Jules Lavirotte
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Jules Lavirotte[1], né le à Lyon, où il est mort le [2],[3] ou en 1924[4], est un architecte français représentatif de l'Art nouveau.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jules Lavirotte commence ses études à l'École des beaux-arts de Lyon et les poursuit à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Paul Blondel.
Jules Lavirotte est reconnu comme un des maîtres de l'Art nouveau dans un style très imaginatif et singulier. Il a orné ses immeubles avec un symbolisme exubérant, parfois d'inspiration érotique. En collaboration avec le céramiste Alexandre Bigot, il a couvert certaines de ses façades de panneaux de grès flammé, comme en témoignent l'immeuble situé au 29, avenue Rapp et le Céramic Hôtel au 34, avenue de Wagram, à Paris. Il développe ce style jusqu'en 1906, époque où sa manière s'assagit, avec l'hôtel particulier du 23, avenue de Messine à Paris. Les principaux édifices de sa période Art nouveau se trouvent tous dans le même quartier parisien, ce qui permet d'observer facilement l'évolution de son style.
Il fait appel à la collaboration de sculpteurs comme Théobald-Joseph Sporrer, Firmin Michelet, Alfred Jean Halou, Jean-Baptiste Larrivé[5] et Léon Binet.
Il remporte trois concours de façades de la ville de Paris.
Réalisations[modifier | modifier le code]
Paris[modifier | modifier le code]


- 1898 : immeuble de rapport, 151, rue de Grenelle, 7e.
- 1899 : hôtel Monttessuy, 12, rue Sédillot, 7e (devenu depuis le lycée italien Leonardo da Vinci), cet hôtel fut élevé sur une parcelle de terrain qui jouxte le square Rapp.
- 1899-1900 : immeuble de rapport, 3, square Rapp, 7e, grès flammés de Alexandre Bigot, les façades et les toitures sont inscrites monument historique par arrêté du , les deux escaliers ainsi que leurs cages sont inscrits monument historique par arrêté du . Jules Lavirotte vivait au 5e étage. Cet immeuble est mitoyen de l'immeuble du 29, avenue Rapp.
- 1901 : immeuble Lavirotte, immeuble de rapport, 29, avenue Rapp, 7e, lauréat du concours 1901 de façades de la ville de Paris, grès flambé d'Alexandre Bigot, sculptures de Théobald-Joseph Sporrer, Firmin Michelet, Alfred Jean Halou et Jean-François Larrivé. La façade sur rue et la toiture sont inscrites monument historique par arrêté du et labellisé « patrimoine du XXe siècle[6] ».
- 1903 : immeuble de rapport, 134, rue de Grenelle et rue de Bourgogne, 7e.
- 1904 : Céramic Hôtel, 34, avenue de Wagram, 8e, lauréat du concours 1905 de façades de la ville de Paris, grès flammés d'Alexandre Bigot, sculptures de Camille Alaphilippe, les façades et les toitures sont inscrites monument historique par arrêté du et labellisé « patrimoine du XXe siècle[7] ».
- 1906 : maison à petits loyers, 169, boulevard Lefebvre, 15e.
- 1906 : hôtel particulier et maison de rapport, 23, avenue de Messine et rue de Messine, 8e, grès flammés d'Alexandre Bigot, sculptures de Léon Binet.
- 1908 : aménagements intérieurs et transformations, 46, rue de la Faisanderie, 16e.
Île-de-France[modifier | modifier le code]
- 1907 : villa Dupont, 2, rue Balzac, Franconville (Val-d'Oise).
- 1920 : école départementale primaire et professionnelle, Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Ain[modifier | modifier le code]
Haute-Savoie[modifier | modifier le code]
- 1910 : Établissement des eaux minérales du Châtelet (aujourd'hui disparu), 29, quai Paul-Léger, Évian-les-Bains.
- 1912 : Grand hôtel du Châtelet (aujourd'hui Résidence du Parc), 20, avenue des Grottes, Évian-les-Bains.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Né Jules Joseph Aimé Lavirotte.
- Catherine Chevillot et Laure de Margerie (dir.), La Sculpture au XIXe siècle. Mélanges pour Anne Pingeot, Paris, Éditions Nicolas Chaudun, , p. 348, note 5.
- « AGORHA : Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) », sur agorha.inha.fr (consulté le 24 novembre 2020).
- « Musée d'Orsay : notice d'artiste », sur musee-orsay.fr (consulté le 24 novembre 2020).
- Revue La Construction moderne, 19 avril 1902.
- Notice no PA00088782, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00088808, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Bruno Montamat, « Jules Lavirotte (1864-1929) ou l’Art nouveau symboliste », Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère [En ligne], Actualités de la recherche, URL : http://journals.openedition.org/craup/6556
- Olivier Barancy et Yves Lavirotte, Jules Lavirotte. L'audace d'un architecte de l'Art nouveau, Éditions AJLA, , 160 p. (ISBN 979-1069901278).
Lien connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Jules Lavirotte et l'Art nouveau
- lartnouveau.com - Photos de réalisations de Jules Lavirotte à Paris et en France.
- « 23, avenue de Messine » (vue de l'immeuble, ne comptant alors que deux étages, photographié entre 1916 et 1922), Musée Carnavalet, Histoire de Paris.