SMAc (scène de musiques actuelles), elle propose une programmation variée de musiques actuelles en trois trimestres : septembre-décembre, janvier-mars et avril-juin.
* Le '''Crescent Jazz Club''' est une scène jazz et de musiques improvisées créée en 1995 à Mâcon (pour et) par les musiciens du Collectif Mu pour promouvoir le [[jazz]]. Installée depuis ses débuts (et pour les dix-neuf années suivantes) au 83 rue Rambuteau, l'[[association loi de 1901|association]] du même nom qui la dirige comprend alors une salle de concerts (équipée d'un bar) d'une capacité de 50 places. Le 3 février 2014<ref name=":1">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Coup d'envoi pour les travaux du Crescent, future salle de concert|périodique=Ma ville Mâcon|numéro=45|date=février 2014|issn=|lire en ligne=http://www.macon.fr/Actualites/Magazine-municipal-en-ligne/Ma-ville-Macon-fevrier-2014|format=pdf|pages=20-21}}</ref> ont débuté les premiers travaux d'un vaste chantier de rénovation des caves (et de la petite chapelle) de l'ancienne coopérative agricole de Mâcon (située au cœur de la ville, derrière la place Saint-Pierre) en vue d'accueillir l'association dans un nouveau lieu pensé dans les moindres détails par l'association et la ville de Mâcon dont l'investissement sur ce projet constitue une initiative rare et exceptionnelle<ref>[http://crescent.gandi.ws/ Site web du Crescent Jazz Club]</ref>{{,}}<ref>[http://www.macon.fr/Culture-sports-et-loisirs/Musique/Le-Crescent-Jazz-Club Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "Le Crescent Jazz Club"]</ref>. Le 31 octobre 2014, après des travaux d'aménagement d'un coût de {{unité|1470000|€}}, le Crescent Jazz Club a rouvert place Saint-Pierre dans de nouveaux locaux comprenant notamment une salle de concert (avec bar ouvert) de {{unité|300|m|2}} d'une jauge de 290 places en version mixte (debout/assis) et 160 places en version cabaret (places assises seulement)<ref name=":1" />{{,}}<ref>[http://crescent.gandi.ws/le-lieu Site web du Crescent Jazz Club de Mâcon > Le lieu - La nouvelle salle]</ref>.
* '''L'Orphée Théâtre''' est un petit théâtre « à l'italienne » indépendant d'une capacité de 50 places situé 2 rue de Senecé, en plein centre-ville. Créé par Olivier Sandler (négociant en vin à la ville et artiste passionné de théâtre et de chant à la scène), il propose depuis la rentrée 2003 des pièces classiques et contemporaines (comédies, drames, vaudevilles) mais aussi des créations, des spectacles musicaux (récitals de chansons, pièces musicales, biographies en chansons), des lectures et de la poésie. Une quinzaine de comédiens amateurs bénévoles forme la troupe de l'Orphée Théâtre<ref>[http://www.orphee-theatre.fr/ Site web de l'Orphée Théâtre]</ref>{{,}}<ref>[http://www.lejsl.com/edition-de-macon/2013/01/18/une-saison-a-l-orphee-theatre Site web du journal de Saône-et-Loire / Article "Une saison à l'Orphée théâtre" du 18/01/2013 à 05:00]</ref>.
* L''''Auditorium de Mâcon''' est la salle de concerts de l'école de musique de Mâcon. Elle est située 3 rue de la Préfecture.
* La '''cathédrale Saint-Vincent''' est le lieu de concerts de musique classique, notamment ceux donnés par l'orchestre symphonique de Mâcon<ref name="Mâcon Orchestre Symphonique de Mâcon">[http://www.macon.fr/Culture-sports-et-loisirs/Musique/L-Orchestre-Symphonique-de-Macon Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "L'Orchestre Symphonique de Mâcon"]</ref>.
* La '''cathédrale Saint-Vincent''' est le lieu de concerts de musique classique, notamment ceux donnés par l'orchestre symphonique de Mâcon<ref name="Mâcon Orchestre Symphonique de Mâcon">[http://www.macon.fr/Culture-sports-et-loisirs/Musique/L-Orchestre-Symphonique-de-Macon Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "L'Orchestre Symphonique de Mâcon"]</ref>.


==== En plein air ====
==== En plein air ====

[[Fichier:Esplanade Lamartine Mâcon 6.jpg|vignette|La scène sur l'eau de l'Esplanade Lamartine.]]

* L''''esplanade Lamartine''' est le lieu de concerts de tous genres lors du festival estival "Été frappé".
* L''''esplanade Lamartine''' est le lieu de concerts de tous genres lors du festival estival "Été frappé".
* La '''place Saint-Pierre''' est le lieu de concerts de musique classique, notamment ceux donnés par l'orchestre symphonique de Mâcon<ref name="Mâcon Orchestre Symphonique de Mâcon"/>.
* La '''place Saint-Pierre''' est le lieu de concerts de musique classique, notamment ceux donnés par l'orchestre symphonique de Mâcon<ref name="Mâcon Orchestre Symphonique de Mâcon"/>.


=== Manifestations culturelles et festivités ===
=== Manifestations culturelles et festivités ===
* L'"Été frappé", un festival gratuit consacré aux arts et à la musique a lieu chaque été de fin juin à fin août dans toute la ville (en particulier sur l'esplanade [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]] en bordure de [[Saône]]) proposant de nombreux concerts de différents genres musicaux (classique, chanson française, jazz, rock, folk, hip-hop, rap) mais aussi de nombreux spectacles (danse, comédie), des projections cinéma en plein air, des pièces de théâtre en plein air, des manifestations sportives… En 2011, le festival a attiré {{formatnum:48000}} spectateurs<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.macon.fr/Actualites/Videos/Ete-Frappe-2011-une-annee-exceptionnelle |titre=Video excerpts from the 2011 "Été frappé" Festival 4.33 |éditeur=Macon.fr |date= |consulté le=16 October 2011}}</ref>. Un chanteur ou une chanteuse "grand public", "tête d'affiche" du festival, donne un concert chaque année début août. Exemples des "têtes d'affiche" invitées lors de quelques-unes des dernières éditions : [[Alan Stivell]] en 2000, [[Sheila]] en 2008, [[Michel Fugain]] en 2009, [[Alain Chamfort]] en 2010, [[Michel Delpech]] en 2011, [[Philippe Lavil]] en 2012, [[Hugues Aufray]] en 2013, [[Christophe (chanteur)|Christophe]] ([[Christophe (chanteur)|Daniel Bevilacqua]]) en 2014.
* ''L'Été frappé'', un festival gratuit consacré aux arts et à la musique a lieu chaque été de fin juin à fin août dans toute la ville (en particulier sur l'esplanade [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]] en bordure de [[Saône]]) proposant de nombreux concerts de différents genres musicaux (classique, chanson française, jazz, rock, folk, hip-hop, rap) mais aussi de nombreux spectacles (danse, comédie), des projections cinéma en plein air, des pièces de théâtre en plein air, des manifestations sportives… En 2011, le festival a attiré {{nombre|48000|spectateurs}}. Un chanteur ou une chanteuse "grand public", "tête d'affiche" du festival, donne un concert chaque année début août<ref group="Note">Exemples des "têtes d'affiche" invitées aux dernières éditions de l'''Été frappé'' : [[Alan Stivell]] (2000), [[Sheila]] (2008), [[Michel Fugain]] (2009), [[Alain Chamfort]] (2010), [[Michel Delpech]] (2011), [[Philippe Lavil]] (2012), [[Hugues Aufray]] (2013), [[Christophe (chanteur)|Christophe]] (2014), [[Michel Jonasz]] (2015), [[Axelle Red]] (2016).</ref>.
** Chaque année fin juillet, le Crescent Jazz Club organise pendant trois jours son propre festival de jazz, le "Crescent Jazz Festival", partie intégrante du festival "Été frappé", invitant à se produire des musiciens de jazz de renommée internationale.
** Chaque année fin juillet, le Crescent Jazz Club organise pendant trois jours son propre festival de jazz, le ''Crescent Jazz Festival'', partie intégrante du festival ''Été frappé'', invitant à se produire des musiciens de jazz de renommée internationale.
** Autre évènement faisant partie intégrante du festival L'"Été frappé" : le festival "Les Nuits d'Été de Mâcon". Pendant une semaine, fin juillet l'association Art en Liberté propose des concerts gratuits de musique classique dans les écrins de la Ville de Mâcon (Cloître du Musée des Ursulines, Cour de l'Hôtel Sénécé, Place de l'Église Saint-Pierre, Salle du Conseil de l'Hôtel de Ville). Chaque année, Les Nuits d'Été font le plein des 600 à 700 places mises à disposition du public.
** Autre événement faisant partie intégrante du festival L'''Été frappé'' : le festival ''Les Nuits d'Été de Mâcon''. Pendant une semaine, fin juillet l'association Art en Liberté propose des concerts gratuits de musique classique dans les écrins de la Ville de Mâcon (Cloître du Musée des Ursulines, Cour de l'Hôtel Sénécé, Place de l'Église Saint-Pierre, Salle du Conseil de l'Hôtel de Ville). Chaque année, Les Nuits d'Été font le plein des 600 à 700 places mises à disposition du public.
* La Cave à Musique propose au tout début de l'été (juste avant la clôture estivale) une programmation spéciale en extérieur appelée "Apéros dans la cour".
* La Cave à Musique propose au tout début de l'été (juste avant la clôture estivale) une programmation spéciale en extérieur appelée ''Apéros dans la cour''.
* La ville est également un vivier de groupes musicaux parmi lesquels [[Broussaï]] dont l'album ''Perspectives'' a été désigné « meilleur album reggae français » de l'année 2009 par les professionnels et le public.
* La ville est également un vivier de groupes musicaux parmi lesquels [[Broussaï]] dont l'album ''Perspectives'' a été désigné « meilleur album reggae français » de l'année 2009 par les professionnels et le public.


== Sports et loisirs ==
== Médias locaux ==
=== Presse locale ===
Mâcon compte 73 clubs dont 55 associations, 40 sports pratiqués, {{formatnum:14506}} licenciés sportifs (soit 42 % de la population). Élue [[Challenge de la ville la plus sportive de France|ville la plus sportive de France]] en [[2001]].
Les médias locaux présents à Mâcon sont sur tous les supports et à différentes échelles géographiques. En premier lieu, ''[[Le Journal de Saône-et-Loire]]'', paru pour la première fois le {{date|2|juillet|1826}}, est aujourd'hui la version départementale du [[Le Progrès|Progrès]]. Ce journal quotidien paraît dans les environs sous l'édition de Mâcon. ''La Renaissance'' est un journal hebdomadaire d'information locale et régionale.
* Le [[Association sportive mâconnaise|club de rugby de l'A.S Mâcon]] évolue actuellement en [[Championnat de France de rugby à XV de 1re division fédérale|Fédérale 1]] (troisième échelon de la hiérarchie) et avait atteint le plus haut niveau en [[Championnat de France de rugby à XV 1987-1988|1987-1988 (l'ASM figurait dans la poule O]] avec le [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]] de [[Serge Blanco]], l'[[Union sportive dacquoise|US Dax]], [[Montpellier Hérault rugby|Montpellier]] et [[Stade lavelanétien|Lavelanet]]).

* Le club d'aviron (les Régates mâconnaises), est l'un des principaux clubs sportifs de la ville. Il organise chaque année de grandes manifestations (championnats de zone, de France…) et envoie de nombreux rameurs dans les plus grandes compétitions. De même, le Stade Nautique Mâconnais place chaque année des nageurs aux championnats de France N1.
Sur le [[web]], ''Mâcon Infos'' est un média indépendant et gratuit qui traite des informations du Mâconnais.

=== Télévision locale ===
Au niveau télévisuel, [[France 3 Bourgogne]] est l'une des antennes régionales de France 3, émettant sur la [[Bourgogne]]. Elle a un bureau sur Mâcon et les mâconnais peuvent la capter grâce au site de diffusion TNT du Bois de [[Cenves]], situé à la limite du [[Rhône (département)|Rhône]] et de la [[Saône-et-Loire]].

=== Radios locales ===
* Aléo est une radio locale et musicale spécialisée dans la chanson française<ref>[https://www.radioaleo.eu/la-radio Radio Aléo 104.8 FM - La Radio], sur ''radioaleo.fr''</ref>. Elle émet avec une forte puissance sur 104.8 FM.

* Jusqu'en [[2016]], il existait une seconde radio locale, Club Altitude, qui a fermé par manque de subventions<ref>{{Lien web|langue=|titre=Mâconnais - Clunisois : La radio Club Altitude a fermé|url=http://www.lejsl.com/edition-macon/2016/06/08/la-radio-club-altitude-a-ferme|site=lejsl.com|date=2016-06-08|consulté le=2017-01-07}}</ref>. Elle émettait sur 105.7 à Mâcon et 94.3 à Cluny. Elle avait commencé ses émissions en 2008.

* [[Radio Scoop]] est une radio locale commerciale basée à [[Saint-Cyr-au-Mont-d'Or]], près de [[Lyon]]. Elle possède un décrochage pour [[Bourg-en-Bresse]] qui concerne aussi Mâcon, où elle arrive en 2008 sur 88.2 FM.

* [[Nostalgie (radio)|Nostalgie]] émet à Mâcon sur 98.2 FM avec un décrochage local mâconnais qui vise aussi [[Bourg-en-Bresse]] (93.1 FM) depuis 2011.

* [[Chérie FM]] est aussi présente à Mâcon sur 99.4 FM avec un programme local réalisé depuis [[Villefranche-sur-Saône]] et des décrochages publicitaires sur Mâcon, indépendants de la fréquence caladoise.

* [[Virgin Radio (France)|Virgin Radio]] est diffusée sur 95.5 FM et est rattachée à Virgin Radio Bourgogne (programme réalisé depuis [[Dijon]]) mais des écrans publicitaires sont proposées sur Mâcon.

== Sport ==

=== Associations ===

Mâcon compte 73 clubs dont 55 associations, 40 sports pratiqués, {{nombre|14506|licenciés}} sportifs (soit 42 % de la population). Elle est élue [[Challenge de la ville la plus sportive de France|ville la plus sportive de France]] en [[2001]].
* Le [[Association sportive mâconnaise|club de rugby de l'A.S Mâcon]] évolue actuellement en [[Championnat de France de rugby à XV de 1re division fédérale|Fédérale 1]] (troisième échelon de la hiérarchie) et avait atteint le plus haut niveau en [[Championnat de France de rugby à XV 1987-1988|1987-1988 (l'ASM figurait dans la poule O]] avec le [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]] de [[Serge Blanco]], l'[[Union sportive dacquoise|US Dax]], [[Montpellier Hérault rugby|Montpellier]] et [[Stade lavelanétien|Lavelanet]]).
*La ville possède plusieurs clubs de foot dont l'[[Union du Football mâconnais|UF Mâcon]] qui a vu passer [[Antoine Griezmann]] de [[1999]] à [[2005]]. Il évolue en division d'honneur ({{6e|division}}) et a aussi évolué en [[CFA 2]] ({{5e|division}}).
* Le tennis club de Mâcon est un club fondé en [[1908]]. Depuis [[2011]], la ville accueille les ''Engie Open de Mâcon'', tournoi féminin où participent des joueuses du Top 200.
* Le club d'aviron, les Régates mâconnaises, est l'un des principaux clubs sportifs de la ville. Il organise chaque année de grandes manifestations (championnats de zone, de France…) et envoie de nombreux rameurs dans les plus grandes compétitions. De même, le Stade Nautique Mâconnais place chaque année des nageurs aux championnats de France N1.
* Un Grand Prix motonautique est organisé chaque année fin septembre (compte pour le championnat de France de vitesse en catégories S2000 et S3000).
* Un Grand Prix motonautique est organisé chaque année fin septembre (compte pour le championnat de France de vitesse en catégories S2000 et S3000).
* L'harmonie municipale de Mâcon.
* L'harmonie municipale de Mâcon.
Ligne 408 : Ligne 666 :
* Club de ski et barefoot de Mâcon.
* Club de ski et barefoot de Mâcon.
* Club d'[[escrime]].
* Club d'[[escrime]].
* Le club de [[Handball]] de Mâcon (MHB) place en 2011 une équipe de -16 ans {{1re}} de leur classement régional, une équipe de -18 en Inter-régional(Bourgogne-Franche Compté), et des séniors {{1er}} régional qui sont désormais en Prenationale pour les masculins. Les -16ans filles sont en régional tout comme les -18ans qui font une très belle saison alors que les séniors féminines sont en Régional Excellence. Un club en devenir donc qui a déjà formé plusieurs professionnels dont Benjamin Massot-Pellet (Chambéry Savoie Handball/D1) et Laetitia Benouamer (Cercle Dijon Bourgogne/D1).
* Le club de [[handball]] de Mâcon (MHB) place en 2011 une équipe de -16 ans {{1re}} de leur classement régional, une équipe de -18 en Inter-régional (Bourgogne-Franche-Comté), et des séniors {{1er|régional}} qui sont désormais en Prenationale pour les masculins. Les -16ans filles sont en régional tout comme les -18ans qui font une très belle saison alors que les séniors féminines sont en Régional Excellence. Un club en devenir donc qui a déjà formé plusieurs professionnels dont Benjamin Massot-Pellet (Chambéry Savoie Handball/D1) et Laetitia Benouamer (Cercle Dijon Bourgogne/D1).
* Le club de boxe anglaise des Saugeraies à Mâcon "Akabar Wadir Boxing Academy Mâcon" a vu le jour en 2011. On peut y pratiquer en toute sérénité et sécurité de la boxe éducative, loisir, amateur et professionnelle.
* Le club de boxe anglaise des Saugeraies à Mâcon « Akabar Wadir Boxing Academy Mâcon » a vu le jour en 2011. On peut y pratiquer en toute sérénité et sécurité de la boxe éducative, loisir, amateur et professionnelle.
* La MJC Héritan, une des premières MJC de France, elle a vu le jour en 1955. À ce jour c'est environ {{formatnum:2000}} adhérents qui fréquentent les activités de cette structure associative d'éducation populaire; elle est affiliée à la FFMJC (Fédération française des MJC) et à la Fédération Régionale de MJC de Bourgogne. La MJC Héritan propose plus de 60 activités et clubs.
* La MJC Héritan, une des premières MJC de France, elle a vu le jour en 1955. À ce jour, c'est environ {{nombre|2000|adhérents}} qui fréquentent les activités de cette structure associative d'éducation populaire ; elle est affiliée à la FFMJC (Fédération française des MJC) et à la Fédération Régionale de MJC de Bourgogne. La MJC Héritan propose plus de 60 activités et clubs.
* Les marshals de Mâcon, club de football américain fondé en 2014, évolue en division régionale. En 2015, il compte une trentaine de licenciés.

=== Infrastructures sportives ===
[[Fichier:Tribune stade Guérin Mâcon 2.jpg|vignette|Tribune du stade Pierre Guérin.]]

Les infrastructures sportives de Mâcon sont nombreuses et concentrées dans des lieux précis. La [[Saône]] en fait partie puisqu'elle est le lieu privilégié des [[Aviron (sport)|rameurs]].

Entre le quartier de Marbé et la [[Saône]], le parc nord regroupe diverses infrastructures dont le palais des sports. Près de ce gymnase, le parcours d’activités physiques aménagé, communément appelé parcours PAPA, fait le bonheur des promeneurs de Mâcon et de ses alentours. On y trouve aussi cinq terrains de football dont un en revêtement synthétique et un skatepark inauguré en [[2014]]<ref>[http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2014/04/06/macon-71-un-skate-park-de-competition-454183.html Saône-et-Loire : un skatepark de haut vol a ouvert à Mâcon], sur ''france3-regions.francetvinfo.fr''.</ref>.
Au sud de ce parc, on trouve 9 courts de tennis en résine dont 4 sont couverts, il y a aussi deux courts en terre battue. Enfin, de l'autre côté de la rue ''Pierre de Coubertin'', le centre aquatique accueille les Mâconnais en été comme en hiver et comporte un bassin olympique.

À Champlevert, au sud-ouest de la ville, le quartier concentre les infrastructures des clubs importants de Mâcon. En effet, on trouve le stade Pierre Guérin qui accueille l'[[UF Mâcon]] et l'équipe féminine du [[Racing Club Flacé Mâcon|RC Flacé Mâcon]] ainsi que le stade Émile Vanier qui reçoit les rencontres de l'[[AS Mâcon]]. Ce stade est aussi utilisé pour l'athlétisme.

Au nord-ouest, le complexe de la Grisière est en cours d'aménagement. En plus d'un site d'escalade<ref>[http://www.lejsl.com/edition-macon/2016/06/05/un-nouveau-site-d-escalade-inaugure-a-la-grisiere Un nouveau site d’escalade inauguré à La Grisière], sur ''lejsl.com''.</ref>, le complexe accueillera un stade d'athlétisme avec huit couloirs de course, un stade de football pour le [[Racing Club Flacé Mâcon|RC Flacé Mâcon]], un autre pour le ''Sporting Club de Mâcon''. Enfin, un boulodrome sera composé de quatorze terrains de pétanque<ref>[http://www.macon.fr/Actualites/Magazine-municipal-en-ligne/Macon-notre-ville-juillet-aout-2016 Mâcon, notre ville (juillet-août 2016)], pp.8-9, sur ''macon.fr''.</ref>.


== Économie ==
== Économie ==
=== Catégories socio-professionnelles des ménages===
Le tableau renseigne les données selon la personne de référence. Les sources tirées de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]] et datant de [[2013]] montrent que la première catégorie des ménages est celle des retraités : 5 601 ménages sur un total de 15 994, soit 35 %.
{| class="wikitable"
|-
! catégorie socio-professionnelle!! nombre de ménages !! % !! population des ménages !! %
|-
| Ensemble || align="right" |15 994 || align="right" |100,0 % || align="right" |32 342||align="right" |100,0 %
|-
| Agriculteurs exploitants || align="right" |30 || align="right" | 0,2 %|| align="right" | 96||align="right" |0,3 %
|-
| Artisans, commerçants, chefs d'entreprise || align="right" | 589|| align="right" | 3,7 %||align="right" |1 646|| align="right" |5,1 %
|-
|Cadres et professions intellectuelles supérieures ||align="right" |1 088 ||align="right" |6,8 % || align="right" |2 460|| align="right" |7,6 %
|-
| Professions intermédiaires ||align="right" |2 363|| align="right" | 14,8 %|| align="right" |4 809 || align="right" |14,9 %
|-
| Employés || align="right" |2 053 ||align="right" | 12,8 %|| align="right" |3 895 || align="right" |12,0 %
|-
| Ouvriers || align="right" |3 232|| align="right" |20,2 % || align="right" |8 675 || align="right" |26,8 %
|-
| Retraités || align="right" | 5 601|| align="right" |35,0 % || align="right" |8 801 || align="right" |27,2 %
|-
| Autres personnes sans activité professionnelle || align="right" |1 038 || align="right" |6,5 % || align="right" |1 959|| align="right" |6,1 %
|-
|}

Source : ''INSEE, RP2013 exploitation complémentaire''.

=== Entreprises et commerces ===
[[File:Chambre commerce Mâcon 4.jpg|thumb|Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire.]]L'économie de la région mâconnaise est organisée autour de plusieurs domaines :
* [[Viticulture]] et [[élevage]] ;
* [[Viticulture]] et [[élevage]] ;
* [[Port]] fluvial [[industrie]]l ;
* [[Port]] fluvial [[industrie]]l ;
Ligne 418 : Ligne 719 :
* Logistique et [[transport routier|transports routiers]] ;
* Logistique et [[transport routier|transports routiers]] ;
* Plaisance fluviale.
* Plaisance fluviale.
Plusieurs zones concentrent de nombreuses entreprises. Au sud de la commune, les zones industrielles sud et du stand accueillent commerces, industries ainsi que le port fluvial. C'est dans ces zones que se trouve le siège social de [[Joker (jus de fruit)|Joker]], entreprise spécialisée dans les jus de fruits qui possèdait la plus grande part de marché en [[France]] dans le secteur en [[2011]] avec 11,8 %<ref>{{Lien web|langue=|nom1=Boisbaudry|prénom1=Editions du|titre=Parts de marché des marques de jus de fruits au rayon ambiant|url=http://www.rayon-boissons.com/Chiffres-du-marche/Parts-de-marche-des-marques-de-jus-de-fruits-au-rayon-ambiant-14888|site=rayon-boissons.com|date=|consulté le=2016-11-21}}</ref>.


À l'ouest de ces zones, autour de la [[Gare de Mâcon-Loché-TGV|gare TGV de Loché]], se sont implantées diverses entreprises. Censée attirer les entreprises, l'implantation de cette gare n'eut pas l'effet attendu, la première zone créée n'attire aucune entreprise. En [[1987]], la zone d’activités des Berthillets située à proximité à [[Charnay-lès-Mâcon]] attira davantage les entreprises du fait des avantages financiers qu'offrait la commune. Avec la création de la communauté d'agglomération, les deux zones fusionnent<ref name="VFM2006">[http://rge.revues.org/index1221.html Gares exurbanisées et développement urbain : Le cas des gares TGV bourguignonnes], Valérie Facchinetti-Mannone 2006, Revue géographique de l'Est vol. 46, no1-2, pp. 15-23</ref>.
Mâcon est le siège de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire]] qui gère le port fluvial de Mâcon à travers Aproport, le CFA Automobile et l'aéroport de [[Aéroport de Mâcon - Charnay|Macon-Charnay]]. Elle est également le siège de le la Chambre d'agriculture de [[Saône-et-Loire]].


Vers la gare de péage de Mâcon-Nord qui donne un accès à l'[[Autoroute A6 (France)|A6]], des entreprises spécialisées dans l'industrie légère, la logistique, les services, l'hôtellerie et la restauration sont installées dans le ''parc d'activités de Mâcon-Nord''<ref>{{Lien web|langue=|nom1=|titre=Parc d'activités de Mâcon Nord|url=http://www.macon.fr/Vie-economique/Vie-des-entreprises/Les-institutionnels/Le-Service-Mission-Economique-de-la-Ville-de-Macon/Parc-d-activite-Macon-Nord|site=macon.fr|date=|consulté le=2016-11-21}}</ref>.
== Spécialités culinaires locales ==
* Parmi les spécialités mâconnaises, on peut citer l'andouillette Mâconnaise avec sa sauce au vin rouge ou blanc, les [[œufs en meurette]] ou les grattons.
** L'idéal Mâconnais est un gâteau à base de meringue fourrée de crème au beurre.
** La gaufrette mâconnaise est une pâtisserie sucrée constituée d'une gaufre très fine roulée en cigarette, d'où le nom.
* Mâcon est entourée d'un vignoble de {{formatnum:5000}} ha qui produit 49 millions de bouteilles parmi lesquelles des crus fameux comme le [[Saint-véran (AOC)|saint-Véran]] ou le [[pouilly-fuissé]].
* Le Mâconnais possède différentes spécialités de fromage de chèvre bénéficiant d'une AOC et s'accordant merveilleusement bien à la dégustation des vins blancs du Mâconnais.
* À l'ouest de Mâcon se trouve le [[charolais (pays)|charolais]] fameux pour ses bovins de race charolaise à robe blanche.
* À l'est de Mâcon, de l'autre côté de la [[Saône]] se trouve la [[Bresse]] réputée pour ses volailles blanches, les seules à bénéficier d'une [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]].


Au nord de l'ancienne commune de [[Flacé-lès-Mâcon|Flacé]], à la frontière avec [[Sancé]], la ''ZAC des Platières'' regroupe en majorité des commerces sur les deux territoires. Durant la seconde partie du {{XXe siècle}}, le centre ville avait tendance à se vider de ses commerces. Toutefois, le tendance est à la réimplantation des commerces de proximité dont les ''halles de Saint-Pierre'' près de l'église du même nom.
==Patrimoine local ==

Mâcon est le siège de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire]] qui gère le port fluvial de Mâcon à travers Aproport, le CFA Automobile et l'aérodrome de [[Aérodrome de Mâcon - Charnay|Mâcon-Charnay]]. Elle est également le siège de le la Chambre d'agriculture de [[Saône-et-Loire]].

== Patrimoine local ==
=== Lieux et monuments ===
=== Lieux et monuments ===
[[Fichier:Mâcon (Saône-et-Loire)..jpg|thumb|upright|Tours du [[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|Vieux Saint-Vincent]].]]
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques de Mâcon}}
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques de Mâcon}}

* [[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|Le Vieux-Saint-Vincent]] en [[centre-ville]].
La ville possède un patrimoine important avec 24 édifices protégés aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] avec 6 bâtiments classés et 18 inscrits<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=%20M%E2con&DOM=Tous&REL_SPECIFIC=3 Monuments historiques de Mâcon], sur ''culture.gouv.fr''</ref>. De plus, parmi ces édifices, quatre sont inscrits à l'[[inventaire supplémentaire des monuments historiques]] avec cinq autres bâtiments dont trois lavoirs.
* [[Musée des Ursulines de Mâcon|Musée des Ursulines]] (ancien [[couvent]] des [[Ordre de Sainte-Ursule|Ursulines]]).

* Hôtel de Senecé ([[musée Lamartine]]).
En [[2015]], le [[théâtre Louis Escande]], la [[Archives départementales de Saône-et-Loire|tour des archives]], le [[quartier de Bioux]], l'[[Immeuble de logements curviligne (Mâcon)|immeuble curviligne de Bioux]] et le [[centre nautique Paul-Bert]] ont été labellisés [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|Patrimoine du XX{{e}} siècle]].
* [[Hospice de la Charité (Mâcon)|Hospice de la Charité]].

* [[Église (édifice)|Église]] Saint-Vincent, square de la Paix.
==== Monuments religieux ====
* [[Église Saint-Clément de Mâcon|Église Saint-Clément]] dans le [[quartier (ville)|quartier]] de Saint-Clément.

* [[Église Saint-Pierre de Mâcon|Église Saint-Pierre]], place Saint-Pierre, en face de la Mairie.
* [[Cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon|Le Vieux-Saint-Vincent]] en [[centre-ville]], classé monument historique depuis 1862, date du {{s|XI}}.
* Le [[Pont Saint-Laurent (Saône)|pont Saint-Laurent]] franchissant la [[Saône]].
* L'ancien [[Couvent des Ursulines de Mâcon|couvent des Ursulines]] qui accueille aujourd'hui le [[Musée des Ursulines de Mâcon|musée des Ursulines]] était, entre 1796 et 1929, la caserne Puthod.
* Le [[Pont François-Mitterrand de Mâcon|pont François-Mitterrand]] franchissant la [[Saône]] construit en 2007 par Alain Spielmann Architecte, ouvert aux automobilistes, cyclistes et piétons en 2009.
* L'ancien [[Couvent des Cordeliers de Mâcon|couvent des Cordeliers]], vidé de ses occupants à la [[Révolution française|Révolution]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Zoom sur la place des Cordeliers, un ex-terrain de l’intendance militaire|périodique=[[Le Journal de Saône-et-Loire]]|date=2016-01-04|issn=|lire en ligne=http://www.lejsl.com/edition-macon/2016/01/04/la-place-des-cordeliers-un-ex-terrain-de-l-intendance-militaire}}</ref>, est devenu une maison de retraite, une gendarmerie puis une intendance militaire avant de devenir la maison des syndicats dans les [[années 1960]].
* Le temple protestant, rue Saint Antoine, construit entre 1963 et 1967.
* L'[[Église cathédrale Saint-Vincent de Mâcon|église cathédrale Saint-Vincent]], faisant face au square de la Paix et financée par [[Napoléon Ier|Napoléon]], fut bâtie sur l'emplacement d'un ancien temple romain.
* La piscine municipale olympique de Mâcon.
* L'[[Église Saint-Clément de Mâcon|église Saint-Clément]] était l'église du village de [[Saint-Clément (Saône-et-Loire)|Saint-Clément]], aujourd'hui quartier de la ville. Désaffectée en 1973, des fouilles menées entre 1985 et 1993 ont permis la découverte de sarcophages, de fondations d'une église du {{VIe siècle}} ainsi que des murs des cinq bâtiments construits successivement au fil des années.
* La Maison des Vins, ou Maison Maconnaise des Vins, située sur l'avenue De-Lattre-de-Tassigny.
* L'[[Église Saint-Pierre de Mâcon|église Saint-Pierre]], située sur la place éponyme en face de la mairie, fut construite entre [[1859]] et [[1865]].
* Le quai Lamartine, le Vallon des Rigollettes, le parcours P.A.P.A ainsi que le Port de Plaisance : autant de lieux propices aux balades et à la détente.
* Dans la commune associée de [[Loché]], l'[[Église Saint-Jean-l'Évangéliste de Loché|église Saint-Jean-l'Évangéliste]] est un monument historique inscrit en [[1926]].
* Le [[Théâtre]] de Mâcon (scène nationale), située non loin de la Maison des vins, sur l'esplanade des Droits de l'Homme.
* Le temple protestant, rue Saint-Antoine, construit entre 1963 et 1967.
* [[Château Saint-Jean]], situé sur l'ancienne commune de Saint-Jean-le-Priche, annexée à Mâcon en [[1972]].
* Deux mosquées ont été établies à Mâcon, toutes les deux situées dans le quartier sud de la Chanaye.
* [[Château des Perrières]], sur un coteau dominant la ville.


<gallery mode="packed">
<gallery mode="packed">
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 005.JPG|<center>Vue sur Mâcon depuis Saint-Laurent-sur-Saône</center>
Fichier:Saône-et-Loire (septembre 2012) 011.JPG|<center>Vieux Saint-Vincent.</center>
Fichier:Musée Ursulines Mâcon 4.jpg|<center>Couvent des Ursulines.</center>
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 006.JPG|<center>Vue sur le pont Saint-Laurent et sur Mâcon (à gauche), depuis la rive de Saint-Laurent-sur-Saône</center>
Fichier:Portail gothique du 14°siècle.JPG|Portail du couvent des Cordeliers.
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 011.JPG|<center>Vestiges de l'ancienne cathédrale Saint-Vincent</center>
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 018.JPG|<center>Église Saint-Pierre</center>
Fichier:Mâcon - Église Saint-Vincent -2.jpg|<center>[[Église cathédrale Saint-Vincent de Mâcon|Cathédrale Saint-Vincent]].
Fichier:Église Saint-Clément de Mâcon (France).JPG|[[Église Saint-Clément de Mâcon|Église Saint-Clément]].
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 021.JPG|<center>La Maison de Bois</center>
Fichier:Église St Pierre Mâcon 10.jpg|<center>Église Saint-Pierre.</center>
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 024.JPG|<center>La Maison de Bois (zoom sur le travail du bois</center>
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 028.JPG|<center>Quai Lamartine</center>
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 031-001.JPG|<center>Quai Lamartine</center>
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 032.JPG|<center>Statue de Lamartine</center>
File:Saône-et-Loire (septembre 2012) 044.JPG|<center>Hôtel-Dieu (façade)</center>
</gallery>
</gallery>


=== Parcs et jardins ===
==== Monuments laïques ====
* L'[[hôtel Senecé]] abrite le [[musée Lamartine]] dédié au poète mâconnais. Il abrite aussi l'[[académie de Mâcon]], société des arts, sciences et belles-lettres fondée en 1805.
La ville a été récompensée en 2007 par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>Source : {{lien brisé|consulté le=29 mars 2013|url=http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P71.htm|titre=Villes et Villages Fleuris}}</ref>.
* L'[[Hospice de la Charité (Mâcon)|hospice de la Charité]], œuvre de [[Jacques-Germain Soufflot]], située le long de la rue Carnot, était l'une des premières charités (institution chargée de soigner les indigents et les déficients mentaux) de France<ref>{{Article|langue=|prénom1=Pauline|nom1=Grisel|prénom2=Françoise|nom2=Tavel|titre=Mâcon, la Charité : une œuvre de Jacques-Germain Soufflot|périodique=Images de Saône-et-Loire|numéro=175|date=septembre 2013|issn=|lire en ligne=|pages=19-22}}</ref>.
* L'Hôtel-Dieu, construit dans la seconde moité du XVIII{{e}} siècle par Melchior Munet, élève de [[Jacques-Germain Soufflot|Soufflot]], dont le creusement des fondations valut, le 1{{er}} mars 1764, la découverte du « trésor de Mâcon », fait de 30 000 pièces de monnaie d'or, de nombreuses pièces d'argenterie et de statuettes datées des années 260-270 (ce qu'il reste de ce trésor est aujoud'hui au [[British Museum]])<ref>« Le trésor de Mâcon : retrouvailles », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 142 de juin 2005 (pages 14 et 15).</ref>.
* Le [[Pont Saint-Laurent (Saône)|pont Saint-Laurent]] franchissant la [[Saône]] est le pont le plus célèbre de la commune. Dans le passé, il fut une frontière entre le [[royaume de France]] et les états qui prirent possession de la [[Bresse]].
* Le [[Pont François-Mitterrand de Mâcon|pont François-Mitterrand]] franchissant la [[Saône]] construit en 2007 par Alain Spielmann Architecte, ouvert aux automobilistes, cyclistes et piétons en 2009.
* La caserne Duhesme, construite sur le territoire de [[Flacé-lès-Mâcon|Flacé]] en [[1877]] face à la menace de l’armée de partir à [[Chalon-sur-Saône|Chalon]]<ref>[http://www.macon.fr/Animer/Tous-les-dossiers/1914-1918-les-Maconnais-pendant-la-guerre 1914-1918 : Les Mâconnais pendant la guerre 1914-1918], sur ''macon.fr''.</ref>, est aujourd'hui occupée par le département de [[Saône-et-Loire]].
* L'hôtel de préfecture de Saône-et-Loire, datant du {{XVIIe siècle}}, était à l'origine le nouvel hôtel épiscopal<ref>[http://www.saone-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/HISTOIRE_PREF.pdf La préfecture de Saône-et-Loire], sur ''saone-et-loire.gouv.fr''.</ref>, l'ancien étant ayant souffert des guerres de religion.
* Construite entre [[1490]] et [[1510]]<ref>[http://www.macon-tourism.com/fr/visit-macon/289/Maison-de-Bois Maison de bois], sur ''macon-tourism.com''.</ref>, la maison de bois est certainement la plus ancienne maison de la ville.
* Le [[théâtre Louis Escande]] (scène nationale), nommé en l'honneur du [[Louis Escande|maire de la ville]] lors de l'inauguration du théâtre, est situé non loin de la Maison des vins, sur l'esplanade des Droits-de-l'Homme.
* Le [[château Saint-Jean]], situé sur l'ancienne commune de [[Saint-Jean-le-Priche]], annexée à Mâcon en [[1972]].
* L'hôtel des Postes, construit entre mars 1911 et mai 1914 par les architectes Choquin et [[Jules Lavirotte]], fut destiné à l'origine à la ville d'[[Alger]], mais les autorités coloniales ont refusé le projet<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Un peu d’histoire sur la Poste|périodique=Le Progrès|date=9 mai 2016|issn=|lire en ligne=http://www.leprogres.fr/actualite/2016/05/09/un-peu-d-histoire-sur-la-poste|pages=}}</ref>. Les plans n'ont pas été grandement modifiés, ce qui explique que le style soit plus oriental que bourguignon<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=CAUE Saône-et-Loire|titre=Guide d'architecture en Bourgogne 1893-2007|passage=p.254|lieu=Montceaux-les-Mines|éditeur=A. et J. Picard|année=2008|pages totales=400|isbn=978-2-7084-0821-0|lire en ligne=}}</ref>. Il fut inauguré le {{Date|1|juin|1914}}


<gallery mode="packed">
=== Autres lieux à voir en Bourgogne du Sud ===
Fichier:Mâcon - Hôtel Senecé -4.jpg|<center>Hôtel Senecé.</center>
Fichier:Saône-et-Loire (septembre 2012) 006.JPG|<center>Pont Saint-Laurent depuis Saint-Laurent-sur-Saône.</center>
Fichier:Pont Mitterrand Saône 01.jpg|Pont Mitterrand.
Fichier:Préfecture Saône Loire 2.jpg|<center>Préfecture de Saône-et-Loire.</center>
Fichier:Maison bois Mâcon 1.jpg|<center>La Maison de Bois.</center>
Fichier:Château St Jean 8.jpg|Château Saint-Jean.
Fichier:Poste Mâcon 6.jpg|Hôtel des postes
</gallery>

=== Patrimoine naturel ===

[[Fichier:Vallon Rigolettes Mâcon 4.jpg|vignette|La vallon des Rigolettes.]]

Quelques parcs, jardins et squares sont dispersés dans la ville. Parmi eux, on peut citer la prairie Saint-Nicolas, le vallon des Rigolettes, le square de la Paix, le parc de l'Abîme ou le jardin Pierre Sémard. Ces lieux font partie des {{Unité|6000|{{m2}}}} des surfaces végétalisées et fleuries<ref name=":0" />.

La ville a été récompensée en 2007 par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Tourisme et qualité de vie à Mâcon - Villes et villages fleuris|url=http://www.villes-et-villages-fleuris.com/parcs-et-jardins-macon_14_29513.html|site=villes-et-villages-fleuris.com|date=|consulté le=2016-11-22}}</ref>. En [[2010]], elle reçoit une Fleur d’or, plus haute distinction nationale en matière de fleurissement et d’embellissement du cadre de vie<ref>{{Lien web|langue=|titre=Mâcon - Une plaque pour la Fleur d’or|url=http://www.lejsl.com/edition-de-macon/2011/05/03/une-plaque-pour-la-fleur-d-or|site=lejsl.com|date=2011-05-03|consulté le=}}</ref>. En [[2016]], elle reçoit sa seconde Fleur d'or, ce qui fait d'elle la {{4e}} ville de France à obtenir cette double distinction<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Seconde Fleur d'or pour la Ville de Mâcon|périodique=Mâcon notre ville|numéro=13|date=décembre 2016|issn=|lire en ligne=http://www.macon.fr/Actualites/Magazine-municipal-en-ligne/Macon-notre-ville-decembre-2016|pages=6}}</ref>. Pour assurer ces récompenses, {{unité|300000|}} fleurs sont plantées chaque année dans les serres municipales avant d'être plantées dans les espaces verts et les rond-points de la cité.

=== Patrimoine culinaire ===
[[Fichier:Vue bourg Loché 1.jpg|vignette|[[Pouilly-loché]] à [[Loché]].]]
* Parmi les spécialités mâconnaises, on peut citer l'andouillette mâconnaise avec sa sauce au vin rouge ou blanc, les [[œufs en meurette]] ou les grattons.
** L'idéal mâconnais est un gâteau à base de meringue fourrée de crème au beurre.
** La gaufrette mâconnaise est une pâtisserie sucrée constituée d'une gaufre très fine roulée en cigarette, d'où le nom.
* La cité est entourée d'un vignoble de {{unité|5000|ha}} qui produit {{nobr|49 millions}} de bouteilles parmi lesquelles des crus fameux comme le [[Saint-véran (AOC)|saint-véran]] ou le [[pouilly-fuissé]].
* Le Mâconnais possède différentes spécialités de fromage de chèvre bénéficiant d'une AOC et s'accordant merveilleusement bien à la dégustation des vins blancs du Mâconnais.
* À l'ouest de Mâcon se trouve le pays [[Charolais (pays)|Charolais]], fameux pour ses bovins de race charolaise à robe blanche.
* À l'est de Mâcon, de l'autre côté de la [[Saône]] se trouve la [[Bresse]] réputée pour ses volailles blanches, les seules à bénéficier d'une [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]].

=== Lieux en Bourgogne du Sud ===
{{Article détaillé|Tourisme en Saône-et-Loire}}
{{Article détaillé|Tourisme en Saône-et-Loire}}
En Bourgogne du Sud<ref group="Note">Nom donné au département de [[Saône-et-Loire]] pour le tourisme.</ref>, on trouve de nombreux sites à visiter qui se trouvent plus ou moins loin de Mâcon.
* La [[Roche de Solutré]], [[grand site de France]]
* Le [[vignoble du Mâconnais]]
* L'[[arboretum de Pézanin]], l'un des plus riches et anciens de [[France]]
* La [[Roche de Solutré]], [[grand site de France]]. Depuis la roche, on peut apercevoir Mâcon et sa périphérie, voire le [[Mont Blanc]] en cas de ciel dégagé.
* Le [[Lab 71]], site dédié a la science et à l'habitat durable<ref>[http://www.gefb-cg71.com/jahia/Jahia/site/internet_gefb71/espace-congres GEFB en bref site du CG71]</ref>
* L'[[arboretum de Pézanin|Arboretum Domanial de Pézanin]], l'un des plus riches de [[France]], créé en 1903.
* [[Cluny (Saône-et-Loire)|Cluny]], son abbaye millénaire et ses [[Haras nationaux]],
* Le [[Lab 71]], site dédié à la science et à l'habitat durable<ref>[http://www.gefb-cg71.com/jahia/Jahia/site/internet_gefb71/espace-congres GEFB en bref site du CG71]</ref>.
* [[Charolles]], berceau de la race [[charolaise]]
* [[Cluny (Saône-et-Loire)|Cluny]], son abbaye millénaire et ses [[haras nationaux]].
* Le [[vignoble du Mâconnais]]…
* [[Charolles]], berceau de la race [[charolaise]].


== Personnalités liées à la commune ==
== Personnalités liées à la commune ==
Par ordre chronologique de naissance :
* [[Samuel Guichenon]] (1607-1664), est un avocat, historien et généalogiste né à Mâcon
* [[Antoine Bauderon de Sénecé]] (1643-1737), poète, né et mort à Mâcon
* [[Pierre Desvignes de Davayé]] (1657-1727), maire de Mâcon de 1692 à 1727
* [[Pierre Sigorgne]] (1719-1809), physicien français mort à Mâcon
* [[Florent-Alexandre-Melchior de La Baume]] (1736-1794), dernier comte de [[Montrevel-en-Bresse|Montrevel]], né à Mâcon
* [[Joseph Dombey]] (1742-1794), naturaliste, formé à l'[[université de Montpellier]], né à Mâcon
* [[Victor Amédée de La Fage]] (1750-1809), révolutionnaire, né à Mâcon
* [[Jean-Baptiste Debrun]] (1750-1831), général français de la révolution et de l’Empire, né à Mâcon
* [[Claude Roberjot]] (1752-1799), homme politique, né à Mâcon
* [[Lazare Rameau]] (1757-1794), organiste mort à Mâcon, neveu de [[Jean-Philippe Rameau]] compositeur français
* [[Jean-Baptiste Drouet]] (1763-1824), révolutionnaire français mort à Mâcon, ayant reconnu [[Louis XVI de France|Louis XVI]] en fuite au relais de [[Sainte-Menehould]]
* [[Alix de Lamartine|Françoise-Alix de Lamartine, née des Roys]] (1766-1829), écrivaine française décédée à Mâcon, mère du poète [[Alphonse de Lamartine]]
* [[Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau]] (1781-1869), homme politique, né à Mâcon
* [[Claude-Louis Mathieu]] (1783-1875), astronome français, né à Mâcon
* [[Pierre Boitard]] (1789-1859), botaniste et géologue né à Mâcon
* [[Alphonse de Lamartine]] (1790-1869), [[poète]], [[écrivain]] et [[Personnalité politique|homme politique]] français né à Mâcon
* [[Pierre Batilliat]], pharmacien et viticulteur, né à Mâcon
* [[Jean Gontard]], clown né à Mâcon le {{1er}} janvier 1807
* [[Jérôme Cartellier]] (1813-1892), peintre né à Mâcon
* [[Henry Testot-Ferry]] (1826-1869), découvreur du site préhistorique de la [[Roche de Solutré]], et membre titulaire de l'Académie de Mâcon
* [[Léon Couturier]] (1842-1935), artiste peintre naturaliste, spécialisé dans les sujets maritimes et militaires né à Mâcon
* [[Pierre Marie Burnez]] (1845-1922), général français né à Mâcon
* [[Jeanne Rongier]] (1852-1934), peintre, née à Mâcon
* Jules Protat (1852-1906), imprimeur né à Macon, fit l’acquisition du [[Bois Protat]], le plus ancien bois gravé connu dans le monde occidental après sa découverte près de l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne.
* [[Hippolyte Petitjean]] (1854-1929), peintre pointilliste né à Mâcon
* [[Alfred Antoine François Lacroix]] (1863-1948), minéralogiste, volcanologue et géologue né à Mâcon
* [[Georges Lecomte]] (1867-1958), un romancier et auteur dramatique né à Mâcon
* [[Édouard-Émile Violet]] (1880-1955), acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma né à Mâcon
* [[Gabriel Piguet|Gabriel Emmanuel Joseph Piguet]] (1887-1952), évêque de [[Clermont-Ferrand]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], né à Mâcon. Il a reçu la médaille des Justes parmi les nations de Yad Vashem, le 22 juin 2001.
* [[Monet-Goyon|Joseph Monet]] et [[Monet-Goyon|Adrien Goyon]], fondateurs en [[1917]] à Mâcon de la marque de [[motocyclette]]s et de [[vélocimane]]s [[Monet-Goyon]]
* [[Marius Lacrouze]] (1891-1917), célèbre pilote français surnommé « le roi des loopers », scolarisé à Mâcon au lycée Lamartine où il effectua ses études secondaires et précurseur de l'aviation à Mâcon
* [[Jean Dagnaux]] (1891-1940), « l'as à la jambe de bois », scolarisé à Mâcon au lycée Lamartine
* [[Bernard Barny de Romanet]] (1894-1921), pilote, [[Liste des as de la Première Guerre mondiale|as de la première guerre mondiale]], né au château de [[Saint-Maurice-de-Satonnay|Satonnay]] dans le [[Haut-Mâconnais]], dont la famille s'installe ensuite au premier étage de l'hôtel Senecé à Mâcon et qui est scolarisé au lycée Lamartine
* [[Robert de Roux]] (1899-1942), militaire colonial, [[compagnon de la Libération]], né à Sennecé-lès-Mâcon
* [[Henri Guillemin]] (1903-1992), historien né à Mâcon
* [[André Déléage]] (1903-1944), historien de l'Antiquité et du Moyen Âge, résistant, né à Mâcon
* [[Georges Duby]] (1919-1996), historien ayant vécu à Mâcon et célèbre pour ses travaux sur le Mâconnais
* [[Jean-Claude Villain]], poète né à Mâcon en 1947
* [[Alain Guerreau]], né à Mâcon en 1948, historien médiéviste français
* [[Jean-Patrick Courtois]], sénateur-maire de [[Dompierre-les-Ormes]] (1983-2001), puis de Mâcon (depuis 2001)
* [[Antoine Griezmann]], footballeur français né à Mâcon en 1991
* [[Marine Lorphelin]], miss France 2013, née à Mâcon en [[1993]]


[[Fichier:Lamartine, par Decaisne.jpg|vignette|[[Alphonse de Lamartine]].]]
== Voir aussi ==

=== Personnalités nées à Mâcon ===
<!-- Par ordre chronologique de naissance -->
* [[Samuel Guichenon]] (1607-1664), est un avocat, historien et généalogiste.
* [[Antoine Bauderon de Sénecé]] (1643-1737), poète.
* [[Pierre Desvignes de Davayé]] (1657-1727), maire de Mâcon de 1692 à 1727.
* [[Florent-Alexandre-Melchior de La Baume]] (1736-1794), dernier comte de [[Montrevel-en-Bresse|Montrevel]].
* [[Joseph Dombey]] (1742-1794), naturaliste, formé à l'[[université de Montpellier]].
* [[Victor Amédée de La Fage]] (1750-1809), révolutionnaire.
* [[Jean-Baptiste Debrun]] (1750-1831), général français de la Révolution et de l’Empire.
* [[Claude Roberjot]] (1752-1799), homme politique.
* [[Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau]] (1781-1869), homme politique.
* [[Claude-Louis Mathieu]] (1783-1875), astronome français.
* [[Pierre Boitard]] (1789-1859), botaniste et géologue.
* [[Alphonse de Lamartine]] (1790-1869), [[poète]], [[écrivain]] et [[Personnalité politique|homme politique]] français.
* [[Clémence Robert]] (1797-1872), [[romancière]] française, féministe et républicaine, auteure de romans populaires historiques.
* [[Pierre Batilliat]], pharmacien et viticulteur.
* [[Jean Gontard]], clown acrobatique français né le {{1er}} janvier 1807.
* [[Jérôme Cartellier]] (1813-1892), peintre français.
* [[Léon Couturier]] (1842-1935), artiste peintre naturaliste, spécialisé dans les sujets maritimes et militaires.
* [[Pierre Marie Burnez]] (1845-1922), général français.
* [[Jeanne Rongier]] (1852-1934), peintre française.
* Jules Protat (1852-1906), imprimeur, fit l’acquisition du [[Bois Protat]], le plus ancien bois gravé connu dans le monde occidental après sa découverte près de l'[[Abbaye de La Ferté|abbaye de La Ferté-sur-Grosne]].
* [[Hippolyte Petitjean]] (1854-1929), peintre pointilliste.
* [[Alfred Antoine François Lacroix]] (1863-1948), minéralogiste, volcanologue et géologue.
* [[Georges Lecomte]] (1867-1958), un romancier et auteur dramatique.
* [[Jean Plumet]] (1871-1939), peintre.
* [[Édouard-Émile Violet]] (1880-1955), acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma.
* [[Gabriel Piguet|Gabriel Emmanuel Joseph Piguet]] (1887-1952), évêque de [[Clermont-Ferrand]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Il a reçu la médaille des Justes parmi les nations de Yad Vashem, le 22 juin 2001.
* [[Robert de Roux]] (1899-1942), militaire colonial, [[compagnon de la Libération]], né à [[Sennecé-lès-Mâcon]].
* [[Henri Guillemin]] (1903-1992), historien.
* [[André Déléage]] (1903-1944), historien de l'Antiquité et du Moyen Âge, résistant.
* [[Hugues Martin]], homme politique né en 1942 et ancien maire de [[Bordeaux]].
* [[Jean-Claude Villain]], poète né en 1947.
* [[Alain Guerreau]], né en 1948, historien médiéviste français.
* [[Vincent Dedienne]], humoriste et comédien né en [[1987]].
* [[Antoine Griezmann]], footballeur français né en 1991.
* [[Marine Lorphelin]], miss France 2013, née en [[1993]].

=== Autres personnalités liées à Mâcon ===

* [[Pierre Sigorgne]] (1719-1809), physicien français mort à Mâcon.
* [[Lazare Rameau]] (1757-1794), organiste mort à Mâcon, neveu de [[Jean-Philippe Rameau]] compositeur français.
* [[Jean-Baptiste Drouet]] (1763-1824), révolutionnaire français mort à Mâcon, ayant reconnu [[Louis XVI de France|Louis XVI]] en fuite au relais de [[Sainte-Menehould]].
* [[Alix de Lamartine|Françoise-Alix de Lamartine, née des Roys]] (1766-1829), écrivaine française décédée à Mâcon, mère du poète [[Alphonse de Lamartine]].
* [[Henry Testot-Ferry]] (1826-1869), découvreur du site préhistorique de la [[Roche de Solutré]], et membre titulaire de l'Académie de Mâcon.
* [[Monet-Goyon|Joseph Monet]] et [[Monet-Goyon|Adrien Goyon]], fondateurs en [[1917]] à Mâcon de la marque de [[motocyclette]]s et de [[vélocimane]]s [[Monet-Goyon]].
* [[Gabriel Jeanton]] (1881-1943), historien et archéologue mâconnais qui s'intéressa particulièrement aux traditions populaires.
* [[Marius Lacrouze]] (1891-1917), célèbre pilote français surnommé « le roi des loopers », scolarisé à Mâcon au lycée Lamartine où il effectua ses études secondaires et précurseur de l'aviation à Mâcon.
* [[Jean Dagnaux]] (1891-1940), « l'as à la jambe de bois », scolarisé à Mâcon au lycée Lamartine.
* [[Jean Combier]] (1891-1968) est un photographe et un éditeur de cartes postales installé à Mâcon<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Jean-François Bazin]] |titre=Le Crémant de Bourgogne |sous-titre=Deux siècles d'effervescence |éditeur=Dunod |année=2015 |pages totales=240 |passage=50 |isbn=9782100739417 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=EqF_CgAAQBAJ&pg=PA50#v=onepage&q&f=false}}.</ref>.
* [[Bernard Barny de Romanet]] (1894-1921), pilote, [[Liste des as de la Première Guerre mondiale|as de la première guerre mondiale]], né au château de [[Saint-Maurice-de-Satonnay|Satonnay]] dans le [[Haut-Mâconnais]], dont la famille s'installe ensuite au premier étage de l'hôtel Senecé à Mâcon et qui est scolarisé au lycée Lamartine.
* [[Georges Duby]] (1919-1996), historien ayant vécu à Mâcon et célèbre pour ses travaux sur le Mâconnais.
* [[Jean-Patrick Courtois]], sénateur-maire de [[Dompierre-les-Ormes]] (1983-2001), puis de Mâcon (depuis 2001).
* [[Thomas Thévenoud]], député de [[Première circonscription de Saône-et-Loire|{{1re|circonscription}} de Saône-et-Loire]] depuis [[2012]].

== Héraldique ==

{{Blason-ville-fr
| img1=Blason Mâcon.svg
| l1=80px
| legende1= Armes de Mâcon
| texte= Le blason de Mâcon a pour définition héraldique : « De gueules à trois annelets d'argent ».<br>Ce blason serait utilisé depuis la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]].
}}

== Annexe ==
{{Autres projets
|commons=Category:Mâcon
|wikt=Mâcon
}}
=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes de Saône-et-Loire]]
* [[Ancien diocèse de Mâcon]]
* [[Flacé-lès-Mâcon]]
* [[Loché]]
* [[Saint-Jean-le-Priche]]
* [[Saint-Clément (Saône-et-Loire)|Saint-Clément]]
* [[Sennecé-lès-Mâcon]]

=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Pierre Goujon (éd.), ''Histoire de Mâcon'', Toulouse, 2000. Il est composé de :
* [[Pierre Goujon (historien)|Pierre Goujon]] (éd.), ''Histoire de Mâcon'', Toulouse, 2000. Il est composé de :
** Jean Combier, « De la préhistoire aux Burgondes », {{p.|17-44}}
** Jean Combier, « De la préhistoire aux Burgondes », {{p.|17-44}}
** [[Alain Guerreau]], « Mâcon, 380-1239 : la cité épiscopale », {{p.|45-79}}
** [[Alain Guerreau]], « Mâcon, 380-1239 : la cité épiscopale », {{p.|45-79}}
Ligne 529 : Ligne 898 :
** Christine Lamarre, « De l'époque classique aux transformations révolutionnaires. La ville classique des {{s mini-|XVII|e}} et {{s mini-|XVIII|e}} siècles », {{p.|113-139}}
** Christine Lamarre, « De l'époque classique aux transformations révolutionnaires. La ville classique des {{s mini-|XVII|e}} et {{s mini-|XVIII|e}} siècles », {{p.|113-139}}
** Jean-François Garmier, « L'Essor et les transformations de la ville ({{s mini-|XVII|e}} - {{s mini-|XIX|e}} siècles) », {{p.|141-154}}
** Jean-François Garmier, « L'Essor et les transformations de la ville ({{s mini-|XVII|e}} - {{s mini-|XIX|e}} siècles) », {{p.|141-154}}
** Pierre Lévêque, « Au temps de Lamartine », {{p.|155-196}}
** [[Pierre Lévêque (professeur)|Pierre Lévêque]], « Au temps de Lamartine », {{p.|155-196}}
** Pierre Goujon, « Mâcon dans la deuxième moitié du {{s-|XIX|e}} : une ville en symbiose avec sa région », {{p.|197-238}}
** Pierre Goujon, « Mâcon dans la deuxième moitié du {{s-|XIX|e}} : une ville en symbiose avec sa région », {{p.|197-238}}
** Lucien Delpeuch, « Une ville moyenne face aux défis du {{s-|XX|e}} : Mâcon de 1914 à 1945 », {{p.|219-263}}
** Lucien Delpeuch, « Une ville moyenne face aux défis du {{s-|XX|e}} : Mâcon de 1914 à 1945 », {{p.|219-263}}
** Annie Bleton-Ruget et Nicole Commerçon, « Mâcon, une ville moyenne ordinaire ? », {{p.|265-300}}.
** [[Annie Bleton-Ruget]] et Nicole Commerçon, « Mâcon, une ville moyenne ordinaire ? », {{p.|265-300}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Nicolas Martin|titre=La France fortifiée|sous-titre=Châteaux, villes et places fortes|éditeur=Nathan|lieu=Paris|année=1990|isbn=2-09-284371-0}}.


=== Liens externes ===
=== Articles connexes ===<!--Liens vers des pages de l'encyclopédie fr.wikipedia-->
* [[Liste des communes de Saône-et-Loire]]
* [[Ancien diocèse de Mâcon]]

=== Liens externes ===<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie fr.wikipedia-->
{{Autres projets
|commons=Category:Mâcon
|wikt=Mâcon
}}
* [http://www.macon.fr Site de la mairie]
* [http://www.macon.fr Site de la mairie]
* {{Site de l'Insee |url=http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&codeZone=71270-COM |nom=Mâcon}}
* {{Site de l'Insee |url=http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&codeZone=71270-COM |nom=Mâcon}}
* [http://www.macon-tourism.com Office de Tourisme]
* [http://www.macon-tourism.com Office de tourisme]


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note|colonnes=2}}
{{Références|groupe=Note|taille=36}}


=== Références ===
=== Références ===
{{Références|colonnes=2}}
{{Références|taille=36}}


{{Palette|Préfectures des départements de France}}
{{Palette|Mâconnais Beaujolais Agglomération|Villes de Saône-et-Loire|Préfectures des départements de France}}
{{Portail|Saône-et-Loire|Bourgogne|communes de France}}
{{Portail|Saône-et-Loire|Bourgogne|communes de France}}


{{DEFAULTSORT:Macon}}
[[Catégorie:Mâcon| ]]
[[Catégorie:Mâcon| ]]
[[Catégorie:Commune de Saône-et-Loire]]
[[Catégorie:Commune de Saône-et-Loire]]
Ligne 563 : Ligne 924 :
[[Catégorie:Ancien chef-lieu de district]]
[[Catégorie:Ancien chef-lieu de district]]
[[Catégorie:Ville Internet]]
[[Catégorie:Ville Internet]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Mâcon]]
[[Catégorie:Aire urbaine de Mâcon]]
[[Catégorie:Aire urbaine de Mâcon]]

Version du 23 mars 2017 à 01:21

Mâcon
Mâcon
Mâcon, le pont Saint-Laurent franchissant la Saône.
Blason de Mâcon
Blason
Mâcon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire (préfecture)
Arrondissement Mâcon (chef-lieu)
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Patrick Courtois
2014-2020
Code postal 71000
Code commune 71270
Démographie
Gentilé Mâconnais, Mâconnaise
Population
municipale
33 456 hab. (2014en diminution de -1.99 % par rapport à 2009)
Densité 1 239 hab./km2
Population
agglomération
100 768 hab. (2013[1])
Géographie
Coordonnées 46° 18′ 22″ nord, 4° 49′ 53″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 347 m
Superficie 27 km2
Élections
Départementales Mâcon-1
Mâcon-2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mâcon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mâcon
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Mâcon
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte administrative de Saône-et-Loire
Mâcon
Liens
Site web macon.fr

Mâcon est une commune française, capitale du Mâconnais, préfecture du département de Saône-et-Loire, dans la région Bourgogne-Franche-Comté.

Au dernier recensement de 2014, la commune comptait 33 456 habitants tandis que son aire urbaine, qui s'étend sur trois départements, rassemble 100 172 habitants.

Il s'agit de la 7e plus grande ville de Bourgogne-Franche-Comté derrière la capitale et chef-lieu régional Dijon, Besançon, Belfort, Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre et devant la ville de Sens. La population de son aire urbaine est celle qui croît le plus vite de la nouvelle région (+ 8,8 % entre 1999 et 2012).

Les habitants de la cité Lamartine sont appelés les Mâconnais et les Mâconnaises.

Géographie

Situation géographique

Mâcon et la vallée de la Saône depuis le chemin d'accès à la roche de Solutré.

La ville s'étend sur la rive occidentale de la Saône, entre la Bresse à l'est et les monts du Beaujolais au sud. Mâcon est la ville la plus méridionale de la région Bourgogne-Franche-Comté, ce qui lui donne avec ses toits de tuiles romanes et ses façades colorées un petit air de ville du sud.

Entourée par les vendanges du Mâconnais, la plaine dans laquelle se trouve Mâcon est coincée entre les massifs du Jura et du Massif central, ce dernier étant proche de la commune (Pierreclos, Serrières et Cenves forment la frontière nord-est du massif).

Elle est située à 35 kilomètres à l'ouest de Bourg-en-Bresse (préfecture du département de l'Ain dont la commune est limitrophe), à 60 kilomètres au sud de Chalon-sur-Saône (sous-préfecture de la Saône-et-Loire), à 65 kilomètres au nord de Lyon, à 400 kilomètres au sud de Paris, à 150 kilomètres à l'ouest de Genève.

Le territoire de Mâcon est formé de deux parties depuis 1972, la partie nord constitue les communes associées de Saint-Jean-le-Priche et de Sennecé-lès-Mâcon et la partie sud est formée par la partie historique de la ville et par la commune associée de Loché. La superficie de la commune est 2 699 hectares dont 580 hectares d’espaces verts[2].

Communes limitrophes

Partie nord de la commune (communes-associées de Sennecé-lès-Mâcon et Saint-Jean-le-Priche)
Ville et commune-associée de Loché

Hydrographie

Cours et plans d'eau

La Saône borde la ville et marque la frontière avec le département de l'Ain. La ville s'est développée sur la rive droite de la rivière, qui reste encore aujourd'hui un élément structurant la cité.

D'autres cours d'eau sillonnent la commune comme l'Abyme qui traverse l'ancienne commune de Flacé ou bien la Petite Grosne qui sépare Loché du reste de Mâcon. Dans la commune associée de Sennecé-lès-Mâcon, on trouve le ruisseau Bonnetin. Les trois cours d'eau se jettent à Mâcon dans la Saône.

Concernant les plans d'eau, il en existe quelques uns dont deux qui forment les deux ports de la ville. De plus, trois étangs dédiés aux loisirs ont été construits en 2014 au sud de la ville autour de la RCEA[3]. Ces trois plans sont les étangs du Cèdre, de Beaulieu et des Noyerats.

Crues de la Saône

Hauteur des eaux durant les crues les plus importantes de la Saône.

Les inondations de la Saône sont fréquentes. En conséquence, les prairies inondables du val de Saône, siutées sur l'autre rive, se trouvent régulièrement sous les eaux. Quelquefois, lorsque les crues sont plus importantes, les rues de Mâcon se trouvent elles aussi sous les eaux. Ce fut notamment le cas en 1840, année à laquelle les eaux ont atteint le plus haut niveau connu, en 1955 ou en 2001. Entre 580 et 2001, on dénombre 34 crues importantes[4]. Pour limiter les dégâts générés par les crues, les bords de Saône ont fait l'objet de lourds aménagements depuis les années 1950.

Climat

Le climat est océanique tempéré à tendance continentale : les précipitations sont régulières tout au long de l'année avec une hausse de celles-ci durant le printemps et l'automne, durant l’été les précipitations sont peu fréquentes mais sous formes d’orage parfois violents engendrant d’importants cumuls de pluie. Le climat mâconnais est caractérisé par des hivers froids et humides principalement dus aux bancs de brouillards et au froid continental, et des étés chauds et secs liés à l’influence méridionale (vent du midi). Le Mâconnais se situe juste en dessous de la zone dite de « rupture climatique » entre le nord, l’ouest et le sud. Les monts du Sud Mâconnais sont marqués par cette croisée des climats (océanique, continental et méditerranéen) et bénéficient d’une faune et flore remarquable (plantes méditerranéennes et insectes résistant à une latitude élevée).

Pour la ville de Mâcon, les valeurs climatiques de 1981 à 2010 sont les suivantes :

Relevés Mâcon 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 1 3,5 6 10 13,5 15,5 15 11,5 8 3,5 1 7,5
Température moyenne (°C) 2 4,5 8 11 15 19 21 20,5 17 12 7 3,5 12
Température maximale moyenne (°C) 5,5 8 12 16 20 24 27 26 22 16,5 10 6 16
Précipitations (mm) 59 53 49 75 88 75,5 71 72 79,5 85,5 84 70 861,5
Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1981-2010)[5]


Voies de communication et transports

Voies de communication de Mâcon :
  • Autoroutes
  • RCEA (N79)
  • Routes principales (D 906, D 1079)
  • Routes secondaires
  • Routes tertiaires
  • Voies ferroviaires
  • Voies fluviales

Mâcon est reliée aux grandes agglomérations voisines par différentes voies de communication. La plaine de Saône étant un lieu d'échanges national et même européen privilégié, la ville de Mâcon dispose d'un maillage exceptionnel, elle est desservie par la plupart des axes nord-sud (Paris-Lyon-Marseille) et est au centre des échanges est-ouest (Bordeaux-Nantes-Genève).

Routes

Trois autoroutes encerclent Mâcon dont la plus importante est l'autoroute A6. Reliant les villes de Paris et Lyon, l'axe de communication permet aussi de se diriger vers Chalon-sur-Saône, Beaune et Dijon par le nord mais aussi Belleville et Villefranche-sur-Saône par le sud. Même si la voie s'arrête officiellement Lyon, elle est prolongée jusqu'à Marseille en prenant le nom d'autoroute A7.

À hauteur de Sennecé, la route est rejointe par l'autoroute A40 qui vient de Genève. Gratuite dans entre les gares de péage de Mâcon-Nord et de Feillens, la voie est principalement empruntée lors de la saison hivernale du fait qu'elle permet de se diriger vers les stations de ski.

Dans le but de relier les deux voies précédemment citées, l'autoroute A406 définit le contournement sud de Mâcon. Inaugurée en 2011, elle termine dans la commune, continue vers l'ouest par l'intermédiaire de la route nationale 79 (RCEA) et permet de gagner environ 15 minutes pour ceux qui désirent relier le sud du Mâconnais à la Bresse.

La route nationale 6 aujourd'hui déclassée en route départementale porte le nom de D 906. Elle traverse Mâcon du nord au sud en emprunte les quais de Saône, c'est le long de cet axe que les principales zones économiques et commerciales se sont installées au fil des années.

À proximité des quais, un pont faisant la renommée de la ville, le pont Saint-Laurent, permet aux véhicules de traverser la Saône pour se diriger dans l'Ain et sa capitale Bourg-en-Bresse. Pour cela, il suffit de circuler sur la route D 1079. Cet axe de communication faisait partie de la route nationale 79 avant son déclassement en route départementale en 2006. Le pont François-Mitterrand est le deuxième ouvrage d'art reliant Mâcon à la rive gauche de la Saône. Il permet de contourner le centre de Saint-Laurent-sur-Saône et de réduire la circulation sur le pont Saint-Laurent.

Enfin, la Route Centre-Europe Atlantique, plus connue sous le sigle RCEA, permet une circulation directe d'Annemasse à Nantes ou Bordeaux, elle emprunte à Mâcon par l'intermédiaire de la route nationale 79.

Voies cyclables

Les cyclistes bénéficient d'un réseau étoffé dans la ville puisqu'il existe 30 kilomètres d'itinéraires cyclables en plus des 3,6 kilomètres de voies dans les zones de rencontre[6]. Parmi ces voies cyclables, Mâcon est au carrefour de la voie bleue qui la relie à la ville de Tournus et de la voie verte de Bourgogne du sud qui la relie à Chalon-sur-Saône. Afin de relier ces deux voies, une liaison a été réalisée et passe par les quais de Saône.

Chemin de fer

Voies ferroviaires

Ligne PLM en direction de Dijon.

Trois différentes lignes se rencontrent à Mâcon à différents endroits. La plus ancienne et la ligne PLM reliant la capitale à Lyon et Marseille, elle sépare la ville en deux, séparant notamment le centre-ville des quartiers des Neuf-Clés et de Bioux. Suite à la construction d'une autre ligne durant les années 1980 reliant ces grandes lignes, cette voie est principalement utilisée par les TER Bourgogne et Rhône-Alpes qui assurent respectivement les liaisons vers Dijon et Lyon.

La ligne édifiée durant les années 1980 est la LGV Sud-Est qui traverse seulement Loché et sa gare ferroviaire, elle rejoint les mêmes villes que la ligne PLM mais traverse le bocage bressan avant de rejoindre Lyon. Elle permet une liaison directe vers Paris en environ 1 h 35, contre 3 h 30 auparavant avec l'ancienne ligne.

La ligne de Mâcon à Ambérieu est une autre voie qui traverse la Saône, elle a été mise en service en 1856, peu après la fin de mise en service de la ligne PLM. Elle assure des communes bressanes de l'Ain dont Bourg-en-Bresse et Ambérieu-en-Bugey grâce au réseau TER Rhône-Alpes.

Gares ferroviaires

Gare de Mâcon-Ville.

Deux gares se répartissent les voyageurs à Mâcon. Celle de Mâcon-Ville, l'infrastructure historique, a été inaugurée en 1854 et fait partie des axes Dijon-Lyon et Dijon-Marseille). Située au centre-ville, elle est desservie par la ligne PLM et celle de Mâcon à Ambérieu. Durant la Seconde Guerre Mondiale, le bâtiment principal est détruit puis un autre a été reconstruit par la suite, ce qui explique l'architecture moderne de la gare en comparaison des gares de centre-ville qu'on peut trouver notamment à Bourg-en-Bresse ou Chalon-sur-Saône.

Dans la commune associée de Loché, la gare de Mâcon-Loché-TGV permet aux Mâconnais de rejoindre la LGV Sud-Est. À l'origine, cette infrastructure ne devait pas exister du fait que la SNCF voulait assurer une liaison directe entre Lyon et Paris mais les collectivités locales se sont mobilisées pour l'installation de la gare afin de développer l'économie locale. C'est alors que le que la gare ainsi que celle du Creusot-TGV furent inaugurées.

Transport fluvial

Bateau faisant escale au quai des Marans.

La Saône qui permet via le Rhône un accès à la mer Méditerranée est un axe fluvial important pour Mâcon puisqu'elle possède au nord un port de plaisance avec 420 anneaux. De plus, le quai des Marans, 1er port de Mâcon[7], accueille aujourd'hui près de 70 000 touristes qui font escale le long des quais de Saône par l'intermédiaire de bateaux-hôtels[8].

Ce quai servait de port jusqu'au début du XXe siècle, époque à laquelle une gare d'eau est construite à l'extrémité sud du quai, le long de l'actuelle rue du Port. Cependant, durant les années 1960-1970, la zone portuaire grande de 28 hectares[9], concentre principalement son activité autour de l’agroalimentaire, des produits manufacturés, des conteneurs et du vrac.

Transports urbains

Mâcon est desservie par le réseau de transports urbains Tréma, dont l'autorité organisatrice est le SITUM (Syndicat intercommunal des transports urbains du Mâconnais - Val de Saône). Le SITUM est constitué actuellement de trois membres : la CAMVAL (26 communes) et les communes de Chaintré et Crêches-sur-Saône. Le PTU du SITUM s'étend donc sur 28 communes au total.

Le au soir, Mâcon Bus a cessé d'exploiter le réseau. En effet, le contrat de délégation de service public entre le SITUM et la société Mâcon Bus (filiale de Transdev), exploitant le réseau depuis 1987, n'a pas été renouvelé lors du dernier appel d'offres et depuis le , c'est la société CarPostal Mâcon (filiale de CarPostal France) qui assure les transports urbains sur le réseau, renommé Tréma.

Bus du réseau Tréma.

Le réseau Tréma, restructuré le 31 août 2009, propose l'offre suivante :

  • des lignes régulières urbaines (A à G) desservant Mâcon, Crêches-sur-Saône, Sancé, Saint-Laurent-sur-Saône, le centre de Charnay-lès-Mâcon et la gare de Mâcon-Loché-TGV ;
  • un service de transport à la demande TrémA'Fil pour desservir les autres communes du périmètre du SITUM, densifier l'offre sur les lignes régulières les moins fréquentées (F et G) et offrir une desserte d'arrêt urbain à arrêt urbain le matin avant le début des services sur les lignes régulières et le soir après la fin des services.
  • Des lignes scolaires baptisées TrémA'Scol.

Transports interurbains départementaux

Mâcon est desservie par le réseau Buscéphale du conseil général de Saône-et-Loire. Deux lignes débutent dans la cité et vont en direction de Chalon-sur-Saône. La ligne 7 passe par Cluny et dessert les deux gare de la commune[10] alors que la ligne 14 passe par Tournus après avoir desservi les arrêts Gare SNCF, Place de la Barre et Théâtre[11].

En outre, la gare du centre ville est reliée au réseau TER de la région Rhône-Alpes par l'intermédiaire de la ligne 30 la reliant à Bourg-en-Bresse en passant dans le bocage bressan.

Urbanisme

Mâcon compte plusieurs quartiers et communes associées.

Centre-ville

Rue Carnot.
L'Hôtel-Dieu construit au XVIIIe siècle par Melchior Munet, élève de Soufflot.

Le centre-ville de Mâcon s'étend de la place Gardon au nord, jusqu'au rond-point de l'Europe au sud ; et de la place de la Barre à l'ouest, jusqu'aux quais bordant la Saône à l'est de la ville. C'est le centre commerçant de la ville, la plupart des commerces se trouvant près de la mairie (rue Carnot, rue Dufour, rue Sigorgne, rue Philibert-Laguiche, rue Dombet, rue Franche, quai Lamartine, esplanade Lamartine et rue de la Barre). C'est aussi le centre historique, abritant la plupart des monuments historiques (cathédrale Saint-Vincent, église Saint-Pierre…) ainsi que les deux musées de la ville.

Différents quartiers composent le centre-ville. Le quartier Saint-Antoine, est, avec la place aux Herbes, le cœur historique de Mâcon, malgré son relatif éloignement de la mairie. Ce quartier couvre la partie nord du centre-ville ; il est traversé par la rue de Strasbourg et constitué de petites ruelles. On y trouve la préfecture de Saône-et-Loire ainsi que l'ancienne cathédrale Saint-Vincent communément appelée le Vieux Saint-Vincent.

Plus à l'ouest se trouve le square de la Paix, bordé par l'Hôtel-Dieu, le palais de Justice, l’église Saint-Vincent ainsi que le Vallon des Rigolettes et le quartier de l'Héritan.

Bioux, le quartier ouvrier historique de Mâcon, forme le sud-ouest du centre de Mâcon et est isolé des autres quartiers à cause de la voie ferroviaire qui la sépare de l'hypercentre. Construit après la Seconde Guerre Mondiale dans pour répondre aux besoins de logements, le quartier forme un petit village avec des commerces et l'école au centre, des immeubles et des habitations en périphérie.

Sur les bords de Saône, entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, l'esplanade Lamartine a subi de profonds travaux de réaménagement et d'embellissement. Au parking tortueux et aux pavés abîmés ont succédé un parc de stationnement souterrain de trois niveaux, une esplanade agrandie et plus claire, des bars, une scène sur l'eau pouvant accueillir toutes sortes de manifestations, concerts et spectacles et installée sur la Saône. La statue de Lamartine, qui trône sur l'esplanade, a été entièrement rénovée. Des petits jardins agrémentent maintenant l'immense espace que représente l'esplanade Lamartine de Mâcon. De part en part on y trouve également en lettres d'argent gravées dans le sol un extrait du fameux poème de Lamartine Le Lac : « Ô temps suspend ton vol… »

Durant les années 2010, les places de la ville ont été réaménagées en ajoutant de la verdure et en trouvant une meilleure cohérence entre l'usage automobile et piétonnier. Les commerces, qui avaient tendance à se déplacer auparavant en périphérie, retrouvent le centre-ville. Les halles de Saint-Pierre, aménagées dans une partie de ce qui fut un couvent jusqu'à la Révolution[Note 1], en sont le meilleur exemple.

Nord de Mâcon

Musée du souvenir français.

Le nord de Mâcon correspond quasiment à l'ancienne commune de Flacé-lès-Mâcon. Ancienne commune indépendante, Flacé a été rattachée à Mâcon en 1965 après la signature de l'acte de fusion par Louis Escande et Jules Révillon, dernier maire de Flacé. Il s'agit aujourd'hui d'un quartier résidentiel de la ville dont le cœur villageois est encore bien visible. Le territoire du nord de Mâcon correspond environ à celui de Flacé qui occupait 508 hectares avant la fusion. On a des traces de l'ancienne commune de l'époque gallo-romaine, et est dénommée Villa Flaciaco. La fusion entre la préfecture et ce village fut tentée à maintes reprises notamment en 1941 lorsque le conseil municipal de Mâcon se donnait pour objectifs d'améliorer les conditions de vie des Flacéens, de permettre à Mâcon de se développer économiquement et démographiquement, faute de terrains.

Deux secteurs forment le nord de Mâcon, l'un est composé de résidences et l'autre est dominé par les HLM.

Le secteur nord-ouest correspond au cœur de Flacé avec son bourg qui comporte une mairie annexe, une église et un petit centre-ville. Il est principalement composé de zones résidentielles de type pavillonnaire. On y trouve aussi les lycées mâconnais (René-Cassin, Alphonse-de-Lamartine, Alexandre-Dumaine) ainsi que la plupart des collèges, quelques zones résidentielles se confondant avec celles de Charnay-lès-Mâcon, le centre hospitalier de Mâcon.

Le nord-est de Mâcon est, quant à lui, composé de diverses zones résidentielles ainsi que du centre sportif de la ville (parcours P.A.P.A, piscine municipale, C.R.E.P.S, clubs d'aviron, de voile, de kayak et de ski nautique, plusieurs terrains et clubs de football, le Palais des Sports).

Les zones résidentielles sont quant à elles dominées par des HLM avec des quartiers tels que la ZUP de Mâcon ou le boulevard des États-Unis (appartenant administrativement au quartier des Saugeraies). Depuis le , les quartiers des Saugeraies et de Martbé ont été classés « Quartiers prioritaires »[12].

Un programme de réhabilitation du quartier de Marbé a commencé en 2007 après les premières démolitions. Ensuite, le dimanche 28 juin 2009, trois immeubles du quartier Marbé ont été détruits par implosion[13]. Puis, le 27 juin 2010, de nouveaux bâtiments ont été détruits. Enfin, le 30 juin 2013, la dernière démolition du quartier a eu lieu avec celle de la barre des Perrières. Le programme a été achevé en 2016[14].

Sud de Mâcon

Église Saint-Clément.

Le sud de Mâcon est composé de trois zones majeures dont une zone industrielle et commerciale.

La première zone, située au sud-est et aussi appelée Percée Sud, est l'ensemble Saint-Clément / Les Blanchettes. Ce secteur est bordé à l’est par la Saône, et au nord par la rue Gambetta qui rejoint la gare au droit de l'esplanade[15]. Saint-Clément, autrefois Saint-Clément-lès-Mâcon, a été rattaché à Mâcon en 1856[16]. Saint-Clément ne représente qu'une petite partie mais constitue la zone commerciale du sud de Mâcon avec le rond-point de l'Europe. C'est à Saint-Clément que se trouve l'église romane du même nom. Les Blanchettes est un quartier de HLM datant des années 1950-1960[15], traversé par l'avenue Édouard-Herriot. C'est un quartier très boisé, avec notamment le parc des Allumettes et ses nombreux jeux pour enfants. Les Blanchettes est classé Quartier prioritaire[12].

La seconde zone est la plus étendue de cette partie de la ville, il s'agit de la zone industrielle sud de Mâcon (la plus importante de l'agglomération) qui est composée du Port Fluvial de Mâcon (6e de France).

La troisième et dernière zone du sud de Mâcon est La Chanaye / Fontenailles et se situe au sud-ouest de la ville. Fontenailles est une zone résidentielle constituée de maisons individuelles. La Chanaye (prononcer « Chanai ») est une zone de HLM bordée par les Serres Mâconnaises. Ce quartier fait partie, avec le boulevard des États-Unis et la ZUP de Mâcon des Quartiers prioritaires[12].

Les communes associées

Loché

Loché est une commune associée de Mâcon dont la fusion-association date de 1972. Elle est située au sud-ouest du centre de Mâcon, les deux territoires sont séparés par la Petite Grosne. C'est sur le territoire de ce bourg viticole qu'est implantée la gare de Mâcon-Loché-TGV.

Le village est mentionné dès l'époque gallo-romaine, un certain Lopchius installa sa villa sur le territoire actuel de la commune qui prit le nom de Lochiacus.

Saint-Jean-le-Priche

Saint-Jean-le-Priche est une commune associée de Mâcon, la fusion-association date de 1972. Son territoire est séparé du reste de Mâcon, la commune de Sancé sépare les deux territoires.

Le village était lié à la commune bressane de Vésines jusqu'à la Révolution française puisque ce dernier était rattaché à l'église de Saint-Jean.

On a des traces de la commune dès le Xe siècle, où elle était nommée Sanctus Joannès Priscius et appartenait aux domaines de l’église de Saint-Vincent de Mâcon.

Sennecé-lès-Mâcon

Sennecé-lès-Mâcon est une commune associée de Mâcon dont la fusion-association date de 1972. Tout comme Saint-Jean-le-Priche, la commune associée est séparée du reste de Mâcon du fait de la présence de Sancé entre les deux. Sennecé et Saint-Jean forment l'enclave nord de Mâcon.

Les premiers écrits mentionnent le village dès le IXe siècle sous le nom Villa Senisciacus. C'est dans ce village qu'a été implanté le parc d'activité Mâcon Nord localisé à proximité de la gare de péage de Mâcon Nord.

Toponymie

Origine du nom

Jules César mentionne la ville de Mâcon sous la forme Matisco qui est formé du préfixe « Mat » qui désigne une colline boisée et du suffixe hydronymique « -isco ». Il décrit ainsi l'oppidum éduen installé près de la Saône comme étant une hauteur près de la rivière.

Anciens noms

Panneau d'entrée dans Mâcon depuis le pont Saint-Laurent.

Le nom de la cité est attesté pour la première fois par Jules César, au milieu du Ier siècle av. J.-C., dans la Guerre des Gaules, sous la forme Matisco ou Matiscone[17].

Au VIe siècle, Grégoire de Tours mentionne la ville sous le nom de Matescense, Matacense, Matiscone ou Matiscensim.

En 842, le chroniqueur Nithard fait référence à Mâcon sous la forme Madasconis alors qu'en 887, c'est Masconis qui est référencé.

Au début du Xe siècle, Matisconum est utilisé pour parler de la commune et au milieu du XIe siècle, on utilise Matisconis ou Masconus.

Ce n'est qu'à partir de 1478 qu'on trouve le nom de la commune sous sa forme actuelle : Mascon qui deviendra Mâcon au milieu du XVIIIe siècle.

Histoire

Protohistoire

L'agglomération mâconnaise tire son origine de l'établissement d'un oppidum et d’un port fluvial par le peuple celte des Éduens. Elle est citée par Jules César[16] au Ier siècle av. J.-C.[18].

Les découvertes archéologiques n’ont pas permis de dresser un plan de la ville antique de Matisco. Cependant, nous pouvons en esquisser l’organisation. Un axe routier principal, appelé voie d’Agrippa arrivait de Lyon et remontait vers la Germanie et l’océan. Des voies secondaires se dirigeaient vers l’ouest et l’est. Au sud et au sud-ouest, s’étendait la nécropole.

Au nord se trouvaient les quartiers d’habitations avec sans doute de nombreux artisans. À proximité du plateau de la Baille, étaient probablement érigés des monuments publics et des temples.

En 2005, une fouille d’archéologie préventive menée rue Tilladet a permis de découvrir les restes d’une domus (demeure résidentielle urbaine).

Antiquité

Reconstitution d'amphores trouvés à Mâcon datant d'environ -120. Le mur contre lequel elles sont adossées est un vestige des anciens remparts romains[19].

Connue alors sous le nom de Matiscone, la ville se développe rapidement au cours des deux premiers siècles de notre ère.

Au cours du IVe siècle, la ville se fortifie.

Moyen Âge

Le Vieux Saint-Vincent en hiver, construite au Moyen Âge.

En 1239, Mâcon entre dans le domaine royal par voie d'achat[20].

Au Moyen Âge, Mâcon est le chef-lieu d'un comté rattaché au duché de Bourgogne, sis à l'extrémité du pont sur la Saône menant aux domaines de Bresse du duché de Savoie. La ville commandait l'accès à l'actuel Val Lamartinien, où l'extrémité sud de la Côte de Bourgogne rejoint les premiers contreforts des monts du Beaujolais, ouvrant la voie aux riches plaines de la Loire.

En 1471, Louis XI est en guerre contre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, le roi de France tente de s'emparer de la ville, mais cette dernière résiste et les troupes françaises lèvent le siège[21]. Toutefois, en 1477, à la suite de la mort de Charles le Téméraire, Louis XI confirme par lettres patentes les privilèges de la ville et du comte de Mâcon[22].

Époque moderne

En 1500, Mâcon est une petite ville de 4 000 habitants environ, ville commerçante en raison de sa situation sur les bords de la Saône, ville riche de nombreuses églises et de monastères, ville fortifiée faisant frontière entre la France et la Savoie. Les ordonnances de l'évêque de Lyon François de Rohan en 1529, de l'évêque de Mâcon Louis de Chantereau en 1530, du roi Henri II lui-même en 1551 dans une lettre adressée à l'évêque de Mâcon sur l'inconduite des religieux dans cette ville, sont des signes révélateurs de l'état moral et spirituel d'un certain nombre d'ecclésiastiques à cette époque. C'est en 1533 que les doctrines de Calvin sont répandues à Mâcon par un ecclésiastique, Alexandre Canu, qui avait fait un séjour à Neuchâtel et à Genève où il avait pris contact avec Farel ami et disciple de Calvin. Ces doctrines furent favorablement accueillies à Mâcon, surtout au début, dans les milieux bourgeois et commerçants, ainsi que par certains membres du clergé. L'un des plus anciens historiens de Bourgogne, le R. P. Fodéré a écrit ceci : « L'hérésie de Calvin ayant déjà pullulé sourdement par dedans presque toutes les villes du Royaume, depuis 1554, elle se glissa dans l'entendement des plus relevés de Mâcon, lesquels néanmoins à ce commencement se tenaient secrets ; or, pour se bien instruire aux dogmes de cette nouvelle hérésie, ils envoyaient souvent des plus capables d'entre eux à Genève. » Nous connaissons effectivement le nom d'un de ces Mâconnais, Antoine Bouvet, qui alla à l'Académie de Genève et revint quelques années plus tard à Mâcon pour exercer les fonctions de pasteur de la nouvelle Église. Les événements à Mâcon sont complexes pendant toute cette période, le culte réformé sera plusieurs fois supprimé puis restitué[23].

Charles IX, venant de Chalon, s’arrête le 3 juin 1564 dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[24]. La ville est stratégique : c’est une porte d’entrée du royaume potentielle pour les Suisses ou les mercenaires allemands dans le contexte des guerres de religion. Il y est accueilli par la reine Jeanne de Navarre, dite la « reine des Protestants », et mille-cinq-cents huguenots.

De cette époque date la plus ancienne représentation intégrale de la ville : Le Pourtraict de la ville de Mascon de Raymond Rancurel, publié en 1575 dans la sixième édition de la Cosmographie universelle de tout le Monde de Belleforest[25]. 179 ans plus tard, Mâcon se dotera de son premier plan topographique : le plan dit « de Du Bois », dressé par le sieur Du Bois, sous-ingénieur des Ponts et chaussées, à la demande de l'intendant de Bourgogne Jean-François Joly de Fleury[26].

Du au , il y eut des pluies continuelles dans la région : « La Saône déborda en septembre 1602 avec une si grande inondation, que de mémoire d'homme on n'en avait jamais vu de pareille[27]. Le faubourg Saint-Jean de Maiseau en fut plus inondé que les autres et on y allait partout en bateau, même au-delà des Tours des Carmes quoiqu'elles soient assez avancées dans la ville. L'eau dégorgea en cet endroit-là par le vieux fossé, avec tant de furie qu'elle faisait plus de bruit qu'une écluse de moulin[28]. »[29].

Époque contemporaine

Révolution française et Empire

La place de la Barre, dans l'entre-deux-guerres.

En 1790, la ville devint chef-lieu du département de Saône-et-Loire nouvellement créé.

En 1814, la ville fut envahie par les armées autrichiennes puis libérée deux fois par les troupes françaises avant d'être définitivement occupée jusqu'à la chute de l'Empire. Après le retour de Napoléon et les Cent-Jours, Mâcon et le Mâconnais furent à nouveau pris par les Autrichiens.

Seconde Guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale, Mâcon était la première ville en zone libre entre Paris et Lyon. Elle est libérée le 4 septembre par les troupes débarquées en Provence[30].

Fin du XXe siècle

En 1974, le Conseil de l'Europe lui remet le Prix de l'Europe[31].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Le conseil municipal de Mâcon comporte 39 sièges. Le conseil municipal de 2014 est composé de 33 élus de droite, 5 élus de gauche (4 élus socialistes et 1 élu du Front de Gauche) et 1 élu d’extrême droite.

Partage des sièges au sein du conseil municipal de Mâcon, mandature 2014-2020[32]
Groupe Président Effectif Statut
UMP/UDI Jean-Patrick Courtois 33 majorité
PS Jacques Boucaud 4 opposition
FG Eve Comtet Sorabella 1 opposition
FN Corinne Mossire 1 opposition

Liste des maires

Mairie située dans l'Hôtel de Montrevel (XVIIIe siècle), vue depuis l'esplanade Lamartine.
Liste des maires successifs depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1950 Pierre Denave    
1950 1953 Charles Gardenet    
1953 1977 Louis Escande DVG  
1977 2001 Michel-Antoine Rognard PS  
2001 En cours Jean-Patrick Courtois RPR, UMP, puis LR Sénateur (1995-2015)

Intercommunalité

Jusqu'au , la ville de Mâcon était membre de la CAMVAL (communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône), dont le siège était situé dans la commune. Depuis cette date, elle fait partie de Mâconnais Beaujolais Agglomération née de la fusion de la CAMVAL et de la communauté de communes du Mâconnais Beaujolais[33].

Numérique

En 2015, la commune de Mâcon a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[34].

Les particuliers et les entreprises seront reliés à la fibre optique à partir de mi-2016. Les travaux commenceront au nord et au sud de la ville. La couverture devrait être totale en 2020. Les services de la ville, quant à eux, son déjà fibrés depuis 2005[35]. La ville a également obtenu une aide du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance pour relier les caméras de vidéosurveillance à la fibre en 2015[36].

Économie municipale

La gestion économique de la ville par la municipalité a été récompensée en 2013 par l'obtention d'un triple A (20/20), qui place Mâcon à la première place au niveau de la Bourgogne pour sa gestion exemplaire[37] et ce, malgré la politique de très importants investissements lancée par la Ville, afin de dynamiser Mâcon et le Mâconnais.

Jumelages

Voir l’image vierge
Localisation des communes jumelées en Europe.

La ville de Mâcon est jumelée ou entretient d'autres relations avec plusieurs villes :

Sécurité

Panneau Commune vigilante à Saint-Jean-le-Priche.

Les communes associées telles que Loché, Sennecé-les-Mâcon et Saint-Jean-le-Priche ont pris part au dispositif « participation citoyenne », dérivé des « voisins vigilants ». Ce dispositif encourage les dénonciations des riverains auprès des forces de l'ordre[38].

Au niveau des équipements, la gendarmerie dispose de véhicules LAPI qui relèvent et enregistrent les plaques d'immatriculation croisées sur leur trajet[39]. En 2015, la police municipale s'équipe de sept gilets pare-balles[36]. Les policiers, quant à eux, réclament des Tasers[40].

Vidéosurveillance

En décembre 2014, la ville disposait de 70 caméras de vidéosurveillance[41]. En 2015, elle s'équipe de 16 caméras supplémentaires pour un montant de 218 924 euros[36].

Le syndicat de police FO demande une augmentation des effectifs de police[40]. La mairie estime que le budget de la ville est trop faible pour augmenter les effectifs de la police municipale[42], et qu'il est préférable d'investir dans la vidéosurveillance, suivant l'exemple de la Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency qui a fait le choix de s'équiper d'un outil de vidéosurveillance plutôt que de multiplier les effectifs de la police municipale par deux[43].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 33 456 habitants, en évolution de −1,99 % par rapport à 2009 (Saône-et-Loire : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 00010 80710 65310 41112 38413 51514 46615 11216 783
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
16 54618 76519 17518 23917 57019 56719 66919 57318 739
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
18 92819 05919 77918 20718 42718 49619 32421 07322 393
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
25 71433 44539 34438 40437 27534 46934 17133 73033 456
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'influence de Mâcon semble s'intensifier. C'est un des grands bassins d'emploi du département qui est de loin le plus dynamique (+13,5 % de hausse entre 1999 et 2006) par rapport aux villes telles que Chalon-sur-Saône ou Montceau-les-Mines qui perdent des emplois. Ce dynamisme est favorisé en particulier par les voies de communications nombreuses et la proximité de Lyon.

Pyramides des âges

En 2013, la population de 33 350 habitants, comprenait 15 494 hommes et 17 856 femmes :

Pyramide des âges de Mâcon en pourcentage (2013)[47].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90  ans ou +
2,0 
7,6 
75 à 89 ans
11,8 
15,0 
60 à 74 ans
16,8 
17,1 
45 à 59 ans
18,3 
19,5 
30 à 44 ans
16,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
19,8 
0 à 14 ans
15,9 

Il est à signaler que la baisse de la population de la ville se fait au profit d'un phénomène de périurbanisation sur les communes du Mâconnais mais aussi de l'Ain limitrophe. C'est pour cela que l'aire d'influence de Mâcon, le « Grand Mâconnais », se concentre sur trois départements : la Saône-et-Loire, l'Ain et le Rhône. Ainsi, parmi les quarante-sept communes de moins de dix mille habitants de l'aire urbaine, quarante-et-une sont en voie de croissance et six sont stables ou en très légère baisse.

Enseignement

Ancien lycée Lamartine, aujourd'hui annexe de la mairie.

En 789, l’Admonitio generalis de Charlemagne qui prône la restauration des écoles permet l'instauration de l'enseignement dans les monastères et les évêchés[48]. L'évêque de Mâcon Léduard aurait ainsi mis en pratique cette directive mais aucun document ne l'atteste. Au début du XIIe siècle, on trouve l'existence d'un scholastique où les enfants y étaient admis à l'âge de 10 ans.

On retrouve les premières traces de l'enseignement public en 1435[49], année à laquelle est attestée la présence d'un maître d'école rémunéré par la municipalité.

Au XVIIe siècle, les Jésuites installent le premier collège en 1627 à l'hôpital Saint-Jacques mais devient vite trop petit. C'est alors qu'avec l'autorisation des échevins, ils font construire un nouveau collège en 1670 sur la place de la Porcherie qui continuera à accueillir des élèves jusqu'en 1959, année à laquelle le lycée Lamartine déménage près de la caserne Duhesme.

À la même époque, on trouvait aussi l'école d'oratoire installée en 1613 située près du palais épiscopal où est installée aujourd'hui la préfecture. Le bâtiment, démoli au XIXe siècle, était une école normale.

1
1
2
2
3
3
4
4
A
B
C
D
E
I
II
Voir l’image vierge
Localisation des établissements scolaires.

Aujourd'hui, la ville de Mâcon compte cinq collèges, quatre lycées et un centre de formation d'apprentis dédié aux métiers de l'automobile (géré par la Chambre de commerce et d'industrie). Ces établissements sont réunis dans le même quartier à l’ouest de la ville à l’exception des collèges Schuman (au nord) et Saint-Exupéry (au sud).

Collèges
  • A : Collège Louis-Pasteur
  • B : Collège Bréart
  • C : Collège Schuman
  • D : Collège Saint-Exupéry
  • E : Collège Notre-Dame (privé)
Lycées
  • 1 : Lycée Lamartine
  • 2 : Lycée René-Cassin
  • 3 : Lycée hôtelier Dumaine
  • 4 : Lycée Ozanam (privé)
Enseignement supérieur
  • I : Institut universitaire de formation des maîtres
  • II : SUPINFO École Supérieure d'Informatique (privé)

Santé

Hôpital des Chanaux.

Le domaine de la santé est depuis longtemps présente dans la ville, l'Hôtel-Dieu ou l'hospice de la Charité peuvent en témoigner. En 1908 naît la première clinique privée mâconnaise fondée par Jean-Baptiste Denis[50]. Soixante années plus tard, les docteurs André Lapras et Claude Gabrielle créèrent à leur tour la clinique du Val Fleuri. Même si elle étaient concurrentes, les deux sociétés commencent à travailler ensemble en 1988 pour la construction en commun d'un centre de médecine nucléaire. En 1997, elle fusionnent et édifient en 2007 la polyclinique du Val de Saône.

Dans le domaine public, Mâcon et son agglomération sont pourvus en établissements de santé. Une de ces structures est le centre hospitalier de Mâcon qui possède plusieurs unités d'hospitalisation dont la plus importants de l'agglomération qu'est l'hôpital des Chanaux, inauguré en 1975 par Simone Veil[51]. On peut aussi mentionner les sites de Bel-Air et de l'Hôtel-Dieu en plus de structures extra-hospitalières de psychiatrie, d'EHPAD et d'établissements d'enseignements[52].

Culture

Cinémas

Cinéma actuel

Le Cinémarivaux, tout premier cinéma multiplexe de Saône-et-Loire.

Depuis le 6 mars 2013, la ville dispose d'un cinéma multiplexe de 11 salles et 2 124 sièges (dont 60 emplacements handicapés)[53] appelé Cinémarivaux marquant le passage à la projection tout numérique. Faisant partie du groupe CinéAlpes, il remplace les anciens cinémas Le Marivaux (3 salles - 710 fauteuils) situé place Gérard Genevès et Les Cordeliers (3 salles - 342 fauteuils) situé à la jonction entre la place des Cordeliers et la rue Loché.

Histoire des cinémas de Mâcon[54]

Le Cinéma Pathé, tout premier cinéma de Mâcon, redevenu aujourd'hui une brasserie.

En 1907 s'ouvre la première salle de cinéma mâconnaise sous le nom de Cinéma Pathé lorsque Cinéma-Exploitation reprend la salle de l'Eden-Concert, une brasserie-théâtre située sur le quai Lamartine (quai Sud) et voisine de l'hôtel de ville. La première séance a lieu le . Cette salle unique fonctionne jusqu'à ce qu'elle devienne un bal public en 1930. Après être devenu un temps un restaurant chinois (Le Lotus bleu), le lieu fait fin 2014 l'objet de travaux pour rouvrir le en tant que restaurant-brasserie (Au Comptoir des Halles[Note 3])[55],[56],[57].

En 1913 s'ouvre une deuxième salle de cinéma, le cinéma Le Royal, rue Victor-Hugo. La première séance a lieu le 1er novembre 1913. Tenue par différents exploitants successifs (le dernier étant CinéAlpes), elle fonctionne jusqu'en 1990.

En 1920 s'ouvre une troisième salle de cinéma, rue de Lyon, qui propose également un programme de music-hall et de théâtre. D'abord connue sous le nom de Salon de Flore, elle devient Salle Marivaux. La première séance cinématographique a lieu le . En 1981, Le Marivaux est transformé en cinéma trois salles par le groupe CinéAlpes à la suite de l'agrandissement de la Chambre de commerce, l'entrée se faisant dorénavant du côté de la place Genevès.

En 1941 s'ouvre une quatrième salle de cinéma sous le nom de Rex (rue Loché), salle qui changera de nom plusieurs fois : Lux en 1958, Duo en 1968 et enfin Les Cordeliers en 1980, une fois reprise et transformée en cinéma trois salles par le groupe CinéAlpes.

Ces deux derniers cinémas, Le Marivaux et Les Cordeliers, fermeront tous deux en 2013 à la suite de leur remplacement (par le même exploitant CinéAlpes) par le Cinémarivaux, tout premier cinéma multiplexe à ouvrir à Mâcon et en Saône-et-Loire.

Du fait de l'ouverture et de la fermeture successives de ces quatre cinémas au fil des années, il n'y a jamais eu dans l'histoire de Mâcon (en un peu plus d'un siècle, de 1907 à 2013) plus de trois cinémas (situés dans des lieux différents) qui aient fonctionné simultanément.

Lieux de spectacles

Couverts

Le Spot.
Le Théâtre Louis Escande.
  • Le Spot est une salle événementielle de 5 000 m2, d'une capacité d'accueil maximale de près de 5 000 spectateurs en intérieur et 10 000 spectateurs en extérieur, proposant de nombreux spectacles et des dizaines d'activités en quatre configurations : « concerts et spectacles », « rencontres sportives », « séminaires et congrès », « foires et salons ». Ouverte le 1er avril 2012, cette nouvelle structure présente en configuration « concerts et spectacles » une jauge variable de 1 000 à 3 000 places assises et 4 800 places en version assis/debout. La configuration avec scène attenante façade nord permet d'organiser des concerts en extérieur de grande ampleur (10 000 spectateurs). Le nom de la salle a été choisi par les Mâconnais eux-mêmes via une consultation publique. Le Spot a coûté 15 548 000  TTC[58],[59],[60].
  • Le Théâtre, centre culturel Louis-Escande héberge la Scène nationale de Mâcon (cofinancée par l’État et la CAMVAL) qui offre tout au long de l'année des spectacles et animations variés, axés sur la création contemporaine, à l'initiative de la Ville. Construit à partir de 1973 à l'initiative du maire Louis Escande et inauguré en 1975, anciennement nommé Saônora, ce lieu (situé 1511 avenue Charles-de-Gaulle) héberge le théâtre (grande salle, petite salle, espace cabaret) mais aussi des studios de danse du Conservatoire à rayonnement départemental. La plus grande des deux salles permet de recevoir jusqu'à 897 spectateurs tandis que la seconde, aux dimensions plus modestes, présente une capacité d'accueil de 270 places pour des spectacles plus intimistes[61],[62].
  • La Cave à Musique est une salle de musiques actuelles d'une capacité de 400 places gérée depuis 1992 par l'Association Luciol[63]. Elle est située 119 rue Boullay, du côté du quartier Saint-Clément. Première salle bourguignonne à avoir obtenu le label SMAc (scène de musiques actuelles), elle propose une programmation variée de musiques actuelles en trois trimestres : septembre-décembre, janvier-mars et avril-juin.
  • Le Crescent Jazz Club est une scène jazz et de musiques improvisées créée en 1995 à Mâcon (pour et) par les musiciens du Collectif Mu pour promouvoir le jazz. Installée depuis ses débuts (et pour les dix-neuf années suivantes) au 83 rue Rambuteau, l'association du même nom qui la dirige comprend alors une salle de concerts (équipée d'un bar) d'une capacité de 50 places. Le 3 février 2014[64] ont débuté les premiers travaux d'un vaste chantier de rénovation des caves (et de la petite chapelle) de l'ancienne coopérative agricole de Mâcon (située au cœur de la ville, derrière la place Saint-Pierre) en vue d'accueillir l'association dans un nouveau lieu pensé dans les moindres détails par l'association et la ville de Mâcon dont l'investissement sur ce projet constitue une initiative rare et exceptionnelle[65],[66]. Le 31 octobre 2014, après des travaux d'aménagement d'un coût de 1 470 000 , le Crescent Jazz Club a rouvert place Saint-Pierre dans de nouveaux locaux comprenant notamment une salle de concert (avec bar ouvert) de 300 m2 d'une jauge de 290 places en version mixte (debout/assis) et 160 places en version cabaret (places assises seulement)[64],[67].
  • L'Orphée Théâtre est un petit théâtre « à l'italienne » indépendant d'une capacité de 50 places situé 2 rue de Senecé, en plein centre-ville. Créé par Olivier Sandler (négociant en vin à la ville et artiste passionné de théâtre et de chant à la scène), il propose depuis la rentrée 2003 des pièces classiques et contemporaines (comédies, drames, vaudevilles) mais aussi des créations, des spectacles musicaux (récitals de chansons, pièces musicales, biographies en chansons), des lectures et de la poésie. Une quinzaine de comédiens amateurs bénévoles forme la troupe de l'Orphée Théâtre[68],[69].
  • L'Auditorium de Mâcon est la salle de concerts de l'école de musique de Mâcon. Elle est située 3 rue de la Préfecture.
  • La cathédrale Saint-Vincent est le lieu de concerts de musique classique, notamment ceux donnés par l'orchestre symphonique de Mâcon[70].

En plein air

La scène sur l'eau de l'Esplanade Lamartine.
  • L'esplanade Lamartine est le lieu de concerts de tous genres lors du festival estival "Été frappé".
  • La place Saint-Pierre est le lieu de concerts de musique classique, notamment ceux donnés par l'orchestre symphonique de Mâcon[70].

Manifestations culturelles et festivités

  • L'Été frappé, un festival gratuit consacré aux arts et à la musique a lieu chaque été de fin juin à fin août dans toute la ville (en particulier sur l'esplanade Lamartine en bordure de Saône) proposant de nombreux concerts de différents genres musicaux (classique, chanson française, jazz, rock, folk, hip-hop, rap) mais aussi de nombreux spectacles (danse, comédie), des projections cinéma en plein air, des pièces de théâtre en plein air, des manifestations sportives… En 2011, le festival a attiré 48 000 spectateurs. Un chanteur ou une chanteuse "grand public", "tête d'affiche" du festival, donne un concert chaque année début août[Note 4].
    • Chaque année fin juillet, le Crescent Jazz Club organise pendant trois jours son propre festival de jazz, le Crescent Jazz Festival, partie intégrante du festival Été frappé, invitant à se produire des musiciens de jazz de renommée internationale.
    • Autre événement faisant partie intégrante du festival L'Été frappé : le festival Les Nuits d'Été de Mâcon. Pendant une semaine, fin juillet l'association Art en Liberté propose des concerts gratuits de musique classique dans les écrins de la Ville de Mâcon (Cloître du Musée des Ursulines, Cour de l'Hôtel Sénécé, Place de l'Église Saint-Pierre, Salle du Conseil de l'Hôtel de Ville). Chaque année, Les Nuits d'Été font le plein des 600 à 700 places mises à disposition du public.
  • La Cave à Musique propose au tout début de l'été (juste avant la clôture estivale) une programmation spéciale en extérieur appelée Apéros dans la cour.
  • La ville est également un vivier de groupes musicaux parmi lesquels Broussaï dont l'album Perspectives a été désigné « meilleur album reggae français » de l'année 2009 par les professionnels et le public.

Médias locaux

Presse locale

Les médias locaux présents à Mâcon sont sur tous les supports et à différentes échelles géographiques. En premier lieu, Le Journal de Saône-et-Loire, paru pour la première fois le , est aujourd'hui la version départementale du Progrès. Ce journal quotidien paraît dans les environs sous l'édition de Mâcon. La Renaissance est un journal hebdomadaire d'information locale et régionale.

Sur le web, Mâcon Infos est un média indépendant et gratuit qui traite des informations du Mâconnais.

Télévision locale

Au niveau télévisuel, France 3 Bourgogne est l'une des antennes régionales de France 3, émettant sur la Bourgogne. Elle a un bureau sur Mâcon et les mâconnais peuvent la capter grâce au site de diffusion TNT du Bois de Cenves, situé à la limite du Rhône et de la Saône-et-Loire.

Radios locales

  • Aléo est une radio locale et musicale spécialisée dans la chanson française[71]. Elle émet avec une forte puissance sur 104.8 FM.
  • Jusqu'en 2016, il existait une seconde radio locale, Club Altitude, qui a fermé par manque de subventions[72]. Elle émettait sur 105.7 à Mâcon et 94.3 à Cluny. Elle avait commencé ses émissions en 2008.
  • Nostalgie émet à Mâcon sur 98.2 FM avec un décrochage local mâconnais qui vise aussi Bourg-en-Bresse (93.1 FM) depuis 2011.
  • Chérie FM est aussi présente à Mâcon sur 99.4 FM avec un programme local réalisé depuis Villefranche-sur-Saône et des décrochages publicitaires sur Mâcon, indépendants de la fréquence caladoise.
  • Virgin Radio est diffusée sur 95.5 FM et est rattachée à Virgin Radio Bourgogne (programme réalisé depuis Dijon) mais des écrans publicitaires sont proposées sur Mâcon.

Sport

Associations

Mâcon compte 73 clubs dont 55 associations, 40 sports pratiqués, 14 506 licenciés sportifs (soit 42 % de la population). Elle est élue ville la plus sportive de France en 2001.

  • Le club de rugby de l'A.S Mâcon évolue actuellement en Fédérale 1 (troisième échelon de la hiérarchie) et avait atteint le plus haut niveau en 1987-1988 (l'ASM figurait dans la poule O avec le Biarritz olympique de Serge Blanco, l'US Dax, Montpellier et Lavelanet).
  • La ville possède plusieurs clubs de foot dont l'UF Mâcon qui a vu passer Antoine Griezmann de 1999 à 2005. Il évolue en division d'honneur (6e division) et a aussi évolué en CFA 2 (5e division).
  • Le tennis club de Mâcon est un club fondé en 1908. Depuis 2011, la ville accueille les Engie Open de Mâcon, tournoi féminin où participent des joueuses du Top 200.
  • Le club d'aviron, les Régates mâconnaises, est l'un des principaux clubs sportifs de la ville. Il organise chaque année de grandes manifestations (championnats de zone, de France…) et envoie de nombreux rameurs dans les plus grandes compétitions. De même, le Stade Nautique Mâconnais place chaque année des nageurs aux championnats de France N1.
  • Un Grand Prix motonautique est organisé chaque année fin septembre (compte pour le championnat de France de vitesse en catégories S2000 et S3000).
  • L'harmonie municipale de Mâcon.
  • L'académie de Mâcon est d'envergure et de renommée nationale.
  • Club de ski et barefoot de Mâcon.
  • Club d'escrime.
  • Le club de handball de Mâcon (MHB) place en 2011 une équipe de -16 ans 1re de leur classement régional, une équipe de -18 en Inter-régional (Bourgogne-Franche-Comté), et des séniors 1er régional qui sont désormais en Prenationale pour les masculins. Les -16ans filles sont en régional tout comme les -18ans qui font une très belle saison alors que les séniors féminines sont en Régional Excellence. Un club en devenir donc qui a déjà formé plusieurs professionnels dont Benjamin Massot-Pellet (Chambéry Savoie Handball/D1) et Laetitia Benouamer (Cercle Dijon Bourgogne/D1).
  • Le club de boxe anglaise des Saugeraies à Mâcon « Akabar Wadir Boxing Academy Mâcon » a vu le jour en 2011. On peut y pratiquer en toute sérénité et sécurité de la boxe éducative, loisir, amateur et professionnelle.
  • La MJC Héritan, une des premières MJC de France, elle a vu le jour en 1955. À ce jour, c'est environ 2 000 adhérents qui fréquentent les activités de cette structure associative d'éducation populaire ; elle est affiliée à la FFMJC (Fédération française des MJC) et à la Fédération Régionale de MJC de Bourgogne. La MJC Héritan propose plus de 60 activités et clubs.
  • Les marshals de Mâcon, club de football américain fondé en 2014, évolue en division régionale. En 2015, il compte une trentaine de licenciés.

Infrastructures sportives

Tribune du stade Pierre Guérin.

Les infrastructures sportives de Mâcon sont nombreuses et concentrées dans des lieux précis. La Saône en fait partie puisqu'elle est le lieu privilégié des rameurs.

Entre le quartier de Marbé et la Saône, le parc nord regroupe diverses infrastructures dont le palais des sports. Près de ce gymnase, le parcours d’activités physiques aménagé, communément appelé parcours PAPA, fait le bonheur des promeneurs de Mâcon et de ses alentours. On y trouve aussi cinq terrains de football dont un en revêtement synthétique et un skatepark inauguré en 2014[73]. Au sud de ce parc, on trouve 9 courts de tennis en résine dont 4 sont couverts, il y a aussi deux courts en terre battue. Enfin, de l'autre côté de la rue Pierre de Coubertin, le centre aquatique accueille les Mâconnais en été comme en hiver et comporte un bassin olympique.

À Champlevert, au sud-ouest de la ville, le quartier concentre les infrastructures des clubs importants de Mâcon. En effet, on trouve le stade Pierre Guérin qui accueille l'UF Mâcon et l'équipe féminine du RC Flacé Mâcon ainsi que le stade Émile Vanier qui reçoit les rencontres de l'AS Mâcon. Ce stade est aussi utilisé pour l'athlétisme.

Au nord-ouest, le complexe de la Grisière est en cours d'aménagement. En plus d'un site d'escalade[74], le complexe accueillera un stade d'athlétisme avec huit couloirs de course, un stade de football pour le RC Flacé Mâcon, un autre pour le Sporting Club de Mâcon. Enfin, un boulodrome sera composé de quatorze terrains de pétanque[75].

Économie

Catégories socio-professionnelles des ménages

Le tableau renseigne les données selon la personne de référence. Les sources tirées de l'INSEE et datant de 2013 montrent que la première catégorie des ménages est celle des retraités : 5 601 ménages sur un total de 15 994, soit 35 %.

catégorie socio-professionnelle nombre de ménages % population des ménages %
Ensemble 15 994 100,0 % 32 342 100,0 %
Agriculteurs exploitants 30 0,2 % 96 0,3 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 589 3,7 % 1 646 5,1 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures 1 088 6,8 % 2 460 7,6 %
Professions intermédiaires 2 363 14,8 % 4 809 14,9 %
Employés 2 053 12,8 % 3 895 12,0 %
Ouvriers 3 232 20,2 % 8 675 26,8 %
Retraités 5 601 35,0 % 8 801 27,2 %
Autres personnes sans activité professionnelle 1 038 6,5 % 1 959 6,1 %

Source : INSEE, RP2013 exploitation complémentaire.

Entreprises et commerces

Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire.

L'économie de la région mâconnaise est organisée autour de plusieurs domaines :

Plusieurs zones concentrent de nombreuses entreprises. Au sud de la commune, les zones industrielles sud et du stand accueillent commerces, industries ainsi que le port fluvial. C'est dans ces zones que se trouve le siège social de Joker, entreprise spécialisée dans les jus de fruits qui possèdait la plus grande part de marché en France dans le secteur en 2011 avec 11,8 %[76].

À l'ouest de ces zones, autour de la gare TGV de Loché, se sont implantées diverses entreprises. Censée attirer les entreprises, l'implantation de cette gare n'eut pas l'effet attendu, la première zone créée n'attire aucune entreprise. En 1987, la zone d’activités des Berthillets située à proximité à Charnay-lès-Mâcon attira davantage les entreprises du fait des avantages financiers qu'offrait la commune. Avec la création de la communauté d'agglomération, les deux zones fusionnent[77].

Vers la gare de péage de Mâcon-Nord qui donne un accès à l'A6, des entreprises spécialisées dans l'industrie légère, la logistique, les services, l'hôtellerie et la restauration sont installées dans le parc d'activités de Mâcon-Nord[78].

Au nord de l'ancienne commune de Flacé, à la frontière avec Sancé, la ZAC des Platières regroupe en majorité des commerces sur les deux territoires. Durant la seconde partie du XXe siècle, le centre ville avait tendance à se vider de ses commerces. Toutefois, le tendance est à la réimplantation des commerces de proximité dont les halles de Saint-Pierre près de l'église du même nom.

Mâcon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire qui gère le port fluvial de Mâcon à travers Aproport, le CFA Automobile et l'aérodrome de Mâcon-Charnay. Elle est également le siège de le la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire.

Patrimoine local

Lieux et monuments

La ville possède un patrimoine important avec 24 édifices protégés aux monuments historiques avec 6 bâtiments classés et 18 inscrits[79]. De plus, parmi ces édifices, quatre sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques avec cinq autres bâtiments dont trois lavoirs.

En 2015, le théâtre Louis Escande, la tour des archives, le quartier de Bioux, l'immeuble curviligne de Bioux et le centre nautique Paul-Bert ont été labellisés Patrimoine du XXe siècle.

Monuments religieux

Monuments laïques

  • L'hôtel Senecé abrite le musée Lamartine dédié au poète mâconnais. Il abrite aussi l'académie de Mâcon, société des arts, sciences et belles-lettres fondée en 1805.
  • L'hospice de la Charité, œuvre de Jacques-Germain Soufflot, située le long de la rue Carnot, était l'une des premières charités (institution chargée de soigner les indigents et les déficients mentaux) de France[81].
  • L'Hôtel-Dieu, construit dans la seconde moité du XVIIIe siècle par Melchior Munet, élève de Soufflot, dont le creusement des fondations valut, le 1er mars 1764, la découverte du « trésor de Mâcon », fait de 30 000 pièces de monnaie d'or, de nombreuses pièces d'argenterie et de statuettes datées des années 260-270 (ce qu'il reste de ce trésor est aujoud'hui au British Museum)[82].
  • Le pont Saint-Laurent franchissant la Saône est le pont le plus célèbre de la commune. Dans le passé, il fut une frontière entre le royaume de France et les états qui prirent possession de la Bresse.
  • Le pont François-Mitterrand franchissant la Saône construit en 2007 par Alain Spielmann Architecte, ouvert aux automobilistes, cyclistes et piétons en 2009.
  • La caserne Duhesme, construite sur le territoire de Flacé en 1877 face à la menace de l’armée de partir à Chalon[83], est aujourd'hui occupée par le département de Saône-et-Loire.
  • L'hôtel de préfecture de Saône-et-Loire, datant du XVIIe siècle, était à l'origine le nouvel hôtel épiscopal[84], l'ancien étant ayant souffert des guerres de religion.
  • Construite entre 1490 et 1510[85], la maison de bois est certainement la plus ancienne maison de la ville.
  • Le théâtre Louis Escande (scène nationale), nommé en l'honneur du maire de la ville lors de l'inauguration du théâtre, est situé non loin de la Maison des vins, sur l'esplanade des Droits-de-l'Homme.
  • Le château Saint-Jean, situé sur l'ancienne commune de Saint-Jean-le-Priche, annexée à Mâcon en 1972.
  • L'hôtel des Postes, construit entre mars 1911 et mai 1914 par les architectes Choquin et Jules Lavirotte, fut destiné à l'origine à la ville d'Alger, mais les autorités coloniales ont refusé le projet[86]. Les plans n'ont pas été grandement modifiés, ce qui explique que le style soit plus oriental que bourguignon[87]. Il fut inauguré le

Patrimoine naturel

La vallon des Rigolettes.

Quelques parcs, jardins et squares sont dispersés dans la ville. Parmi eux, on peut citer la prairie Saint-Nicolas, le vallon des Rigolettes, le square de la Paix, le parc de l'Abîme ou le jardin Pierre Sémard. Ces lieux font partie des 6 000 m2 des surfaces végétalisées et fleuries[2].

La ville a été récompensée en 2007 par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[88]. En 2010, elle reçoit une Fleur d’or, plus haute distinction nationale en matière de fleurissement et d’embellissement du cadre de vie[89]. En 2016, elle reçoit sa seconde Fleur d'or, ce qui fait d'elle la 4e ville de France à obtenir cette double distinction[90]. Pour assurer ces récompenses, 300 000 fleurs sont plantées chaque année dans les serres municipales avant d'être plantées dans les espaces verts et les rond-points de la cité.

Patrimoine culinaire

Pouilly-loché à Loché.
  • Parmi les spécialités mâconnaises, on peut citer l'andouillette mâconnaise avec sa sauce au vin rouge ou blanc, les œufs en meurette ou les grattons.
    • L'idéal mâconnais est un gâteau à base de meringue fourrée de crème au beurre.
    • La gaufrette mâconnaise est une pâtisserie sucrée constituée d'une gaufre très fine roulée en cigarette, d'où le nom.
  • La cité est entourée d'un vignoble de 5 000 ha qui produit 49 millions de bouteilles parmi lesquelles des crus fameux comme le saint-véran ou le pouilly-fuissé.
  • Le Mâconnais possède différentes spécialités de fromage de chèvre bénéficiant d'une AOC et s'accordant merveilleusement bien à la dégustation des vins blancs du Mâconnais.
  • À l'ouest de Mâcon se trouve le pays Charolais, fameux pour ses bovins de race charolaise à robe blanche.
  • À l'est de Mâcon, de l'autre côté de la Saône se trouve la Bresse réputée pour ses volailles blanches, les seules à bénéficier d'une AOC.

Lieux en Bourgogne du Sud

En Bourgogne du Sud[Note 5], on trouve de nombreux sites à visiter qui se trouvent plus ou moins loin de Mâcon.

Personnalités liées à la commune

Alphonse de Lamartine.

Personnalités nées à Mâcon

Autres personnalités liées à Mâcon

Héraldique

Armes de Mâcon

Le blason de Mâcon a pour définition héraldique : « De gueules à trois annelets d'argent ».
Ce blason serait utilisé depuis la Renaissance.

Annexe

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Bibliographie

  • Pierre Goujon (éd.), Histoire de Mâcon, Toulouse, 2000. Il est composé de :
    • Jean Combier, « De la préhistoire aux Burgondes », p. 17-44
    • Alain Guerreau, « Mâcon, 380-1239 : la cité épiscopale », p. 45-79
    • Isabelle Vernus, « Prospérités et affrontements, 1239-1600 », p. 81-112
    • Christine Lamarre, « De l'époque classique aux transformations révolutionnaires. La ville classique des XVIIe et XVIIIe siècles », p. 113-139
    • Jean-François Garmier, « L'Essor et les transformations de la ville (XVIIe - XIXe siècles) », p. 141-154
    • Pierre Lévêque, « Au temps de Lamartine », p. 155-196
    • Pierre Goujon, « Mâcon dans la deuxième moitié du XIXe siècle : une ville en symbiose avec sa région », p. 197-238
    • Lucien Delpeuch, « Une ville moyenne face aux défis du XXe siècle : Mâcon de 1914 à 1945 », p. 219-263
    • Annie Bleton-Ruget et Nicole Commerçon, « Mâcon, une ville moyenne ordinaire ? », p. 265-300.
  • Nicolas Martin, La France fortifiée : Châteaux, villes et places fortes, Paris, Nathan, (ISBN 2-09-284371-0).

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Ce couvent fut occupé par des frères Minimes jusqu'à sa vente en tant que bien national en 1791. Il fut propriété privée pendant 160 ans puis appartint à un syndicat agricole qui devint la Coopérative agricole du Mâconnais-Beaujolais. Le bâtiment est, depuis, 2010, propriété de la Ville de Mâcon. Voir : « Le devenir d'un patrimoine immobilier à Mâcon », article de Georges Bellicot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 181 de mars 2015, pages 18 et 19.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  3. Sous-titré : "Le rendez-vous des amateurs de viandes - bar, glacier, salon de thé".
  4. Exemples des "têtes d'affiche" invitées aux dernières éditions de l'Été frappé : Alan Stivell (2000), Sheila (2008), Michel Fugain (2009), Alain Chamfort (2010), Michel Delpech (2011), Philippe Lavil (2012), Hugues Aufray (2013), Christophe (2014), Michel Jonasz (2015), Axelle Red (2016).
  5. Nom donné au département de Saône-et-Loire pour le tourisme.

Références

  1. Chiffres clés : Aire urbaine de Mâcon
  2. a et b Embellir, le fleurissement à Mâcon, sur macon.fr.
  3. « Trois étangs dédiés aux loisirs », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne)
  4. « Les Colères de la Saône », Mâcon notre ville, no 9,‎ , p. 30-31 (lire en ligne [PDF])
  5. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1981-2010)
  6. Inovagora, « Se déplacer à vélo - Transports & urbanisme - Votre ville au quotidien - Bienvenue sur le site officiel de la Ville de Mâcon », sur www.macon.fr (consulté le )
  7. « Quai des Marans, le 1er port de Mâcon », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne)
  8. Rénovation du quai des Marans, les travaux débutent pour s'achever en 2017, sur macon.fr.
  9. Port de Mâcon : Nous connaître, sur aproport.com.
  10. Bucéphale ligne 7 : Chalon-sur-Saône - Cluny - Mâcon avec correspondances TGV, sur saoneetloire71.fr
  11. Bucéphale ligne 14 : Mâcon - Tournus -Chalon-sur-Saône, sur saoneetloire71.fr
  12. a b et c Manuel VALLS, Patrick KANNER et Myriam EL KHOMRI, « Décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 fixant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans les départements métropolitains », Journal officiel de la République française,‎ , p. 19 (lire en ligne [PDF])
  13. Rénovation urbaine de Marbé, sur macon.fr.
  14. « Mâcon – La réhabilitation du quartier de Marbé est achevée », sur lavoixdelain.fr (consulté le )
  15. a et b Plan de prévention des risques naturels prévisibles - Risque inondation de la Saône . 2009.
  16. a et b Dictionnaire topographique de la France, avec la liste des abréviations utilisées dans le dictionnaire topographique.
  17. Dictionnaire de Saône-et-Loire, p. 411
  18. (la) Jules César, Commentarii de Bello Gallico [« Commentaires sur la Guerre des Gaules »], vol. VII, Bibliothèque de Genève, , 516 p. (lire en ligne), p. XC, 7
  19. Découvrir Mâcon autrement, sur macon.fr.
  20. Jean-Claude Morlon et Dominique Spay, Construire, vivre et habiter le château de Pierreclos, CeCaB, Chagny, 2016, (ISBN 979-10-95034-02-5), p. 96.
  21. Martin 1990, p. 147
  22. Lettres patentes de Louis XI, Arras, mars 1477 (1476 avant Pâques), Ordonnances des roys de France de la troisième race.
  23. Histoire des Protestants de Mâcon du XVIe au XIXe siècle, sur huguenots-france.org.
  24. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 253.
  25. « Le "pourtraict de la ville de Mascon" », article de Franck Métrot et de Pierre Prost paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 178 de juin 2014, page 9.
  26. « Portrait de la ville de Mâcon : le plan Du Bois (1754) », article de Franck Métrot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 170 de juin 2012, pages 14 et 15.
  27. Sur la place Saint-Pierre du côté de la mairie on peut lire sur une pierre scellée dans un mur à environ 1,75m du sol : En l'année 1602 l'eau a esté de cestes auteur le 25 septembre 1602. Il est toutefois à supposer que cette pierre fut relevée au fur et à mesure de l'exhaussement du terrain
  28. Histoire de Chalon-sur-Saône par Claude Perry.
  29. Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu'à nos jours T4 - 1862 - par Maurice Champion
  30. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35
  31. Les villes lauréates, Mâcon (1974), sur coe.int.
  32. Cahier spécial Le Journal de Saône-et-Loire du 24 mars 2014, Municipales 2014
  33. « Mâcon - La future communauté d'agglomération s'appellera "Mâconnais Beaujolais Agglomération" », sur lejsl.com, (consulté le )
  34. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  35. « Internet : Mâcon a la fibre », Ma ville Mâcon, no 57,‎ , p. 8-13 (lire en ligne, consulté le )
  36. a b et c « Annexe 1, Objet : extension de la vidéoprotection et raccordement en fibre optique », Ville de Mâcon, Conseil municipal,‎ , p. 63-64 (lire en ligne, consulté le )
  37. « Intervention de M. le Maire », Séance du conseil municipal,‎ , p. 2 (lire en ligne [PDF])
  38. « Citoyens, participez ! », Ma ville Mâcon, no 60,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
  39. C. D., « Des véhicules volés géolocalisés », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (ISSN 1620-8943, lire en ligne, consulté le )
  40. a et b Adrien WAGNON, « Le coup de gueule des policiers », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ , p. 2 (ISSN 1620-8943, lire en ligne, consulté le )
  41. « Sécurité, 23 caméras de vidéo protection », Ma ville Mâcon, no 53,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
  42. Adrien WAGNON, « J.-P. Courtois : « Il manque des policiers à Mâcon » », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (ISSN 1620-8943, lire en ligne)
  43. Jean-Patrick COURTOIS et Charles GAUTIER, « Rapport d'information fait au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale par le groupe de travail sur la vidéosurveillance », Rapports d'information du Sénat, no 131,‎ , p. 27 (lire en ligne)
  44. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  47. « Commune de Mâcon (71270) - Dossier complet », sur Insee (consulté le ).
  48. « Les premiers pas de l'école à Mâcon », Mâcon notre ville, no 13,‎ , p. 26-27 (lire en ligne [PDF])
  49. « La vieille histoire de l’éducation », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne)
  50. « Un peu d'histoire », sur polyclinique-macon.com
  51. « L'hôpital des Chanaux a 40 ans », Ma ville Mâcon, no 58,‎ , p. 30-31 (lire en ligne [PDF])
  52. « Centre Hospitalier de Mâcon - Présentation de l'établissement », sur ch-macon.fr
  53. « PSS / Multiplexe Ciné Marivaux (Mâcon, France) », sur pss-archi.eu
  54. Franck Metrot et Pierre Prost, Mâcon en 100 dates, Alan Sutton, coll. « 100 dates pour l'Histoire », , 132 p. (ISBN 9782813806895), p. 85
  55. Au Comptoir des Halles, « J-1 avant l'ouverture .... Voici quelques photos des premières assiettes réalisées par notre chef et son équipe ! Bravo à eux. », sur facebook.com,
  56. Au Comptoir des Halles, « Menu du jour du lundi 16 février 2015. Bon appétit ! », sur facebook.com,
  57. « La restauration rapide embauche », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne)
  58. Samedi & cie, supplément du Journal de Saône-et-Loire no 6670 du vendredi 20 avril 2012, Le Spot ouvre ses portes, p. 17.
  59. Site web Sortir à Mâcon / Article "La salle événementielle de Mâcon, LE SPOT" publié le 27 octobre 2011
  60. Site web Tout-Macon.fr / Post "Concert, spectacle, et salon au SPOT" du 6 janvier 2012
  61. Site web du Théâtre, Centre Culturel Louis Escande (Mâcon)
  62. Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "Le Théâtre Scène Nationale"
  63. Site web de La Cave à Musique (Mâcon)
  64. a et b « Coup d'envoi pour les travaux du Crescent, future salle de concert », Ma ville Mâcon, no 45,‎ , p. 20-21 (lire en ligne [PDF])
  65. Site web du Crescent Jazz Club
  66. Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "Le Crescent Jazz Club"
  67. Site web du Crescent Jazz Club de Mâcon > Le lieu - La nouvelle salle
  68. Site web de l'Orphée Théâtre
  69. Site web du journal de Saône-et-Loire / Article "Une saison à l'Orphée théâtre" du 18/01/2013 à 05:00
  70. a et b Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "L'Orchestre Symphonique de Mâcon"
  71. Radio Aléo 104.8 FM - La Radio, sur radioaleo.fr
  72. « Mâconnais - Clunisois : La radio Club Altitude a fermé », sur lejsl.com, (consulté le )
  73. Saône-et-Loire : un skatepark de haut vol a ouvert à Mâcon, sur france3-regions.francetvinfo.fr.
  74. Un nouveau site d’escalade inauguré à La Grisière, sur lejsl.com.
  75. Mâcon, notre ville (juillet-août 2016), pp.8-9, sur macon.fr.
  76. Editions du Boisbaudry, « Parts de marché des marques de jus de fruits au rayon ambiant », sur rayon-boissons.com (consulté le )
  77. Gares exurbanisées et développement urbain : Le cas des gares TGV bourguignonnes, Valérie Facchinetti-Mannone 2006, Revue géographique de l'Est vol. 46, no1-2, pp. 15-23
  78. « Parc d'activités de Mâcon Nord », sur macon.fr (consulté le )
  79. Monuments historiques de Mâcon, sur culture.gouv.fr
  80. « Zoom sur la place des Cordeliers, un ex-terrain de l’intendance militaire », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne)
  81. Pauline Grisel et Françoise Tavel, « Mâcon, la Charité : une œuvre de Jacques-Germain Soufflot », Images de Saône-et-Loire, no 175,‎ , p. 19-22
  82. « Le trésor de Mâcon : retrouvailles », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 142 de juin 2005 (pages 14 et 15).
  83. 1914-1918 : Les Mâconnais pendant la guerre 1914-1918, sur macon.fr.
  84. La préfecture de Saône-et-Loire, sur saone-et-loire.gouv.fr.
  85. Maison de bois, sur macon-tourism.com.
  86. « Un peu d’histoire sur la Poste », Le Progrès,‎ (lire en ligne)
  87. CAUE Saône-et-Loire, Guide d'architecture en Bourgogne 1893-2007, Montceaux-les-Mines, A. et J. Picard, , 400 p. (ISBN 978-2-7084-0821-0), p.254
  88. « Tourisme et qualité de vie à Mâcon - Villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le )
  89. « Mâcon - Une plaque pour la Fleur d’or », sur lejsl.com,
  90. « Seconde Fleur d'or pour la Ville de Mâcon », Mâcon notre ville, no 13,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  91. GEFB en bref site du CG71
  92. Jean-François Bazin, Le Crémant de Bourgogne : Deux siècles d'effervescence, Dunod, , 240 p. (ISBN 9782100739417, lire en ligne), p. 50.