Viriville
Viriville | |||||
La place des Buttes en 1912. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère | ||||
Maire Mandat |
Françoise Sempé-Buffet 2020-2026 |
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Code postal | 38980 | ||||
Code commune | 38561 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 704 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 00″ nord, 5° 12′ 18″ est | ||||
Altitude | 360 m Min. 306 m Max. 606 m |
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Superficie | 30,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.viriville.fr | ||||
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Viriville est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, la commune est, depuis 2014, adhérente à la Communauté de communes Bièvre Isère. Les habitants de la commune sont dénommés les Virivillois[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Positionnée entre Lyon, Grenoble, Valence et Bourgoin-Jallieu, Viriville se trouve plus précisément dans la Plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné, en Isère
La commune est située à 9 km au sud de La Côte-Saint-André.
Géologie
[modifier | modifier le code]Plateau de Chambaran
[modifier | modifier le code]Le plateau de Chambaran borde la partie méridionale du territoire de Viriville. Il se compose de « cailloutis polygéniques » sans stratification visible, emballés dans un ensemble argilo-limoneux. Jusqu'à une dizaine de mètres de profondeur, ce cailloutis est essentiellement composé de roches siliceuses dont des quartzites mais très fortement altérées. Selon la notice d'une carte géologique au 1/50 000 : « cette formation, attribuée par certains auteurs à une nappe alluviale villafranchienne, peut aussi bien représenter, en totalité ou en partie, le niveau supérieur, altéré, des conglomérats miocène »[2].
Le plateau de Chambaran est classé à l'inventaire national du patrimoine naturel[3].
Plaine de Bièvre
[modifier | modifier le code]Cette pénéplaine, située au nord du territoire virivillois est, en fait, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (qu'elle domine) et le cours du Rhône et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques[4].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Marcilloles | Chatenay | |||
Thodure | N | Marnans | ||
O Viriville E | ||||
S | ||||
Saint-Clair-sur-Galaure / Montfalcon | Roybon |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du nord »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 985 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par la route départementale 156 (RD156) qui rejoint la RD519 en limite nord du territoire.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Viriville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,4 %), terres arables (27,7 %), zones agricoles hétérogènes (21,8 %), prairies (10,7 %), zones urbanisées (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Logement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Viriville est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[16].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Au fil des documents anciens : Veteris Villae (902) - Veiravilla (fin du XIe siècle) - Verevilla (1107) - Virivilla et Veravilla au fil des XIIe siècle et XIIIe siècle, enfin Viriville en 1629 sur la carte de Cassini.
Une des origines proposées pourrait découler du latin Vetéris (de vielle date, que l'on retrouve dans vétuste) et Villa (domaine), soit le vieux domaine, ce qui montrerait qu'en 902, l'endroit était déjà ancien[18].
D'autre possibilités plus ou moins incertaines seraient : d'après le propriétaire romain Virius, ou du celte Vir ou Vera (petite rivière), ou encore du latin Vir (homme) ou Virilis (viril, fort) qui signifierait ville des hommes ou ville forte.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Moyen Âge et Temps modernes
[modifier | modifier le code]Epoque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1802, une femme appelée Jeanne Sappey fit don de toutes ses richesses aux Maquiaux, aux jeunes du village de Viriville, pour que tous les ans, au mois d'août en son souvenir ils fassent une grande fête. Ils ont perpétué la tradition jusqu'à maintenant. Le 1er avril 1983, la grande rue du village a été rebaptisée Grande rue Jeanne Sappey, ce qui n'était qu'une farce perdura et le nom est resté[19]..
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2022, la commune comptait 1 704 habitants[Note 1], en évolution de +4,03 % par rapport à 2016 (Isère : +3,07 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipements et animations culturelles
[modifier | modifier le code]- « Pucier » les deuxièmes dimanches du mois.
- La « fête de la Jeanne Sappey », où les célibataires peuvent se rencontrer depuis 150 ans. 10000 visiteurs par an. En août[24].
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique de Viriville et son église (propriété de la commune) relève de la paroisse Saint Pierre des Chambarands qui regroupe huit église de la région et une abbaye, située dans la commune. Cette paroisse est rattachée au Diocèse de Grenoble-Vienne[25].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La ferme des Bonnettes, classée en 2003 au titre des Monuments historiques[26].
- Vestiges du château fort de Viriville, des XIIe et XIIIe siècles, faisant suite à une motte castrale[27].
- Ruines du château de Grolée, du XVIe siècle[27].
- La chapelle de Grolée, labellisée Patrimoine en Isère[28], abritant une peinture sur bois du début du XVIIe siècle[29].
- Le prieuré Saint-Robert, labellisé Patrimoine en Isère[28].
- Église de l'Assomption de Viriville.
- Le Bocage - Colonie de Vacances - Ancien couvent des Ursulines[30],[31].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : gironné d'argent et de sable, brisé en cœur d'une couronne d'or, de gueules à une bande d'or portant trois grives de sables[32]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Site habitants.fr, page sur Virivillois, consulté le 11 juin 2020
- ↑ Site infoterre, page "carte géologique harmonisée du département de l'Isère / Notice technique
- ↑ ZNIEFF 820030032 - Plateau de Chambaran, sur le site inpn.mnhn.fr
- ↑ Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 21 février 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Viriville et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- ↑ Insee, « Métadonnées de la commune de Viriville ».
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- ↑ Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- ↑ André Planck,L'Origine des noms des communes du département de l'Isère, éd. L'Atelier, 2006, (ISBN 9782844240439).
- ↑ Marie-Louise Eymond-Brocher, Viriville Entre Bièvre Et Chambaran - La Saga Des Virivillois, édition locale, 2000. page 279.
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ « Foires, fêtes traditionnelles et brocantes », Isère Mag, numéro spécial, 2018, page 10.
- ↑ Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Saint Pierre des Chambarands
- ↑ Notice no PA38000014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Éric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 717.
- « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).
- ↑ « tableau : la Remise du rosaire à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne », notice no PM38000518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- ↑ « Le Bocage - Colonie de Vacances - Ancien Couvent des Ursulines », notice no IVN00_20070000281, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture (consulté le ).
- ↑ Gilbert Mallein, « L'abbé Louis Menuel, un curé de choc, fondateur du couvent des ursulines à Viriville au XIXe siècle », Chroniques rivoises, La Côte-Saint-André, no 43, , p. 23-26 (ISSN 0989-8468, présentation en ligne).
- ↑ Marie-Louise Eydmond-Brochier, Viriville, entre Bièvre et Chambaran, page de couverture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marie-Louise Eymond-Brocher, Viriville Entre Bièvre Et Chambaran - La Saga Des Virivillois, édition locale, 2000, réédition en 2004. (ISBN 2-9515533-0-7).
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Viriville sur le site de l'Institut géographique national