Saint-Marcel (Saône-et-Loire)
Saint-Marcel | |||||
La mairie. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Le Grand Chalon | ||||
Maire Mandat |
Raymond Burdin 2020-2026 |
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Code postal | 71380 | ||||
Code commune | 71445 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | San-Marciaux | ||||
Population municipale |
6 188 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 608 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 46′ 35″ nord, 4° 53′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 172 m Max. 194 m |
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Superficie | 10,17 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chalon-sur-Saône (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Rémy | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | saintmarcel.com | ||||
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Saint-MarcelÉcouter est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La ville est située à 4 km au sud-est de Chalon-sur-Saône.
Accès et transports[modifier | modifier le code]
Géologie, relief et hydrographie[modifier | modifier le code]
- La commune est bordée à l'ouest par la Saône.
- Lac des Orlans.
Climat[modifier | modifier le code]
C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[1], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogène sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1981 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,1 | 0,5 | 2,9 | 5,7 | 9,9 | 13,1 | 15,2 | 14,6 | 11,3 | 8,2 | 3,6 | 1,2 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 2,7 | 4,1 | 7,8 | 11,2 | 15,6 | 19,2 | 21,7 | 21,1 | 17,1 | 12,6 | 6,7 | 3,6 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,3 | 7,7 | 12,8 | 16,7 | 21,4 | 25,3 | 28,2 | 27,6 | 22,8 | 16,9 | 9,8 | 6 | 16,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 16.01.1985 |
−15 14.02.1991 |
−11,1 01.03.05 |
−4,5 08.04.03 |
−0,5 06.05.19 |
4 04.06.01 |
6,5 02.07.1981 |
5 30.08.1998 |
1 30.09.1995 |
−5,5 31.10.1997 |
−9 23.11.1998 |
−15,8 30.12.05 |
−20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 10.01.15 |
20,8 27.02.19 |
26 29.03.1989 |
30,3 16.04.07 |
34,4 29.05.05 |
38,6 27.06.19 |
41 31.07.1983 |
41,8 12.08.03 |
35,1 14.09.20 |
31 02.10.1985 |
22 12.11.18 |
19 16.12.1989 |
41,8 2003 |
Précipitations (mm) | 60,2 | 48,4 | 49 | 68 | 81,4 | 65,1 | 63 | 61,9 | 75,9 | 85 | 80 | 67,8 | 805,7 |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Marcel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chalon-sur-Saône, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[6] et 79 506 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,4 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), terres arables (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), eaux continentales[Note 3] (6,1 %), prairies (0,6 %), forêts (0,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
- La commune ne s'est pas toujours appelée Saint-Marcel. En effet, elle s'est appelée Hubiliacus (ou Hubiliacum), nom qui semble se rattacher à la racine huba, colonie, fonds, manse, prairie.
- Saint-Marcel-lès-Chalon.
Histoire[modifier | modifier le code]
Une fouille archéologique réalisée en 2018 par Archeodunum a révélé un vaste site de l'âge du bronze final et de la période gauloise[12].
Un diacre du nom de Marcel (saint Marcel de Chalon, célébré en septembre), en lien avec les martyrs de Lyon, fut condamné par un gouverneur du nom de Priscus, à être écartelé en étant attaché à des arbres, flagellé, livré aux flammes et enterré jusqu'à la ceinture dans le champ d'un dieu Bacon, où il agonisa pendant trois jours et mourut le (ou 179). Ce saint fut vénéré et un oratoire fut dressé sur les lieux de son supplice. Puis, en 577-579, Gontran, roi de Bourgogne, voulant honorer sa mémoire, fit élever l'abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon pour y être enseveli auprès de la dépouille du saint.
Après la christianisation de l'Empire romain, la ville prend donc le nom de Saint-Marcel, qu'elle perdit quelques mois sous la Première République (1792) au profit de Ubilac[13].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Canton et intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie du Grand Chalon.
Instance judiciaire et administrative[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2020, la commune comptait 6 188 habitants[Note 4], en augmentation de 3,9 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramides des âges[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
En 2020, la ville possède 2 écoles maternelles, 2 écoles primaires, 1 collège et 1 CFA.
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Associations[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Usine Framatome[modifier | modifier le code]
Le groupe Framatome (anciennement Areva NP) possède une usine à Saint-Marcel pour la fabrication des cuves de réacteurs nucléaires[21],[22].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Temple : au IIe siècle, les Romains firent dresser un petit temple qui se trouvait à l'entrée de la ville où était nichée une statue, celle du dieu Bacon. Il n'en reste plus aujourd'hui qu'une simple colonne.
- Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon
Classé MH (1862)[23],[24].
- Reconstruite au XIIe siècle, elle est rattachée à l'abbaye de Cluny et devient un prieuré.
- Il ne reste de l'abbaye que l'église qui a été restaurée en 2003.
- Pierre Abélard y meurt le . Un tombeau monumental est érigé puis vidé à la Toussaint 1144. Sa dépouille est transportée à l'abbaye du Paraclet.
- Le Réservoir : bâtiments situés à côté de l'ancienne gare de Saint-Marcel. Ce bâtiment abrite les grandes cuves cylindriques qui, autrefois étaient utilisées pour stocker l'eau destinée au fonctionnement des locomotives de la voie de chemin de fer Chalon-sur- Saône - Saint-Marcel - Mervans.
- Aujourd'hui, le Réservoir abrite un ensemble culturel municipal composé d'une salle de spectacle (Le Palan), d'une salle de danse, d'une salle d'exposition (« L'Atelier ») et du studio d'enregistrement de « Radio Vagabondage ».
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pierre Abélard (1079-1142), philosophe, dialecticien et théologien chrétien.
- Héloïse d'Argenteuil (1092-1164), intellectuelle du Moyen Âge, épouse d'Abélard.
- Benoît Sarre, né à Saint-Marcel-lès-Chalon le 9 pluviôse an VIII () et décédé le , centenaire ayant connu trois siècles dont la commune de Saint-Marcel célébra les cent ans par une cérémonie officielle organisée le [25].
- L'abbé Bidaut, curé de Saint-Marcel de 1892 à sa mort (1917), qui, en prêtre féru de sciences, fut à l'origine de l'électrification de la commune au début du XXe siècle[26].
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | De gueules à deux clés d'or passées en sautoir, les pannetons affrontés, à l'épée haute d'argent brochante. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Jacquet, Saint-Marcel des origines à 1930, Éditions du Groupe 71, 2001.
- Marguerite Sermesse, Saint-Marcel-lès-Chalon, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 6 (), pp. 12–13.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Saint-Marcel sur le site de la CA du Grand Chalon
- Saint-Marcel sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
- « Fiche du Poste 71445001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chalon-sur-Saône », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Amaury Collet, « Un grand site gaulois au sud de Chalon-sur-Saône », sur Archeodunum, (consulté le ).
- Pierre Jacquet, SAINT MARCEL DES ORIGINES À 1930, Éditions du Groupe 71, 2001
- « Maurice Gonthey, ancien maire de la commune, nous a quittés », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne).
- Le Journal de Saône-et-Loire, édition Chalon du 7 avril 2014, p. 10
- « Le conseil municipal est en place », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « SOCIAL / Grève chez Areva Saint-Marcel », sur lejsl.com, Le Journal de Saône et Loire, (consulté le ).
- « Sedo.com », sur romandie.com (consulté le ).
- « Abbaye (ancienne) », notice no PA00113443, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les objets classés de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Nos centenaires », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 85 (printemps 1991), page 14.
- « Histoire d'un curé éclairé et éclairant », article de Roger Génelot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 129 de mars 2002 (pages 21 et 22).