Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs | |||||
Hôtel de ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs en 2019. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère (siège) |
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Maire Mandat |
Michel Veyron 2020-2026 |
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Code postal | 38590 | ||||
Code commune | 38384 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Stéphanois | ||||
Population municipale |
3 279 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 176 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
3 775 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 59″ nord, 5° 21′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 369 m Max. 545 m |
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Superficie | 18,61 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | ville-sesg.com | ||||
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Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ville-siège de la communauté de communes du Pays de Bièvre-Liers jusqu'en 2014, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est désormais le siège d'une communauté plus importante dénommée communauté de communes Bièvre Isère.
Le territoire de la commune accueille l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, anciennement appelé Grenoble-Saint-Geoirs, qui dessert la ville de Grenoble et de nombreuses stations de sports d'hiver.
En 2018, la commune est labellisé « Ville Prudente », pour son engagement pour la prévention et la sécurité routières[1],[2]. Ses habitants sont dénommés les Stéphanois (de Stéphanos, nom grec correspondant au prénom Étienne)[3].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et description
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située entre Lyon, Grenoble, Valence et Bourgoin-Jallieu, dans le secteur du Bas Dauphiné, en Isère, la commune s'est principalement développée dans la plaine de Bièvre.
Depuis le , Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est le siège de la Communauté de communes Bièvre Isère en raison de sa position centrale dans ce nouveau territoire et de sa proximité des grands axes de communication.
Son centre-ville se situe à 87 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 47 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 557 km de Paris (par la route). La ville se positionne à proximité de l'Aéroport de Grenoble-Alpes-Isère situé à 3 kilomètres du centre[4].
Description
[modifier | modifier le code]La commune présente un fort contraste entre sa partie ancienne et des faubourgs de construction plus récentes. Le bourg ancien présente un habitat assez resserré et se situe aux limites méridionales de la plaine de Bièvre au pied des derniers contreforts de la partie orientale du plateau de Chambaran, mais la cité s'est ensuite développée dans la plaine. Les principales zones commerciales et la zone aéroportuaire se situent, quant à elle, dans la partie septentrionale de la commune, reliées par une route à voies aux autres agglomérations de la région.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le territoire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est situé dans la plaine de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère et le cours du Rhône et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques[5].
Hydrographie et hydrologie
[modifier | modifier le code]S'écoulant depuis le plateau de Chambaran, le Rival est un ruisseau s'écoulant dans un axe sud-ouest sur le territoire communal. Il est rejoint par un petit affluent, la Coule[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,7 | −0,5 | 2,1 | 4,7 | 8,9 | 12,4 | 14,1 | 14,2 | 10,8 | 7,7 | 3,2 | 0,1 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,8 | 3,8 | 7,4 | 10,4 | 14,5 | 18,4 | 20,6 | 20,5 | 16,4 | 12,3 | 6,9 | 3,5 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 8 | 12,6 | 16,2 | 20,2 | 24,4 | 27,1 | 26,9 | 22 | 17 | 10,7 | 6,9 | 16,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−27,1 03.01.1971 |
−19,4 05.02.12 |
−18,2 04.03.1949 |
−7,9 08.04.03 |
−2,8 07.05.19 |
2,1 10.06.05 |
4,8 18.07.1970 |
3,8 30.08.1986 |
−1,2 28.09.1972 |
−5,3 30.10.1950 |
−10,9 27.11.1971 |
−20,2 30.12.05 |
−27,1 1971 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,3 10.01.15 |
20,7 25.02.1991 |
25,3 22.03.1990 |
28 18.04.1949 |
31,4 22.05.22 |
37 22.06.03 |
38,3 24.07.19 |
39,5 13.08.03 |
33,6 05.09.1949 |
29,7 09.10.23 |
24,8 01.11.1968 |
19,5 18.12.1989 |
39,5 2003 |
Ensoleillement (h) | 908 | 1 116 | 1 729 | 1 898 | 2 208 | 2 584 | 2 924 | 2 634 | 1 992 | 1 404 | 911 | 78 | 21 084 |
Précipitations (mm) | 63,3 | 48,7 | 63 | 75,5 | 90,7 | 73,3 | 66,5 | 66,3 | 98,9 | 106,7 | 98,6 | 63,6 | 915,1 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, dont elle est la commune-centre[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (6,7 %), cultures permanentes (6,1 %), prairies (4,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune a beaucoup évolué durant les quarante dernières années. Après la création de nouveaux quartiers entre l'aéroport, créé en 1968, la municipalité conduit de nombreux projets afin de donner une certaine cohérence urbaine à la petite ville. Depuis quelques années, un vaste programme de rénovation du centre-ville a été mis en place[18].
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Centre ville et la Halle
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Rue du centre-ville
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Centre commercial
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Rond-point du centre commercial
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Rond-point dédié à l'aviation
-
Monument aux morts
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Secteur de l'ancienne gare
Hameaux lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19].
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Logement
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Accès routier
[modifier | modifier le code]La ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs se situe au centre d'un triangle formé par les autoroutes A7, A48 et A49, la ville étant cependant plus rapidement accessible par l'A48, autoroute qui relie Lyon à Grenoble, grâce à la création d'une bretelle d'accès en voie rapide à chaussées séparées, la RD119 qui la relie à l'autoroute afin de desservir l'aéroport. Cette voie rapide prend fin, plus à l'ouest, sur le territoire la commune voisine de Brézins.
- 9 Rives à 27 km : Vienne, La Côte-Saint-André, Aéroport de Grenoble-Isère.
L'accès routier à la commune est également possible par l'ancienne route nationale 85 qui relie Lyon à Grenoble, puis en empruntant la RD154 (route de La Frette) en venant de Lyon ou la RD519 en arrivant par Grenoble (route de Beaucroissant).
La commune est également reliée à Saint-Marcellin par la RD515, à Saint-Siméon-de-Bressieux par la RD13, à Brézins par le RD 518 et à Vinay par la RD154
Transports publics
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]La commune était autrefois reliée à un réseau ferré mais la gare est actuellement désaffectée, les services voyageurs ayant été supprimés en 1939[20].
Transport aérien
[modifier | modifier le code]L'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère est en grande partie implanté sur le territoire de la commune et plus particulièrement les trois terminaux voyageurs pouvant accueillir jusqu’à un million de passagers par an[21].
Transport routier
[modifier | modifier le code]- Au niveau de l'aéroport
- L'aéroport est relié à la gare routière de Grenoble par une navette régulière de la compagnie Actibus[22], en correspondance avec l’ensemble des lignes Cars Région Isère et Transaltitude.
- Au niveau du bourg et des autres secteurs
- Le bourg et ses environs sont reliés à la gare routière de Grenoble par plusieurs lignes régulières, dont :
- la ligne 7300 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Beaurepaire à Grenoble, aux arrêts Le Pailleret Gare routière ;
- la ligne expresse 7320 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Beaurepaire à Grenoble, à l'arrêt Parking relais Mandrin ;
- la ligne 7350 du réseau interurbain de l'Isère, reliant La Côte-Saint-André à Voiron, aux arrêts Le Pailleret Gare routière ;
Risques naturels et technologiques majeurs
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[23].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs se décompose en deux parties.
La première, Saint-Étienne, est certainement liée à Étienne, prédicateur juif du Ier siècle considéré a posteriori comme le premier diacre (protodiacre) et le premier martyr (protomartyr) de la chrétienté.
La seconde, Saint-Geoire, pourrait faire référence à saint Georges (Georges de Lydda) un martyr chrétien légendaire qui aurait vécu au IVe siècle, connu pour avoir livré un combat acharné contre un dragon afin de sauver la fille d'un roi de la région de Beyrouth. Il existe cependant une deuxième hypothèse concernant cette première partie à l'instar du toponyme de Saint-Geoire-en-Valdaine, située dans le même département de l'Isère ou il serait question de Saint-Georges-de-Vienne, évêque de Vienne qui vécut au cours du VIIIe siècle.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Moyen-Âge et Temps Modernes
[modifier | modifier le code]La maison natale du célèbre contrebandier de l'Ancien Régime (XVIIIe siècle) Louis Mandrin, fils de François-Antoine Mandrin, négociant marchand, est située sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs. Elle fut construite en 1515[25] et est acquise par la famille Mandrin en 1644[26]. Louis Mandrin y naît le , mais il la quitte définitivement durant l'année 1752.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Révolution française
[modifier | modifier le code]Durant la période révolutionnaire, la commune est rebaptisée Marathon, mais celle-ci reprend son nom entre le Consulat et le Premier Empire[27].
XXe siècle
[modifier | modifier le code]De 1938 à 1966, un terrain d'aviation créé par les militaires sert pour les militaires comme piste atterrissage puis de point de dépôt[28].
Un projet d'un nouvel aéroport pour La région grenobloise est lancé dans les années 1960, puis il se concrétise en , lors de la fermeture définitive de l'aéroport de Grenoble-Mermoz[29] et de l'ouverture au public de l'« aéroport de Grenoble-Saint-Geoirs » le .
À la fin du XIXe siècle les tissages Romain-Bonvallet s'installent sur la commune marquant ainsi le début de l'industrialisation du secteur. Durant la Seconde guerre mondiale l'entreprise fut spécialisée dans le tissage de toiles de parachutes[30].
La commune a hébergé jusqu'au milieu des années 1990 la principale usine de production des skis de la marque française Dynamic, puis l'entreprise autrichienne Atomic, aujourd'hui remplacée par un ensemble immobilier.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal compte vingt-trois membres (douze femmes et onze hommes) dont un maire, cinq adjoints au maire et dix-sept conseillers municipaux[31].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Scrutins locaux
[modifier | modifier le code]Scrutins nationaux
[modifier | modifier le code]Candidat | 1er tour | 2e tour | ||
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Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs | Ensemble de la France | Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs | Ensemble de la France | |
Emmanuel Macron | 21,69 % | 24,01 % | 56,89 % | 66,10 % |
François Fillon | 17,40 % | 20,01 % | ||
Jean-Luc Mélenchon | 15,14 % | 19,58 % | ||
Marine Le Pen | 29,93 % | 21,30 % | 43,11 % | 33,90 % |
Benoît Hamon | 5,51 % | 6,36 % | ||
Votants | 81,18 % | 77,77 % | 78,27 % | 74,56 % |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville est jumelée avec :
- Casorate Sempione (Italie) depuis 2013[36]
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2021, la commune comptait 3 279 habitants[Note 4], en évolution de +0,61 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune gère et administre l'école primaire publique Les castors qui compte une section maternelle et une section élémentaire[41] .
Équipement culturel
[modifier | modifier le code]Créée en , la bibliothèque intercommunale « Médiarêves » est une des bibliothèques du réseau Médiathèque de Bièvre Isère. Celle-ci a bénéficié de travaux d'agrandissement en 2015 et présente un catalogue unique de plus de 100 000 documents[42].
Équipement sportif
[modifier | modifier le code]Équipement sanitaire et social
[modifier | modifier le code]La commune héberge deux établissements médico-sociaux situés sur un seul domaine géographique et gérés par la Fondation Partage et Vie. Cet ensemble est situé sur la route de Saint-Geoirs, au sud du territoire communal.
Il s'agit d'une maison de retraite médicalisée dénommée Le Moulin comptant 80 places[43] et d'un foyer d'accueil médicalisé dénommé Les Quatre jardins[44].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Internet
[modifier | modifier le code]En 2014, la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[45].
Presse régionale
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Autres médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Culte catholique
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Paul de Toutes Aures, avec onze autres communes de la région. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[46].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Entreprises et secteurs d'activité
[modifier | modifier le code]L'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, anciennement dénommé Grenoble-Saint-Geoirs est le principal pourvoyeur d'emplois de la commune et de la communauté de communes. On peut découvrir autour de cet aéroport, de nombreuses activités liées à son implantation telles que l'École nationale de l'aviation civile (anciennement service d'exploitation de la formation aéronautique - SEFA) réservée à la formation des instructeurs français, le centre de formation de la société AERALP. Le centre-école de parachutisme de Grenoble implanté sur l'aéroport de Grenoble-Isère[47]
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale Saint-Étienne, édifice religieux de rite catholique, est inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du ; l'ancienne chapelle située à l'est de la sacristie, avec ses peintures murales, est protégée[48].
Châteaux
[modifier | modifier le code]- La maison forte de Fassion, des XVe et XVIIe siècles, labellisée Patrimoine en Isère en 2011[49],[50].
Autres bâtiments
[modifier | modifier le code]- La maison forte de Saint-Cierge, des XVe et XIXe siècles[50], ou Château Saint-Cierge, labellisé Patrimoine en Isère en 2019[51].
- La tour de l'ancien château delphinal, du (XIVe siècle).
- La maison natale de Louis Mandrin, datant du (XVIe siècle).
- La maison forte de Varanin, du début du XIVe siècle, puis remaniée au XIXe siècle, maison de la mère de Mandrin[50].
- La maison Cochet (XVIIe siècle).
- Les vestiges du mur d'enceinte.
- Les maisons en galets roulés.
- Les halles couvertes dans le bourg ancien.
- Le monument aux morts communal
-
La Halle vue de l'intérieur
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La Halle vue de l'extérieur
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Église de St Étienne de St Geoirs
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Toiture de l'église, côté occidental
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Église, coté oriental
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Le château de Fassion sous la neige
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]L'étang de Chanclau
[modifier | modifier le code]Le site de l'étang de Chanclau présente un parcours découverte sur la faune et la flore locale permettant de découvrir la richesse du site à travers de nombreux panneaux pédagogiques. La zone est gérée par une association de protection des oiseaux, laquelle a créé un refuge LPO en 2012[52].
Espaces verts et fleurissement
[modifier | modifier le code]En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[53].
Patrimoine et tradition orales
[modifier | modifier le code]Langue régionale
[modifier | modifier le code]Historiquement, sur le plan linguistique, le territoire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, ainsi que l'ensemble de la plaine de Bièvre et du Liers, se situe au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et au sud-est de l'agglomération lyonnaise et donc dans la partie centrale du domaine linguistique des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine de la langue dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.
L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône. .
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Octave Chenavaz (1855-1912), homme politique, maire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, député de l'Isère de 1895 à 1910.
- Xavier Depraz (1926-1994), chanteur d'opéra et comédien, s'y est retiré et y est décédé.
- Louis Guyonnet (1887-1948), homme politique, sénateur, maire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
- Louis Mandrin (1725-1755), contrebandier, y est né.
- Rose Valland (1898-1980), historienne d'art, résistante, capitaine de l'armée française, qui a été à l'origine de la récupération des œuvres d'art volées par les nazis durant l'Occupation, y est née et y est enterrée.
- Claude François Joseph Veyron-Lacroix (1766-1839), chevalier de l'Empire, colonel, sous-inspecteur aux revues, vétéran des guerres de la Révolution et de l'Empire, y est né[54]. Il était aussi châtelain de Saint-Cierge[réf. nécessaire].
- Joseph Vinoy (1800-1880), général et sénateur du Second Empire, grand chancelier de l’ordre national de la Légion d'honneur, y est né.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or, à une palme de sinople posée en pal ; au chef d'azur chargé d'un dauphin d'argent[55]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site officiel du label « Ville Prudente ».
- F.M., Après Le Versoud, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs décroche le label « Ville prudente », dédié à la sécurité routière, Place Grenet, 22 novembre 2018, accès le 22 novembre 2018.
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 21 février 2019
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 21 février 2019
- Site de la SIERM, page L'eau dans la commune : Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, consulté le 21 février 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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