Les Côtes-d'Arey
Les Côtes-d'Arey | |||||
![]() Les Côtes-d'Arey en 1910. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Vienne Condrieu Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christian Borel 2020-2026 |
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Code postal | 38138 | ||||
Code commune | 38131 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 023 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 27′ 24″ nord, 4° 52′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 217 m Max. 409 m |
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Superficie | 24,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vienne-2 | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Les Côtes-d'Arey est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Côtarins[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est situé dans le nord-ouest du département de l'Isère, entourée par les communes de Reventin-Vaugris, Cheyssieu et Vernioz, le bourg étant situé à 8 km au sud-ouest de Vienne la plus grande ville à proximité.
La commune est proche du parc naturel régional du Pilat à environ 6 km.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Voies de communication[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Les Côtes-d'Arey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,8 %), terres arables (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (5,1 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
L'ensemble du territoire de la commune des Côtes-d'Arey est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[8].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Une fratrie locale, les Falcon de Longevialle, perdit cinq de ses membres, tués au front lors de la Première Guerre mondiale[10]. Seule une autre fratrie française, les frères Ruellan de Paramé (aujourd'hui Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine) en perdit plus (6). Deux autres familles - les Jardot, d'Evette-Salbert (Territoire de Belfort) et les De l'Estang du Rusquec de Treflevenez (Finistère) - perdirent également cinq de leurs membres.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2020, la commune comptait 2 023 habitants[Note 3], en augmentation de 3,16 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement culturel et sportif[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- La Chapelle Saint-Mamert, y compris le mur de soutènement, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [17].
- Monument des fusilliers (la plaine).
- Église Saint-Martin des Côtes-d'Arey.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les Côtes-d'Arey possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 6 mai 2020.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- Marc Jean, Les dix frères Ruellan, héros et martyrs, Saint-Malo, éd. Cristel, , 270 p. (ISBN 978-2-84421-078-4).
- Annuaire des Mairies de l'Isère, p. 102, 2006
- « Résultats municipales 2020 à Les Côtes-d'Arey », sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Chapelle Saint-Mamert », notice no PA00117149, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Mandement et Baronnie – Vienne 1927 – R. de Leusse
- Vieilles églises, chapelles et oratoires du Viennois in Vienne en France de Jean d’Auvergne – Joseph Saunier
- Histoire des Côtes d’Arey, la vie d’un village d’Henri IV à Napoléon Ier – Lyon 1972 – J.-F. Grenouiller
- Les Côtes d’Arey de A à Z – 2006
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Les Côtes-d'Arey sur le site de la communauté d'agglomération
- Le site de la commune des Côtes-d'Arey