La Roche-Vineuse
La Roche-Vineuse | |||||
![]() | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Mâconnais Beaujolais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Robert Luquet 2020-2026 |
||||
Code postal | 71960 | ||||
Code commune | 71371 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 557 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 130 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 20′ 37″ nord, 4° 43′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 212 m Max. 422 m |
||||
Superficie | 11,96 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | larochevineuse-mairie.fr | ||||
modifier ![]() |
La Roche-Vineuse est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Berzé-la-Ville | Verzé | Laizé | ![]() |
Milly-Lamartine | N | Hurigny | ||
O La Roche-Vineuse E | ||||
S | ||||
Bussières | Prissé | Chevagny-les-Chevrières |
Économie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Jusqu'à la Révolution française de 1789, l'endroit s'appelait Saint-Sorlin, comme plusieurs autres localités en France (attention aux confusions!). Alphonse de Lamartine utilise encore régulièrement cette appellation dans ses écrits. Ce n'est que sous la Révolution, lors de la phase d'anticléricalisme aiguë, que le nom du saint dut faire place à "La Roche-Vineuse", simplement par observation des réalités sur le terrain (roche & vignes)[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le [2], Narduin, vicomte de Mâcon donne à l'abbaye Notre-Dame, Saint-Pierre et Saint-Benoit de Fleury ses biens propres et acquis à Sommeré (Saumeriacum), paroisse de Saint-Sorlin, y compris les huit colonges cédées en à cette abbaye par Winter, seigneur de Sommeré et son fils Thierry, que Narduin tenait en bénéfice de l'abbé Amalbert[3].
Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations (décret non-obligatoire), la commune change de nom pour La Roche-Vineuse, avant de reprendre son ancien nom. Durant la même décennie révolutionnaire, Saint-Sorlin absorbe la commune éphémère de Nancelles.
En 1908, Saint-Sorlin reprend le nom de La Roche-Vineuse, utilisé quelque temps sous la Révolution française. Un nom que la commune porte encore de nos jours, à l'instar de quatre autres communes du département de Saône-et-Loire qui, comme La Roche-Vineuse, ont conservé leur nom révolutionnaire[4].
Le gentilé des habitants de la Roche-Vineuse est Sorlinois ou Saint-Sorlinois.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2018, la commune comptait 1 557 habitants[Note 1], en augmentation de 3,87 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Musée de la Vigne et du Vin, plus de 2 000 outils de la viticulture et de la vie quotidienne dans un domaine historique. Au Château de la Greffière, domaine viticole depuis 1585.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église, placée sous le vocable de saint Saturnin ( ou saint Sorlin) est bâti à l'emplacement de l'ancienne église en 1853, dans le style néogothique et d'après des plans de l’architecte Antoine Arcelin.
- Le lavoir de la Carijacques : construit en 1840 par l'entrepreneur Morin, d'après les plans et devis dressés par l'architecte Louis Jacquelot-Cadet, signalé à l'inventaire des Monuments historiques[12].
- Les carrières de la Lie, site archéologique mis en valeur par une association loi 1901 (les périodes vont du Ier siècle jusqu'aux années 1920), possibilité de les visiter[13], inscrit à l'inventaire des Monuments historiques[14].La chapelle romane de Nancelle, édifiée à partir de la pierre non gélive des carrières de La Lie.
- Au hameau de Nancelle[15] : l'ancienne église Saint-Martin (aujourd'hui chapelle privée), construite au XIe siècle par les moines de Cluny à l'emplacement d'un sanctuaire chrétien édifié au VIIIe siècle.
- Au hameau de Nancelle : calvaire dont le piédestal comporte une inscription en latin[16].
- Château de la Greffière : Domaine viticole depuis 1585 avec son Musée de la Vigne et du Vin.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Alphonse de Lamartine.
- Général Jules Aimé Bréart.
- L'acteur et metteur en scène Roland Chalosse a habité quelques années la commune[réf. souhaitée].
- Adrien Arcelin et son fils Fabien Arcelin, archéologues de la Roche de Solutré ont habité et sont inhumés à La Roche-Vineuse.
- Florence et Dominique Dufourgniaud, figures emblématiques du lieu-dit Le Calvaire dans les années 70 et 80.
- Guigue de Champvans, qui vécut au hameau de Nancelle et fut l'un des secrétaires d'Alphonse de Lamartine[17].
- Étienne Boullay
- Professeur Jean-Pierre Morat
- Joseph Altounian[18], antiquaire. Il composa la collection d'objets égyptiens d'Auguste Rodin, vendit des sculptures médiévales à plusieurs musées dont le Louvre et le MET. Amis des peintres du Bateau Lavoir, il a été dessiné ou peint par Amedeo Modigliani, Kees van Dongen et Max Jacob.
- Jacques Greuze[19], bibliophile, curé de Saint Sorlin[20] de 1760 à 1792, frère du peintre Jean Baptiste Greuze
Culte[modifier | modifier le code]
La Roche-Vineuse appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Foundation for Medieval Genealogy, "Medieval Lands - Burgondy Kingdom Nobility" : "Guigues Ier", (lire en ligne)
- Maurice Prou, Henri Stein et Alexandre Vidier, Recueil des chartes de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire : charte LXVIII, vol. 1, Paris, Picard, 1900-1912, 507 p. (lire en ligne), p. 179
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean RIGAULT (dir.), Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire, comprenant les noms de lieux anciens et modernes; éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2008; 967 p.; (ISBN 978-2-7355-0630-9)
- fmg.ca 2011
- Saint-Benoît-sur-Loire T1, p. 179
- Avec : Donzy-le-National, Laives, Burnand et Senozan.
- Antoine Boullay donne sa démission en 1834. Élection du 2 novembre 1834, ont été élus Guillaume Maillet, Louis Siraudin, Joseph Duffour, Hugues Bernard, Georges Garnier. Au deuxième tour est élu Jean Baptiste Pascal et Louis Robert en remplacement d'une démission d'un des membres. Vu l'arrêté du Conseil de Préfecture du 23 juin 1837, portant annulation des élections communales de 1831 attendu que le serment exigé par la loi du 21 mars 1831 n'avait pas été prêté par les électeurs. Les élections auront lieu le 16 juillet 1837 pour la nomination de 6 conseillers municipaux. Sont élus Etienne-Gilbert Guillet, Etienne Boulay, Jean Versaud, Antoine Marin, Antoine Bouillard, Henry Luquet (élu au deuxième tour). 23 juillet 1840, Les membres composant la 2e série élus en 1837 sont Antoine Marin, Jean Chambard et Antoine Bouillard. La 1re série de ceux élus en 1840 sont Jean-Baptiste Pascal, Adrien Louis Siraudin et Cellard Dussordet. Suite a la loi du 31 août 1830, On prêtait serment : Jean Baptiste Pascal, Guillaume Maillet, Georges Garnier, Philibert Boulay, Adrien-Louis Siraudin et Cellard Dussordet : « Je jure fidélité au Roi des Français, obéissance à la charte comptitutionnelle et aux lois du Royaume ». Par arrêt du préfet de Saône-et-Loire du 15 septembre le maire et l'Adjoint sont désignés
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9616445c/f2.item.r=canton.zoom
- Edmond Mangematin resigne les registres municipaux comme Maire à partir du 20 février 1944.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Lavoir », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le 8 mai 2020)
- « Les carrières de La Lie à La Roche-Vineuse », article en deux parties d'Albert Barthélémy paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 55 de l'automne 1983 (pages 11 à 13) et n° 56 de Noël 1983 (pages 21 à 23).
- « Carrières de la Lie », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le 8 mai 2020)
- « L'église Saint-Martin de Nancelle », article de Bernard Laymet paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 165 de mars 2011, pages 2 à 5 et « Pourquoi le site de Nancelle ? », article de Bernard Laymet paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 169 de mars 2012, pages 22 et 23.
- Inscription que l'on peut traduire de la sorte : « Guigue de Champvans C.V. seigneur de Maisod gouverneur de Nîmes érigea avec Adel La Roche C.E. cette croix dans le nouveau sanctuaire et on la bénit au cours d'une cérémonie officielle en l'année 1875. » Source : André Jeannet, Calvaires et croix de chemin de l'arrondissement de Mâcon, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 28 (décembre 1975), pp. 19-24.
- Fernand Nicolas, Richesses en Mâconnais. Nature, sites villages., Mâcon, Académie de Mâcon, 2008 (176 pages). (ISBN 2-9523794-8-3).
- Joseph Altounian
- Jacques Greuze
- curé de Saint Sorlin