Eyzin-Pinet
Eyzin-Pinet | |||||
![]() Le château de Montfort sur une carte postale ancienne. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Vienne Condrieu Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christian Janin 2020-2026 |
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Code postal | 38780 | ||||
Code commune | 38160 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 337 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 82 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 28′ 25″ nord, 5° 00′ 03″ est | ||||
Altitude | 312 m Min. 218 m Max. 450 m |
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Superficie | 28,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vienne-2 | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.eyzin-pinet.fr | ||||
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Eyzin-Pinet est une commune française, située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Adhérente à la communauté de communes de Vienne Condrieu Agglomération et rattachée au canton de Vienne-2, le village est proche de l'agglomération de Vienne et ses habitants sont appelés les Eyzinois[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
À 44 km au sud-est de Lyon, la commune est située dans le Nord-Isère, également dénommé Bas Dauphiné. Elle regroupe une dizaine de hameaux dont les principaux sont le village et Chaumont et est traversée par un affluent du Rhône, la Gère.
Sa topographie est partagée entre des collines recouvertes de forêts, riches en pins, une vallée et une plaine agricole.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est traversé par la Gère, un affluent du Rhône, d'une longueur de 34,5 km de longueur[2] et deux de ses affluents : le ruisseau de Merdaret d'une longueur de 4,7 km et la Suze, d'une longueur de 10,3 km.
Climat[modifier | modifier le code]
La région d'Eyzin-Pinet présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons, de nombreux orages se déroulant en été.
Voies de communication[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est traversé par l'ancienne route nationale 538, déclassée en RD538 et qui relie Vienne à Beaurepaire, Crest, Nyons et Cavaillon. Cette route qui taverse le hameau du Chamboud sert aussi d'itinéraire bis, alternatif à l'autoroute A7 ou à la route nationale 7.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Eyzin-Pinet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,3 %), forêts (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (3,2 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Hameaux, Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
La totalité du territoire de la commune d'Eyzin-Pinet est située en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité[modifier | modifier le code]
Le secteur actuel d'Eyzin-Pinet et du secteur du Nord-Isère se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.
Son histoire est largement marquée par l'époque gallo-romaine. En effet, deux aqueducs, découverts en 1898, permettaient d'alimenter en eau la ville de Vienne à partir du village d'Eyzin.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
En 1080, le village s'appelait Aysinis-Pinet Pineto. Il devient « Eyzin » puis « Eyzin-Pinet » le 14 mai 1823. Auparavant Pinet était plus important qu'Eyzin qui n'avait qu'une seule maison.
Au Moyen Âge, Pinet était le chef-lieu d'un mandement composé de 12 paroisses : approximativement la rive gauche de la Gère (affluent du Rhône) depuis le site de Gémens (quartier de la commune d'Estrablin, limitrophe d'Eyzin) ainsi que Chaumont (hameau d'Eyzin-Pinet). Le château est visité lors de l'enquête de 1339[11]. Il est entre les mains de Drevet des Vaux qui la hérité ainsi que la terre de Beauvoir de son oncle Guigues de Beauvoir. La famille de Beauvoir le tenait en fief du dauphin ; Guigues de Beauvoir rend hommage le 16 septembre 1310 au dauphin Jean II de Viennois pour le château de Pinet.
Les témoignages diffèrent sur la population du mandement, le curé de Pinet, Jacques d'Hières (« de Eriis ») indique 570 feux alors que le damoiseau, noble Guillaume d'Anjou résident du château de Pinet, l'estime entre 900 et 1 000 feux et Pierre du Bourg, moine du monastère de Saint-André de Vienne et prieur d'Eyzin, avance également le chiffre de 900 feux.
De nature très diverse, son patrimoine historique demande à être préservé tant pour le sauver de la dégradation que de l'oubli.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2020, la commune comptait 2 337 habitants[Note 3], en augmentation de 6,86 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A). Celle-ci héberge et gère une école primaire et une école maternelle sur son territoire[18].
Équipements culturel et sportif[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes[modifier | modifier le code]
La communauté catholique et l'église d'Eyzin-Pinet (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse Sainte Mère Teresa en Viennois, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[19].
Économie[modifier | modifier le code]
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]


La commune possède deux églises datant du XIXe siècle ainsi que quelques monuments remarquables dont le donjon d'un ancien château-fort médiéval.
- Église Saint-Barthélemy de Chaumont.
- Église de l'Assomption d'Eyzin-Pinet.
La tour de Pinet[modifier | modifier le code]
Ce donjon est le vestige en grande partie ruinée de l'ancien château fort du XIIIe siècle ayant appartenu à la famille Pinet et possédée en 1081 par le chevalier Bérillon, apparenté à la Famille de La Tour du Pin. Le château fut ensuite la possession des seigneurs de Beauvoir avant de passer aux mains des dauphins de Viennois[20].
Le château de Montfort[modifier | modifier le code]
L'édifice date des XIVe et XVe siècles remanié au XVIIIe siècle[20] ;
La gentilhommière des Lambert[modifier | modifier le code]
Situé au lieu-dit Saint-Marcel, le bâtiment date du XVe siècle[20].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
La forêt domaniale des Blaches classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dans son ensemble et qui héberge de nombreuses espèces animales et végétales [21].
De nombreux chemins balisés pour les piétons et les chevaux traversent les forêts, les pinèdes et les étangs.
Eyzin-Pinet dans les Arts[modifier | modifier le code]
Dans la littérature[modifier | modifier le code]
Jean Echenoz, dans son roman Nous trois paru en 1992, situe un épisode de son histoire dans un hôtel-restaurant d'Eyzin-Pinet où deux de ses personnages principaux passent une nuit après avoir réchappé à une catastrophe naturelle[22].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean Christophle, viticulteur, maire d'Eyzin-Pinet et député de l'Isère de 1898 à 1902
Héraldique[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 14 février 2021.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Gère (V32-0400) » (consulté le )
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Faure Claude, Un projet de cession du Dauphiné à l'Église romaine (1338-1340), In : Mélanges d'archéologie et d'histoire, t. 27, 1907, p. 153-225.
- [1]
- « Résultats municipales 2020 à Eyzin-Pinet », sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site eyzin-pinet.fr, page sur les écoles, consulté le 16 septembre 2021.
- Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Sainte Mère Teresa en Viennois, consulté le 15 septembre 2021.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 678.
- Site de l'INPN, page sur la ZNIEFF de la forêt des Blaches, consulté le 8 mars 2019
- Nous trois, Jean Echenoz, éditions de Minuit, coll. « Double » no 66, 2010, (ISBN 978-2-7073-2129-9), pp. 81-87.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la Communauté d'agglomération
- Site officiel