Barran

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Barran
Barran
Barran vu depuis les hauteurs de la commune.
Blason de Barran
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Gers
Maire
Mandat
Nicole Joullié
2020-2026
Code postal 32350
Code commune 32029
Démographie
Gentilé Barranais, Barranaise
Population
municipale
653 hab. (2021 en diminution de 4,53 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 03″ nord, 0° 26′ 37″ est
Altitude 182 m
Min. 121 m
Max. 283 m
Superficie 52,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auch-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Barran
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Barran
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Barran
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Barran
Liens
Site web http://www.barran.fr/

Barran (Barran en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, l'Auloue, le Petit Rhône, le ruisseau de Monsourbé et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Barran est une commune rurale qui compte 653 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 857 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Barranais ou Barranaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison Marty, classée en 1944, une maison (grenier-des-Évêques), inscrite en 1944, la maison Yence, inscrite en 1973, une maison Renaissance (mairie), inscrite en 1978, et une maison, inscrite et classée en 1978.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Barran est située sur la Baïse et l'ancienne route nationale 643, à 15 km au sud-ouest d'Auch.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Auch, Biran, Le Brouilh-Monbert, L'Isle-de-Noé, Lasséran, Mirannes, Ordan-Larroque et Saint-Jean-le-Comtal.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Barran se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Barran.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, l'Auloue, le Petit Rhône, le ruisseau de Monsourbé, le ruisseau de Béoulaygue, le ruisseau de Cocuron, le ruisseau de Fourmen, le ruisseau de Labarthe, le ruisseau de la Sarrouille, le ruisseau de Lasserrotte, le ruisseau de l'Escu, le ruisseau de Montchabreau, le ruisseau de Traouès et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 57 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].

L'Auloue, d'une longueur totale de 45,4 km, prend sa source dans la commune de L'Isle-de-Noé et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Baïse à Valence-sur-Baïse, après avoir traversé 16 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auch à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[13] : la « retenue collinaire et mosaïque de milieux du domaine de la Castagnère » (464 ha), couvrant 3 communes du département[14], et la « vallée de l'Auloue et ses coteaux à Ordan-Larroque » (620 ha), couvrant 2 communes du département[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Barran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[I 1],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), prairies (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), forêts (6,6 %), zones urbanisées (0,6 %), eaux continentales[Note 4] (0,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Barran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse et l'Auloue. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[22],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Barran.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 379 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 379 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Barran vu depuis la porte de la ville.

Lieu de passage du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la via Tolosana, Barran est une bastide (village fortifié à plan quadrillé) fondée à la fin du XIIIe siècle (1279), à l'issue d'un paréage entre le comte d'Armagnac-Fézensac et l’archevêque d'Auch. Les coutumes sont de l'année suivante. La ville nouvelle vient s'enclencher dans un village préexistant, bourg ecclésial[26]. Barran fut très rapidement peuplée et au XVe siècle, outre l'équipement traditionnel, elle comporte une école municipale.
Elle abrita au Moyen Âge une petite communauté juive. Les archevêques d'Auch y installèrent leur résidence d'été au château de Mazères, qui servit d'hôpital militaire durant la Première Guerre mondiale.

Très meurtrie au XVIe siècle pendant les guerres de religion par les troupes protestantes de Montmorency, elle a toutefois pu conserver son plan orthogonal caractéristique des bastides, son église et d'importants éléments de fortification.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
avant 1928 1931 M. Berges    
1931 1957 Gontrand Demandes    
1957 1971 Gontrand Duffort    
1971 1995 Celse Lustri    
1995 2001 Camille Ducay    
2001 2014 Paul Fourès[27] DVD  
2014 2019[28] Jean-Pierre Baqué DVD Agriculteur
2019 En cours Nicole Joullié    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 653 habitants[Note 5], en diminution de 4,53 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 4511 3431 7001 8101 8211 7761 8571 8361 735
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 6131 5751 5651 5431 5601 5101 5141 2391 135
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 1561 082943900928903943863861
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
801660653618671712724666667
2021 - - - - - - - -
653--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Barran dispose d'une école primaire publique[33].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : dernier dimanche d'août[34] ;
  • Foire : 8 janvier[34].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 306 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 674 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 310 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,7 % 4,6 % 6,1 %
Département[I 7] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 393 personnes, parmi lesquelles on compte 83 % d'actifs (76,8 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 17 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 110 emplois en 2018, contre 99 en 2013 et 117 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 303, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,8 %[I 10].

Sur ces 303 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

47 établissements[Note 8] sont implantés à Barran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 47
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 12,8 % (12,3 %)
Construction 14 29,8 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 17 % (27,7 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,1 % (3,5 %)
Activités immobilières 3 6,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 12,8 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
6 12,8 % (12,3 %)
Autres activités de services 3 6,4 % (8,3 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 47 entreprises implantées à Barran), contre 14,6 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :

  • Mathieu Baro, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (82 k€)
  • Balilu, location de logements (22 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 80 51 44 47
SAU[Note 11] (ha) 4 106 3 964 3 749 3 986

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 80 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 51 en 2000 puis à 44 en 2010[38] et enfin à 47 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 41 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[39],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 4 106 ha en 1988 à 3 986 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 51 à 85 ha[38].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Le village, dont l'économie avait toujours reposé sur l'agriculture, subit de plein fouet l'exode rural au XXe siècle. Mais la baisse de la population, qui s'est encore accentuée après la Seconde Guerre mondiale, semble aujourd'hui enrayée grâce à l'installation de nouveaux habitants dans la commune, qui bénéficie aujourd'hui de sa proximité avec le chef-lieu Auch (15 km). Le village a ainsi pu conserver son école (primaire et maternelle), ses services privés (médecin, coiffeur) et ses commerces (épicerie, quincaillerie, bar-restaurant - actuellement fermé) essentiels.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Jean-Baptiste.
Le clocher de l'église.
  • L'église Saint-Jean-Baptiste, datant du XIVe siècle[40] (son clocher et le pignon qui lui est accolé sont Logo monument historique Classé MH (1944))[40], fut reconstruite vers 1569, puis elle subit des modifications importantes au XIXe siècle. Elle possède un clocher tors qui se compose d'une tour carrée dont le dernier étage, débordant, est recouvert d'ardoises. Il est surmonté d'une pyramide à base carrée puis d'une flèche octogonale de 50 mètres, aussi recouverte d'ardoises dont la partie inférieure tourne de gauche à droite, de 1/8e de tour. En 1971, le clocher dont la torsion s'était accentuée avec le temps, allant jusqu'à la cassure, fut réparé par les Compagnons de Saint-Sylvain d'Anjou, qui pensent que la flèche était tordue dès l'origine. La tradition orale veut que sa forme insolite soit due à l'action des vents.
  • L'église Saint-Pierre de la Castagnère datant du XIIe siècle[41]. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1978[41]. Une cloche en bronze datant du XVe siècle est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2004[42].
  • Le château de Mazères (Logo monument historique Classé MH (1981)), ancienne résidence des archevêques d'Auch.
  • La tour porte est un élément bien conservé des anciennes fortifications entourant la ville. Elle est précédée d'un pont avec une arche en arc brisé cantonné de parapets à deux niveaux. À l'origine, la chaussée du pont était en bois et pouvait se replier pour se loger dans la rainure des parapets flanquant la porte. Le fossé, à cet endroit, est toujours visible. La tour porte est un carré de 7 m de côté et de 10 m de haut, couronnée à l'origine de créneaux remplacés depuis par une génoise.
  • Le château remanié de Nux. Ancienne « salle gasconne » du XIIIe, XIVe, transformée au XVIe et surtout au XIXe dans un parc aménagé sous le Second Empire. Jean Pierre de Nux[43], seigneur d'Ardens et lieutenant au Rgt de Navarre Infanterie, vendit la salle de Nux le et la métairie de Petroche à Jean Marie Courtade, conseiller du sénéchal d'Auch.
  • Pont de Mazères (XVIe siècle), qui relie les deux rives de la Baïse à proximité du château.
  • Le carré militaire du cimetière, où furent inhumés les soldats décédés des suites de leurs blessures au château de Mazères. Les restes de cinq soldats musulmans y reposent, dont les tombes sont tournées vers La Mecque.
  • Le château du May.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Barré d'hermine et de gueules de huit pièces[44].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Barran » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Barran » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Barran » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Barran » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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