Les Côtes-d'Arey

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Les Côtes-d'Arey
Les Côtes-d'Arey
Les Côtes-d'Arey en 1910.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Vienne Condrieu Agglomération
Maire
Mandat
Christian Borel
2020-2026
Code postal 38138
Code commune 38131
Démographie
Population
municipale
2 023 hab. (2020 en augmentation de 3,16 % par rapport à 2014)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 24″ nord, 4° 52′ 04″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 409 m
Superficie 24,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vienne-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Les Côtes-d'Arey
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Les Côtes-d'Arey

Les Côtes-d'Arey est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Côtarins[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est situé dans le nord-ouest du département de l'Isère, entourée par les communes de Reventin-Vaugris, Cheyssieu et Vernioz, le bourg étant situé à 8 km au sud-ouest de Vienne la plus grande ville à proximité.

La commune est proche du parc naturel régional du Pilat à environ 6 km.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Les Côtes-d'Arey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,8 %), terres arables (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (5,1 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune des Côtes-d'Arey est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[8].

Terminologie des zones sismiques[9]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Une fratrie locale, les Falcon de Longevialle, perdit cinq de ses membres, tués au front lors de la Première Guerre mondiale[10]. Seule une autre fratrie française, les frères Ruellan de Paramé (aujourd'hui Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine) en perdit plus (6). Deux autres familles - les Jardot, d'Evette-Salbert (Territoire de Belfort) et les De l'Estang du Rusquec de Treflevenez (Finistère) - perdirent également cinq de leurs membres.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Serge Frick    
mars 2001 mars 2014 Patrick Gagnaire DVG-PS[11]  
mars 2014 mai 2020 Michel Thommès SE Chef d'entreprise[12]
mai 2020 En cours Christian Borel   Ancien chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

En 2020, la commune comptait 2 023 habitants[Note 3], en augmentation de 3,16 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7258189331 0941 1291 2281 2071 2401 217
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1221 1271 1101 0841 099981986985930
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
890875865775799765715730699
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6326397091 0591 2141 5511 7291 7541 958
2017 2020 - - - - - - -
2 0262 023-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipement culturel et sportif[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le Château Saint-Jean en 1919.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les Côtes-d'Arey possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 6 mai 2020.
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  9. [1]
  10. Marc Jean, Les dix frères Ruellan, héros et martyrs, Saint-Malo, éd. Cristel, , 270 p. (ISBN 978-2-84421-078-4).
  11. Annuaire des Mairies de l'Isère, p. 102, 2006
  12. « Résultats municipales 2020 à Les Côtes-d'Arey », sur lemonde.fr (consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  17. « Chapelle Saint-Mamert », notice no PA00117149, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mandement et Baronnie – Vienne 1927 – R. de Leusse
  • Vieilles églises, chapelles et oratoires du Viennois in Vienne en France de Jean d’Auvergne – Joseph Saunier
  • Histoire des Côtes d’Arey, la vie d’un village d’Henri IV à Napoléon Ier – Lyon 1972 – J.-F. Grenouiller
  • Les Côtes d’Arey de A à Z – 2006

Liens externes[modifier | modifier le code]

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