Châtenoy-le-Royal

Châtenoy-le-Royal | |||||
![]() Pont de la Thalie conçu par Thomas Dumorey et réalisé par Émiland Gauthey. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Canton | Chalon-sur-Saône-3 | ||||
Intercommunalité | Le Grand Chalon | ||||
Maire Mandat |
Vincent Bergeret 2017-2020 |
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Code postal | 71880 | ||||
Code commune | 71118 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Châtenoyens | ||||
Population municipale |
6 201 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 494 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 47′ 42″ nord, 4° 49′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 172 m Max. 206 m |
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Superficie | 12,55 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | chatenoyleroyal.fr | ||||
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Châtenoy-le-Royal est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
![]() |
Mellecey | Champforgeuil | ![]() | |
Dracy-le-Fort Givry |
N | Chalon-sur-Saône | ||
O Châtenoy-le-Royal E | ||||
S | ||||
Saint-Rémy |
Accès et transports[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 1 255 hectares ; son altitude varie de 172 à 206 mètres[1].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La Thalie passe dans la commune.
Climat[modifier | modifier le code]
C'est un climat tempéré à légère tendance continentale, étés chauds et hivers froids[2], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année, le mois de mai étant le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.
Les données climatiques retenues sont celles de Dijon et Mâcon, Châtenoy-le-Royal étant située entre ces deux villes.
Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1 | 0,1 | 2,2 | 5 | 8,7 | 12 | 14,1 | 13,7 | 10,9 | 7,2 | 2,5 | −0,2 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 3,6 | 6,5 | 9,8 | 13,7 | 17,2 | 19,7 | 19,1 | 16,1 | 11,3 | 5,6 | 2,3 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 7 | 10,8 | 14,7 | 18,7 | 22,4 | 25,3 | 24,5 | 21,3 | 15,5 | 8,6 | 4,8 | 14,8 |
Précipitations (mm) | 49,2 | 52,5 | 52,8 | 52,2 | 86,3 | 62,4 | 51 | 65,4 | 66,6 | 57,6 | 64,2 | 62 | 732,2 |
Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,7 | 2,5 | 5,2 | 8,9 | 12,3 | 12,4 | 13,9 | 11,1 | 7,5 | 2,9 | 0,1 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 4 | 6,8 | 10 | 13,9 | 17,5 | 20,1 | 19,4 | 16,4 | 11,7 | 6 | 2,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,8 | 18,9 | 22,8 | 25,7 | 24,9 | 21,7 | 15,9 | 9,1 | 5,3 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 66,3 | 60,9 | 58,7 | 69,4 | 85,9 | 74,7 | 58,1 | 77,1 | 75,7 | 71,7 | 72,7 | 70,4 | 841,4 |
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Sous la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Châtenoy-le-National[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Anciennement CASTENETUM, le village dépendait de la Châtellenie de GERMOLLES[6].
Châtenoy-le-Royal disposa durant toute la première moitié du XIXe siècle d'une station (ou poste télégraphique aérien) du télégraphe Chappe implantée le long de l'« embranchement » reliant Chalon-sur-Saône à la ligne Paris-Toulon, installation qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[7].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[8].
Listes des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Du point de vue administratif, la commune fait partie de l'arrondissement de Chalon-sur-Saône, dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté et, avant la réforme territoriale de 2014, faisait partie du canton de Chalon-sur-Saône-Ouest[12],[13]. La commune est l'une des communes de la communauté d'agglomération Chalon - Val de Bourgogne, communément appelée Le Grand Chalon.
Du point de vue électoral, la commune fait partie de la cinquième circonscription de Saône-et-Loire depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010 et, depuis la réforme territoriale de 2014, elle fait partie du canton de Chalon-sur-Saône-3.
Canton et intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie du Grand Chalon.
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
En 2014, la commune a obtenu le niveau quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Instance judiciaire et administrative[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
La ville est jumelée avec la ville de Benigànim, dans la région de Valence, Espagne[14].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2016, la commune comptait 6 201 habitants[Note 1], en augmentation de 3,51 % par rapport à 2011 (Saône-et-Loire : -0,18 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramides des âges[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Châtenoy-le-Royal est située dans l'académie de Dijon.
Elle administre trois groupes scolaires, chacun constitué d'une école maternelle et d'une école élémentaire communales pour un total de 506 élèves en 2015-2016[18],[19],[20],[21],[22]. L'école de Cruzille possède une classe CLIS pour enfants handicapés[23].
Le département gère un collège : le collège Louis-Aragon[24], bâti vers 1980[25].
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Depuis le 12 octobre 2017[26], la ville est équipée d'une Maison de santé Pluridisciplinaire[27].
Elle est offre un large panel de soins[28]:
- une équipe médicale
- des cabinets infirmiers
- une équipe paramédicale
- des médecines complémentaires
Sports[modifier | modifier le code]
Il y a un gymnase, deux complexes sportifs avec terrains de football et rugby. Les deux clubs de la commune qui jouent au meilleur niveau sont :
- L'Association Sportive Châtenoy Le Royal Football avec l'équipe masculine Sénior (A) qui évolue en Régional 2 dans la Ligue de Bourgogne de football.
Le club a été fondé en 1964 sous l'impulsion de Emile Guénot. Les équipes évoluent au complexe sportif du Treffort qui possède un terrain synthétique pour les matchs officiels. Le club n'a cessé d'évoluer dans les championnats régionaux depuis sa création avec pour plus grande performance une saison en Régional 1 durant la saison 1998-1999 et de 2011 à 2013. Au niveau de la formation, l'ASCR bénéficie d'une section sportive en partenariat avec le collège Louis-Aragon. Parmi les joueurs emblématiques de l'AS Châtenoy Le Royal figure le capitaine Charly Sarre né en 1991 et fidèle au club depuis l'âge de 5 ans[29].
- le club de Rugby (Châtenoy Rugby Club), qui évolue en 1er série au niveau régional en Bourgogne-Franche-Comté.
La ville est très dynamique avec 66 associations, dont 18 sportives et 8 culturelles. La commune est lauréate du challenge 2013 de la commune la plus sportive dans la catégorie de 3 000 à 8 999 habitants. Cette récompense est décernée par le comité départemental olympique et sportif (CDOS)[30].
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église, bâtie en 1856 à la place de la précédente, qui dispose de sculptures (un tympan représentant saint Martin, les chapiteaux de la nef, deux bénitiers) de Joseph-Hugues Fabisch[31].
Monuments historiques[modifier | modifier le code]
- La chapelle du château de Cruzille, construite au XVIIe siècle et dédiée à la Vierge, est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 2001[32]. Acquise par la commune pour un euro symbolique en 2002, elle a fait l'objet d'une restauration, effectuée sous le contrôle des Monuments historiques[33].
- Le pont de la Thalie, situé au hameau de Corcelle, a été construit en 1766. Il est classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1931[34]. Le projet initial de 1759 a été dessiné par Thomas Dumorey, ingénieur en chef des ponts et chaussées des États de Bourgogne. Le projet est modifié en 1766. Il est exécuté entre 1766 et 1770 sous la direction d'Émiland Gauthey, sous-ingénieur des États de Bourgogne en résidence à Chalon-sur-Saône.
Autres monuments[modifier | modifier le code]
- Lavoir du XIXe siècle[35].
- Château de Corcelle, situé au hameau de Corcelle. Construit vers 1738 par Charles Gautier, écuyer et seigneur de la Tournelle.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
- Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
- Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale - Châtenoy-le-Royal », sur EHESS, École des hautes études en sciences sociales (consulté le 8 août 2012)
- « CHÂTENOY-LE-ROYAL, °, 1777-1851 • Les dossiers • Cercle Généalogique de Saône-et-Loire », sur www.cgsl.fr (consulté le 8 mars 2019)
- « Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 84 (hiver 1990-1991), pages 17 à 24.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Le Journal de Saône-et-Loire, édition du 17 octobre 2017, p. 12
- Jean-Claude Reynaud, « Vincent Bergeret élu maire de Châtenoy-le-Royal », sur info-chalon.com, (consulté le 24 octobre 2017)
- Le Journal de Saône-et-Loire, 24 octobre 2017, Actu Chalonnais, Chatenoy-le-Royal (Politique) : Vincent Bergeret devient maire, p. 15.
- [PDF] « Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2013 (Arrondissements - cantons - communes) » (consulté le 27 septembre 2015).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site du Comité de jumelage avec Beniganim
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « École primaire publique Berlioz », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 19 octobre 2015).
- « École élémentaire publique Cruzille », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 19 octobre 2015).
- « École maternelle publique Cruzille », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 19 octobre 2015).
- « École élémentaire publique Jean Rostand », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 19 octobre 2015).
- « École maternelle publique Jean Rostand », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 19 octobre 2015).
- « Saône-et-Loire (71), Châtenoy-le-Royal, collège », sur le site de la mairie (consulté le 19 octobre 2015).
- « Les établissements scolaires de la commune », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 19 octobre 2015).
- Avec le concours dans son élaboration, aux côtés du conseil général, de la municipalité et de la société d'équipement, des architectes du CAUE (Conseil de l'architecture, de l'urbanisme et de l'environnement) de Saône-et-Loire. Source : « Plaidoyer pour une architecture d'ici et d'aujourd'hui », article de Marc Dauber (directeur du CAUE de Saône-et-Loire) paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 50 (été 1982), pages 21 à 31.
- « Inauguration de la Maison de Santé – Maison de santé Pluridisciplinaire » (consulté le 8 mars 2019)
- « Maison de santé Pluridisciplinaire – de Chatenoy le Royal » (consulté le 8 mars 2019)
- « L’EQUIPE – Maison de santé Pluridisciplinaire » (consulté le 8 mars 2019)
- Site du Journal de Saône-et-Loire, Sports, Châtenoy-le-Royal : Charly Sarre n'a jamais changé
- « Site de la mairie de Chatenoy le royal », sur http://www.chatenoyleroyal.fr/
- « L'église de Châtenoy-le-Royal », article de Marie-Thérèse Suhard paru dans la revue Images de Saône-et-Loire n° 158 de mars 2009 (pages 2 à 5).
- Notice no PA71000009, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « La chapelle de Cruzilles », article de Marie-Thérèse Suhard paru dans la revue Images de Saône-et-Loire n° 159 de septembre 2009 (pages 18 et 19).
- Notice no PA00113209, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA71000675, base Mérimée, ministère français de la Culture