Auch

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Auch
Auch
Panorama de la basse-ville d'Auch depuis le haut de l'escalier monumental. La rangée d'arbres souligne le cours du Gers.
Blason de Auch
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
(préfecture)
Arrondissement Auch
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne
(siège)
Maire
Mandat
Christian Laprébende
2017-2020
Code postal 32000
Code commune 32013
Démographie
Gentilé Auscitains
Population
municipale
23 041 hab. (2021 en augmentation de 5 % par rapport à 2015)
Densité 318 hab./km2
Population
agglomération
41 736 hab. (2015 en augmentation)
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 47″ nord, 0° 35′ 08″ est
Altitude 198 m
Min. 115 m
Max. 281 m
Superficie 72,48 km2
Élections
Départementales Bureau centralisateur de Auch-1
Auch-2
Auch-3
Localisation
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Liens
Site web mairie-auch.fr

Auch (prononcé [ɔʃ] Écouter) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Préfecture du département, chef-lieu d'arrondissement et bureau centralisateur de ses trois cantons, elle est aussi le siège de la communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne et la ville principale de l'aire urbaine d'Auch et de son unité urbaine.

Réputée pour sa gastronomie, son équipe de rugby, sa cathédrale, ses pousterles et son escalier monumental du haut duquel la statue de d'Artagnan domine le cours du Gers qui la sépare en haute-ville et basse-ville, Auch est considérée comme la capitale historique de la province de Gascogne.

Géographie

Localisation

La commune d'Auch se situe dans l'arrondissement d'Auch et dans la vallée du Gers, approximativement au centre du département du Gers. Auch est à une distance orthodromique de 69 km à l'ouest de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, à 74 km de Montauban, 63 km d'Agen, 92 km de Mont-de-Marsan, 86 km de Pau et 62 km de Tarbes, chefs-lieux des départements limitrophes. Elle est distante de 162 km de Bordeaux, 390 km de Marseille, 409 km de Lyon, 530 km de Nantes, chefs-lieux des régions limitrophes, et se trouve à 595 km au sud-ouest de Paris[1].

La superficie de la commune est de 7 248 ha[2].

Carte de situation de la commune d'Auch.

Communes limitrophes

Auch est limitrophe avec treize autres communes[3] :

Géologie et relief

Auch à une altitude minimale de 115 m et une maximale de 281 m, son altitude moyenne est de 198 m tandis que celle de sa mairie est de 134 m[5], la ville et ses alentours disposent d'un paysage de coteaux[6].

Centré sur la moyenne vallée de la Baïse, l'Armagnac est distribué sur un axe est-ouest à hauteur d'Eauze et Auch. Il comprend le Fezensac et Vic.

La commune se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[7].

Hydrographie

Auch est traversé par le Gers (Écouter), affluent de la Garonne, qui partage la ville entre la haute-ville, sur la rive gauche, lieu de la cité médiévale construite sur une colline où se trouvent la plupart des monuments anciens, et la basse-ville, bâtie en plaine sur la rive droite. La haute-ville est reliée aux berges du Gers par les « pousterles » du Moyen Âge, typiques rues étroites en escalier à forte déclivité et par l'escalier monumental inauguré en 1863. Le nord de la ville est également arrosé par l'Arçon et le Talouch, affluents du Gers.

La basse-ville a été dévastée à plusieurs reprises (1897, 1952 pour les crues les plus importantes) avant que ne soit recalibré le cours du Gers à la suite des inondations de 1977 en Gascogne[8].

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Climat

Un climat tempéré chaud est présent à Auch. Des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Auch, y compris lors des mois les plus secs. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant de type océanique tempéré (Cfb).

Données météorologiques d'Auch de 1981 à 2010 ( 1991 à 2010 pour l'ensoleillement )
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,7 3,9 6,2 10 13,4 15,2 14,9 12 9,1 4,8 2,1 7,9
Température maximale moyenne (°C) 10,2 11,8 15,1 17,6 21,5 25,3 27,9 27,9 24,9 19,9 13,7 10,4 18,9
Ensoleillement (h) 92,4 111 167,6 176,6 196,8 209,8 234,6 223,6 197,2 145,2 94,5 79,4 1 928,6
Précipitations (mm) 57,8 50,2 50,9 66,1 67,8 56,6 52,5 61,6 53,4 61,6 60,2 58,9 697,6
Source : Météo France, de 1981 à 2010 (1991 à 2010 pour l'ensoleillement) [9]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,2
1,5
57,8
 
 
 
11,8
1,7
50,2
 
 
 
15,1
3,9
50,9
 
 
 
17,6
6,2
66,1
 
 
 
21,5
10
67,8
 
 
 
25,3
13,4
56,6
 
 
 
27,9
15,2
52,5
 
 
 
27,9
14,9
61,6
 
 
 
24,9
12
53,4
 
 
 
19,9
9,1
61,6
 
 
 
13,7
4,8
60,2
 
 
 
10,4
2,1
58,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Médiane nationale 1 852 835
Auch 1928.6 697.6
Paris 1 662 637
Nice 2 724 733
Strasbourg 1 693 665
Brest 1 530 1 210
Bordeaux 2 035 944

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Voies de communication et transports

Auch est traversée d'ouest en est par la RN 124 reliant Toulouse à la RN 524 en direction de Bordeaux. La mise en 2 × 2 voies de la RN 124 jusqu'à Toulouse est en cours de réalisation. Depuis juillet 2009, elle est effective entre L'Isle Jourdain et le périphérique de Toulouse et, depuis décembre 2012, entre Auch et Gimont. La ville est également traversée longitudinalement par la RN 21 qui relie Agen à Tarbes.

La communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne dispose d'un réseau de bus urbains, Alliance, composé de 7 lignes majeures. La commune bénéficie de quelques voies pour les déplacements doux et des nouveaux projets sont en cours d'étude pour l'ouverture de voies vertes.

La préfecture du Gers dispose d'une gare SNCF, terminus de la ligne (à voie unique) desservie par les TER au départ de Toulouse-Matabiau. La réouverture de la ligne vers Agen est à l'étude pour connecter Auch à la future LGV Bordeaux-Toulouse.

L'aéroport Auch-Gers dispose d'une piste en dur, longue de 1 900 m, pour le transport aérien, d'affaires, mais aussi de loisirs et de tourisme.

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Urbanisme

Morphologie urbaine

Panorama sur le centre historique de Auch.

Construite sur un ancien oppidum, la ville médiévale qui a succédé à l’antique Augusta Auscorum forme aujourd'hui le cœur du centre historique, autour de l’ensemble constitué par la Cathédrale, la Tour d’Armagnac et la Préfecture (ancien Archevêché) qui surplombe le Gers et la ville basse[10]. Auch ne subit pas de changement notable jusqu’au XVIIIe siècle au cours duquel l’intendant d’Étigny la transforma et l’embellit. Les grands travaux d’urbanisation réalisés sous le Second Empire lui donnèrent enfin son aspect de ville moderne[11].

Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune d'Auch est découpée par l'INSEE en 11 quartiers[12] qui sont :

  • Auch Rural
  • Centre Basse-Ville
  • Centre Haute-Ville
  • Faubourg Nord
  • Faubourg Nord-Ouest
  • Faubourg Ouest
  • Faubourg Sud-Ouest
  • Garros
  • La Hourre
  • Zone d'Activite Quart Nord Est
  • Zone d'Activite Sud

Logement

Le nombre de logements d'Auch a été estimé à 12 178 en 2007. Ces logements d'Auch se composent de 10 981 résidences principales, 247 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 949 logements vacants.

Avec une superficie de 72,48 km2, soit une densité de population de 299,45 hab./km² pour une densité de logements de 168,02 logements/km²[13].

Toponymie

Le nom de la tribu aquitaine des Ausques (Auscii en latin) a donné son nom à la ville d'Auch.

Le nom antique de la cité est Elimberrum (en latin)[14],[15]. Selon Jean-Baptiste Orpustan et d'autres linguistes, Elimberri, Elimberris Auscorum[16] et le nom antique romanisé Elimberrum, ancien nom de la ville d'Auch, viennent du basco-aquitain ili (eli- en latin) "ville" et berri "neuve" et signifie « ville neuve » en basque[17].

Le nom de la commune est Aush[18] ou Aux[19],[20] en gascon (selon les graphies), prononcé ['ɑwʃ].

Ses habitants sont appelés les Auscitains[21].

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Histoire

Le promontoire rocheux, situé au bord de la rivière Gers, ne correspond pas à un oppidum, comme on pourrait s'y attendre. La ville se situait en plaine dès avant la conquête romaine, en contrebas du centre-ville actuel et sur la rive opposée du Gers[22].

L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.

À l'époque romaine, la ville connaît un important développement et devient un des principaux centres urbains de l'Aquitaine, située au croisement de deux voies romaines, Lyon des Convènes (Saint-Bertrand-de-Comminges) vers Agen et Toulouse vers Bazas[23]. Après le sac de la ville principale de la province, Eauze (prononcé: eoz), Augusta Auscorum devint le principal centre urbain et administratif.

Auch vers 1840.

Au moment des grandes invasions, la ville romaine, non fortifiée, fut pillée puis désertée par ses habitants qui regagnèrent alors le site de l'ancienne Eliumberrum plus facilement défendable. Il devint le noyau urbain et fut ceint de murailles.

Lors de l'avènement du christianisme, Auch est logiquement érigée en évêché puis en archevêché en 879. Elle devint alors (et reste encore aujourd'hui) une place religieuse de première importance.

Durant l'époque médiévale, la ville d'Auch fut la capitale pour un temps des comtes d'Armagnac Xe et XIe siècles). La ville fut prise et reprise à de multiples moments et servit de décor aux querelles anecdotiques entre les pouvoirs ecclésiastiques, municipaux et seigneuriaux. Le blason de la ville révèle encore aujourd'hui la lutte entre le lion dressé rouge (blason des Armagnacs) et l'agneau (symbole des archevêques). À partir du XIIe siècle, la ville fut un paréage c'est-à-dire une ville partagée entre deux autorités, celle des Armagnac et celle de l'archevêque. Les lignes de démarcation qui séparaient les deux seigneuries étaient sculptées sur les portes de la ville et sur les piliers de l'ancienne halle. Elles étaient visibles jusqu'à la Révolution[24],[25].

Statue d'Antoine Mégret d'Étigny

Comme pour souligner la place de la religion à Auch et la portée de leurs pouvoirs, les archevêques (notamment François de Savoie) firent construire sur les ruines de l'ancienne cathédrale romane incendiée, l'une des plus majestueuses cathédrales du Sud-Ouest de la France (XVe-XVIe siècles). La basilique Sainte-Marie domine toujours la ville par ses proportions gigantesques.

Après la bataille de Lectoure en 1473 qui marqua la chute définitive de la dynastie des comtes d'Armagnac, la ville fut investie par les troupes du roi de France, Louis XI. Le redémarrage fut lent au cours du XVIe siècle.

Enfin, au XVIIIe siècle, la généralité d'Auch se détache de celle de Montauban (1715). Ses intendants eurent pour principal souci le développement économique ainsi que l'amélioration des conditions et du cadre de vie. Plus particulièrement sous Louis XV, l'intendant Antoine Mégret d'Étigny transforma la ville en lui donnant son visage actuel avec la construction de la plupart de ses bâtiments remarquables (hôtel de ville, hôtel d'Intendance, promenade…). C'est l'âge d'or d'Auch.

Au XIXe siècle, l'installation d'une usine à gaz et la construction de la gare ferroviaire favorisèrent le développement des quartiers de la ville basse.

Durant la Seconde Guerre mondiale, 101 juifs sont raflés et déportés le 26 août 1942 puis fin février 1943 vers les camps de « rétention » de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) ou du Vernet (Ariège), à l'occasion de la visite officielle de l'amiral Darlan[26].

On peut donc dire que la ville d'Auch, à travers les siècles, a été la métropole administrative de la Gascogne.

Archevêché et archidiocèse d'Auch

L'archevêque d'Auch avait le titre de primat de Novempopulanie comme celui de Lyon portait le titre de primat des Gaules.

Le diocèse d'Auch hérite du titre de Métropolitain en 856, après le saccage de la ville d'Eauze. Mais le premier évêque d'Auch apparaît vers 280.

La liste des archevêques d'Auch voit des personnages prestigieux, de nombreux saints et de nombreux cardinaux.

L'archidiocèse d'Auch dégageait après Strasbourg, Paris et Cambrai le plus de revenus annuels, dus à une dîme importante.

La nomination des archevêques d'Auch voyait de longues discussions entre le roi, le pape et les chanoines.

L'archevêque d'Auch était jusqu'en 2002, et cela pendant de nombreux siècles, métropolitain d'une immense province ecclésiastique, jadis formée de la Gascogne et de la Navarre française et espagnole.

Politique et administration

Préfecture.

Tendances politiques et résultats

À la suite du 2e tour de l'élection présidentielle à Auch, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 76,72% des suffrages exprimés. À la deuxième place Marine Le Pen (FN) recueille un score de 23,28%.

Emmanuel Macron était aussi arrivé en première position au 1er tour (26,76% des votes).

On observe un vote blanc à hauteur de 9,15% chez les votants, ainsi que 4,43% de votes nuls[27].

Administration municipale

Le conseil municipal est élu pour six ans au suffrage universel direct, par tous les citoyens de la commune inscrits sur la liste électorale.

À Auch, le conseil municipal est composé de 35 élus dont : membres de la majorité (le maire, adjoints au maire, conseillers municipaux délégués, conseillers municipaux) et  conseillers municipaux de la minorité municipale[28].

Intercommunalité et aménagement du territoire

Commune de 21 943 habitants en 2015, Auch est le siège de la communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne (38 580 habitants en 2014), la ville principale de l'aire urbaine d'Auch (41 736 habitants en 2015[29]) et de son unité urbaine (25 130 habitants en 2014)[30].

Liste des maires

L'hôtel de ville d'Auch.

Juridictions

Les principales juridictions sont la cour d'appel d'Agen, la cour administrative d'appel de Bordeaux, le tribunal administratif de Pau et le tribunal de grande instance d'Auch[31].

Politique de développement durable

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[32].

Auch bénéficie du label « ville fleurie » avec 4 fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[33]. Auch a également obtenu le Prix national de l'Arbre en 2000.

La ville fait aussi partie aussi des grands sites de Midi-Pyrénées et des villes et pays d'arts et d'histoire.

Sécurité

Principaux délits et crimes à Auch en 2014
Violences aux personnes 235 10,78 ‰
Vols et dégradations 1 067 48,93 ‰
Délinquance économique et financière 142 0,09 ‰
Autres crimes et délits 74 3,39 ‰

Les statistiques présentées sur ce tableau sont issues du rapport 2014 de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), réalisé à partir des données du Ministère de l'Intérieur[34].

La ville possède un commissariat de police et une gendarmerie.

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 23 041 habitants[Note 2], en augmentation de 5 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
8 4447 6968 9189 6709 80110 86712 32312 14112 001
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
11 89912 50013 08713 78514 18615 09014 78214 83813 939
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
13 52613 63811 82512 27212 56713 31315 25316 38218 918
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
21 46223 18523 25823 13621 83821 54521 87121 61823 041
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune d'Auch dépend de l'académie de Toulouse (rectorat de l'académie de Toulouse) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique du Gers.

Pour le calendrier des vacances scolaires, Auch est en zone C.

Sur la commune d'Auch, 29 établissements scolaires sont ouverts : 18 écoles, 4 collèges et 7 lycées[38].

Enseignement primaire

Enseignement public

  • Écoles maternelle et élémentaire Arago
  • École élémentaire d'Artagnan
  • École élémentaire d'application Condorcet
  • École maternelle La Hourre - Georges-Coulongues
  • Écoles maternelle et élémentaire Guynemer[39]
  • École élémentaire Jean-Jaurès
  • École maternelle Lissagaray
  • École élémentaire Marianne[40]
  • Écoles maternelle et élémentaire Pont national
  • Écoles maternelles Jean-Rostand I & II
  • École élémentaire Rouget-de-Lisle
  • Écoles maternelle et élémentaire Saint-Exupéry

Enseignement privé

  • Écoles maternelle et élémentaire Saint-Paul
Enseignement secondaire et supérieur

Collèges

  • Collège Carnot : collège public[41]
  • Collège Mathalin : collège public[42]
  • Collège Salinis : collège public[43]
  • Collège Oratoire Sainte-Marie : collège privé[44]

Lycées

  • Lycée polyvalent Le Garros : lycée public général et technologique[45]
  • Section d'enseignement professionnel du lycée Le Garros : lycée professionnel[46]
  • Lycée général et technologique Pardailhan : lycée public général et technologique[47]
  • Lycée professionnel Pardailhan : lycée professionnel[48]
  • LEGTA d'Auch, Beaulieu et Lavacant : lycée public général et technologique[49]
  • Lycée général et technologique privé Oratoire Sainte-Marie : lycée privé général et technologique[50]
  • Lycée professionnel privé Oratoire Sainte-Marie : lycée privé professionnel[51]

Université Paul-Sabatier

Centre d’Études Spatiales de la Biosphère (CESBIO) (antenne d'Auch)

Laboratoire de Biotechnologies Agroalimentaires et Environnementales (LBAE)

Ancienne École normale

Manifestations culturelles et festivités

Le CIRCa et le Dôme de Gascogne en 2013 à Auch.
Autre vue du Dôme de Gascogne.
Foires et marchés[53]
  • Marchés : les jeudis et les samedis ;
  • Foire à la brocante : 2e samedi du mois ;
  • Carnaval : 1re quinzaine d'avril ;
  • Fêtes d'Auch : fin juin, début juillet ;
  • Fête patronale : dimanche suivant le 8 septembre ;
  • Foire aux antiquaires : septembre.
Événements
  • Chaque année en avril se tient à côté du Dôme de Gascogne le festival de musiques tsiganes « Welcome in Tsiganie »
  • Le festival de musique classique Éclats de voix se déroule tous les ans au mois de juin à partir de la maison de Gascogne.
  • Tous les ans, vers la mi-octobre, le festival « Indépendance(s) et Création », créé à l'occasion des 20 ans de l'association CINÉ 32, permet une rencontre des publics professionnels, jeune public, scolaires et cinéphiles autour d'une cinquantaine de films, projetés en avant-première, bien souvent en présence de leur réalisateur (réalisatrice) ou d'acteurs, intervenants, …
  • Enfin, le cirque est mis à l'honneur tous les ans en octobre avec le festival CIRCA (Festival du cirque actuel).
Anciens événements

Entre 1999 et 2010, s'y tenait le Festival national du film d'animation d'Auch, organisé par l'Association française du cinéma d'animation (AFCA) avant son déménagement pour Bruz.

Santé

La population du bassin de vie Auscitains (soit environ 80 000 habitants) bénéficie de la présence dans la ville du centre hospitalier d'Auch[54]. D'une capacité de 562 lits et places, celui-ci dispose des spécialités médicales attendues d’un établissement de cette dimension (cardiologie, médecine générale, maternité, endocrinologie, médecine gériatrique, pneumologie, chirurgie...).

Le centre hospitalier en 2018, ayant une capacité de 562 lits et places, dont[55] :

Médecine : 198 ;

Chirurgie : 71 ;

Gynéco-obstétrique : 29 ;

Moyen séjour : 64 ;

Long séjour : 70 ;

Hébergement : 130.

Sports

Médias

Presse locale

Radios locales

Télévision

France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Pau-Sud Aquitaine sont recevables à Auch grâce à 2 sites de diffusion[64] :

Vie militaire

Unités militaires ayant tenu garnison à Auch :

Avant la suspension du service militaire, la caserne Lannes d'Auch accueillait les jeunes gens de la région militaire de Toulouse pour les "trois jours de sélection (Centre de sélection no 7).

Auch a été la ville marraine de l'escorteur rapide le Gascon de 1955 à 1978.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 612 [66].

Emploi

Entreprises et commerces

Auch est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Gers et du Grand Auch.

Auch, en 2012, dispose de 22 types de commerce ouverts sur la commune[67].

Zones d'activités

Le Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne engage régulièrement des travaux d'amélioration des zones d'activités existantes (zones d'Engachies, de Clarac, de Lamothe, de l'hippodrome à Auch, zone du Sousson à Pavie, …).

Parallèlement, elle développe de nouvelles zones d'activités pour favoriser l'expansion des activités existantes et l'implantation de nouvelles entreprises. Comme la zone du Mouliot en cours de création dans le prolongement de la zone d'Engachies, le long de la déviation Nord. Des espaces dédiés permettront l'accueil d'activités à caractère industriel et artisanal, commercial non alimentaire et tertiaire.

Les principaux employeurs de la commune sont respectivement : Auch Hyper Distribution (E.Leclerc), JCB Aéro, Positronic Industries, Cartonnages d'Auch[68].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Ville créée par les Romains, Auch a connu son heure de gloire au Moyen Âge alors qu'elle était la capitale de la province de Gascogne. La grande qualité de sa pierre calcaire est un des éléments du prestige architectural de sa cathédrale. Elle en magnifie les monuments et les demeures de la « ville haute » ainsi que les ruelles en escalier appelées pousterles.

Édifices publics

Vue sur la Maison Fédel
Hôtel de ville

L'hôtel de ville d'Auch (Logo monument historique Inscrit MH (1947)) est érigé, en face de la cathédrale Sainte-Marie, sous l'impulsion de l'intendant d'Étigny, de 1760 à 1778. Auch est alors la capitale de la généralité de Gascogne et le bâtiment doit être à la hauteur de ce rôle. Il abrite un théâtre à l'italienne, de nos jours toujours en activité, ainsi qu'une salle des Illustres qui regroupe les portraits de Gascons fameux dont huit furent réalisés par le peintre gersois Gustave de Lassalle-Borde.

Préfecture du Gers
Ancien palais archiépiscopal, préfecture du Gers. Le projet de Le Blond

Au début du XIIe siècle, l'archevêque Raymond II d'Auch (1096-1118) construit un nouveau palais pour lui et ses successeurs. Il occupait l'emplacement du bâtiment existant et celui occupé par les sacristies et les prisons départementales, y compris la tour (tour d'Armagnac).

En 1602, l'archevêque Léonard de Trappes (1597-1629) entreprend de "rebâtir et continuer le bastiment de la maison archiépiscopale à l'endroit qui tire vers les prêcheurs" après en avoir prévenu la municipalité qui a accepté.

L'archevêque Augustin de Maupeou (1705-1712) fait démolir ce qui existait, mais il meurt en 1712 avant d'en avoir fini la reconstruction. Il fait appel au fameux Jean-Baptiste Alexandre Le Blond qui fut par la suite l'architecte de Saint-Pétersbourg en Russie. La préfecture du Gers[69] occupe le palais archiépiscopal terminé entre 1750 et 1770 pour l'archevêque Jean-François de Montillet de Grenaud (entre 1742 et 1776), à l'emplacement de l'ancien palais archiépiscopal médiéval. Il conserve des éléments du bâtiment médiéval. Pour lui permettre d'agrandir son palais, la municipalité lui concéda la rue Saint-Taurin par délibération du 15 mars 1744. L'archevêque acheta en 1749 des maisons alentour pour mener à bien son projet.

À la création des préfets, une partie du palais de l'archevêque servit de résidence au préfet de 1800 à 1804, une autre permit l'installation des tribunaux, et le reste constitua le logement du sénateur de la cohorte d'Agen. Cette dernière partie a été restituée à l'archevêque en 1823 à la suite de la signature du Concordat du 11 juin 1817, non appliqué, modifié par la bulle du 6 octobre 1822 promulguée par le pape Pie VII qui rétablit l'archevêché d'Auch.

Maison Fédel

Il s'agit d'une maison à encorbellements du XVe siècle. Les murs de ses trois étages sont constitués de pans de bois comblés par des briques plates à l'alignement régulier. Ils reposent sur un rez-de-chaussée en pierre qui abritait une boutique fermée par deux volets.

Maison de Gascogne

Il s'agit d'une halle en pierres ornées de caducées du commerce, originellement conçue pour le négoce du grain. Elle est restaurée en 1963 et accueille, tout au long de l'année, de nombreuses manifestations dont des expositions concernant les produits du terroir, l'artisanat et les artistes locaux.

Bibliothèque

L'ancienne église des Carmélites se dresse sur la place du même nom. Aujourd'hui bibliothèque municipale, ce bâtiment médiéval fut à son origine le château des comtes de Fezensac puis d'Armagnac. À noter le joli portail classique accosté de pilastres cannelés et la nef unique voûtée d'ogives reposant sur des culots ovoïdes érigée au XVIIe siècle.

Espaces publics

La place Salinis

Elle est plantée de micocouliers entourant un bassin (aujourd'hui remplacé par des plantes) et un monument aux morts, œuvre d'un sculpteur gascon : Antonin Carlès. Jusqu'au environ de 1850, la place était occupée par les bâtiments annexes dépendant de la cathédrale. Seuls restent le palais de l'Officialité et la maison de la Maîtrise (XVe-XVIe siècle)

Escalier monumental d'Auch
La statue de d'Artagnan.

L'escalier monumental d'Auch[70] est un ouvrage d'art néoclassique reliant la ville haute à la ville basse, sur 35 mètres de dénivelé au moyen de 374 marches. Il comporte six volées dont quatre doubles. Il est scandé de repos et de trois paliers successifs en terrasse servant de cadre à des jardinets et à des fontaines murales. Il constitue un ensemble magnifique avec la tour d'Armagnac, la cathédrale, le palais archiépiscopal et les rives du Gers. Il abrite la statue en bronze de Charles de Batz, alias d'Artagnan mousquetaire, œuvre de Michelet (1931). En 1992, "l'Observatoire du temps", œuvre en fonte du sculpteur Jaume Plensa est placé sur le sol du second palier, rappelant les inondations du subies par la Basse ville.

Décidé en 1854 par le préfet Féart afin d'ouvrir la Haute ville sur la Basse ville, les travaux de construction de l'escalier monumental ne furent débutés qu'en 1860 et achevés en 1863. L'escalier monumental a donc été hâtivement construit avec des matériaux récupérés lors de la démolition de la prison et du tribunal situés alors sur l'actuelle place Salinis. L'utilisation d'une pierre gélive de mauvaise qualité et l'instabilité du terrain expliquent son état avancé de dégradation 150 ans après sa construction.

Le , Franck Montaugé, maire de la commune, lança officiellement la rénovation du monument plus de trente années après l'ouverture du dossier par le maire Jean Laborde.

Sa réfection est achevée pour sa première phase (2009-2011). La deuxième phase de réhabilitation s'étalera sur la période 2011-2013, pour un coût total de 8 millions €.

D'inspiration de la Renaissance italienne (jardin de la Villa Garzoni à Collodi), l'escalier monumental est un site classé remarquable depuis le 1er juin 1943 et inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 6 juin 1994[71].

Pont de la Treille
Pont de la Treille.

Le pont de la Treille est réalisé entre 1746 et 1750 à la demande de l'intendant de la généralité d'Auch de Caze de la Bôve, en 1744, et par l'ingénieur Pollard, ingénieur de la généralité entre 1741 et 1747, qui fait les plans et commence la construction. Loguet lui a succédé comme ingénieur de la généralité d'Auch, entre 1748 et 1760.

Pousterles

Les pousterles sont des ruelles à forte pente, souvent aménagées en escalier, aboutissant aux portes médiévales de la ville. Le nom vient du gascon posterla[72], lui-même issu, semble-t-il, du latin posterula, « poterne, sentier dérobé[73] ».

Édifices religieux

  • Cathédrale Sainte-Marie
Portail de la cathédrale Sainte-Marie d'Auch
  • Palais de l'Officialité

L'Official était un fonctionnaire chargé par les prélats de réprimer tous les préjudices moraux, de protéger les biens de l'Église et les pouvoirs des ecclésiastiques. La vaste construction date du XIVe siècle. Elle abritait le tribunal ecclésiastique, les archives et la prison. Le palais fut largement remanié par Viollet-Le-Duc entre 1865 et 1872.

  • Église de Embats, chemin du Plan.
  • Église des Jacobins, place Louis Blanc.
  • Église Saint-Orens, rue Dessoles.
  • Église Saint-Paul, rue Voltaire.
  • Église Saint-Pierre, place Barbès (centre d'animation). C'est une église qui a été reconstruite au XVIIIe siècle. À noter son clocher carré.
  • Église Sainte-Bernadette, rue Jeanne d'Albret.
  • Chapelle du Carmel, rue Edgard Quinet.
  • Chapelle des Carmélites, place Salustre du Bartas (bibliothèque municipale).
  • Chapelle collège lycée Oratoire de Sainte-Marie, rue Victor Hugo.
  • Chapelle des Filles de Marie, rue Augusta (maison de retraite).
  • Chapelle ancienne maison de retraite La Ribère, chemin de la Ribère.
  • Chapelle du Sacré-Cœur.
  • Chapelle maison diocésaine, rue de Guynemer (centre Cuzin).
  • Chapelle Saint-Dominique, rue de la Somme (Maison de retraite).
  • Chapelle du cimetière, rue du Repos.
  • Chapelle (face à l'hôtel du Département).
  • Cloître des Cordeliers, rue Camille Desmoulins. Ensemble architectural et religieux du XIVe siècle remarquable, composé d'une salle capitulaire et des restes du cloître protégés par les Monuments historiques par arrêté du et par La Confrérie des Cordeliers depuis le . Le cloître a été ouvert au public lors des Journées européennes du Patrimoine 2012 pour la première fois.
  • Ancien collège des Jésuites, chapelle Saint-Ignace, place Salinis. Les Jésuites s'installent à Auch en 1582. Le collège d'Auch, [74] a été fondé par le cardinal de Tournon en 1543 : le collège ouvre en 1545 avec des maîtres laïques et des ecclésiastiques. Les Jésuites prennent la direction du collège en 1590 et le dirigent jusqu'en 1762. Puis, le collège est dirigé par les chapelains de Garaison. On relève 900 élèves au collège d'Auch en 1609 et 550 en 1627 [75], ancien lycée, puis collège Salinis, a été construit dans la première moitié du XVIIe siècle[76]. La chapelle du collège a été construite à partir de 1624 par l'architecte Guillaume Bauduer. Elle a été consacrée le 31 juillet 1628.
  • Chapelle ancien hôpital Pasteur-Saint-Augustin, rue Pasteur. Sa construction a commencé en 1715 grâce à un legs testamentaire (170 000 livres dont 63 000 pour l'hôpital) de l'archevêque d'Auch, Mgr Augustin de Maupeou[77]. Situé à proximité du Gers, en basse ville, il se composait de grandes ailes isolées pour éviter les contagions selon les principes architecturaux et hygiénistes du XVIIIe siècle. Doté successivement par l'abbé Daignan du Sendat, l'abbé de Saint-Cricq, il s'est agrandi et modernisé au cours du temps. Il fut pendant près de deux siècles confié aux Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Il cessa son activité lors de la création du centre hospitalier actuel mis en service le 2 avril 1974.
  • Prieuré de Saint-Orens, boulevard Sadi Carnot.
  • Temple réformé, impasse Saint-Martin.
  • Église évangélique, avenue Pierre Mendès France.
  • Église protestante évangélique, chemin de Marin.
  • Église protestante évangélique, rue de la Somme.
  • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, chemin Lavacant.

Patrimoine culturel

Tour d'Armagnac

La tour des Archives archiépiscopales, fautivement appelée tour d'Armagnac[78], construite au XIVe siècle était à l'origine une prison dépendant du palais de l'archevêché d'Auch. Avec le temps, faute de prisonniers, elle servit d'entrepôt aux archives religieuses. Au XIXe siècle, la tour retrouva sa fonction première, puisqu'elle fit partie de la maison d'arrêt située place Salinis. Elle fut désaffectée définitivement quand les prisons auscitaines furent construites derrière le nouveau palais de justice dans les années 1860. Le donjon, haut de 40 mètres, se dresse au sommet de l’escalier monumental d'Auch. Les geôles ont été conservées : dans la partie basse, trois sont voûtées en berceau et dans la partie haute, sept cellules plafonnées sont réparties à raison d'une par étage. On y accède par un escalier à vis en hors-d'œuvre.

Tour d'Armagnac
Musée des Amériques-Auch

Le musée des Amériques-Auch (Logo monument historique Inscrit MH (1976)) (ex-musée des Jacobins) est fondé par un arrêté du Directoire du Département du Gers le (26 frimaire de l'an II).

Les collections, constituées à partir de saisies révolutionnaires, étaient essentiellement composées à l'époque de tableaux et objets d'art. Les objets du musée archéologique de la Société historique de Gascogne vinrent les compléter à la fin du XIXe siècle.

En 1921, le musée s'enrichit de l'exceptionnelle collection latino-américaine léguée par Guillaume Pujos.

Puis, la collection d'ethnographie gasconne est créée par Henri Polge après la Seconde Guerre mondiale.

Après plusieurs déménagements, les collections du musée sont installées en 1979 dans l'ancien couvent des Jacobins[79].

En 2007, le musée a bénéficié de l'exceptionnel legs du Club Lions qui fait de lui la deuxième collection d'art précolombien de France, après le musée du quai Branly avec lequel il collabore.

Il présente des collections permanentes très variées : antiquité égyptienne, salon XVIIIe siècle, de nombreux vestiges archéologiques de la région, un fonds de peintures et sculptures d'artistes locaux (dont Antonin Carlès, Jean-Louis Rouméguère, Gabriel Lettu ou Mario Cavaglieri), une importante collection d'arts et traditions populaires gascons, la collection d'art précolombien et la très rare collection d'art sacré latino-américain.

Parmi cette dernière, la Messe de saint Grégoire fait figure de trésor dans les collections américanistes françaises. Probablement l'un des plus anciens tableaux de mosaïque de plumes conservé (il est daté de 1539), qui illustre à la fois le savoir-faire extraordinaire des artistes précolombiens et le développement d'un art colonial au XVIe siècle[80]. Il fut d'ailleurs récemment présenté à l'exposition Planète Métisse[81] organisée au musée du quai Branly - Jacques-Chirac par Serge Gruzinski[82].

Patrimoine naturel

La promenade Claude-Desbons, parcours aménagé de 4 km sur les berges du Gers, offre un cadre exceptionnel pour la détente en plein cœur de la ville. Elle permet un accès piéton vers le parc sylvestre du Couloumé (12 ha)[83].

Deux autres jardins clos sont présents : le jardin Ortholan, proche de la place de Verdun, ouvert en juillet 1936[84], et le jardin Cuzin, proche de la mairie. Ces deux jardins proposent des aires de jeux pour enfant, comme le parc du Couloumé depuis le printemps 2013.

Personnalités liées à la commune

Nées à Auch

Vivant ou ayant vécu à Auch

Culture populaire

Philatélie

Le premier timbre-poste émis de la ville d'Auch en 1966 représente le blason. Un second timbre-poste émis en 1999 célèbre les vitraux de la Cathédrale et l'une de ses représentations, la Sybille de Tibur. Philajeune est aujourd'hui le référent pour les émissions fédérales.

Héraldique, logotype et devise

Héraldique

Blason Blasonnement :
Parti, au premier de gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, portant une bannerette d'azur chargée d'une croisette aussi d'argent, à la hampe du même posée en barre, au second d'argent au lion de gueules armé de sable.
Commentaires : Au XIIIe siècle, l'agneau était l'emblème des bourgeois d'Auch et le lion figurait dans les armes des comtes de Fezensac. D'abord capitale des Ausques, Auch devint ensuite une cité gallo-romaine, Augusta Auscorum, appartenant à la Novempopulanie, province romaine formée de neuf peuples aquitains. Siège d'un évêché au IVe siècle qui absorba celui d'Eauze, première capitale de la Novempopulanie, la ville devint archevêché au IXe siècle. Capitale de la province de Gascogne, Auch fut le siège d'une généralité importante. La ville connut un grand épanouissement économique, artistique et culturel sous l'administration de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny de 1751 à 1767. On trouve, à Auch, dans l'escalier monumental construit en 1863, la statue du héros gascon, Charles de Batz-Castelmore dit d'Artagnan (1611-1673)[87].

Logotype de la ville

C'est l'agence ICOM de Toulouse qui a conçu le nouveau logo ainsi que la charte graphique qui l'accompagne[88]. La nouvelle identité visuelle est issue d'un travail qui a fait émerger cinq axes directeurs de la communication ; ces axes expriment le nouveau territoire de communication dans lequel s'inscrit désormais la Ville : la qualité, la modernité, l'ouverture, l'héritage et le collectif. Ces éléments ont guidé le travail de création de la nouvelle identité aussi bien dans le choix du symbole, des formes et des couleurs que dans les messages.

Devise

La devise historique de la ville est "Tot solet no pot Aux" ("Tout seul, Auch ne peut pas", en gascon) et semble rappeler " l'aide du pays d'Armagnac à la ville et l'aide de la ville au pays d'Armagnac"[89].

Aujourd'hui, la nouvelle devise "La Gascogne au cœur" semble avoir remplacé l'ancienne sur le logo de communication de la Mairie[90].

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  20. On trouve aussi cette graphie en "x" pour noté le "ch" français dans les textes anciens mais aussi dans le cœur de la cathédrale Sainte-Marie d'Auch, sur les tombes des archevêques. Elle est encore présente dans de nombreux toponymes : Foix, Uzeix, Aux-Aussat, etc.
  21. Gentilé sur le site habitants.fr, consulté le 18 juillet 2008.
  22. « Auch : au cœur de la ville antique », Pascal Lotti, Philippe Gardes, INRAP, 24 juillet 2017 (lire et voir la vidéo en ligne)
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