Cluny (Saône-et-Loire)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cluny
Cluny (Saône-et-Loire)
Blason de Cluny
Blason
Cluny (Saône-et-Loire)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes du Clunisois
(siège)
Maire
Mandat
Marie Fauvet (DVG)
2020-2026
Code postal 71250
Code commune 71137
Démographie
Gentilé Clunisois[1], Clunysois[2]
Population
municipale
4 990 hab. (2021 en augmentation de 3,89 % par rapport à 2015)
Densité 210 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 26′ 07″ nord, 4° 39′ 36″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 574 m
Superficie 23,71 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cluny
(ville-centre)
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cluny
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cluny
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cluny
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Cluny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Cluny
Liens
Site web cluny.fr

Cluny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Au Moyen Âge, la ville fut l'un des hauts lieux du renouveau spirituel de l'Europe, pendant l'apogée de l'abbaye et de l'ordre de Cluny. S'appuyant sur son riche et long passé historique qui lui a laissé nombre de monuments, la ville a fait du tourisme son moteur, et est au centre du réseau européen des sites clunisiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cluny se situe entre Dijon et Lyon, plus précisément entre Chalon-sur-Saône et Mâcon.

Du point de vue de son implantation et de son organisation propre, la ville, « serrée entre deux coteaux, un cours d'eau et l'abbaye […] ne présente aucune homogénéité et reste marquée à la fois par le site malcommode et les vicissitudes de l'histoire » (Michel Bouillot)[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Lournand, Azé, Berzé-le-Châtel, Château, Cortambert, Donzy-le-Pertuis, Igé, Jalogny, Sainte-Cécile, Sologny, Verzé, La Vineuse et La Vineuse sur Fregande.

Transports et voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est à proximité de la route Centre Europe Atlantique (RCEA) Sortie Cluny et est située à 24 minutes de Mâcon (autoroute A6, autoroute A40 Mâcon-Genève, gare Mâcon-Loché TGV à 17 minutes et gare SNCF Mâcon-Ville à 24 minutes), à 47 minutes de Paray-le-Monial (gare SNCF Paray-le-Monial), à h 5 de Lyon, à h 47 de Genève et environ à h 50 de Paris.

Chalon-sur-Saône et Mâcon sont reliées à Cluny par une voie verte (piste cyclable établie sur la plateforme d'une ancienne voie ferrée qui desservit Cluny jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, entre Chalon-sur-Saône et Roanne)[4] attirant l'été de nombreux cyclotouristes et randonneurs.

Cluny a été desservie par le rail. La gare était sur les lignes de Roanne à Chalon-sur-Saône (limitée à Cluny - Chalon-sur-Saône jusqu'en 1968[5]) et de Moulins à Macon.

Il est possible de se rendre à Cluny par les autocars du réseau Mobigo, et ce depuis Chalon-sur-Saône et Mâcon (ligne 701), Charolles, Paray-le-Monial et Digoin (ligne 709).

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La promenade du Fouettin, où étaient flagellés par la populace les coupables d'adultère (époux et amants). Les coupables se trouvaient généralement à cheval sur un âne en position inverse à la marche. Certains historiens considèrent que seul le défilé des coupables entièrement dévêtus se produisait réellement.

Le champ de foire, qui comme son nom l'indique était le lieu de regroupement des marchands lors de la foire commerciale de la ville.

La Mutte est une petite route pittoresque à la bordure de la ville qui se dirige vers Berzé-le-Châtel.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La ville, entourée par les monts du Mâconnais, est située au bord de la rivière dénommée la Grosne[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

  • Rivière de la Chaîne
  • Rivière de l' Éclouze
  • La Grosne

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 873,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,6 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records JALOGNY_SAPC (71) - alt : 250m, lat : 46°24'10"N, lon : 4°39'06"E
Records établis sur la période du 01-11-1977 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,3 −0,4 1,5 3,8 7,9 11,4 13,1 12,6 9,1 6,8 2,8 0,5 5,7
Température moyenne (°C) 3,1 3,9 7,2 10,1 14,3 18 20 19,7 15,5 11,8 6,7 3,8 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,5 8,2 12,9 16,5 20,6 24,6 26,8 26,7 22 16,7 10,6 7 16,6
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
17.01.1985
−17,6
19.02.1985
−13
01.03.05
−8
08.04.03
−2,7
01.05.1984
0,9
03.06.06
3,5
04.07.1984
1,5
25.08.1980
−0,4
29.09.02
−8
31.10.1997
−11,1
23.11.1993
−19,1
20.12.09
−21,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
10.01.15
20,4
24.02.21
24,7
31.03.21
28,1
21.04.18
32,8
20.05.22
37,5
27.06.19
38,7
24.07.19
39,6
12.08.03
35
10.09.23
31,4
09.10.23
22
12.11.18
19,6
16.12.1989
39,6
2003
Précipitations (mm) 61,6 52,6 55,7 68,1 82,1 76,3 79,3 73,3 71,4 88,1 93,6 71,3 873,4
Source : « Fiche 71240001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,5
−0,3
61,6
 
 
 
8,2
−0,4
52,6
 
 
 
12,9
1,5
55,7
 
 
 
16,5
3,8
68,1
 
 
 
20,6
7,9
82,1
 
 
 
24,6
11,4
76,3
 
 
 
26,8
13,1
79,3
 
 
 
26,7
12,6
73,3
 
 
 
22
9,1
71,4
 
 
 
16,7
6,8
88,1
 
 
 
10,6
2,8
93,6
 
 
 
7
0,5
71,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cluny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].

Elle appartient à l'unité urbaine de Cluny, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 5 161 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,9 %), prairies (34,9 %), zones urbanisées (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), terres arables (1,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Abbaye de Cluny[modifier | modifier le code]

Le clocher de l'abbaye.

L'abbaye de Cluny fut fondée en 909[23] ou 910 par le duc d'Aquitaine et comte d'Auvergne Guillaume Ier. Cluny est le symbole du renouveau monastique en Occident ; l'abbaye fut un foyer de réformation de la règle bénédictine et un centre intellectuel de premier plan au Moyen Âge classique.

Jusqu'à la reconstruction, cinq siècles plus tard, de Saint-Pierre de Rome qui sera plus longue de 4 mètres, l'abbaye fut la plus grande église de la chrétienté.

À la suite de la Révolution, l'abbaye, devenue « bien national », sera vendue et démontée au profit de marchands de biens. il ne subsiste aujourd'hui que 10 % de l'église abbatiale Cluny III. Les Haras nationaux seront construits sous l'impulsion de Napoléon sur le site de l'abbatiale détruite.

Les bâtiments conventuels de l'abbaye abritent depuis 1901 l'un des centres de l'école d'ingénieurs Arts et Métiers ParisTech, ce qui fait de Cluny la plus petite ville universitaire de France.

Avec 135 000 visiteurs en 2011, c'est l'un des 5 sites les plus visités de Saône-et-Loire. L'abbaye de Cluny est conservée et ouverte à la visite par le Centre des monuments nationaux.

Ordre de Cluny[modifier | modifier le code]

Au début du Xe siècle naît en l'Église catholique la volonté de réformer l'ordre monastique. Cette restauration s'appuie sur la règle de saint Benoît, un règlement qui régit dans ses moindres détails la vie monastique, pour respecter l'observance. Cette règle initiée par saint Benoît de Nursie au VIe siècle connaît un important développement, notamment grâce à l'action de Benoît d'Aniane trois siècles plus tard. Mais elle est limitée par les traditions qui se développent dans les abbayes, et par la méconnaissance de la Règle. Cluny va alors s'imposer en groupant un nombre croissant de couvents, et va devenir le centre du plus important ordre monastique du Moyen Âge, rayonnant sur toute l'Europe.

IIIe République[modifier | modifier le code]

Dans les années 1860, à l'initiative du ministre de l'Instruction publique Victor Duruy, Cluny fut dotée d'une école normale spéciale, qui s'installa dans les bâtiments de l'ancienne abbaye et dont la première rentrée eut lieu le 1er novembre 1866. Cette école ferma ses portes le 31 juillet 1891, remplacée par une école de contremaîtres qui fut elle-même remplacée en 1901 par l'École nationale des arts et métiers[24].

En mars 1898, Cluny entre dans la modernité en mettant officiellement en service son réseau téléphonique urbain (7 abonnés en 1900)[25]. C'est en 1874 que Cluny se connecte au réseau télégraphique, dont la Saône-et-Loire disposait depuis 1852 pour permettre la transmission rapide des dépêches via la télégraphie électrique[26].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Monument commémoratif 1939-1945.

Durant l'occupation, un important réseau de résistance se mit en place en Saône-et-Loire, alors coupée en deux par la ligne de démarcation, au centre duquel Cluny joua un rôle majeur. Le département regroupe alors un nombre important de foyers communistes, et les maquis sont faciles à mettre en place dans cette région boisée. Pour faciliter les communications, les maquis mettent en place un complexe réseau téléphonique clandestin à l'échelle du département, permettant d'échanger entre maquis. Cluny est alors surnommée « Lyon » pour tromper l’ennemi et est reliée à Salornay-sur-Guye (dite « Détroit »), à Saint-Gengoux-le-National (« Oslo »), ou encore à Charolles (« Québec »). Ce réseau, construit en 1944, s'étirera sur plus de 1 100 km de câbles.

À partir du débarquement, Cluny devient le véritable centre logistique de la résistance. Le 11 août 1944, les 2000 soldats allemands de Mâcon reçoivent l'ordre de détruire cette résistance, devenue le régiment de Cluny. L'affrontement eut lieu au col du Bois-Clair : les résistants réussirent à barrer l'accès à la ville par les tunnels de chemin de fer. Pour faire plier les résistants, la ville sera bombardée deux fois ce jour-là, sans succès. Cluny, partiellement détruite, devient alors la première ville libérée en Saône-et-Loire[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom est attesté sous la forme à désinences latinisées Cluniacus en 825[28], ab abbate...cluniacensi en 1234[29].

Le second élément -acus est analysé par les linguistes et les toponymistes comme le suffixe gaulois et gallo-roman de localisation, puis de propriété, -acum, autrement noté en gaulois -acon, issu du celtique commun *-ako(n)[30].

Selon la tradition toponymique initiée par Henri d'Arbois de Jubainville et confirmée par le spécialiste du gaulois Pierre-Yves Lambert, du moins pour certains types toponymiques en -acum, le premier élément peut être un nom de personne[30]. Albert Dauzat et Charles Rostaing optent pour un nom de personne gaulois conjecturel *Clunius[29].

Cependant, des recherches postérieures ont également démontré que le premier élément des toponymes en -acum pouvait être un nom commun. Xavier Delamarre penche pour un mot de type topographique *clunia « prairie, pâturage », autrement clounia. Ils remonteraient à un celtique commun *clounis, continué cette fois par le vieil irlandais clúain, génitif cluana de même sens[28]. Le même terme semble contenu dans d'autres *CLUNIACU, comme Clunia, Clugnat (anciennement Cluniac) ; Clonais ; Cleunay ; Claunay et peut-être dans l'anthroponyme gaulois Uerocloniss[28]. Le sens global de ce toponyme est celui de « lieu habité où il y a des prairies ».

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes actuelles

Armes actuelles :
d'azur à une clef d'argent

Ces armes sont inspirées de celles de l'abbaye de Cluny.

Armes anciennes

Armes anciennes (mentionnées aux XVIIe et XIXe siècles) :
d'azur à deux clefs aux anneaux losangés et pommetés, adossées et entretenues d'or qui sont les armes de la maison de Clugny.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Cluny appartient à l'arrondissement de Mâcon et au canton de Cluny, dont elle est le chef-lieu depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 en a modifié sa composition puisqu'il englobe le canton de Saint-Gengoux-le-National et une partie de ceux de Saint-Bonnet-de-Joux et La Guiche.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription de Saône-et-Loire, représentée depuis par Benjamin Dirx (LREM). Sous la Cinquième République, Cluny a toujours appartenu à la 1re circonscription mais cette dernière a été recréée et modifiée en 1986 (retour au scrutin majoritaire à deux tours) et redécoupée en 2010. Auparavant, elle était intégrée à la circonscription de Mâcon (Second Empire, 1863-1870) puis à la deuxième circonscription de Mâcon (1876-1885 et 1889-1919) et enfin à nouveau à celle de Mâcon (1928-1940).

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes et du tribunal de commerce de Mâcon, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Dijon et de la cour administrative d'appel de Lyon[31].

Cluny dispose d'une brigade de gendarmerie.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes du Clunisois et en est la principale ville. Elle accueille par ailleurs le siège de l'intercommunalité, 5 place du Marché.

Cluny fait aussi partie du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) du Mâconnais Sud Bourgogne[32].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[33].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1849 1855 François Stanislas Aucaigne[34]
(1807-1884)
Fouriériste Docteur en médecine, rédacteur
? ? Julien Simyan Rad.soc. Docteur en médecine, publiciste
Sous-secrétaire d'État aux Postes et télégraphes (1906 → 1909)
Député de Saône-et-Loire (1885 → 1889 et 1898 → 1921)
Sénateur de Saône-et-Loire (1921 → 1926)
Conseiller général de Cluny (1892 → 1925)
Les données manquantes sont à compléter.
? ? M. Sœur    
? M. Petijean    
Jacques Guéritaine (d)[35]
(1874-1944)
  Retraité du PLM, ancien comptable
Auguste Visbecq[36]
(1879-1954)
  Ancien directeur du collège technique d’Alger
Marcel Gobet DVD Industriel, ancien adjoint
Conseiller général de Cluny (1949 → 1955)
Charles Pleindoux (d)
(1904-1997)
Rad.
puis DVD
Docteur en médecine
Conseiller général de Cluny (1955 → 1992)
Gérard Galantucci (d)[37]
(1935- )
PCF Instituteur puis professeur de collège, maire honoraire
Robert Rolland (d) UDF-PR
puis DL
puis UMP
Ingénieur
Conseiller général de Cluny (1992 → 2004)
Président de la CC du Clunisois (? → 2008)
Jean-Luc Delpeuch DVG (UG) Ancien directeur de l'école des Arts et Métiers de Cluny
Président de la CC du Clunisois (2008 → )
Henri Boniau (d) UMP-LR Ancien directeur de l'école des Arts et Métiers de Cluny
En cours
(au 19 janvier 2021)
Marie Fauvet (d)[38] DVG Ingénieure d'études, chargée de mission
8e vice-présidente de la CC du Clunisois (2020 → )

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Cluny ne compte aucun jumelage avec d'autres communes.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

En 2021, la commune comptait 4 990 habitants[Note 4], en augmentation de 3,89 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 1723 8144 0814 0854 1504 2554 1854 3504 411
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 3504 2784 2534 9894 5404 3854 3624 0734 273
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 1084 2444 1504 1214 2584 0994 1014 2574 032
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 7113 8074 3434 4414 4304 3764 5434 5524 624
2014 2019 2021 - - - - - -
4 7754 9294 990------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramides des âges[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire
  • Groupe scolaire Danielle-Gouze-Mitterrand
  • Groupe scolaire Marie-Curie
  • École privée du Sacré-Cœur
Collège
  • Collège Pierre-Paul-Prud'hon
Lycée
  • Lycée La Prat's, établissement fondé en 1903 en tant qu'école pratique de commerce et d'industrie (« Prat's » dans le langage des élèves)[43].
Enseignement supérieur
  • CPGE du lycée La Prat's
  • École d'ostéopathie animale, Biopraxia. École d'enseignement supérieur. Installée au sein du Haras national de Cluny depuis 2019.
Entrée de l'école nationale supérieure d'Arts et Métiers.
  • Arts et Métiers ParisTech (ENSAM). Ce centre d'Arts et Métiers ParisTech (anciennement École nationale supérieure d'arts et métiers, ou ENSAM) installé dans les bâtiments de l'ancienne abbaye depuis 1901[44] (année de sa création en tant que quatrième école d'arts et métiers après celles de Châlons-sur-Marne, d'Angers et d'Aix-en-Provence)[45] fait de Cluny la plus petite ville universitaire de France, grâce à cette grande école d'ingénieurs.
  • Collège Européen de Cluny. Centre de formation aux questions de transformation des territoires en Europe face à l'anthropocène également installé dans les bâtiments de l'ancienne abbaye de Cluny[46].

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital local de Cluny dispose de 208 places. Il bénéficie actuellement de travaux d'agrandissement et de reconstruction. Il a conservé une pharmacie ancienne donnant à voir de belles albarelles en faïence de Lyon et de Nevers datant pour certains du XVIIe siècle[47].

Le lundi 2 janvier 2012 a également ouvert ses portes la maison de santé pluridisciplinaire du Clunisois, en partenariat avec l'hôpital.

Cultes[modifier | modifier le code]

Stade de Cluny.

Sports[modifier | modifier le code]

Plusieurs sports sont pratiqués dans la commune : rugby, football, basket-ball, horse-ball...

Il y a deux clubs de football : « US Cluny » et « Cluny Foot ».

La ville est représentée en basket-ball en fauteuil roulant, au plus haut niveau français par l'Entente handisport Villefranche Meyzieu Cluny.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Projet de centrale de méthanisation sur Cluny.

Économie[modifier | modifier le code]

Usine OXXO, leader de la menuiserie PVC, implanté sur la commune (plus de 400 emplois). L'année 2013 a été marquée par l'annonce d'une mise en redressement judiciaire de l'entreprise puis par la reprise de l'entreprise par le groupe algérien Cevital[48].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Cluny appartient au Pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » créé en 2010.

À voir autour de Cluny[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'abbaye de Cluny est un monument ouvert à la visite par le Centre des monuments nationaux. Depuis décembre 2016, un dispositif de visite lie l'abbaye de Cluny et la chapelle des moines de Berzé-la-ville. La commune de Cluny, labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté, adhère à la Fédération des sites clunisien, association européenne qui s'occupe de la promotion des sites historiques qui dépendaient de l'ordre de Cluny éteint à la Révolution.

Un centre Arts et Métiers ParisTech (École nationale supérieure d'Arts et métiers, anciennement ENSAM) est situé à Cluny dans l'ancienne abbaye.

Au pied de l'abbaye se situe le haras de Cluny, l'un des haras nationaux français.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La fontaine des serpents, avec les inscriptions latines : Felix Cluniaci Locus / in quo Ridenti Naturæ / Soli prestant Cives (Heureuse localité de Cluny, dans laquelle les habitants eux seuls président à sa riante nature), et : Amico Sub Præfectu[50] / faciles Occurrunt / Amicorum Delineationes (Sous un gouvernement amical, se rencontrent les aimables projets dessinés par les amis).

L'abbaye de Cluny a récemment reçu le label du patrimoine européen par la Commission européenne. Le joint est destiné à mettre l'accent sur la dimension européenne des biens culturels, monuments, sites naturels ou urbains et des lieux de mémoire représentant l'histoire et le patrimoine. Son but est de renforcer le sentiment d'appartenance à un espace culturel commun en conformité avec les principes de la Convention du patrimoine mondial (1972), en ce sens, il complète le travail de l'UNESCO dans le domaine de la protection et de la sauvegarde du patrimoine culturel réaliser, entre autres choses, que la conservation des sites et monuments favorise la cohésion sociale.

Cluny possède un musée d'art et d'archéologie au Palais Jean de Bourbon, le Musée Ochier, labellisé Musée de France. Sa collection est constituée de remarquables éléments lapidaires, issus des destructions de la Révolution française et à la suppression des communautés religieuses qui s'ensuit[51]. Il présente également des éléments de l'architecture civile des époques romane et gothique.

Le village conserve encore un important patrimoine civil. Sa grande richesse tant en nombre qu'en qualité, tient au lien étroit entre la ville et l'abbaye, tant en terme économique qu'artistique, les mêmes ateliers de sculpteurs travaillant pour l'une et l'autre. Les bâtiments où logeaient les hôtes de l'abbaye ne différent pas des habitations citadines environnantes. De nombreux vestiges furent collectés et sont aujourd'hui conservés au Musée Ochier, même si leur provenance exacte est souvent difficile à établir[52]. Le type de la maison romane clunisienne a été bien étudié, présentant une façade sur rue large - mur gouttereau - et bâtie avec soin, le plus souvent maçonnée. L'une d'entre elles, au 20 rue de Merle, a pu être datée de 1091, ce qui en fait la plus ancienne demeure romane datée de France (en 2000)[53]. Non loin, de la « maison des vendanges » au carruge des forges ne subsiste qu'une partie du décor sculpté roman, conservé et présenté au Musée Ochier[54].

Hippisme[modifier | modifier le code]

Cluny est un grand centre hippique, avec un hippodrome et une société des courses.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
  2. habitants.fr
  3. Michel Bouillot, « Contribution à l'étude des plans des villes clunisiennes », article paru dans Mélanges d'histoire et d'archéologie offerts au professeur Kenneth John Conant par l'association Splendide Bourgogne, Éditions Bourgogne-Rhône-Alpes, Mâcon, 1977, p. 173-204.
  4. Au sujet de cette ligne de chemin de fer, lire : « Il y a septante ans, de Cluny à Gibles », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 141 de mars 2005 (p. 20-21).
  5. Gilbert Gillet, « (Roanne) Pouilly-sous-Charlieu à Chalon-sur-Saône », sur Témoin du chemin de fer de France dans la seconde partie du 20e siècle, (consulté le ).
  6. Rivière qui est franchie par deux ponts d'origine médiévale, dénommés pont de l'Étang (ouvrage qui fut endommagé par une crue et dut être reconstruit en 1412) et pont de la Levée. Source : « Itinérances en Bourgogne-du-Sud : 10 circuits-découverte des ponts sur les rivières Grosne, Guye, Saône, Seille », livret de 104 pages édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), 2020 (ISBN 978-2-9556826-2-3).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Cluny et Jalogny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Cluny », sur insee.fr (consulté le ).
  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  23. Le 2 septembre 909, selon la date proposée par le grand historien de Cluny Guy de Valous, dans : Histoire de la Bourgogne, Collectif sous la direction de Jean Richard, Privat, 1978.
  24. « Un ministre méconnu en Saône-et-Loire : Victor Duruy et l'école normale spéciale de Cluny », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 82 (été 1990), p. 11-15.
  25. « Les débuts du téléphone en Saône-et-Loire », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 111 de septembre 1997, p. 13-17.
  26. « Les débuts du télégraphe électrique en Saône-et-Loire », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 104 de février 1996, p. 10-15.
  27. « Il y a 70 ans : quand Cluny organisait la Résistance », clunisois.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. a b et c Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance 2003. p. 118.
  29. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse, 1963 (publication posthume) (notice BNF no FRBNF33159244b) ; réédition Librairie Guénégaud, 1989, (notice BNF no FRBNF37370106n). p. 197-198.
  30. a et b Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions errance 1994.
  31. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  32. [PDF] Département de Saône-et-Loire - Pays et PETR, sur saone-et-loire.gouv.fr
  33. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  34. Aucaigne, Stanislas, sur charlesfourier.fr
  35. Arrêté comme résistant le , mort en déportation le à Bergen Belsen [André Jeannet, notice « Jacques Guéritaine », Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire. Biographie des résistants, Mâcon, JPM éditions, 2005 (ISBN 2-84786-037-1)]. Une rue de Cluny porte son nom. [1]
  36. Fiche SIPPAF Visbecq, Auguste, sur patronsdefrance.fr
  37. Notice GALANTUCCI Gérard par Jacques Girault, version mise en ligne le 19 décembre 2008, dernière modification le 5 novembre 2009
  38. « [DIAPORAMA] Découvrez les membres du nouveau conseil municipal de Cluny », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. « Les écoles de Cluny, de l'école primaire supérieure à La Prat's », article de Chantal Clergue paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 149 de mars 2007, p. 14-15.
  44. Arts et Métiers ParisTech, campus de Cluny.
  45. « Les écoles de l'abbaye de Cluny du collège des Bénédictins aux Arts et Métiers », article de Chantal Clergue paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 144 de décembre 2005 (p. 20-22).
  46. Collège Européen de Cluny, « Collège Européen de Cluny – Collège européen des démocraties locales et de l’innovation territoriale » (consulté le ).
  47. « Les apothicaireries de Saône-et-Loire », article de Pierre Prost paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 132 de décembre 2002 (p. 11-14).
  48. Christiane Perruchot, « Avec la reprise du menuisier PVC Oxxo, le groupe algérien Cevital prend pied en Europe - Entreprises de BTP », lemoniteur.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Chiffres-clés du tourisme en Bourgogne 2011 », sur publications.crt-bourgogne.org (consulté le ).
  50. "praefectus" (gén. -ûs), vocabulaire néolatin, est un doublet de "praefectura" formé sur le modèle de "magistratus" (gén. -ûs).
  51. Fiche du musée d'art et d’archéologie de Cluny.
  52. Neil Stratford, « Contribution à l'histoire de la sculpture des maisons romanes de Cluny. », Bulletin Monumental, vol. 153, no 3,‎ , p. 221-242 (lire en ligne).
  53. Pierre Garrigou Grandchamp, Jean-Denis Salvèque, Bernhard Flüge, « Une maison romane de 1091 à Cluny », Bulletin Monumental, vol. 158, no 2,‎ , p. 151-155 (lire en ligne).
  54. Pierre Garrigou Grandchamp, Brigitte Maurice Chabard, Jean-Denis Salvèque, « La maison romane dite « des vendanges » à Cluny », Bulletin Monumental, vol. 153, no 3,‎ , p. 243-266 (lire en ligne).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Cluny, découvertes récentes...,Dossiers d'Archéologie, N°419. Éditions Faton.
  • Didier Méhu (dir.), Cluny après Cluny. Constructions, reconstructions et commémorations, 1790-2010, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 402 p. (ISBN 978-2-7535-2260-2)
  • Pierre Garrigou Grandchamp, Michel Jones, Gwyn Meirion-Jones et Jean-Denis Salvèque, La Ville de Cluny et ses maisons, XIe – XVe siècles, Paris, Picard, , 248 p.
  • Claus-Peter Haverkamp, Raymond Dauvergne et Jean-Pierre Large, Au cœur de l'art roman : Cluny et sa région, Paris, Éditions Desvigne,
  • Denis Grivot, Les Abbés de Cluny, Lyon, Lescuyer, , 266 p.
  • Jean-Denis Salvèque, Cluny, 47, rue Mercière : étude et restauration de la demeure dite « la Renaissance », XIIIe et XVIe siècles, dans Bulletin monumental, 2017, no 175-3, p. 262-269, (ISBN 978-2-901837-68-8)
  • Pierre-Michel Delpeuch, Raconter, tome 2 de la collection « Les Essentiels du Pays d’Art et d’Histoire Entre Cluny et Tournus », Pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus », Tournus, 2020 (ISBN 978-2-9558953-4-4). Ouvrage de 100 pages publié sous la forme d'un leporello comportant sur une face quatre frises historiques consacrées à Cluny, Lugny, Saint-Gengoux-le-National et Tournus (Cluny, rayonnement dans l'Europe de l'an mil ; Lugny, capitale de la vigne en Haut-Mâconnais ; Saint-Gengoux-le-National, cité médiévale au sud de la Côte chalonnaise ; Tournus, abbaye millénaire en rive de Saône) et, sur l'autre face, sept chapitres donnant « les clés de compréhension des patrimoines caractéristiques des grandes époques de ce territoire ».
  • Gérard Thélier, C'était hier, Cluny, 2009, Doyen éditeur, 128 pages.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]