Faramans (Isère)
Faramans | |||||
![]() La Grande Rue en 1910. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère | ||||
Maire Mandat |
Gilles Bourdat 2020-2026 |
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Code postal | 38260 | ||||
Code commune | 38161 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Faramantois | ||||
Population municipale |
1 041 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 96 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 39″ nord, 5° 09′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 342 m Max. 444 m |
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Superficie | 10,79 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.faramans.fr | ||||
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Faramans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Positionnée entre Lyon, Grenoble, Valence, le territorie de Faramans se positionne plus précisément dans la Plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné.
Les habitants de la commune sont dénommés les Faramantois[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
Faramans est un village de l'Isère peuplé d'un peu plus de 1 000 habitants qui se situe à moins de 8 km de La Côte-Saint-André, berceau d'Hector Berlioz. Les métropoles de Lyon et de Grenoble, toutes deux à environ une soixantaine de kilomètres.
Faramans est positionnée à l’extrême est de la plaine de Bièvre, zone rurale, que le bourg domine légèrement.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
La commune est limitrophe de quatre autres communes du département de l'Isère.
Géologie[modifier | modifier le code]
Faramans est située dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère et le cours du Rhône et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [2].
Climat[modifier | modifier le code]
La région de Faramans présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations assez régulières toute l'année.
Les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais avec des périodes orageuses en fin de période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune ne présente pas de cours d'eau notable hormis le ruisseau d'Eydoche.
Transports[modifier | modifier le code]
Faramans est situé au carrefour des routes reliant de La Côte-Saint-André et Beaurepaire.
Les gares ferroviaires les plus proches sont situées à Bourgoin-Jallieu (35 km), au Grand-Lemps 30 km et à Rives (32 km ).
Un service de bus départemental est accessible depuis La Côte-Saint-André (à 7,5 km). Chaque jeudi, un transport est assuré pour les habitants vers La Côte-Saint-André. Les élèves de collège et de lycée sont acheminés chaque jour vers leurs établissements scolaires.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Hameaux lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
Risques naturels[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
La totalité du territoire de la commune de La Côte-Saint-André est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[4].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal compte quatorze membres (sept femmes et sept hommes) dont un maire et quatre adjoints au maire[6].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2018, la commune comptait 1 041 habitants[Note 1], en augmentation de 6,22 % par rapport à 2013 (Isère : +2,75 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement sportif et social[modifier | modifier le code]
La base nature et loisirs en Bièvre d'une superficie totale de 22 ha, permet la pratique du golf, de la pêche, des promenades, de la pétanque et compte également des jeux pour enfants, des aires de pique nique, un sentier ludique des terrains de tennis et un city stade[11].
Il existe également un club de football ainsi qu'un centre aéré.
Médias[modifier | modifier le code]
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes[modifier | modifier le code]
La communauté catholique de Faramans et l'église paroissiale (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de La Côte-Saint-André [12].
Économie[modifier | modifier le code]
Faramans est un village très actif et dynamique, avec pas moins de 27 associations qui s'ingénient à donner vie à la bourgade. Il n'est pas une semaine sans qu'une ou deux manifestation(s)ne s'y déroule(nt).
Les municipalités successives, surtout depuis les années 1980, alors que Faramans s'étiolait, ont su s'emparer des opportunités qui leur étaient offertes. C'est l'initiative de l'équipe municipale de l'époque qui a donné le coup de pouce nécessaire au regain du village. En ouvrant une section de classe maternelle, elle espérait attirer ainsi de jeunes couples. Pari réussi puisque le nombre d'habitants est passé de 515 à 687. Mais, il fallait proposer aussi une infrastructure commerciale qui incite à « rester au pays ». Seul le « bar-tabac-presse-restaurant » avait résisté à l'exode. Le défi était lourd, mais pas insurmontable. L'opiniâtreté des élus, la volonté de jeunes artisans l'ont rendu réalisable.
En 1982, c'est la boulangerie qui reprend du service, puis le salon de coiffure, la boucherie et le médecin s'installent. Une pharmacienne, un kinésithérapeute, des infirmiers, un dentiste viennent compléter progressivement l'équipement paramédical du village.
En 1994, grâce à l'opération « 1 000 villages », une supérette s'implante. Entre-temps, l'équipe municipale a eu deux idées judicieuses : la création d'un camping, l'organisation annuelle de la « foire aux châtaignes ».
Cinq commerces, un pôle médical et para-médical complet, un terrain de camping, un centre équestre, un golf, un centre aéré, un marché hebdomadaire offrent aux Faramantois un panel quasi complet d'activités qui leur permettent de vivre au pays. En septembre 2011, est inauguré le bâtiment flambant neuf et fleuron de l'éco-construction qui accueillera deux classes de maternelle et la classe de CP, tandis que les autres classes élémentaires poursuivront leur chemin dans les anciens bâtiments : au total, une centaine d'enfants sont scolarisés.
Les communes limitrophes ne disposant pas d’infrastructures commerciales, médicales, para-médicales, Faramans devient le centre vivant d'une communauté de villages ruraux, lesquels sont soutenus, dans leur ensemble, par la communauté de communes du Pays Bièvre-Liers, qui gère certains territoires du hameau : l'étang du Marais, la Base nature et loisirs, le golf de Bièvre, le centre aéré.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église paroissiale
- Le lavoir communal
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Étang du Marais (Base de Loisirs des Eydoches).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Marie Léonide Charvin dite Agar (1832-1891) passe son enfance et sa première adolescence chez ses grands parents paternels à Faramans.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Faramans (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 mars 2020
- Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le 23 juin 2016)
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Site faramans.fr page sur le conseil municipal, consulté le 4 mars 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site faramans.fr, page sur la base de loisir, consulté le 4 mars 2020.
- Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la Paroisse Sainte Marie de Bièvre Liers, consulté le 5 mars 2020